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Choses à Savoir SANTE

En quoi consiste le congé de naissance, prévu pour 2025 ?

À l’heure actuelle, les jeunes parents qui habitent en France ont le droit à un congé maternité et paternité, suivis, s’ils le souhaitent, d’un congé parental. Assurant un revenu mensuel de quelques centaines d’euros, ce congé est largement sous-utilisé. Il implique des conditions difficiles à remplir pour certains foyers, comme le fait d’avoir un an d’ancienneté dans son entreprise. Sa rémunération modeste constitue un frein majeur, surtout en période d’inflation.

Le Gouvernement a donc décidé de proposer, à partir de 2025, une nouvelle formule de congé, intitulée le congé de naissance.

Un objectif clair : relancer la natalité en France 

D’après le président Emmanuel Macron, l’actuel congé parental présente deux problèmes majeurs. D’une part, il est mal rémunéré. Les parents n’ont souvent pas d’autre choix que de retourner travailler après le congé maternité ou paternité, laissant leur enfant à la garde d’une structure ou d’un professionnel. Cet aspect s’avère limitant pour la natalité, les couples ne se voyant pas faire un enfant dans des conditions économiques précaires. Le président a pour objectif de favoriser les nouvelles naissances en améliorant les conditions qui entourent les premiers mois de vie du bébé.

D’autre part, le congé parental actuel s’étend potentiellement jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Il est souvent pris par la mère, au détriment de sa propre carrière professionnelle. Emmanuel Macron justifie l’apparition du nouveau congé de naissance par la volonté de permettre aux parents de rester avec leur jeune enfant les premiers mois. Ce congé devrait aussi favoriser le retour de la femme dans la vie active, pour éviter que sa réintégration ne soit trop difficile.

Les grands principes du congé naissance

D’ici 2025, les différents prestataires d’allocations sociales se réuniront pour aborder les modalités précises du congé naissance. L’un des enjeux est de garantir l’équité entre les hommes et les femmes. Ainsi, au-delà des 16 semaines de congé maternité et des 28 jours de congé paternité, chaque parent devrait pouvoir prendre le congé naissance pour rester auprès de son enfant. Il n’est pas encore établi si le congé pourra être pris de façon conjointe ou si les parents devront obligatoirement se succéder.

La rémunération versée sera forcément plus intéressante que celle actuellement proposée par le congé parental. Le Gouvernement envisage par exemple de fixer une indemnité journalière identique à celle perçue par les parents durant les congés maternité et paternité. La Sécurité sociale devrait en financer une partie, plafonnée, et l’employeur un éventuel complément pour arriver au salaire intégral.

L’État espère de la sorte inciter les couples à avoir davantage d’enfants et à profiter des premiers mois avec eux, toujours cruciaux en termes d’attachement.

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  • Comment les siamois Lori et Georges ont-il pu vivre aussi longtemps ?

    03:14
    Ils ont captivé le monde médical par leur condition rare, mais également par leur remarquable longévité. Les jumeaux craniopages Lori et George Schappell sont décédés à l’âge de 62 ans, après une vie passée collés l’un à l’autre, leurs cerveaux respectifs partageant 30% de structures osseuses et vasculaires. Explorons les facteurs qui ont contribué à cette longévité inespérée, puisque les jumeaux siamois ne devaient pas dépasser la trentaine d’après les prédictions des médecins.Les défis médicaux et physiques de George et LoriUne naissance sur 200 000 concerne un cas de siamois, c’est-à-dire de bébés qui sont reliés par une ou plusieurs parties de leur corps. Sur ces rares jumeaux, seulement 2% sont craniopages, partageant leurs cerveaux. À l’image de Lori et George, toute séparation s’avère alors presque impossible tant la structure neuronale est complexe. Mais la situation entraine aussi un ensemble de risques accrus, comme des complications au niveau neuronal ou circulatoire.Les médecins qui ont accompagné la famille après la naissance ont établi un pronostic vital de trois décennies, anticipant les problèmes qui pourraient survenir. En grandissant, George et Lori ont dû développer des méthodes adaptatives. Par exemple, George étant affecté par un spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale, il devait se déplacer en fauteuil roulant, poussé par sa sœur. Une telle dynamique impliquait coordination et compréhension mutuelle profondes. Malgré cette union inévitable, les deux jumeaux ont maintenu une autonomie dans leurs activités quotidiennes, démontrant une ingéniosité remarquable pour vivre pleinement chaque jour.L’état d’esprit optimiste et les nombreux projets personnels de cette étonnante fratrie ont certainement contribué à maintenir leur santé mentale et, dans une certaine mesure, physique au meilleur niveau possible.Vie privée et indépendanceLes jumeaux Schappell ont toujours manifesté leur désir profond d’indépendance. Bien qu’hébergés pendant des années dans un centre pour handicapés mentaux, ils ont réussi, grâce à l’aide de l’épouse d’un ancien gouverneur, à quitter l’institution. Ils ont ensuite établi leurs quartiers dans un appartement adapté avec deux chambres, dormant à tour de rôle dans l’une et l’autre pour satisfaire au besoin d’espace personnel et d’autonomie de chacun.D’un point de vue professionnel, Lori et George ont mené des carrières distinctes avec brio malgré leur état. Lori a ainsi pu travailler au sein d’une blanchisserie durant des années, s’illustrant également dans une carrière de bowling. George, de son côté, s’est fait un nom dans la musique country, soutenu par sa sœur, l’une de ses premières fans.Dans leur vie amoureuse aussi, les jumeaux ont démontré une capacité remarquable à entretenir des relations sentimentales actives. Lori fut ainsi fiancée avant le décès tragique de son compagnon dans un accident de voiture. Durant les rendez-vous amoureux de chacun, le jumeau non concerné prenait un livre et se déconnectait de l’autre pour lui permettre de vivre des instants d’intimité autant que possible.Les barrières physiques n’ont ainsi pas empêché Lori et George de mener des vies bien distinctes, contribuant à leur épanouissement personnel si important pour la santé. Cet état d’esprit combiné à des soins médicaux réguliers et à une certaine dose de chance leur ont permis de vivre jusqu’à 62 ans, établissant un record mondial en termes de longévité d’un couple siamois.
  • Qu'est-ce qui différencie les dentifrices pour enfants de ceux pour adultes ?

    02:02
    Si le brossage des dents constitue un geste indispensable pour la santé bucco-dentaire, il doit être accompagné d’un dentifrice adapté afin d’offrir de bons résultats. Entre les adultes et les enfants, les besoins spécifiques varient considérablement. C’est pour cette raison que des dentifrices distinctifs sont commercialisés, présentant chacun leurs avantages pour la tranche d’âge ciblée.Composition chimiqueL’un des principaux composants des dentifrices est le fluorure, un élément qui renforce l’émail dentaire et limite l’effet de l’acide sur les dents. Chez les jeunes enfants, une concentration élevée en fluorure s’avère cependant problématique. Elle induit l’apparition de taches sur les dents, appelée fluorose dentaire. Les dentifrices pour les moins de 6 ans contiennent donc moins de 500 ppm (part par million) de fluorure. À l’inverse, les dentifrices pour les 12 ans et plus affichent une composition riche en fluorure pour maximiser la protection contre les caries. La concentration atteint jusqu’à 1500 ppm.En général, les dentifrices pour les tout-petits contiennent des ingrédients doux et non irritants. Plus susceptibles d’ingérer le dentifrice par accident, les enfants doivent utiliser en priorité ces produits sans danger pour leur système digestif. Les dentifrices adultes, quant à eux, incluent des agents blanchissants ou des abrasifs assez forts, efficaces pour la santé des dents mais qui ne doivent pas être avalés.Saveur et arômesAu-delà de la composition chimique des dentifrices, d’autres aspects entrent en jeu pour cibler plus précisément les adultes ou les enfants. Pour inciter les plus jeunes à se brosser régulièrement les dents, les fabricants misent sur des saveurs agréables et attrayantes comme la fraise, la pomme ou la pastèque. Chez les adultes, les consommateurs recherchent davantage un goût frais et mentholé, qui leur procure une sensation de propreté en bouche.L’importance du packagingInciter les enfants à se brosser les dents passe aussi par le développement d’emballages attractifs. Couleurs vives, personnages de dessins animés : les fabricants ne lésinent pas sur les moyens pour stimuler l’intérêt des plus jeunes. À l’inverse, les gammes pour les adultes misent sur la sobriété et les visuels minimalistes, qui tendent à renforcer la confiance des consommateurs dans les produits d’hygiène.Le bon dosageUne fois le bon dentifrice trouvé, il faut encore s’assurer de respecter le dosage préconisé par les dentistes. Pour les adultes, la dose de dentifrice pour un brossage ne doit pas excéder la taille d’un petit pois. C’est encore moins pour un enfant. Chez les tout-petits, le dentifrice joue surtout un rôle facilitant, car le plus important reste d’adopter la bonne technique de brossage.
  • Comment certaines marques de chips ont amélioré leur Nutri-Score ?

    02:28
    Jugées très appétissantes par bon nombre de Français, les chips n’en restent pas moins des aliments pointés du doigt quand il s’agit de la santé. Leur haute teneur en graisse saturées et en sel implique généralement une mauvaise note au Nutri-Score, cet indicatif nutritionnel de plus en plus apposé sur les produits alimentaires industriels. Pour éviter un déclin marqué de consommation, les fabricants rivalisent d’ingéniosité afin d’obtenir une meilleure note. L’amélioration des recettes permet ainsi à certaines chips d’afficher un Nutri-Score A ou B.Le Nutri-Score et son impact sur l’industrie alimentaireLe Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel qui évalue la qualité des aliments avec une échelle colorée allant de A à E, du vert au rouge. Le score évolue en fonction d’éléments favorables comme la teneur en bons nutriments, et d’éléments défavorables comme le nombre de calories ou le pourcentage de sucre.L’introduction de ce code couleur transforme les habitudes de consommation et les choix alimentaires. Comme il est facile à comprendre, il incite les consommateurs à s’orienter vers des produits mieux notés dans une perspective de maintien de la santé. Cette dynamique crée une pression sur les producteurs, en les incitant à reformuler leurs produits. Les chips, notamment, se retrouvent au cœur d’une course à l’innovation pour améliorer leur composition et limiter les ingrédients nocifs en réponse à la demande d’options plus saines.Comment les chips peuvent être amélioréesLe changement significatif adopté par les fabricants de chips repose sur la réduction du sel et des graisses saturées dans les recettes. Ces deux composants pèsent très lourds dans le calcul du score. Diminuer le sel n’est pas si facile pour conserver un bon équilibre entre la saveur caractéristique du produit et la santé des consommateurs. Quant aux graisses saturées, leur réduction nécessite de complètement revoir le processus de choix et de traitement des huiles utilisées pour la cuisson des chips.Le défi est de taille pour maintenir la texture croustillante et le goût qui font le succès des chips. Certaines marques se sont tournées vers des techniques de cuisson permettant de réduire la quantité de graisse de façon exemplaire. C’est le cas de la cuisson au four ou à l’air chaud. D’autres fabricants ont expérimenté en introduisant des assaisonnements plus riches en herbes et en épices pour compenser la réduction du sel.L’amélioration du Nutri-Score repose aussi sur l’enrichissement en ingrédients bénéfiques. Parmi les stratégies adoptées, les marques peuvent ajouter des fibres par le biais de légumes secs broyés, ou augmenter la teneur protéique en intégrant du pois ou de la fève dans la composition des chips.De D ou E à B ou A : passer du rouge au vertCes nouvelles formules mariant créativité culinaire et recherche scientifique ont permis à certains fabricants d’atteindre des scores de B ou de A pour leurs produits. De tels efforts contribuent à redéfinir les chips non comme des produits de snacking à éviter, mais comme des options possibles qui entrent dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée.
  • Gaz, éructations, éternuements : est-ce dangereux de les retenir ?

    02:40
    Le corps est une machine complexe et bien huilée, ponctuée de réflexes naturels qui jouent un rôle crucial pour notre santé. Bien que parfois embarrassants, les gaz, les éructations et les éternuements s’avèrent essentiels à notre bien-être. Il s’agit de réactions physiologiques conçues pour maintenir l’équilibre de notre système. Que se passe-t-il lorsque nous retenons volontairement ces gaz naturellement libérés par le corps ?Le point sur ces fonctions naturellesLa digestion est un processus qui permet de décomposer les aliments pour que l’organisme puisse en absorber les nutriments, minéraux et vitamines. La fermentation des glucides par les bactéries intestinales entraine la formation de gaz qui s’accumulent soit dans l’estomac, soit dans les intestins. Le corps met alors en place un mécanisme de défense contre l’inconfort ou la douleur en libérant ces gaz sous la forme d’éructations et de flatulences.En ce qui concerne l’éternuement, le mécanisme concerne cette fois les voies respiratoires. Ce réflexe rapide et puissant expulse l’air des poumons à grande vitesse, emportant avec lui poussières, pollens et autres irritants. L’éternuement se déclenche à la suite d’une irritation des muqueuses nasales. Son rôle s’avère considérable dans la protection des poumons et la prévention des infections.Les risques liés à la rétention de ces réflexesEn société, il est généralement mieux admis de retenir les gaz et éructations produits par le corps que de les laisser s’échapper. Pourtant, l’adoption répétée de cette pratique induit des conséquences potentiellement délétères.Rétention des gaz et éructationsD’abord, le fait de retenir des gaz et des éructations amplifie les ballonnements et le gonflement des organes digestifs. La distension de l’estomac ou de l’intestin engendre des douleurs ainsi qu’une sensation de lourdeur et d’inconfort. Mais ce n’est pas tout.La rétention des gaz peut aussi produire des spasmes digestifs, des crampes et une altération de la motilité intestinale. Le fonctionnement normal du système digestif est perturbé, ce qui peut résulter en une constipation chronique ou des douleurs abdominales fréquentes. Sur le long terme, la rétention conduit à la distension abdominale chronique, les organes ne parvenant plus à reprendre leur forme normale. Les personnes concernées développent alors des pathologies liées comme le syndrome de l’intestin irritable.Rétention des éternuementsConcernant l’éternuement, les risques immédiats de la rétention sont réels. En forçant l’air à rester dans les voies respiratoires, l’individu peut subir des lésions nasales ou aggraver une déviation de la cloison nasale déjà présente. Plus alarmant encore, la pression causée par l’air est susceptible d’endommager gravement les structures sensibles de l’oreille interne. Les conséquences résultent en des problèmes auditifs temporaires ou permanents.Dans de rares cas extrêmes, la force contenue de l’éternuement engendre la rupture de vaisseaux sanguins dans le cerveau ou les yeux, voire des lésions neurologiques faisant suite à la hausse soudaine de la pression intracrânienne.
  • Pourquoi une glycémie élevée peut causer de l’acné chez l’adulte ?

    02:25
    Bien que souvent associée à l’adolescence, l’acné continue en réalité de jouer les importunes sur la peau de nombreux adultes. Et si les bouleversements hormonaux typiques de la grossesse ou de la ménopause peuvent donner lieu à des poussées de boutons, d’autres facteurs jouent aussi dans la progression de ce trouble cutané. Parmi les facteurs aggravants de l’acné chez les adultes, les scientifiques ont relevé l’impact inattendu d’une glycémie mal régulée.Lien entre la glycémie élevée et l’état de la peauRappelons d’abord que la glycémie mesure le taux de sucre présent dans le sang. Bien que vital, ce carburant peut engendrer des troubles divers lorsqu’il se retrouve en excès dans les fluides corporels. L’organisme dispose d’un système endocrinien performant qui ajuste finement le niveau de glucose sanguin. Cependant, une alimentation déséquilibrée, des perturbations hormonales ou un début de diabète peuvent altérer sérieusement la capacité du corps à réguler la glycémie.Un taux glycémique trop élevé se traduit par un pourcentage anormalement haut de sucre dans le sang lors d’un état de jeûne, c’est-à-dire après avoir passé 12 heures sans manger. Cette condition nourrit l’inflammation générale de l’organisme. Or, l’état inflammatoire est connu pour favoriser les manifestations cutanées comme l’acné.Les mécanismes biologiquesL’inflammation systémique constitue une réaction massive du système immunitaire pour lutter contre ce qu’il identifie comme des situations périlleuses pour la santé. Lorsque l’on se fait piquer par un insecte, par exemple, l’inflammation localisée du lieu de piqûre vise à lutter contre les effets du venin et à éliminer l’éventuel dard restant dans la peau.Quand la glycémie grimpe, le corps identifie un danger et réagit en stimulant l’inflammation. Mais, contrairement à la piqûre d’insecte, l’organisme ne peut pas concentrer ses efforts sur une seule zone. L’inflammation se déclare alors de façon généralisée, notamment au niveau des follicules pilo-sébacés de la peau qui vont se comporter anormalement. La production excessive de sébum ou sa texture trop épaisse contribuent à boucher les pores et à aggraver l’état inflammatoire de la peau. C’est ainsi qu’apparaissent ou empirent les boutons d’acné.La glycémie élevée induit en outre une hausse de l’insuline, une hormone impliquée dans la gestion du taux de sucre sanguin. Cette insuline favorise la production de sébum et la prolifération des cellules cutanées. Ces deux éléments peuvent conduire à l’obstruction des pores, créant un terrain fertile pour l’acné.Enfin, la résistance à l’insuline, typique des états prédiabétiques, exacerbe le problème d’acné chez l’adulte. Comme le corps réagit moins bien à l’hormone, il va en produire davantage, amplifiant les conséquences sur le sébum et la multiplication des cellules. La résistance à l’insuline stimule aussi la production d’androgènes, des hormones susceptibles d’influencer la qualité de la peau de façon négative.
  • Pourquoi adopter l'oeuf comme source de protéines abordable ?

    02:06
    En réaction à l’inflation, les Français tendent à modifier leur façon de s‘alimenter. Ils se tournent vers des ingrédients moins chers, adoptent des marques discount et réduisent la fréquence des courses. Le défi consiste alors à maintenir un bon équilibre alimentaire, surtout au sein des familles, pour éviter les conséquences sur la santé au long terme. À cet effet, l’œuf fait partie des aliments les plus consommés dans l’Hexagone, car il a l’avantage d’être une excellente source de protéines, accessible à moindre coût.Profil nutritionnel et économique de l’œufL’œuf de poule fournit tous les acides aminés essentiels nécessaires au corps. Cette condition fait de lui une source complète de protéines. Mais ses atouts ne s’arrêtent pas là. L’œuf contient aussi de la vitamine A, impliquée dans la santé des yeux, de la vitamine D, cruciale pour le développement des os, et de la vitamine E, antioxydant qui favorise l’élimination des radicaux libres. D’autre part, l’œuf apporte de la vitamine B12, vitale pour le cerveau et le système nerveux, qui manque souvent aux personnes excluant la viande et le poisson de leur alimentation.En termes de minéraux, l’œuf reste une source de fer et de zinc appréciable pour soutenir la formation des globules rouges et le fonctionnement immunitaire. En comparaison avec d’autres sources de protéines comme le bœuf, le saumon, le poulet ou le thon, l’œuf reste très accessible d’un point de vue financier. Son coût reste relativement bas et stable, y compris en période d’inflation. Facile à produire, il nécessite peu de ressources pour une qualité identique de produit fini.L’impact de l’inflation sur l’alimentationLes denrées rapidement périssables comme la viande et le poisson souffrent beaucoup de l’inflation. Leur coût augmente avec la hausse des prix de production et de transport. D’après les études les plus récentes, le coût des aliments augmente plus vite que l’inflation générale, ce qui engendre une pression accrue sur le budget alimentaire. Les foyers doivent alors revoir leurs habitudes, souvent au détriment de la qualité et de la diversité.Produit dans toutes les régions de France, l’œuf se présente comme une solution économique efficace. Il remplace des ingrédients plus onéreux -poulet, dinde, veau, cabillaud- tout en conservant les mêmes qualités nutritionnelles. Il s’intègre en outre facilement dans une multitude de recette, qu’il s’agisse de quiches, d’omelettes, de salades ou de plats de pâtes.Recommandations de consommationLes œufs apportent de nombreux nutriments, mais ils doivent être consommés sans excéder les recommandations en termes de cholestérol et de calories pour rester bénéfiques. Les autorités gouvernementales préconisent par exemple de se cantonner à un ou deux œufs par jour, tout en agrémentant le repas de légumes, riches en fibres et vitamines. Il est également important d’adapter la portion à l’âge des enfants : un demi-œuf par jour maximum avant 1 an, 1 œuf par jour jusqu’à 10 ans, et 2 œufs par jour au-delà.
  • Les câlins des animaux ou des robots sont-ils aussi bénéfiques que ceux d'autres humains ?

    02:10
    Avec le développement frénétique des intelligences artificielles se pose la question de savoir si les robots seront un jour capables de remplacer les humains. Durant les périodes de confinement vécues pendant le Covid, de nombreuses personnes se sont retrouvées démunies face à l’absence de contact humain, vital à notre bien-être. La présence d’un animal domestique était-elle suffisante pour apporter les bénéfices d’un vrai câlin ? Un robot aurait-il pu remplacer le toucher d’une autre personne ? Explorons ensemble les conséquences de ces échanges physiques pour les comparer à celles d’un câlin classique entre deux personnes.Être touché, un élément clé pour notre survieDès la naissance, le nourrisson a besoin d’être pris dans les bras, materné et câliné pour se développer. En l’absence de toucher, il se renferme sur lui-même et se laisse dépérir, refusant de se nourrir ou de bouger. Les câlins consentis entre humains s’avèrent également bénéfiques à l’âge adulte. Ils rassurent, limitent le stress, ancrent le sentiment d’appartenance et de confiance en soi. Grâce à la libération d’ocytocine, une hormone qui favorise l’attachement, les câlins sont source de relaxation et de bien-être. Ils contribuent même à limiter les risques de connaitre une maladie cardiaque.Les études ne manquent pas pour prouver les bénéfices du contact entre les humains. Elles soulignent les bienfaits sur le système immunitaire, mais aussi sur la longévité. Finalement, être câliné reste un élément essentiel pour notre survie, et ce à tout âge.Les câlins d’animaux sont-ils aussi efficaces ?Il ne fait nul doute que les animaux de compagnie améliorent la qualité de vie de leurs propriétaires. Offrant soutien émotionnel, présence et réconfort, ils apportent un réel sentiment d’apaisement et de confort lors des séances de câlins. En fonction du lien qui unit l’animal à la personne, la libération d’ocytocine peut être similaire, voire plus forte que lors d’un câlin avec un humain.Les animaux s’abstiennent de juger et se montrent disponibles dès que leur maître en ressent le besoin. Ils entrent notamment dans le cadre de thérapies pour traiter les individus avec des troubles variés, allant de l’autisme à la dépression en passant par les troubles de stress post-traumatique. Ils remplacent très bien le contact humain pour les personnes qui ont du mal à nouer des liens intimes.Qu’en est-il des robots ?Le constat est tout autre pour les câlins prodigués par des robots. La science a récemment étudié l’efficacité des contacts entre humains et robots pour contrer le stress ou l’anxiété. L’absence de peau-à-peau limite d’une part fortement la libération d’ocytocine. Les robots peuvent contribuer à réduire une sensation de douleur, mais, en l’état actuel de leurs capacités, ils n’entrainent pas des bénéfices aussi marqués que les interactions avec des animaux ou des humains.
  • Pourquoi la règle du "3-30-300" peut influencer le bien-être des habitants ?

    02:36
    Les effets bénéfiques de la nature sur la santé ont maintes fois été démontrés. Mais comment faire lorsque l’on habite en ville pour en profiter ? Un forestier travaillant en milieu urbain a inventé une règle à base de trois nombres, la « 3-30-300 ». Plusieurs grandes villes françaises s’intéressent de près à cette façon de codifier la cohabitation entre la verdure et les humains, et ce pour une très bonne raison : respecter la règle du « 3-30-300 » améliore considérablement le bien-être des habitants, ce qui rend la ville plus attractive.Les principes de la règleSous ce drôle de nom de « 3-30-300 » se cache un concept innovant pour la planification urbaine, visant à intégrer la nature dans l’environnement des citadins. Le principe cherche à assurer que chaque résident bénéficie d’une proximité bienfaisante avec la nature, un aspect essentiel pour la santé physique et mentale. La règle repose sur des études qui ont démontré l’impact positif des espaces verts sur le bien-être individuel. D’après les résultats, des interactions fréquentes avec la nature en milieu urbain réduisent le stress, augmentent la santé mentale et la longévité des habitants.Trois critères simples définissent donc la règle, basés sur les trois nombres.Chaque résidence devrait d’abord avoir au moins trois arbres visibles depuis l’une des fenêtres. Les arbres contribuent à améliorer la qualité de l’air et à réduire le bruit.Deuxièmement, chaque habitation devrait être située dans un quartier disposant d’au moins 30% d’espaces verts. Cette proximité encourage l’activité physique et les interactions sociales.Pour finir, un espace vert majeur devrait être présent à moins de 300 mètres de chaque foyer. Parfaits pour le loisir et les rencontres, ces parcs favorisent la cohésion communautaire et fournissent des échappatoires indispensables pour se détendre.Les impacts sur la santéRespecter la règle du « 3-30-300 » s’accompagne d’avantages significatifs qui améliorent la qualité de vie urbaine. L’accès aux espaces verts incite à marcher, courir ou faire du vélo, des activités physiques qui maintiennent la santé cardiovasculaire et préviennent l’obésité, surtout chez les plus jeunes. Les espaces verts purifient aussi l’air en filtrant les particules polluantes et en produisant de l’oxygène. La prévalence des maladies respiratoires diminue en leur présence. Les végétaux contribuent d’autre part à absorber la chaleur lors des épisodes de canicule.Psychologiquement, les bénéfices des espaces verts sont indéniables. La nature limite les niveaux de stress et d’anxiété des habitants. Elle fournit un espace pour se détendre et oublier la pression quotidienne de la vie urbaine. Les parcs encouragent aussi la cohésion sociale, vitale pour la santé mentale.
  • Comment le corps réagit lors d'un don du sang ?

    02:53
    Près de 1,6 millions de personnes donnent chaque année leur sang à l’EFS, établissement français du sang. Chargé de l’autosuffisance du pays en termes de sang, de plaquettes et de plasma, cet institut réitère régulièrement son incitation à participer à la collecte. Découvrons en détails comment le corps réagit lorsqu’une certaine quantité de sang lui est prélevée.Le déroulement d’un don du sangLa première étape, avant de pouvoir donner son sang, est de répondre à un questionnaire qui valide ou non la capacité du candidat à se soumettre à la procédure. Les critères stricts incluent une évaluation générale de la santé, un poids minimal et des intervalles précis entre plusieurs dons pour favoriser la récupération complète.Les donneurs passent des examens de santé minutieux, comme la vérification de leur taux d’hémoglobine. En-dessous de 125 g/L chez une femme et 130 g/L chez un homme, le don n’est pas possible car il peut mettre en péril la santé de la personne.Le don du sang en lui-même est un processus très contrôlé, pour minimiser l’inconfort et maximiser la sécurité. Le donneur a accès à de l’eau en permanence pour s’hydrater. Installé dans un fauteuil, il subit une procédure de désinfection minutieuse au site de ponction pour éviter toute infection. L’aiguille stérile est insérée par le professionnel dans la veine, en général au pli du coude. Le prélèvement de sang s’effectue pour un volume de 450 à 500 mL en fonction des capacités du donneur.Les réactions immédiates du corpsLe corps réagit très vite quand il identifie la perte d’une quantité significative de sang. Son objectif est de maintenir l’équilibre et la stabilité des organes vitaux. La pression artérielle baisse à cause du prélèvement, le corps va donc augmenter la fréquence cardiaque et resserrer les vaisseaux sanguins pour la stabiliser. Cela favorise l’oxygénation constante des organes vitaux.Les donneurs sont parfois sujets à des étourdissements, de la fatigue ou une sensation de faiblesse lors du don. Ces symptômes résultent directement de la baisse temporaire du volume sanguin. Ils restent brefs et modérés dans la plupart des cas.Pour éviter ces désagréments, les donneurs doivent s’hydrater abondamment avant et après le don. Il leur faut aussi consommer un repas en amont pour stabiliser le taux de sucre dans le sang. Ils sont généralement invités à se restaurer juste après le don, afin de retrouver des forces et de rester sous surveillance pendant un petit moment.Sur le long termeLe corps entame ensuite un processus de régénération pour reconstituer le volume de sang perdu. Il dure plusieurs semaines, mais les donneurs retrouvent leur état normal en quelques jours. Ils doivent simplement s’assurer de consommer assez de fer pour renouveler les réserves du corps.Le don du sang offre certains bénéfices comme la réduction des risques de cancers et de maladies cardiaques. Cela s’explique par la réduction des niveaux de fer dans le corps qui évite le risque d’accumulation toxique.