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Choses à Savoir TECH VERTE

De la graisse de poulet pour stocker l’énergie ?

Le stockage d’énergie est un domaine dans lequel on a encore beaucoup de progrès à faire pour verdir nos sociétés. Car produire de l’électricité et de l’énergie décarbonée, c’est bien, mais bien souvent, les sources comme le solaire ou l’éolien sont intermittentes. Pour le nucléaire, une bonne partie de l’électricité produite est perdue quand elle n’est pas consommée… d’où l’idée de la stocker. Si les outils se multiplient, les batteries restent quand même imparfaites. C’est  pourquoi des chercheurs coréens ont cherché une solution, pour assez étonnante.


Dans la revue ACS Applied Materials & Interfaces, ces scientifiques de l’université Yeungnam ont développé une technique pour transformer la graisse de poulet en électrodes à base de carbone à intégrer dans des supercondensateurs afin de stocker de l’énergie. Une nouvelle technique qui pourrait remplacer les composants faits de carbone, comme le graphène, utilisé jusqu’à présent. Mais paradoxalement, construire des outils de stockage d’énergie renouvelable est nocif pour la planète, à cause de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre. Alors en utilisant de la graisse de poulet, les scientifiques sud-coréens ont inventé de nouvelles manières de stocker l’énergie, tout en évitant le gaspillage. En brûlant cette graisse, les scientifiques ont pu récupérer de la suie. À l’intérieur de celle-ci, les analyses ont démontré qu’il y avait des nanostructures de carbone.


Comme le détaillent les chercheurs, ils ont ensuite plongé ces nanoparticules dans une solution de thiocarbamide, un dérivé de l’urée, pour augmenter leur pouvoir électrique, ce qui a fonctionné ! Ces particules ont ensuite été assemblées dans l’électrode négative d’un supercondensateur, pour contenir de l’énergie à hauteur de 97 %. Si des recherches plus poussées doivent être menées pour envisager l’utilisation de cette technique à plus grande échelle, cela pourrait donner des idées à pas mal de monde, et potentiellement révolutionner le secteur.

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  • Qu’est-ce que la connectivité verte ?

    02:21
    L’INR et l'Alliance Green IT lancent le baromètre green IT 2024 pour promouvoir un numérique responsable. Le secteur numérique, responsable de 4 % des émissions de gaz à effet de serre, pourrait atteindre 7 % en 2025. La production des terminaux représente 70 % de cet impact. La consommation de données, croissant de 40 % par an, pourrait dépasser 180 zettaoctets d’ici 2025.Les causes sont multiples : Internet des objets, réseaux sociaux, streaming vidéo, cloud computing... La connectivité verte est un levier clé pour réduire les émissions et la consommation énergétique. Green WiFi® soutient cette notion, en accord avec la loi REEN, qui vise à réduire de 15 % la consommation d’énergie des acteurs numériques et de 40 % l'impact environnemental des bâtiments d’ici 2030. « La connectivité verte, c’est se poser régulièrement les bonnes questions pour réduire sa consommation d’énergie globale », explique Antoine Huber, responsable marketing de Green WiFi®. L’Ademe promeut l’économie de la fonctionnalité, centrant la réflexion sur l’usage pour favoriser une consommation respectueuse de l’environnement tout en garantissant une connectivité performante.L'efficience énergétique est cruciale. Privilégier le WiFi plutôt que la 4G peut réduire la consommation d’énergie par 23, selon une étude de l’université de Columbia. Simplifier les architectures et utiliser des systèmes plus efficaces, comme la fibre optique, qui consomme quatre fois moins que le cuivre, est essentiel. La loi REEN encourage aussi l’écoconception et une meilleure gestion du cycle de vie du matériel numérique. Recyclage, réemploi et réparations spécifiques sont des solutions déjà disponibles. L’écoconception peut économiser jusqu’à 50 % de composants. « Le produit le plus écologique est celui qui n’a pas à être remplacé », souligne Antoine Huber. Maximiser l’utilisation des équipements et prolonger leur durée de vie réduit les déchets électroniques.
  • Des algues pour refroidir le climat ?

    02:02
    Les Pelagophyceae, microalgues marines, pourraient jouer un rôle crucial dans la régulation du climat. Une équipe de chercheurs a découvert qu'elles produisent du diméthylsulfoniopropionate (DMSP), un composé organosulfuré. Le DMSP, consommé par d'autres micro-organismes océaniques comme les bactéries, est essentiel pour les écosystèmes marins. Mais son importance ne s'arrête pas là.Lorsque le DMSP est dégradé par les organismes marins, il génère deux nouveaux composés soufrés : le méthanethiol et le sulfure de diméthyle (DMS). Le DMS est responsable de l'odeur caractéristique de la mer. Les embruns marins permettent à ce composé de se volatiliser dans l'atmosphère, où il se transforme en dioxyde de soufre et en acide sulfurique. Ce dernier agit comme noyau de condensation, facilitant la formation de nuages. Ces nuages créent une couverture qui empêche les rayons du Soleil de réchauffer la surface terrestre, contribuant ainsi à une baisse des températures.Des études antérieures avaient suggéré que les variations naturelles de la quantité de DMS émise par l'océan influencent le climat terrestre. Jusqu'à présent, la production de DMSP était principalement attribuée au plancton. Cependant, une nouvelle étude publiée dans Nature Microbiology révèle que la production de DMSP, et donc de DMS, pourrait être beaucoup plus significative grâce aux Pelagophyceae. Ces microalgues n'étaient pas reconnues comme de grandes productrices de DMSP jusqu'à cette découverte. Cette révélation change notre compréhension de l'impact des micro-organismes marins sur le climat. Elle souligne l'importance des Pelagophyceae dans la production de DMSP et leur potentiel rôle dans la régulation climatique, particulièrement pertinent dans le contexte actuel de changement climatique.
  • Plastique : une nouvelle technique de recyclage prometteuse ?

    02:04
    Alors que trois projets français de recyclage chimique du polystyrène portés par Michelin, Inéos et TotalEnergies ont échoué, une méthode innovante proposée par des scientifiques de l'Université de Bath au Royaume-Uni et de l'Institut polytechnique de Worcester aux États-Unis suscite espoir et vigilance. Publiés dans le Chemical Engineering Journal, leurs travaux démontrent théoriquement la possibilité de recycler le polystyrène avec un rendement de 60 %. Concrètement, à partir d'un kilogramme de polystyrène usagé, on obtiendrait 600 grammes de monomères de styrène pour produire du nouveau polystyrène. De plus, le procédé nécessiterait moins de 10 mégajoules d'énergie par kilogramme de matériau recyclé, équivalent à l'utilisation d'un micro-ondes pendant environ 30 minutes. Le coût est estimé à 1,50 dollar US par tonne de CO2 évitée, bien inférieur à de nombreux autres processus de recyclage.Le processus repose sur trois éléments : un réacteur de pyrolyse chauffant le polystyrène à plus de 450 °C sans oxygène, un échangeur de chaleur, et des colonnes de distillation séparant les monomères de styrène des autres sous-produits. "Les techniques de recyclage chimique sont au cœur des préoccupations du génie chimique. Il est urgent de trouver des moyens rentables et économes en énergie pour décomposer les plastiques", explique le Dr Bernardo Castro-Dominguez de l'université de Bath, superviseur de la recherche.Cependant, ce procédé n'est qu'au stade de la modélisation informatique. Aucun calendrier pour des tests concrets n'a été annoncé. Pendant ce temps, le polystyrène continue de s'accumuler dans l'environnement. En France, 14 milliards de pots de yaourts sont jetés chaque année. Charlotte Soulary, de l'ONG Zero Waste France, critique : "En 2021, le gouvernement savait que le recyclage du polystyrène était une impasse. Pourtant, des centaines de millions d’euros ont été investis. C’est un véritable gaspillage d'argent public, alors qu'une politique forte en faveur du réemploi des emballages se fait attendre."
  • Un supercondensateur en ciment pour rendre les maisons autosuffisantes en énergie ?

    02:00
    L'un des plus gros enjeux des énergies renouvelables comme le solaire ou l'éolien, c’est de stocker cette énergie pour pouvoir en disposer lorsque le vent ne souffle pas ou lorsqu'il fait nuit. Ce problème que l’on soulève régulièrement dans ce podcast a été pris à bras le corps par des chercheurs du MIT aux Etats-Unis, qui ont réussi à créer un supercondensateur qui pourrait transformer les maisons en batteries, comme en témoigne leur étude publiée dans la revue PNAS.D’après cette étude dont le lien est dans la description de cet épisode, les chercheurs ont combiné deux des matériaux les plus répandus sur Terre, le ciment et le noir de carbone. Mélangé à de l'eau, cela crée un supercondensateur grâce à la conductivité du noir de carbone. L'eau réagit avec le ciment, laissant un réseau de passages dans lequel migre le noir de carbone, créant ainsi des fils dans des structures. Cela donne alors une grande surface de contact entre le noir de carbone et le ciment. Je ne rentrerai pas davantage dans le détail de l’invention étant donné que je ne suis pas spécialiste, mais vous avez les bases du dispositif.Selon les chercheurs, la densité énergétique de leur supercondensateur est de 300 wattheures par mètre cube, de quoi alimenter une ampoule pendant une journée mais pas beaucoup plus. Toutefois, avec 45 mètres cubes de ce matériau intégré dans les fondations, une maison pourrait stocker 10 kWh d'énergie, de quoi couvrir la consommation quotidienne pour de nombreux foyers. Les chercheurs ont pour l'instant créé ce qu’ils appellent des « piles bouton » d'un centimètre de diamètre et un millimètre d'épaisseur, capable de fournir un volt. En plus de pouvoir alimenter des bâtiments, les chercheurs indiquent que cette technologie pourrait être intégrée dans les routes afin de charger les voitures électriques pendant qu'elles roulent. https://news.mit.edu/2023/mit-engineers-create-supercapacitor-ancient-materials-0731
  • Les causes de l’empreinte carbone des stades et enceintes sportives ?

    01:58
    Créé en 2010, The Shift Project, présidé par Jean-Marc Jancovici, se distingue par ses propositions concrètes pour une économie libérée des énergies fossiles. À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, leur nouveau rapport met en lumière les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les événements sportifs. Intitulé "Décarbonons les stades", ce rapport émerge d'un constat des professionnels du secteur. "Beaucoup de choses se passaient sur les questions environnementales, mais il était difficile d'évaluer la pertinence de certains projets sans référentiel", explique Alan Lemoine, chargé de projet sport au Shift Project. Ce rapport vise à créer une base pour les questions climatiques et énergétiques dans le secteur sportif.Pour l’instant, le rapport intermédiaire se concentre sur le football et le rugby, les plus grandes fédérations sportives françaises. L’objectif est d'établir des modèles et une méthodologie applicable à l’ensemble du secteur sportif. Les résultats montrent que les émissions par personne ne varient pas en fonction de la capacité du stade. Cependant, les événements internationaux entraînent une augmentation significative des émissions, principalement en raison des déplacements des spectateurs. Alan Lemoine souligne que "le parallèle avec les Jeux olympiques est intéressant, bien que notre rapport se concentre sur des événements européens. Les flux seront similaires : des spectateurs venant du monde entier, des stades énergivores, et des besoins alimentaires élevés".        Un nouveau rapport est attendu en juillet, abordant les leviers de décarbonation pour les transports, l’énergie, l’alimentation et les infrastructures. Il prendra également en compte les sports amateurs, en évaluant les émissions générées par les pratiquants hebdomadaires et mensuels. Avec cette analyse, le Shift Project espère influencer les politiques et pratiques pour des événements sportifs plus durables et respectueux de l’environnement.
  • Dissolution de l’assemblée : quelles lois sur l’environnement sont en pause ?

    02:21
    La récente dissolution de l'Assemblée nationale a stoppé net plusieurs initiatives législatives importantes, notamment dans le domaine écologique. Trois projets de loi majeurs sont particulièrement affectés : la loi d'orientation pour la souveraineté agricole, la proposition d'interdiction des PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées), et le troisième plan national d'adaptation au changement climatique.La première loi suspendue est la loi d'orientation pour la souveraineté agricole, visant à répondre aux défis du renouvellement des générations agricoles et du changement climatique. Ce texte, critiqué par les partis de gauche, entendait protéger l'agriculture et la définir comme un intérêt majeur. Bien qu'adopté en première lecture fin mai, il devait être examiné au Sénat le 24 juin.Les PFAS, surnommés "produits chimiques éternels" pour leur persistance environnementale, sont présents dans de nombreux produits industriels et domestiques, et sont liés à divers problèmes de santé. La proposition écologiste visant à restreindre leur fabrication et leur vente est désormais en suspens, alors qu'elle devait être votée en seconde lecture à l'Assemblée.Le troisième plan national d'adaptation au changement climatique, une feuille de route essentielle pour préparer la France aux impacts climatiques, est également en pause. Ce plan incluait des mesures comme la refonte du Code du travail pour s'adapter aux pics de chaleur et de nouvelles normes de construction. La mise en consultation de ce plan est repoussée, au mieux, après les élections.La suspension de ces mesures législatives souligne l'importance d'une stabilité politique pour faire avancer les initiatives écologiques. La dissolution de l'Assemblée crée une période d'incertitude où des décisions cruciales pour l'environnement sont mises en attente. Le retard dans l'interdiction des PFAS expose la population à des risques sanitaires persistants. De plus, le report du troisième plan national d'adaptation pourrait affaiblir la résilience de la France face aux impacts croissants du changement climatique.
  • Les antibiotiques détruisent l’environnement ?

    02:05
    Le département de la biodiversité des Nations Unies a publié un rapport alarmant sur les effets dévastateurs des antibiotiques sur l'environnement. Ces médicaments, essentiels pour notre santé, se retrouvent dans les eaux usées après leur consommation, mais aussi dans l'agriculture et l'élevage. Environ deux tiers des antibiotiques ingérés finissent dans les eaux usées, et 70 % de ces médicaments sont destinés aux animaux d'élevage, seulement 30 % aux humains. De plus, 75 % des antibiotiques utilisés en aquaculture se dispersent immédiatement dans l'eau, contaminant l'environnement.Les antibiotiques appartiennent à une catégorie plus large d'antimicrobiens, incluant aussi les antiviraux, antifongiques et antiparasitaires. Ces substances se retrouvent dans de nombreux produits de consommation courante : désinfectants, antiseptiques, produits d'hygiène et de beauté. Leur présence omniprésente pose un grave problème écologique. Les conséquences de cette contamination sont multiples. Les antimicrobiens détruisent des microorganismes essentiels à la vie, particulièrement dans les sols. Dans l'eau, bien qu'ils soient plus dilués, leur impact reste significatif. Un danger majeur réside dans l'émergence de super-microbes, des bactéries résistantes à plusieurs, voire à tous les types d'antimicrobiens. Ces super-microbes, devenus indestructibles, infectent aussi bien les humains que la biodiversité.L'ONU estime qu'environ 700 000 personnes meurent chaque année d'infections résistantes aux antibiotiques, soit une personne par minute, sans compter les innombrables animaux affectés. Pire encore, les projections indiquent une augmentation de 67 % de l'utilisation des antibiotiques pour le bétail entre 2020 et 2030. Ce rapport souligne l'urgence de repenser l'utilisation massive des antibiotiques pour préserver notre santé et l'environnement.
  • Qu’est-ce que DestinE, pour lutter contre le changement climatique ?

    01:47
    Debut juin, l'Union européenne a marqué un tournant significatif dans la compréhension de notre planète en activant le système initial de l'initiative « Destination Earth » (DestinE), grâce à un financement de plus de 315 millions d'euros. Lancée il y a deux ans en partenariat avec des entités telles que l'Agence spatiale européenne (ESA), cette initiative vise à créer un modèle numérique précis de la Terre à l'échelle mondiale pour mieux appréhender les liens entre les activités humaines et les phénomènes naturels, notamment pour contrer les effets dévastateurs du changement climatique.Les supercalculateurs européens (EuroHPC) ont désormais pour mission de simuler les effets des phénomènes météorologiques extrêmes et du changement climatique. Equipé d'une puissance de modélisation sans précédent, le système DestinE est désormais opérationnel dans sa première version, avec des développements prévus jusqu'en 2027 pour offrir davantage de services, notamment en intégrant l'intelligence artificielle et en collaborant avec d'autres jumeaux numériques.À terme, d'ici 2030, DestinE ambitionne de fournir une représentation numérique complète de la Terre. Les caractéristiques de son système initial comprennent une plateforme de services centrale permettant un accès sécurisé aux outils et applications d'aide à la décision, ainsi que deux jumeaux numériques dédiés respectivement à l'adaptation au changement climatique et aux conditions météorologiques extrêmes, fournissant des données en haute résolution. Le programme d'observation de la Terre Copernicus profitera également des données de DestinE, qui seront hébergées dans un lac de données partagées avec la communauté d'utilisateurs experts de DestinE. Cette avancée majeure dans la modélisation terrestre est une étape cruciale vers un monde plus durable et plus conscient de son impact environnemental.
  • Des mini-réacteurs nucléaires écolo sans eau ?

    01:58
    Depuis sa fondation en 2020, Naarea, une entreprise pionnière dans le domaine de l'énergie, dévoile une avancée technologique sans précédent : les mini-réacteurs nucléaires de quatrième génération. D'une capacité à produire une chaleur extrême de 700°C et de l'électricité à la demande, ces réacteurs révolutionnaires ont le potentiel de changer la donne dans le secteur énergétique mondial.Ces réacteurs, fonctionnant à base de sels fondus et dépourvus d'eau, offrent une sécurité accrue, éliminant ainsi tout risque d'explosion. De plus, leur taille ultra-compacte, équivalente à un semi-remorque, permet de les installer au plus près des besoins industriels, offrant une flexibilité sans précédent. Mesurant seulement 12 mètres de long sur 3 mètres de large, ces mini-réacteurs peuvent être implantés dans n'importe quel environnement, que ce soit en extérieur, en intérieur ou même en souterrain. Ne nécessitant qu’un périmètre de sécurité de seulement 100 mètres sur 100 mètres, ces installations répondent aux normes les plus strictes en matière de sécurité nucléaire.L'une des caractéristiques les plus remarquables de ces mini-réacteurs est leur capacité à fonctionner sans eau, ce qui constitue un avantage écologique majeur. Naarea a développé un système d'échange thermique avec l'air pour évacuer la puissance résiduelle, rendu possible par la petite taille des réacteurs. Avec une capacité de 80 mégawatts thermiques ou 40 mégawatts électriques, ces mini-réacteurs peuvent alimenter une ville de 250 000 habitants, comme Bordeaux, en électricité. En termes d'autonomie, une charge devrait durer environ 5 ans en moyenne, tandis que les conteneurs ont été conçus pour une durée de vie de 100 ans, avec 50 ans de fonctionnement effectif. Naarea prévoit de lancer un premier prototype en 2027, suivi d'un prototype nucléaire en 2028, et enfin, d'un prototype commercial en 2029-2030. Avec cette innovation révolutionnaire, Naarea se positionne comme un acteur majeur dans la transition vers une énergie nucléaire sûre, propre et durable.