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Choses à Savoir TECH VERTE

Combien de voitures sont concernées par les ZFE ?

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) continuent d’alimenter le débat. Faut-il croire ceux qui affirment que 13 millions de véhicules sont touchés, ou la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, qui évoque un impact bien plus restreint ? Vendredi 28 mars, sur TF1, elle a tenu à clarifier la situation : « J’ai entendu des gens dire que cela concerne 13 millions de véhicules. Bien sûr que non, et heureusement ! Sur l’agglomération de Lyon, cela concerne 40 000 véhicules, et sur celle de Paris à peu près 600 000. » Alors, qui a raison ? Tout dépend de l’angle sous lequel on analyse ces restrictions.


Ce chiffre avancé par certains opposants aux ZFE repose sur une vision large : il inclut tous les véhicules jugés trop polluants en France, qu’ils circulent dans une ZFE ou non. Selon les statistiques officielles, 11,5 millions de voitures particulières étaient classées Crit’Air 3 ou plus en 2024, soit près de 30 % du parc automobile. Mais une grande partie de ces véhicules roule en dehors des zones concernées, dans des zones rurales ou des petites villes qui ne sont pas soumises aux restrictions.


Si l’on se concentre uniquement sur les conducteurs circulant régulièrement dans les ZFE, les chiffres baissent drastiquement. La ministre avance 600 000 véhicules concernés en Île-de-France, un chiffre correspondant à l’ensemble des Crit’Air 3 et plus dans le Grand Paris. Pour Lyon, elle cite 40 000 véhicules, mais les estimations locales parlent plutôt du double, en incluant les automobilistes venant y travailler. Ces estimations restent fluctuantes. D’une part, chaque métropole applique ses propres règles et accorde des dérogations, comme à Paris pour les véhicules circulant de nuit ou à Lyon pour les petits rouleurs occasionnels. D’autre part, qu’en est-il des vacanciers qui traversent ces zones sans y habiter ? En clair, les ZFE ne concernent pas 13 millions d’automobilistes au quotidien, mais leur impact dépasse les seules grandes villes.

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  • Un train menace les paysages (et la nature) de la Côte d’Azur ?

    02:10|
    C’est un chantier titanesque estimé à plus de 14 milliards d’euros… et qui enflamme déjà le débat public. La future ligne à grande vitesse Marseille–Nice divise profondément élus, associations et riverains. Dans une pétition en ligne, les opposants dénoncent des impacts “dévastateurs” sur l’environnement, l’économie locale et le patrimoine régional. Selon les tracts diffusés par Renaud Muselier, président de la Région Sud, 2 000 hectares d’espaces naturels sont menacés, dont des vignobles et le massif protégé de l’Estérel. Les associations pointent aussi des risques pour la gestion de l’eau dans la vallée de l’Argens et au lac de Saint-Cassien, avec un danger accru d’inondations lié aux tunnels et stations de pompage.Le bilan humain n’est pas moindre : plus de 1 000 propriétaires pourraient être expropriés, touchant résidences, campings, vignobles et même 56 sites archéologiques, dont l’aqueduc romain. “L’Estérel, c’est un joyau, et on veut tracer une LGV en plein cœur de ce sanctuaire”, déplore Yvanna Cravero, présidente de l’association ABI, alertant sur la destruction d’écosystèmes et la disparition d’espèces protégées.En face, les promoteurs du projet mettent en avant un bilan écologique positif. Selon le site officiel, la LGV permettrait d’augmenter de 66 % le nombre de trains, soit 23 millions de voyageurs supplémentaires par an d’ici 2035, avec 62 % venant de la route. Résultat attendu : moins de voitures, moins d’émissions, et un Marseille–Nice raccourci de 15 minutes. Le 18 juillet 2025, le tribunal administratif de Marseille a rejeté les premières requêtes déposées par les associations environnementales. Mais la bataille judiciaire et politique est loin d’être terminée… Le train n’est pas encore sur les rails, mais le conflit, lui, est déjà lancé à pleine vitesse.
  • La guerre du Wi-Fi satellite est déclarée dans les trains français ?

    02:05|
    Qui n’a jamais pesté contre la connexion Internet à bord d’un TGV ? Wi-Fi instable, 5G capricieuse… La vitesse, la structure métallique des trains et les zones blanches font de la navigation en ligne un parcours d’obstacles. Pour y remédier, la SNCF regarde désormais… vers le ciel. L’entreprise ferroviaire prévoit de lancer d’ici la fin de l’année un appel d’offres pour équiper ses trains d’une connexion par satellite en orbite basse. Parmi les candidats, Eutelsat, opérateur français, est déjà sur les rails. Son directeur général, Jean-François Fallacher, confirme que ses équipes travaillent avec la SNCF sur des antennes spécifiques pour TGV et avions, capables de rester connectées en permanence à ses satellites.Face à Eutelsat, un poids lourd américain : Starlink, la filiale d’Elon Musk. Fort de milliers de satellites déjà en service et de performances reconnues, Starlink équipe déjà certains trains en Europe et les avions d’Air France. Une longueur d’avance technologique… mais aussi une image parfois ternie par les polémiques entourant son patron. Au-delà de la technique, le duel soulève une question de souveraineté numérique. La France a injecté plus de 700 millions d’euros dans Eutelsat pour renforcer sa position stratégique. Un argument qui pourrait peser lourd dans la décision finale, alors que la concurrence sur le rail européen s’intensifie.Les voyageurs, eux, devront patienter : le déploiement d’une connexion satellitaire à bord des TGV ne devrait pas voir le jour avant deux à trois ans. En attendant, la SNCF tente d’améliorer l’existant, consciente que l’Internet à bord est devenu un critère clé de confort… et un atout commercial. Dans les trains du futur, le signal viendra peut-être de l’espace. Reste à savoir s’il portera l’empreinte européenne… ou américaine.
  • La France, nouveau leader européen des terres rares pour rivaliser avec la Chine ?

    01:58|
    Dans le bras de fer économique qui oppose Pékin à Washington, la Chine tient une carte maîtresse : les terres rares. Elle en extrait 70 %, assure 90 % du raffinage mondial et détient un quasi-monopole sur les terres rares lourdes : 99,9 %. Une domination qui inquiète l’Europe, à l’heure où les ressources stratégiques deviennent des leviers de pression géopolitique. Pour réduire cette dépendance, l’Union européenne s’organise. Au centre de cette stratégie, un site français : La Rochelle. Ici, le groupe chimique belge Solvay exploite l’un des deux seuls centres de traitement européens – l’autre est en Estonie. Particularité de l’usine rochelaise : c’est le seul site au monde, hors Chine, capable de traiter les 17 terres rares.Cette importance stratégique lui vaut un soutien public conséquent, avec 20 millions d’euros de crédits d’impôt. En avril, Solvay a inauguré une nouvelle ligne de recyclage, qui devrait accroître nettement ses capacités. Son PDG, Philippe Kehren, se veut optimiste : « Nous pensons pouvoir produire environ 30 % des terres rares dont l’Europe a besoin simplement en recyclant les moteurs et autres équipements en fin de vie ».Mais il reste un problème de taille : l’approvisionnement en matières premières. Aucune mine n’existe aujourd’hui sur le sol européen, même si des projets sont en cours en Norvège et en Suède. En attendant, Bruxelles regarde ailleurs. L’année dernière, l’UE a signé un accord avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay pour sécuriser ses approvisionnements. En clair, si l’Europe veut vraiment peser face au monopole chinois, elle devra non seulement recycler et raffiner, mais aussi trouver ses propres sources d’extraction. La bataille des terres rares ne fait que commencer… et La Rochelle pourrait bien en être l’un des champs décisifs.
  • La Chine est-elle indétrônable sur les énergies vertes ?

    02:00|
    Quand on parle de production d’électricité verte, on pense souvent à la Norvège, à l’Islande ou à la Suède… Pourtant, le vrai leader mondial des énergies renouvelables, c’est la Chine. Avec 2 540 térawattheures par an produits grâce à l’hydraulique, au solaire et à l’éolien, l’Empire du Milieu surclasse tout le monde. À titre de comparaison, c’est cinq fois plus que la production totale d’électricité de la France. Un chiffre impressionnant qui s’explique par des investissements massifs dans toutes les filières énergétiques.Mais attention : si la Chine est en tête en volume, son mix énergétique reste très carboné. Le charbon représente encore 62 % de son électricité, contre seulement 15 % pour l’hydraulique, 5 % pour le solaire et 9 % pour l’éolien. Autrement dit, la part de renouvelable est encore minoritaire. Pour autant, la dynamique est forte, et la Chine est bien partie pour conserver son leadership. En 2023, à l’échelle mondiale, 320 TWh d’électricité solaire ont été ajoutés — la moitié grâce à la Chine. Côté éolien, même constat : les deux tiers des nouvelles capacités installées l’ont été sur son territoire.Derrière elle, les États-Unis restent de grands producteurs, avec un mix dominé par le gaz naturel (42 %) et le nucléaire (18 %). Les renouvelables n’y pèsent que 21 %. En Europe, le paysage est plus équilibré : gaz, nucléaire, charbon, hydraulique, éolien et solaire se partagent la production. Et alors, pourquoi continue-t-on de citer l’Islande ou la Norvège comme modèles ? Parce que leur électricité est presque totalement décarbonée. En Islande, c’est 100 % renouvelable, entre hydraulique et géothermie. En Norvège, près de 90 % d’hydroélectricité. D’autres petits pays comme le Népal ou le Paraguay font aussi figure d’exemple, en tirant plus de 99 % de leur électricité de l’hydraulique. Conclusion : la Chine est la locomotive en volume, mais les bons élèves du climat se cachent parfois… dans les petits pays montagneux.
  • L’exploitation des fonds marins réautorisé en Nouvelle-Zélande ?

    01:44|
    C’est un signal fort… mais à rebours de l’histoire. Fin juillet, le Parlement néo-zélandais a voté la fin d’une interdiction emblématique : celle de prospecter de nouveaux gisements pétroliers et gaziers en mer. Une interdiction qui datait de 2018, mise en place sous le gouvernement de Jacinda Ardern pour marquer l'engagement du pays contre le dérèglement climatique.Mais aujourd’hui, le vent a tourné à Wellington. Avec 68 voix pour et 54 contre, le gouvernement conservateur fait machine arrière. Pour justifier ce virage, le ministre du Changement climatique et de l'Énergie, Simon Watts, évoque une production d’énergies renouvelables en baisse, un risque sur les prix pour les ménages, et la nécessité de garantir l’approvisionnement national. Même son de cloche du côté des Ressources naturelles : selon Shane Jones, l'interdiction de 2018 aurait découragé les investissements, aggravant les pénuries.Face à ce recul, l'opposition dénonce un retour en arrière dangereux. “Un choix idéologique tourné vers le passé”, fustige la députée travailliste Megan Woods. Les ONG environnementales, elles aussi, tirent la sonnette d’alarme. Car cette décision va à l’encontre des objectifs climatiques mondiaux. L’Accord de Paris, signé en 2015, appelle à limiter le réchauffement à +1,5°C d’ici 2100. Or, pour y parvenir, les scientifiques s’accordent : il faut réduire drastiquement la part des énergies fossiles, et non rouvrir des gisements. En 2021, l’Agence internationale de l’énergie appelait d’ailleurs à stopper tout nouveau projet pétrolier ou gazier.Rappelons-le : la température moyenne mondiale a déjà grimpé de 1,1°C depuis le XIXe siècle. Un réchauffement causé sans ambiguïté par les activités humaines, et dont les conséquences sur les sociétés et la biodiversité s’intensifient. Alors que les solutions sont connues – énergies renouvelables, sobriété, transition alimentaire – la Nouvelle-Zélande semble, pour l’instant, choisir une autre voie.
  • Une carte nationale de la pollution aux PFAS dans nos eaux ?

    02:11|
    C’est une première en France, et même en Europe : 2,3 millions d’analyses sur les “polluants éternels” sont désormais accessibles en ligne. Le ministère de la Transition écologique vient de mettre à disposition une carte interactive recensant la présence de PFAS dans les eaux souterraines, de surface, du robinet, mais aussi sur les sites industriels. Une mesure annoncée comme un acte de transparence inédite, saluée par plusieurs associations, même si certaines restent prudentes.Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, sont utilisées dans l’industrie depuis les années 50 : poêles antiadhésives, textiles imperméables, cosmétiques... Problème : une fois présents dans l’environnement, ces polluants sont quasi impossibles à éliminer. Ils s'accumulent dans l’eau, les sols… et notre organisme. Leurs effets sont désormais bien documentés : hausse du cholestérol, cancers, troubles de la fertilité, risques pour les fœtus. Certaines communes de la Meuse ou des Ardennes ont même dû interdire la consommation d’eau du robinet.La mise en ligne de cette carte s’inscrit dans un plan d’action lancé par le gouvernement en avril dernier. Mais ce n’est qu’un premier pas. La ministre Agnès Pannier-Runacher annonce aussi deux projets de décrets soumis à consultation publique. Le premier prévoit l’interdiction de PFAS dans les produits de la vie quotidienne, comme les cosmétiques, les textiles ou les farts de ski. Le second vise à réduire progressivement les rejets industriels d’ici à 2030. La date clé : 1er janvier 2026, avec l’entrée en vigueur des premières interdictions. Objectif affiché : réduire notre exposition directe aux PFAS, et limiter leur présence dans l’environnement.L’association Générations futures salue cette avancée, mais alerte aussi sur “un certain nombre de limites” dans la mise en œuvre concrète du dispositif. Transparence, action, prévention : la guerre contre les polluants éternels est lancée. Encore faudra-t-il qu’elle tienne ses promesses… et ses délais. 
  • Copenhague récompense les touristes respectueux de l'environnement ?

    01:59|
    À Copenhague, le tourisme ne se contente pas d’être agréable : il devient écologique et participatif. Dans les célèbres canaux de la capitale danoise, une alternative originale aux traditionnelles croisières touristiques fait de plus en plus d’adeptes : le kayak… contre les déchets.Thomas, accompagné de son fils de 8 ans, glisse sur l’eau dans un kayak vert mis à disposition gratuitement. En échange ? Ramasser les détritus flottants. "C’est le meilleur moyen de découvrir la ville, mais pour que ce soit agréable, il faut aussi y mettre un peu du sien", explique Thomas Canguilhem, cofondateur de l’entreprise française EcoTree. Une initiative simple, mais porteuse de sens : "Ce ne sont que deux faces d’une même pièce", dit-il. L’opération, baptisée GreenKayak, est portée par l’activiste Tobias Weber-Andersen. Pour lui, il ne s’agit pas de régler à coups de pagaie le problème de la pollution, mais de changer les mentalités : “Quand on commence à sortir les déchets de l’eau, on ne voit plus les choses comme avant.”Cette approche s’inscrit dans un programme plus vaste : CopenPay, un système de récompense pour les touristes respectueux de l’environnement. À quelques kilomètres au nord, ceux qui prennent le train plutôt que la voiture se voient offrir une heure de vélo gratuite. Pour Luis, touriste mexicain, “émettre moins de CO2, c’est aussi chercher une expérience plus authentique”. Même logique à Elsinore, à une heure de la capitale : aider à jardiner dans les parterres fleuris donne droit à une entrée gratuite au château de Kronborg, célèbre pour avoir inspiré Shakespeare. Objectif de ce tourisme vertueux : associer les visiteurs à l’ambition climatique de Copenhague, qui veut devenir la première ville au monde neutre en carbone. Une initiative qui séduit, sans forcément convaincre tous les sceptiques. “Est-ce que ça change vraiment les comportements ? Pas sûr… Mais au moins, ça fait réfléchir”, confie Marine, une touriste française.
  • Une sculpture dénonçant le plastique devant le siège européen de l'ONU ?

    02:01|
    À Genève, devant le siège européen de l’ONU, Le Penseur de Rodin a pris un tout autre visage. Englué dans une marée de plastique — bidons, jouets, bouteilles, filets de pêche —, le célèbre sculpteur méditatif semble soudain accablé par un fardeau bien réel : la pollution mondiale.Cette œuvre n’est pas une provocation gratuite, mais une installation éphémère et évolutive signée par l’artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong. Baptisée "Le Fardeau du penseur", elle accompagnera pendant dix jours les négociations cruciales qui s’ouvrent ce mardi 5 août à Genève. Objectif : élaborer le tout premier traité international pour mettre fin à la pollution plastique.Dans cette œuvre engagée, le Penseur tient dans une main quelques bouteilles écrasées, dans l’autre, un bébé mal en point symbolisant la prochaine génération. Un message fort destiné aux représentants des 193 pays réunis autour de la table des négociations. "Au fil des jours, nous allons ajouter davantage de plastique pour montrer le coût croissant de notre inaction", explique l’artiste à l’AFP. Pour lui, il ne s’agit pas seulement de déchets visibles, mais aussi de produits chimiques toxiques qui menacent la santé humaine. "Nous espérons un traité fort, ambitieux, pour toutes les générations à venir", martèle Von Wong. Après l’échec des discussions en Corée du Sud en décembre dernier, l’enjeu est de taille. Du 5 au 14 août, Genève devient le théâtre d’un combat diplomatique crucial. Et pendant ce temps, Le Penseur s’enfonce lentement, au rythme de notre passivité.
  • Refuser le compteur Linky va vous cher de l’argent ?

    01:59|
    Non, le compteur Linky n’est pas obligatoire. Mais depuis le 1er août 2025, ne pas l’avoir… vous coûte plus cher. Enedis a décidé de faire payer les irréductibles : ceux qui refusent encore l’installation du fameux boîtier vert vont voir apparaître de nouveaux frais sur leur facture. C’est le médiateur national de l’énergie qui l’a annoncé. Deux nouvelles lignes tarifaires entreront en vigueur, tous les deux mois :6,48 euros hors taxes, pour couvrir la gestion spécifique des anciens compteurs.Et 4,14 euros supplémentaires, si vous n’avez pas transmis vos relevés de consommation à Enedis depuis plus d’un an.Bonne nouvelle toutefois : ce second frais est évitable. Il suffit d’envoyer votre index de consommation, au moins une fois par an, ou de programmer un relevé manuel. Mais pour les frais de gestion, en revanche, aucun échappatoire : tant que votre vieux compteur trône au mur, il vous en coûtera. Aujourd’hui, la grande majorité des foyers français ont déjà basculé vers Linky. 37,6 millions de compteurs sont déployés sur le territoire. Il ne reste plus qu’environ 1,7 million de foyers qui utilisent encore l’ancien système. Une minorité, certes, mais déterminée. Enedis, de son côté, y trouve largement son compte. Grâce à Linky, l’entreprise a pu réduire considérablement ses frais de relève, tout en automatisant la collecte de données. Une avancée technologique… qui se transforme aussi en levier économique. Résultat : résister a désormais un prix.