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Choses à Savoir TECH VERTE

Des chercheurs créent des batteries micronucléaires ?

Une avancée technologique pourrait bien révolutionner le travail des scientifiques et des entreprises opérant dans des environnements extrêmes. Des chercheurs viennent en effet de dévoiler un prototype de batterie nucléaire au potentiel prometteur. Les résultats, publiés dans la revue *Nature*, surpassent largement ceux des modèles précédents.

Contrairement aux batteries chimiques classiques, limitées par des réactions électrochimiques, la batterie nucléaire – ou micronucléaire – exploite l'énergie libérée par la désintégration des isotopes radioactifs. Ce procédé permet à ces batteries d’avoir une durée de vie exceptionnelle, potentiellement de plusieurs décennies, ce qui en fait une solution idéale pour des appareils à faible consommation d'énergie, comme les capteurs sous-marins ou les équipements spatiaux, où le remplacement des batteries est quasi impossible.


Le prototype chinois récemment dévoilé repose sur un cristal luminescent d'américium 243, une substance qui ressemble presque à la kryptonite avec son éclat vert. Ce cristal capte l’énergie dégagée par la désintégration radioactive et la transforme en lumière. Cette lumière est ensuite convertie en électricité grâce à une cellule photovoltaïque ultra-fine, le tout étant encapsulé dans du quartz pour contenir la radiation.


Cette nouvelle génération de batterie affiche une efficacité énergétique impressionnante de 0,889 %, soit 8 000 fois supérieure aux anciens modèles, avec une production de 139 microwatts par curie. Certes, cette puissance est modeste, mais suffisante pour alimenter des dispositifs comme des balises de localisation ou des capteurs environnementaux, et surtout, elle peut fonctionner de manière continue pendant des décennies. Après des centaines d'heures de tests, ce prototype promet des applications révolutionnaires dans des environnements difficiles comme les fonds marins ou l’espace, où les batteries classiques ne suffisent plus.

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  • Des bactéries pour détruire les polluants éternels ?

    03:12|
    Ils sont partout, invisibles et redoutables. Les PFAS – pour substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées – sont ces composés chimiques utilisés dans les poêles antiadhésives, les vêtements imperméables ou encore les emballages alimentaires. Leur particularité ? Ils ne se dégradent presque jamais. On les surnomme donc les « polluants éternels ». Résultat : ils s’accumulent dans l’environnement, dans notre alimentation, dans notre eau, et même… dans notre organisme.Le hic, c’est que ces substances sont loin d’être inoffensives. Baisse de la fertilité, troubles du développement, risques accrus de cancers ou de maladies cardiovasculaires : la liste des effets nocifs s’allonge. Et malgré la prise de conscience, peu de solutions existent pour éliminer ces toxines une fois qu’elles sont en nous. « Compte tenu de la menace pour la santé humaine, il est préoccupant qu’aussi peu de mesures soient prises pour en débarrasser notre corps », déplore le toxicologue Kiran Patil, de l’université de Cambridge.Mais une lueur d’espoir pourrait bien venir… de notre ventre. Des chercheurs britanniques viennent de publier dans Nature Biology une découverte intrigante : certaines bactéries intestinales, naturellement présentes chez l’humain, seraient capables d’absorber les PFAS. Testées chez la souris, neuf de ces espèces ont réussi à capter jusqu’à 74 % des polluants présents, avant d’être éliminées… dans les selles. Mieux : plus les souris étaient exposées aux PFAS, plus les bactéries redoublaient d’efficacité, gardant un taux d’absorption constant.C’est donc une piste sérieuse : et si notre microbiome intestinal pouvait servir de barrière naturelle contre ces polluants chimiques ? Pour le vérifier, des essais sur l’humain seront nécessaires. En attendant, les chercheurs de Cambridge ont créé une start-up, Cambiotics, pour développer des probiotiques sur mesure, capables de booster ces bactéries bénéfiques dans notre flore intestinale. Mais la prudence reste de mise. Ces compléments ne verront pas le jour avant plusieurs années. En attendant, les chercheurs recommandent de limiter l’usage de produits contenant des PFAS, de privilégier des ustensiles de cuisine non traités, et d’installer un filtre à eau adapté. Car si ces substances ont longtemps été jugées sûres, on sait aujourd’hui qu’elles agissent comme un poison lent, silencieux mais tenace.
  • Google à fond sur la fusion nucléaire ?

    02:35|
    Et si le futur des data centers passait par… le soleil ? Pas celui qui brille au-dessus de nos têtes, mais celui qui brûle au cœur des réacteurs de demain. Google vient en tout cas de faire un pari audacieux : celui de la fusion nucléaire. Lundi 30 juin, la firme de Mountain View a annoncé un partenariat stratégique avec Commonwealth Fusion Systems, une start-up issue du prestigieux MIT, pour alimenter ses infrastructures numériques avec une énergie propre, sûre… et encore largement expérimentale.L’objectif ? Répondre à l’explosion de la consommation énergétique provoquée par l’intelligence artificielle. Les data centers, déjà très gourmands, voient leurs besoins décupler avec l’essor des modèles de plus en plus puissants. Et pour Google, la fusion nucléaire pourrait bien être la solution miracle. Mais attention : la fusion, ce n’est pas la fission. Alors que la fission brise un atome lourd pour libérer de l’énergie, la fusion assemble deux atomes légers, comme l’hydrogène, pour créer un noyau plus lourd, libérant au passage une énergie colossale… sans déchets radioactifs à long terme. C’est le processus qui alimente le soleil. Et jusqu’ici, personne n’a encore réussi à l’exploiter de façon commerciale.C’est là qu’intervient Commonwealth Fusion Systems, avec son projet ARC, une installation de 400 mégawatts prévue en Virginie. Le principe ? Utiliser des aimants ultra-puissants pour maintenir un plasma à des températures extrêmes, et tenter de déclencher la fameuse réaction. Google s’est d’ores et déjà engagé sur 200 mégawatts issus de cette future centrale, soit de quoi alimenter une petite ville. Un investissement important — dont le montant reste confidentiel — mais aussi un pari technologique risqué, comme le reconnaît Michael Terrell, responsable de l’énergie avancée chez Google : « Il reste de sérieux défis physiques et techniques ». Le patron de CFS, Bob Mumgaard, évoque une phase d’apprentissage cruciale avant toute industrialisation. Car même si le laboratoire Lawrence Livermore a brièvement atteint un gain énergétique net en 2022, le reproduire durablement est encore loin d’être acquis. Mais Google y croit. Déjà présent dans la levée record de 1,8 milliard de dollars en 2021, le géant renforce aujourd’hui son soutien. Une preuve de confiance, et un signal fort : pour nourrir l’IA, il faudra peut-être apprivoiser le feu des étoiles.
  • Elon Musk importe une centrale électrique pour alimenter son centre de donnée ?

    02:06|
    Tout ce qu’Elon Musk touche semble prendre une dimension hors norme. Et l’intelligence artificielle n’échappe pas à la règle. Sa société xAI, à l’origine du chatbot Grok, veut frapper un grand coup avec un projet aussi ambitieux qu’inédit : construire un data center baptisé Colossus 2, capable d’intégrer jusqu’à un million de GPU NVIDIA dernière génération. Un mastodonte technologique… qui nécessite une énergie tout aussi colossale.Selon Dylan Patel, analyste chez SemiAnalysis, xAI ne compte pas attendre que les infrastructures suive. L’entreprise serait sur le point d’acheter une centrale électrique à l’étranger, pour la rapatrier aux États-Unis. Une opération peu conventionnelle, mais validée noir sur blanc par Elon Musk lui-même sur son réseau social X.Pourquoi un tel choix ? Tout simplement parce qu’il serait impossible de construire une centrale à temps sur le sol américain pour alimenter le futur centre de données. Les délais de construction, notamment pour une centrale nucléaire, se chiffrent en années — parfois jusqu’à dix. Impossible donc, pour un projet prévu à très court terme. D'où l’idée de racheter une centrale déjà existante, probablement une centrale à cycle combiné gaz, plus rapide à redémarrer. Une décision qui en dit long sur l’urgence énergétique du projet : à pleine puissance, Colossus 2 pourrait consommer entre 1 400 et 1 900 gigawatts. C’est l’équivalent de la consommation de près de 1,9 million de foyers américains. Avec cette annonce, Elon Musk montre une nouvelle fois que la course à l’intelligence artificielle passe désormais aussi… par une course à l’énergie. Une fuite en avant technologique qui, pour fonctionner, pourrait bien nécessiter d’avoir sa propre centrale sous le bras.
  • Des voitures Xiaomi meilleures que Tesla en Chine ?

    02:06|
    Xiaomi continue de bousculer les codes. Le géant chinois des smartphones s’impose désormais dans l’univers automobile. Après un premier coup d’essai remarqué avec la berline électrique SU7, voici son tout premier SUV familial : le Xiaomi YU7. Et avec lui, une ambition claire : rivaliser frontalement avec Tesla sur le marché chinois… et au-delà.Commercialisé depuis quelques jours, le YU7 frappe fort dès son prix. 253 500 yuans pour le modèle de base — environ 30 200 euros —, soit 10 000 yuans de moins que le Tesla Model Y en Chine. Et pourtant, Xiaomi promet plus : une autonomie impressionnante de 835 kilomètres, contre seulement 593 pour le SUV de Tesla. En haut de gamme, le tarif grimpe à 329 900 yuans, soit près de 39 300 euros, mais les performances suivent : meilleure accélération et vitesse de charge optimisée.Et le public chinois ne s’y est pas trompé. À peine lancé, le YU7 a pulvérisé les compteurs : 200 000 commandes en trois minutes, 300 000 en une heure. Des chiffres vertigineux, qui éclipsent même le record de Tesla avec la Model 3, qui avait atteint 115 000 précommandes… en 24 heures. C’est un succès fulgurant dont Lei Jun, le patron de Xiaomi, s’est félicité dans une vidéo publiée en ligne. Il faut dire que le marché chinois est devenu le nerf de la guerre mondiale de la voiture électrique, et Xiaomi entend bien s’y ancrer durablement. Pour l’instant, le YU7 reste réservé à la Chine. Mais Xiaomi voit plus loin : cap sur l’Europe à l’horizon 2027. Tesla est prévenu : le combat des titans de l’électrique ne fait que commencer.
  • Pause estivale : retour des épisodes le 6 juillet !

    00:56|
    Choses à Savoir Tech Verte fait une petite pause pour faire le plein et vous accompagner tout l'été, avant d'entamer une nouvelle saison à vos côtés ! Retour des épisodes le 6 juillet.
  • Les ondes planétaires, le pire ennemi de ma météo ?

    02:23|
    70 000 morts. C’est le terrible bilan de la canicule de 2003 en Europe. Et derrière ce drame, un phénomène méconnu du grand public : les ondes planétaires. Invisibles à l’œil nu, ces ondes se forment dans les grands courants atmosphériques et océaniques qui traversent notre planète. Quand elles s’emballent, les conséquences deviennent explosives.Habituellement, ces ondes circulent tranquillement. Mais il arrive qu’elles s’amplifient, notamment en été, ou même à l’automne. Le courant-jet, ce fleuve d’air rapide qui serpente dans la haute atmosphère, se met alors à onduler fortement, comme une corde qu’on agite. Et quand cette onde se bloque, parfois pendant plusieurs semaines, les extrêmes météo se figent sur place : canicules persistantes ici, pluies diluviennes là-bas.Les climatologues parlent d’amplification quasi résonante, ou QRA. Michael Mann, célèbre chercheur à l’université de Pennsylvanie, se souvient de l’été 2018 : un anticyclone stationné à l’ouest des États-Unis, une dépression bloquée à l’est. Résultat : incendies monstres et sécheresse d’un côté, pluies torrentielles de l’autre. Mann est coauteur d’une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, qui révèle que ces blocages deviennent trois fois plus fréquents depuis 75 ans. Une multiplication directement liée au réchauffement climatique. Pourquoi ? Parce que l’Arctique fond à vitesse grand V, réduisant l’écart de température avec les tropiques. Résultat : les grands courants s’affaiblissent, rendant les ondes plus paresseuses, plus enclines à se figer. Autre facteur en jeu : le contraste entre la terre et l’océan, qui renforce encore cette instabilité. Résultat : les systèmes météo n’avancent plus, piégeant la chaleur ou les pluies sur une même zone.Et ce n’est pas tout. El Niño, ce phénomène de réchauffement du Pacifique, vient encore brouiller les cartes. Lorsqu’il s’installe, comme en 2024, il modifie la structure du courant-jet, favorisant l’apparition de ces fameuses QRA. Ce qui inquiète les chercheurs : les pics de QRA surviennent souvent après un El Niño intense. Et comme l’été 2024 en a connu un particulièrement fort… La météo de cet été pourrait bien être plus extrême que jamais.
  • Le Hellfest : une catastrophe écologique ?

    02:11|
    Chaque été, la ville de Clisson, près de Nantes, devient l’épicentre mondial du rock et du métal. Le Hellfest, c’est plus de 200 000 fans, 180 groupes, et une atmosphère unique qui fait vibrer la Loire-Atlantique au rythme des guitares saturées. Mais derrière le son, les cris et la fête, le réveil climatique gronde. L’édition 2024 a affiché un bilan carbone de 17 033 tonnes de CO₂, dont 75 % liés aux déplacements des festivaliers. Un chiffre qui fait tache dans un monde en quête de sobriété.Face à ces critiques, le Hellfest 2025 entame une mue verte. Ses organisateurs veulent faire du festival un laboratoire d’écologie appliquée, sans renoncer à l’énergie qui le caractérise. Concrètement, plusieurs initiatives ont été mises en place. D’abord, les festivaliers peuvent désormais estimer leur propre empreinte carbone et la compenser en finançant la plantation d’arbres. Le covoiturage est facilité via une plateforme dédiée, et le train à 5 euros est proposé dans toute la région. Exit le plastique à usage unique, remplacé par des matériaux compostables ou recyclables.Côté énergie, 20 % provient désormais de sources vertes, grâce à des groupes électrogènes à biocarburant et des panneaux solaires. Les déchets ne sont pas en reste : 72 % sont revalorisés, et les 160 tonnes de biodéchets sont transformées en compost pour l’agriculture. Sur le terrain social, le festival soutient des associations engagées, comme Savage Lands, une ONG métal au service de la biodiversité.Le Hellfest veut aller plus loin encore, en devenant un catalyseur de changement, en partenariat avec des experts du climat. Objectif : faire du site un exemple reproductible, et faire rimer musique extrême avec engagement environnemental. Une chose reste cependant hors de portée : la gestion du bilan carbone des artistes internationaux en tournée. Mais à Clisson, l’enfer se transforme peu à peu en un paradis d’innovations vertes.
  • Découverte d’une roche créée par la pollution humaine ?

    01:55|
    Direction les côtes anglaises, dans la région de Cumbria, où une étonnante découverte vient une nouvelle fois illustrer l’impact de l’homme sur la nature. Là-bas, des chercheurs ont identifié une nouvelle roche… formée à partir de déchets industriels. Un matériau solide, semblable à une pierre naturelle, mais né de l’abandon de résidus de fonderie en bord de mer.L’étude, publiée en avril dans la revue Geology, révèle un fait troublant : cette roche s’est formée en seulement 35 ans. En fouillant un bloc, les scientifiques ont découvert un rivet de canette en aluminium, daté d’après 1989. C’est ce détail qui a permis de dater cette formation géologique ultrarapide – un rythme jamais vu dans la nature, où ce genre de processus prend généralement des milliers d’années. Comment expliquer cette rapidité ? En laboratoire, les chercheurs ont identifié dans ces déchets des éléments hautement réactifs : calcium, fer, magnésium, manganèse. Au contact de l’air marin et de l’eau salée, ces composants créent une sorte de ciment naturel, soudant les particules ensemble et donnant naissance à une roche compacte.Et ce phénomène n’est pas isolé. À Madère, ce n’est pas une roche mais une croûte plastique qui se forme depuis 2016. Le plastique fondu – surtout du polyéthylène – chauffé par le soleil et poli par les vagues, s’incruste directement dans les rochers du littoral. Résultat : 10 % de certaines zones rocheuses sont désormais recouvertes d’une fine couche synthétique… indétachable. Ces formes géologiques artificielles ne sont pas sans conséquence. Elles modifient les écosystèmes côtiers, perturbent les équilibres naturels entre les roches, les algues et la faune, et relâchent des microplastiques en continu dans l’environnement marin. Des marqueurs inquiétants d’un monde où la pollution humaine façonne désormais la géologie.
  • AMD, leader écolo du monde de la tech ?

    02:27|
    Ce n’est plus un simple objectif, c’est une véritable course à l’efficacité énergétique qu’AMD est en train de gagner. Le géant américain des semi-conducteurs, connu pour ses processeurs et cartes graphiques, vient d’annoncer avoir largement dépassé son propre défi environnemental lancé en 2021 : améliorer par 30 l'efficacité énergétique de ses puces pour l’IA et le calcul haute performance (HPC) entre 2020 et 2025.Résultat ? Objectif atteint… et même pulvérisé. Les dernières générations de puces AMD sont 38 fois plus efficaces que celles de 2020. Un bond technologique colossal qui se traduit par 97 % d’énergie consommée en moins. Concrètement, les émissions de CO₂ liées à l’entraînement d’un modèle d’intelligence artificielle passent de 3 000 à 100 tonnes. Et là où il fallait auparavant 275 racks de serveurs, un seul suffit aujourd’hui. Des chiffres qui font tourner la tête. Pour en arriver là, AMD a mis le paquet : innovations architecturales, optimisation des performances par watt, et une ingénierie de précision sur l’ensemble de ses produits, CPU comme GPU. Une stratégie efficace qui confirme sa volonté de concilier performance informatique et responsabilité environnementale.Mais AMD ne s’arrête pas là. La firme annonce déjà son prochain objectif pour 2030 : multiplier par 20 l’efficacité énergétique à l’échelle du rack, par rapport à 2024, pour l’entraînement et l’inférence en intelligence artificielle. Une ambition trois fois plus élevée que les progrès moyens du secteur sur la période 2018-2025. Et ce n’est pas tout : AMD estime que si ses matériels sont déjà très performants, le travail des développeurs pourrait amplifier les gains jusqu’à un facteur 5. Au total, la formation d’un modèle IA pourrait devenir 100 fois plus économe en énergie d’ici 2030. Pour y parvenir, AMD prévoit de repenser l’ensemble de sa chaîne de production : processeurs, mémoire, réseau, stockage, et surtout une co-conception étroite entre matériel et logiciels. L’objectif est clair : faire de l’IA une technologie à la fois plus puissante et plus respectueuse de la planète. Avec cette stratégie audacieuse, AMD espère entraîner tout le secteur dans son sillage. La société mise sur des normes ouvertes et sur la collaboration avec ses partenaires pour continuer à faire avancer une IA plus verte.