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Choses à Savoir TECH VERTE

Bientôt la fin des piles électriques ?

La préservation de l'environnement est devenue une priorité, et de nombreux objets du quotidien sont remis en question, notamment les piles, dont le mercure est particulièrement polluant. Face à ce défi, les piles rechargeables apparaissent comme une alternative plus respectueuse, mais une nouvelle solution pourrait bientôt révolutionner ce secteur. C'est une entreprise française, basée à Valence, dans la Drôme, qui pourrait bien transformer notre quotidien.


Dracula Technologies, un nom à retenir, développe des modules photovoltaïques organiques, ou OPV, capables de générer de l'énergie à partir de la lumière ambiante. « Ces modules, que nous appelons photovoltaïques indoor, peuvent remplacer les piles classiques en fournissant une énergie renouvelable pour des objets domestiques », explique Jérôme Vernet, directeur des ventes et marketing de la société. Ces petits dispositifs pourraient bientôt alimenter des objets comme les télécommandes, les objets connectés des maisons intelligentes, ou encore les étiquettes électroniques dans les supermarchés.


L'avantage majeur de ces modules OPV réside dans leur capacité à se recharger en permanence sous la lumière ambiante, rendant obsolète l'utilisation de piles traditionnelles. Mais ce n'est pas tout : ces dispositifs sont aussi écologiques. « Nous utilisons des matériaux organiques et recyclables en fin de vie. Il ne faut qu'un gramme de matière pour produire un mètre carré d'OPV », précise Brice Cruchon, PDG de Dracula Technologies, avec enthousiasme. Après dix ans de recherche, l'entreprise passe à la vitesse supérieure avec l'ouverture d'une usine capable de produire jusqu'à 150 millions de cm² de dispositifs par an. Un développement qui s'accompagnera du recrutement de 100 nouveaux salariés d'ici 2026. Dracula Technologies est bien partie pour imposer une révolution verte dans le monde de l'énergie.

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  • Les réseaux sociaux polluent autant que les pays Européens ?

    01:59|
    Regarder des vidéos sur TikTok ou scroller sur Instagram : des gestes anodins pour nous, mais coûteux pour la planète. Une étude menée par Greenly, une entreprise française spécialisée dans la comptabilité carbone, révèle l’empreinte environnementale inquiétante de nos applications sociales préférées. En tête du classement, TikTok affiche une empreinte carbone colossale de 53,7 millions de tonnes équivalent CO2 par an. Ce chiffre rivalise avec les émissions annuelles de pays comme la Grèce ou le Portugal. En cause ? L’énorme consommation énergétique liée au visionnage des vidéos.YouTube arrive en deuxième position avec 14,3 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions de l’Estonie. Malgré des efforts pour améliorer son efficacité énergétique, notamment avec un PUE (Power Usage Effectiveness) de 1,10, la plateforme reste gourmande en ressources, en particulier pour le streaming. Sur la troisième marche, Meta, qui regroupe Facebook, Instagram et Threads, totalise 7,4 millions de tonnes de CO2, un chiffre comparable aux émissions du Luxembourg. Toutefois, l’entreprise a réduit ses émissions opérationnelles de 94 % depuis 2017, grâce à des investissements massifs dans les énergies renouvelables.L’étude souligne également l’impact du mix énergétique. En France, où le nucléaire domine, les émissions des plateformes sont nettement inférieures à celles des États-Unis. Par exemple, TikTok émet 3,19 millions de kg de CO2 par an en France, contre 64,26 millions outre-Atlantique. Enfin, les services vidéo sont les plus énergivores : TikTok consomme 15,81 mAh par minute, loin devant Instagram (8,9 mAh). Pour réduire son empreinte, Greenly conseille de limiter le temps passé sur ces plateformes ou de privilégier les contenus texte et image. Un geste simple, mais essentiel pour alléger le poids numérique sur notre planète.
  • Amazon verdit la diffusion du sport en direct ?

    02:11|
    La diffusion sportive connaît une véritable révolution. Finies les retransmissions lourdes, coûteuses en matériel et en personnel. Désormais, place à une diffusion en direct minimaliste, optimisée par le Cloud. Cette nouvelle approche promet des avantages majeurs : faible latence, haute qualité audio et vidéo, interaction avec les fans et sécurité renforcée.Amazon Web Services (AWS), leader de cette transformation, collabore avec plus de 1 600 chaînes, parmi lesquelles Warner Bros Discovery, DAZN (diffuseur de la Ligue 1), HBO et Netflix. Dans le sport, AWS s’est imposé comme un partenaire clé, optimisant la diffusion en direct et l’expérience des téléspectateurs grâce à ses solutions multimédias. Le Cloud permet une automatisation avancée. Les diffuseurs peuvent gérer les retransmissions « à la demande », avec une efficacité accrue. Un exemple marquant : la Bundesliga, le championnat allemand de football, où AWS a automatisé la création de moments forts (ou highlights) et même des commentaires dans différentes langues grâce à l’intelligence artificielle générative.Pour les commentateurs, le potentiel est immense. Des outils comme Amazon Q ou des partenaires comme Moments Labs permettent de rechercher des vidéos en moins de deux secondes à partir d’un simple prompt, ou d’afficher en temps réel des statistiques précises et engageantes. Résultat : un commentaire enrichi, rapide et pertinent. Les spectateurs ne sont pas en reste. En F1, en Bundesliga ou encore dans les vélodromes de l’Union cycliste internationale, des indicateurs comme la puissance en watts des compétiteurs apportent une nouvelle dimension immersive aux retransmissions.
  • L’Europe 100% dépendante de la Chine pour le graphite ?

    01:57|
    Quand d'autres tâtonnent, les Néerlandais innovent. À Rotterdam, la start-up CarbonX a transformé une simple poudre noire de carbone en une solution révolutionnaire pour réduire la dépendance énergétique de l'Europe. Alors que l'UE importe 100 % de son graphite de la Chine, cette innovation pourrait bouleverser les équilibres industriels et géopolitiques.CarbonX a développé un matériau d'anode unique en son genre, issu du noir de carbone – ou noir de fourneau – reconfiguré en une architecture hexagonale complexe. Daniela Sordi, cofondatrice et directrice technique, explique que cette structure crée un réseau poreux où les ions lithium circulent plus librement qu’avec le graphite traditionnel. Résultat : des batteries plus performantes, une recharge accélérée pour les véhicules électriques et une autonomie accrue pour les smartphones.Au-delà de la performance, la technologie de CarbonX consomme nettement moins d'énergie que les procédés classiques, réduisant ainsi considérablement l’empreinte carbone. Un atout essentiel alors que l’Agence internationale de l’énergie prévoit que la demande mondiale en graphite sera multipliée par 20 à 25 d’ici 2040. Mais les enjeux sont aussi stratégiques. La dépendance de l’Europe à la Chine en matière de graphite pose un risque pour sa souveraineté énergétique. Rutger Van Raalten, cofondateur de CarbonX, insiste : une chaîne d’approvisionnement résiliente est cruciale pour l’électrification mondiale. La start-up prévoit d’implanter sa première usine dans le port de Rotterdam, en adaptant les infrastructures existantes de production de noir de carbone. Avec une capacité potentielle de 20 000 tonnes par an, CarbonX discute déjà avec les principaux fabricants mondiaux de batteries. Un premier accord commercial pourrait être signé dès mi-2025. Rotterdam pourrait ainsi devenir le cœur d’une filière européenne durable, reliant technologie, écologie et indépendance énergétique.
  • Stellantis lance sa première centrale géothermique ?

    01:58|
    Stellantis fait un pas audacieux vers la transition écologique. Jeudi 12 décembre 2024, le géant automobile a inauguré une installation géothermique inédite sur son site de production de Caen, en Normandie. Un projet d’envergure, financé à hauteur de 7 millions d’euros, qui pourrait transformer le visage énergétique de l’industrie automobile.Après dix mois de travaux, cette centrale géothermique impressionne par son ambition technique. Trois kilomètres de tuyaux, trois pompes à chaleur et douze centrales de traitement d’air : un dispositif qui chauffe l’ensemble des bâtiments du site – soit 80 000 m² – tout en refroidissant les équipements industriels. Résultat : une réduction de 70 % de la consommation de gaz et 15 % de celle d’eau, couvrant 30 % des besoins énergétiques du site en toute autonomie.L’usine, qui emploie 1 300 salariés pour la production de transmissions hybrides et électriques, devient ainsi un laboratoire grandeur nature pour l’innovation industrielle durable. Ce projet s’inscrit dans la stratégie du groupe, qui vise la neutralité carbone dès 2028 et une autonomie énergétique à 80 % d’ici 2030. Soutenu par l’ADEME et des fonds européens, ce modèle pourrait faire école. Stellantis prévoit déjà des forages supplémentaires pour renforcer l’autonomie énergétique de son site normand. Une initiative qui prouve qu’industrie et transition écologique ne sont pas incompatibles. En Normandie, l’usine de Caen montre la voie, alliant performance environnementale et excellence industrielle. Avec cette installation, Stellantis passe du discours aux actes, espérant inspirer une transformation plus large du secteur automobile.
  • Une nouvelle limite de la Terre dépassée en 2024 ?

    02:11|
    C’est officiel : 2024 marquera un tournant dans l’histoire climatique. Selon le service européen Copernicus, cette année sera la première à franchir le seuil symbolique d’un réchauffement global de +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce niveau, inscrit dans l’Accord de Paris comme la limite à ne pas dépasser à long terme, sera franchi sur l’ensemble de l’année, après un novembre exceptionnellement chaud.Avec une anomalie thermique de +1,62 °C par rapport à l’époque préindustrielle, novembre 2024 s’inscrit dans une série de mois records marqués par des catastrophes naturelles : typhons en Asie, sécheresses en Amazonie et en Afrique australe. Si l’Accord de Paris parle de tendances sur 20 ans pour considérer cette limite comme définitivement atteinte, les signaux sont clairs : le climat se réchauffe, actuellement de +1,3 °C en moyenne, et le GIEC estime que la barre des +1,5 °C sera inévitable d’ici 2030-2035, quel que soit le scénario d’émissions.Pourtant, l’action internationale reste insuffisante. Selon l’ONU Environnement, les politiques actuelles nous conduisent vers un réchauffement de +3,1 °C d’ici la fin du siècle, même si les engagements de réduction des émissions sont partiellement respectés. La COP29, qui s’est conclue récemment à Bakou, n’a pas permis d’accélérer la transition énergétique. Les 300 milliards de dollars promis aux pays en développement pour leur adaptation restent bien en deçà des besoins.Pourquoi 2024 explose-t-elle les records après une année déjà marquée par El Niño ? Les experts expliquent que la chaleur accumulée par ce phénomène climatique persiste et s’étale sur l’année suivante. Mais si la tendance ne s’inverse pas en 2025, le climatologue Robert Vautard avertit qu’il faudra reconsidérer nos modèles. En attendant, le réchauffement s’intensifie, amplifié par la fonte record de la banquise antarctique et des nuages moins réfléchissants. La sonnette d’alarme, déjà tirée, ne cesse de retentir.
  • L’IA pessimiste sur l’avenir du climat ?

    02:03|
    Le réchauffement climatique s’accélère, et les chiffres sont alarmants. Entre 2011 et 2020, les températures mondiales ont grimpé de 1,1 °C par rapport à l’ère préindustrielle. En cause : l’émission de 2 400 milliards de tonnes de CO2 depuis 1850, dont près de la moitié au cours des trois dernières décennies. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les politiques actuelles nous mènent tout droit vers un réchauffement de +3 °C d’ici 2100.Mais des chercheurs des universités du Colorado, de Stanford et de l’ETH Zurich ont utilisé l’intelligence artificielle (IA) pour affiner ces prévisions. Grâce à l’apprentissage par transfert, une méthode qui réutilise des données issues de tâches similaires, ils ont analysé dix modèles climatiques et obtenu des prédictions plus précises à l’échelle régionale. Leurs conclusions, publiées dans la revue Environmental Research Letters, font froid dans le dos. Sur 46 régions étudiées, 34 dépasseront les 1,5 °C de réchauffement dès 2040. Et pour 26 d’entre elles, la barre des 3 °C sera franchie d’ici 2060. Des seuils critiques, atteints plus tôt que ne le prévoyaient les études précédentes.Les chercheurs insistent sur le rôle crucial de l’IA dans la modélisation climatique. Elle permet non seulement d’affiner les prévisions globales, mais aussi de mieux comprendre les impacts régionaux, souvent plus incertains. Ces avancées technologiques offrent ainsi un outil précieux pour éclairer les décisions politiques face à l’urgence climatique. Un message clair : si nous ne redoublons pas d’efforts pour limiter nos émissions, les impacts du réchauffement se feront sentir plus tôt et de manière plus intense que ce que l’on redoutait. Les scientifiques appellent donc à agir vite, pour freiner cette course contre la montre.
  • Les parkings obligé de se couvrir de panneaux solaires ?

    02:00|
    Les parkings français pourraient bientôt devenir des centrales solaires à ciel ouvert. C’est l’objectif du décret publié le 13 novembre 2024, qui applique l’article 40 de la loi « Accélération de la production d’énergies renouvelables ». Cette mesure impose aux parkings de plus de 1 500 m² de s’équiper d’ombrières photovoltaïques couvrant au moins 50 % de leur surface. Les délais sont fixés : d’ici juillet 2026 pour les parkings de plus de 10 000 m², et juillet 2028 pour ceux compris entre 1 500 et 10 000 m². Les premières concernées ? Les grandes surfaces, dont les zones de stationnement représentent environ 70 millions de mètres carrés en France. L’objectif est clair : rattraper le retard de la France en matière d’énergies renouvelables. En 2020, notre pays était le seul en Europe à ne pas atteindre les 23 % d’énergie renouvelable exigés par l’Union européenne. Le décret prévoit des sanctions sévères pour les réfractaires : une amende de 50 euros par mètre carré non équipé. Exemple à la clé, un parking de 3 000 m² qui ne respecterait pas la règle pourrait écoper d’une pénalité de 150 000 euros. De quoi faire grincer des dents les grandes surfaces, déjà hostiles à ce décret et qui avaient réclamé — sans succès — un report de deux ans. Au-delà des coûts, les bénéfices sont multiples. Ces ombrières solaires pourraient alimenter des bornes de recharge pour véhicules électriques ou redistribuer localement de l’énergie propre. Elles participeraient aussi à réduire l’empreinte carbone des supermarchés, souvent critiqués pour leur impact énergétique. En transformant des espaces souvent dévalorisés en sources d’énergie, cette mesure pourrait bien devenir un pilier de la transition énergétique en France. Reste à voir si son déploiement tiendra les délais.  
  • Deepmind prédit des événements extrêmes 15 jours à l'avance ?

    02:15|
    Google frappe fort dans le domaine de la météorologie. Sa dernière innovation, l’IA GenCast, développée par DeepMind, promet des prévisions météo d’une précision inégalée, jusqu’à 15 jours à l’avance. Un bond technologique qui pourrait jouer un rôle crucial face à la recrudescence des catastrophes climatiques. Publiée dans la prestigieuse revue Nature, cette avancée dépasse les performances du Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), considéré jusqu’alors comme la référence mondiale. Testé sur 1 320 désastres climatiques répertoriés en 2019, GenCast a surpassé l’ECMWF dans 97 % des cas. Mais la véritable révolution réside dans la rapidité d’exécution. Là où les systèmes actuels nécessitent plusieurs heures pour produire des prévisions, GenCast n’a besoin que de huit minutes. Basé sur quatre décennies de données climatiques (de 1979 à 2018), le modèle s’appuie sur des paramètres clés comme la température, la vitesse du vent et la pression atmosphérique. Les conséquences pourraient être majeures : mieux anticiper les vagues de chaleur meurtrières, comme celle qui a tué 21 personnes au Maroc cet été, ou encore les ouragans dévastateurs, à l’image d’Helene, qui a causé 237 décès en Floride en septembre. Les incendies de forêt, comme ceux d’Hawaï ayant fait une centaine de victimes, pourraient également être mieux maîtrisés grâce à des alertes précoces. Google insiste sur les capacités de GenCast à prévoir les extrêmes climatiques : chaleurs records, froids polaires et vents violents. Une avancée technologique qui pourrait révolutionner les dispositifs d’alerte et limiter les pertes humaines. Face à un climat de plus en plus imprévisible, cette IA montre que la science peut encore anticiper, et peut-être, protéger. Une innovation qui rappelle l’urgence d’investir dans des outils capables de répondre aux défis du réchauffement climatique.
  • Un diamant radioactif pourrait produire 5 000 ans d’énergie sans CO2 ?

    01:54|
    Et si les diamants ne se contentaient pas d’être les meilleurs amis des joailliers, mais devenaient aussi ceux de l’énergie ? Une équipe de l’Université de Bristol a développé un diamant artificiel, chargé en carbone 14, capable de produire de l’électricité pendant... 5 000 ans. Une innovation révolutionnaire, au potentiel immense pour des applications médicales, spatiales ou électroniques. Tout repose sur la désintégration radioactive du carbone 14, un isotope naturellement présent dans l’environnement. Avec une demi-vie de 5 700 ans, il libère des électrons en se désintégrant. Les chercheurs ont enfermé ce radioélément dans une structure en diamant synthétique, qui capte ces électrons pour générer un courant électrique continu, stable et infime. Pourquoi le diamant ? Outre son prestige, sa structure atomique dense agit comme un bouclier protecteur, confinant les particules radioactives et facilitant la conversion en énergie. Résultat : une source autonome, sans recharge ni entretien, et sans risques de fuites radioactives. Les applications potentielles sont fascinantes. Dans le domaine médical, des implants comme les stimulateurs cardiaques ou pompes à insuline pourraient fonctionner toute une vie sans intervention. Dans l’espace, des sondes comme Voyager 1 pourraient transmettre des données pendant des siècles. Et dans l’électronique, cette technologie pourrait éliminer la dépendance aux batteries, offrant des appareils autoalimentés et plus durables. Bien sûr, il reste des défis : produire ces diamants à grande échelle et intégrer cette technologie dans nos systèmes actuels. Mais l’idée est là, et elle pourrait bien transformer notre façon d’utiliser et de penser l’énergie. Une véritable pépite technologique, taillée pour révolutionner notre avenir énergétique.