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Choses à Savoir HISTOIRE

Pourquoi parle t-on de l'effet Mandela ?

Tout est parti de la découverte faite par une chercheuse américaine. En effet, elle a longtemps cru que Nelson Mandela était mort en prison dans les années 1980.


Elle a fini par apprendre que le célèbre opposant à l'apartheid était encore bien vivant à cette époque-là. En effet, libéré en 1990, il est élu à la tête de l'Afrique du Sud quatre ans plus tard, et meurt nonagénaire en 2013.


Or, cette chercheuse, spécialisée dans les études sur le paranormal, s'est aperçue qu'elle était loin d'être la seule à croire au décès prématuré de Nelson Mandela. En partant de cette anecdote, elle s'est rendu compte que de nombreuses personnes partageaient ainsi de faux souvenirs.


Elle a dès lors appelé ce phénomène l'"effet Mandela".


Une expérience significative


Les scientifiques ont voulu s'assurer qu'il avait un quelconque fondement scientifique. Pour ce faire, ils ont tenté une petite expérience.


Ils ont réuni un groupe de volontaires d'une centaine de personnes. À chacune, ils ont montré 40 images, qui montraient notamment des logos ou des personnages. Chaque image se présentait sous trois versions, dont une seule était correcte, les deux autres ayant subi des modifications.


Les participants étaient ensuite amenés à reconnaître la version authentique. Ce faisant, ils devaient indiquer, par une note de 1 à 5, à quel point ils avaient confiance dans la décision prise.


Les résultats tendraient à démontrer que l'"effet Mandela" existe bel et bien. En effet, deux participants sur trois ont opté pour la version incorrecte de l'image et ont persévéré dans leur choix.


La chose est d'autant plus étonnante que ces volontaires ne l'avaient jamais vue. Et pour cause, elle n'existe pas ! C'est le cas, par exemple, de l'emblème du Monopoly, le célèbre petit bonhomme à moustaches et en chapeau claque.


Ils étaient certains qu'il arborait un monocle, alors qu'il n'en porte pas. De très nombreux participants partageaient donc ce faux souvenir. Il semblerait alors que les gens aient tendance à engranger les mêmes images, même si elles ne correspondent pas à la réalité.

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  • Pourquoi l'affaire McMartin est-elle si célèbre ?

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    L'affaire McMartin est l'une des affaires judiciaires les plus célèbres et controversées de l'histoire des États-Unis, notamment en raison de sa complexité, de sa durée et de l'impact médiatique qu'elle a eu. Cette affaire est souvent citée comme un exemple de panique morale et de dysfonctionnement judiciaire. Voici les détails :Contexte de l'AffaireL'affaire McMartin a commencé en 1983 à Manhattan Beach, en Californie, lorsque Judy Johnson, une mère locale, a accusé Ray Buckey, un enseignant de l'école maternelle McMartin Preschool, d'avoir abusé sexuellement de son fils de deux ans. Ray Buckey était le petit-fils de la fondatrice de l'école, Virginia McMartin, et travaillait à l'école avec plusieurs autres membres de sa famille.Accusations et Enquête InitialeAprès les accusations de Judy Johnson, la police a mené une enquête préliminaire et a envoyé des lettres à 200 familles dont les enfants fréquentaient la McMartin Preschool, les informant des accusations et leur demandant de questionner leurs enfants sur d'éventuels abus. Cela a conduit à un grand nombre de signalements d'abus sexuels présumés, souvent très graphiques et incluant des accusations de rituels sataniques, de tunnels secrets sous l'école, et même de sacrifices d'animaux.Techniques d'Interrogatoire et Élargissement des AccusationsLes interrogatoires des enfants ont été menés par l'Institut de traitement et d'évaluation des enfants (Children's Institute International), une organisation qui a utilisé des techniques d'interrogatoire controversées. Ces techniques, souvent suggestives et poussant les enfants à "se rappeler" des abus, ont été critiquées plus tard pour avoir potentiellement induit de faux souvenirs chez les enfants.En conséquence, les accusations se sont multipliées et ont impliqué plusieurs membres de la famille McMartin et d'autres employés de l'école. Les allégations sont devenues de plus en plus fantastiques, incluant des récits d'enfants volants, de sorcières, et d'actes sataniques, ce qui a alimenté une panique morale à l'échelle nationale sur les abus rituels sataniques.Procès et DéroulementLe procès McMartin a commencé en 1987, après plusieurs années d'enquêtes et de préparations. Il est devenu le procès criminel le plus long et le plus coûteux de l'histoire des États-Unis à l'époque, durant près de sept ans et coûtant environ 15 millions de dollars.Malgré la durée et l'ampleur du procès, il n'y a eu aucune condamnation. En 1990, après trois ans de procès, Ray Buckey a été acquitté de 52 des 65 accusations portées contre lui, et les jurés se sont retrouvés dans une impasse sur les autres chefs d'accusation. Un deuxième procès a été organisé, mais il s'est également terminé par un non-lieu en 1990.Impact et ConséquencesL'affaire McMartin a eu des répercussions profondes et durables sur la société américaine et le système judiciaire :1. Doute sur les témoignages d'enfants : Cette affaire a soulevé de nombreuses questions sur la fiabilité des témoignages d'enfants, en particulier lorsqu'ils sont obtenus par des méthodes d'interrogatoire suggestives ou coercitives.2. Panique morale : Elle a contribué à une période de panique morale aux États-Unis dans les années 1980, connue sous le nom de "Satanic Panic", où de nombreuses autres accusations similaires d'abus rituels sataniques ont émergé à travers le pays, souvent sans preuves substantielles.3. Réformes judiciaires : L'affaire a conduit à des réformes dans la manière dont les témoignages d'enfants sont recueillis et utilisés dans les procès, ainsi qu'à une plus grande prise de conscience des risques d'hystérie collective et de faux souvenirs.4. Impact médiatique...
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    02:27|
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    02:32|
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  • Qu'est-ce que le mythe d'Atrahasis ?

    02:07|
    Certains mythes fondateurs se retrouvent dans des civilisations différentes. C'est notamment le cas du mythe d'Atrahasis qui, toutes proportions gardées, rappelle le déluge biblique et l'histoire de Noé.Cette légende est l'un des produits de la civilisation babylonienne, qui s'épanouit en Mésopotamie méridionale du début du second millénaire avant J.-C. jusqu'au commencement de notre ère.Le récit date du milieu du XVIIe siècle avant J.-C., mais il puise à des sources encore plus anciennes. En effet, le "récit du déluge sumérien" et la fameuse "épopée de Gilgamesh", qui ont pu inspirer la légende d'Atrahasis, datent tous deux de la fin du IIIe millénaire avant notre ère.Le mythe d'Atrahasis s'inscrit dans le récit du commencement des temps. Il raconte en effet comment les hommes furent créés. Ils furent conçus à la demande de divinités de second ordre, appelées les "dieux cadets", qui étaient chargés d'aménager la Terre.Les êtres humains sont fabriqués avec de l'argile, à quoi on ajoute de la chair et du sang d'une déesse. Ils vont se charger désormais des travaux confiés jusque là aux dieux mineurs.Mais la nouvelle espèce humaine se révèle bruyante et ne tarde pas à fatiguer les dieux. Ils lui envoient alors divers fléaux, auxquels ils survivent.Ils décident alors de submerger la Terre d'un déluge qui engloutirait les hommes sur son passage. Cependant, le dieu de la sagesse, Enki, veut sauver l'un de ses protégés, un certain Atrahasis.Comme le fit Dieu pour Noé, il l'avertit alors de l'imminence du déluge et lui demande de construire une arche, dans laquelle prendraient place deux animaux de chaque espèce.Une fois la Terre noyée sous les eaux, les dieux auraient regretté leur action. Mais quand ils s'aperçoivent qu'Atrahasis, réfugié sur son arche, a survécu à la catastrophe, ils changent d'humeur, mécontents qu'un des leurs ait désobéi aux instructions données.Cette histoire est reprise, avec des variantes, par d'autres textes fondateurs, dont l'"épopée de Gilgamesh".
  • Qu'est-ce que l'opération nazie « Aktion T4 » ?

    02:15|
    L'eugénisme n'était pas propre au nazisme, mais le régime hitlérien est passé, en la matière, de la théorie à la pratique. Cette doctrine préconisait une certaine sélection des naissances, afin d'améliorer la "race".Selon ces conceptions pseudo-scientifiques, il fallait d'abord empêcher que des personnes jugées "inférieures", du fait de leurs infirmités ou de leur état mental, aient une descendance.Dès son arrivée au pouvoir, en 1933, Hitler, soucieux de créer une véritable "race des seigneurs", se fonde sur ces conceptions pour ordonner la stérilisation de tous ceux qui ne sont pas jugés dignes de la perpétuer.Le Führer décide cependant d'aller plus loin dans l'abjection. Pour lui, il ne suffit pas d'empêcher les aliénés et les handicapés de procréer, il faut les éliminer.Une logique d'extermination, qui devait s'exprimer plus tard dans la "solution finale", se met donc en place dès 1939. Elle porte le nom de code d'"Aktion 4". Elle est précédée par une intense campagne de propagande, qui insiste sur l'argent dépensé pour maintenir en vie des personnes qui, pour les nazis, sont inutiles à la communauté nationale.Craignant cependant des réactions hostiles, les responsables de cette sinistre opération agissent dans le plus grand secret. Les historiens estiment que, de 1939 à août 1941, 70 000 à 80 000 personnes ont été tuées.Sans doute pour adoucir la réalité, aux yeux d'une opinion qui, si elle venait à la connaître, pourrait manifester des réserves, le régime parle d'"euthanasie". En fait, les personnes handicapées et les patients des asiles et des hôpitaux étaient assassinés dans des chambres à gaz. Certaines étaient itinérantes, d'autres furent construites pour l'occasion.Aussi clandestine fût-elle, cette campagne d'extermination ne pouvait rester ignorée de tous. Des protestations, et notamment celles des Églises, commencent à s'élever. Elles expliquent l'interruption officielle d'"Aktion 4", à l'été 1941.Mais les assassinats continuèrent, en réalité, durant toute la guerre. Les historiens estiment qu'environ 300 000 personnes furent victimes d'une campagne d'extermination qui ne cesse qu'avec la capitulation de l'Allemagne nazie, en 1945.
  • Comment les « sorcières de la nuit » ont-elles terrorisé les nazis ?

    02:23|
    En juin 1941, la Wehrmacht envahit brusquement l'URSS, qui était jusque là l'alliée de l'Allemagne nazie. Dès lors, c'est une lutte à mort entre Hitler et Staline. Ce dernier fait flèche de tout bois pour empêcher la progression de l'ennemi.Il utilise notamment l'aviation, dont les raids sont propres à démoraliser les nazis. Parmi les escadres envoyées au combat, figurent des formations qui avaient de quoi étonner les aviateurs de l'époque.En effet, elles sont composées uniquement d'équipages féminins. Même si les femmes soviétiques ne sont pas acceptées sur les champs de bataille, elles sont alors autorisées à intégrer l'aviation.Trois régiments d'aviation féminins, composant un groupe d'aviation spécifique, sont donc mis sur pied, à l'initiative de Marina Raskova. Détentrice d'un record féminin de vol à longue distance, en 1938, elle est faite, la même année, "héros de l'Union soviétique".Staline prête donc une oreille favorable à cette aviatrice hors pair. Il l'autorise, en octobre 1942, à former ces nouveaux régiments. Pour ce faire, Marina Raskova recrute environ 400 aviatrices, mais aussi des mécaniciennes et des opératrices radio.Ces escadres féminines se signalent par une autre particularité. Les avions qui les composent iront bombarder l'Allemagne, mais seulement la nuit. Pilotés par celles que les nazis vont bientôt surnommer les "sorcières de la nuit", ces avions nocturnes terrorisent les Allemands.C'est surtout le 588e régiment, commandé par une autre aviatrice émérite, Ievdokia Berchanskaïa, qui s'illustre dans ces raids de nuit. La tactique adoptée est ingénieuse, mais éminemment dangereuse.Les aviatrices casse-cous volent par groupes de trois, deux avions étant chargés d'attirer le feu des batteries anti-aériennes, tandis que le troisième appareil devait couper son moteur et larguer ses bombes à très basse altitude.Les exploits réalisés par ces pilotes pas toujours expérimentées sont d'autant plus remarquables qu'elles volaient sur des appareils antiques. En effet, l'état-major leur avait fourni de vieux biplans, au cockpit ouvert et montés sur des roues de bicyclette !En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à l'effort de guerre, le 588e régiment féminin fut le plus décoré de toute l'aviation soviétique.
  • Pourquoi des esclaves ont été abandonnés sur l'île de Tromelin ?

    02:08|
    Le 31 juillet 1761, un bateau parti de Bayonne fait naufrage sur les rochers de l'île de Tromelin, située à l'est de Madagascar at au nord de l'île Maurice. Environ 90 personnes périssent noyées.Mais plus de 200 parviennent à gagner l'île. Parmi eux, 80 esclaves achetés illégalement à Madagascar. Enfermés dans la cale du navire, ils n'arrivent à en sortir que quand la coque se brise sur les récifs.En deux mois, les naufragés parviennent à construire une embarcation de fortune, dans laquelle tous les passagers ne peuvent monter. La décision est rapidement prise : seuls les blancs embarquent, les esclaves malgaches restant sur place. Mais l'équipage, qui leur donne trois mois de vivres, les rassure : on ne manquera pas de venir les chercher dès que possible.Mais la promesse ne sera pas tenue. Il faudra attendre 1776 pour que les survivants soient secourus. Il ne restait alors sur l'île que sept femmes et un bébé. Les naufragés auront donc survécu 15 ans sur cet îlot de 1 km2, à plus de 400 kilomètres de toute terre habitée.Ce rocher perdu au milieu de l'océan se révèle pourtant peu propice à toute survie. Il est pratiquement dépourvu de végétation et sans cesse balayé par des vents qui tournent parfois au cyclone.Les naufragés parviennent pourtant à surmonter ces obstacles. Des fouilles récentes, sur l'îlot, ont révélé la présence d'objets du quotidien, comme des cuillères ou des bols, fabriqués avec les moyens du bord.Les recherches ont également permis de trouver des traces de vêtements, tissés avec des plumes d'oiseaux. En apparence inhospitalière, l'île ne manquait pourtant pas de ressources. Les oiseaux de mer la fréquentaient et les tortues s'y pressaient pour venir pondre.Par ailleurs, les outils, les voiles et mâts du bateau, ainsi que les provisions que renfermaient ses cales, ont été très utiles aux rescapés.D'autres indices montrent que les naufragés ont tenté, à deux reprises, de quitter l'îlot sur des radeaux. Il est d'ailleurs possible que l'un d'eux ait atteint Madagascar, même si les éventuels survivants ne se sont pas manifestés.
  • Qui est le vrai Indiana Jones ?

    02:02|
    Vêtu d'un blouson de cuir et coiffé d'un vieux chapeau, le personnage d'Indiana Jones nous est apparu, sous les traits d'Harrison Ford, dans plusieurs films de Steven Spielberg.Mais cet archéologue féru d'aventures aurait été inspiré par un explorateur bien réel, du nom d'Hiram Bingham. Il est vrai que le créateur d'Indiana Jones, le cinéaste George Lucas, a toujours nié cette filiation.Né en 1875, à Hawaï, où son père est pasteur, Hiram Bingham fait des études à l'université de Yale. La chance continue à lui sourire. En effet, il épouse une riche héritière, puis décroche un doctorat d'histoire à Harvard.Hiram Bingham est surtout connu pour avoir découvert, comme Indiana Jones, les ruines d'une cité mythique. En effet, il est le premier Européen à atteindre le sommet du piton rocheux où se dresse, dans les Andes centrales, la fameuse Macchu Picchu, où résidait l'Empereur inca.L'expédition a lieu en 1911 et elle assure la gloire d'Hiram Bingham, alors professeur d'histoire à Yale et spécialisé dans l'histoire de l'Amérique latine.L'homme, en effet, n'est pas seulement un intellectuel rigoureux. C'est aussi un ambitieux, qui rêve de passer à la postérité comme le découvreur d'une cité oubliée. Et il a un modèle : Heinrich Schliemann, qui a retrouvé l'antique Troie.Si personne ne conteste sa découverte à l'archéologue, ses idées, en revanche, ont suscité une certaine controverse. À vrai dire, il défendait, comme la majorité de ses contemporains, une vision colonialiste du passé mais aussi du présent.De fait, il considérait les trésors découverts au Pérou comme le bien légitime des États-Unis. Contrairement à sa promesse, il ne les a jamais rendus.Et il approuvait l'idée très répandue selon laquelle l'Amérique latine était la chasse gardée de son puissant voisin du nord. Il avait même conseillé d'annexer le Mexique.Quoi qu'il en soit, la vie aventureuse d'Hiram Bingham se résume à sa découverte de Macchu Picchu. Une fois rentré chez lui, en effet, il se consacre à la politique et à l'enseignement jusqu'à sa mort, en 1956.
  • Les Néandertaliens fleurissaient-ils vraiment leurs tombes ?

    02:00|
    Dans les années 1950, une équipe de scientifiques découvre, en Irak, des squelettes d'hommes, de femmes et d'enfants, datant d'environ 45.000 ans. Ce sont des Néandertaliens. Un détail retient aussitôt l'attention d'un des chercheurs.Il trouve en effet de petits tas de pollens près des ossements d'un homme bientôt surnommé "Shanidar IV", du nom de la grotte. Certains y ont vu la preuve que l'homme de Néandertal apportait des fleurs à ses morts.Un Néandertalien fleurissant le caveau de ses défunts ? Il y avait là de quoi adoucir l'image de brute que de nombreux scientifiques se faisaient alors de cet homme préhistorique.Une hypothèse à revoirCette découverte de ce qu'on devait appeler la "tombe fleurie" prouvait-elle que les Néandertaliens avaient élaboré des rituels d'inhumation centrés sur les disparus ?Si tel était le cas, ces hommes, donnés pour des êtres frustes, devaient éprouver une véritable empathie pour leurs morts. Un élément qui ne pouvait que confirmer la manière dont on voyait désormais les Néandertaliens, dont le système de pensée était bien plus complexe qu'on avait pu le supposer à un moment.Mais cette théorie de la "tombe fleurie" est aujourd'hui remise en cause. Se penchant à nouveau sur la question, une équipe de chercheurs a découvert que les pollens trouvés près des ossements n'appartenaient pas à des fleurs poussant à la même saison.Autrement dit, l'idée que ces hommes préhistoriques aient cueilli des fleurs poussant à proximité de la grotte, puis les aient réunies en bouquets avant de les déposer près des dépouilles, ne tenait plus.Les dépôts de pollen seraient plutôt dus à l'activité d'abeilles dont a retrouvé des traces dans la grotte de Shanidar. D'autres scientifiques attribuent aux rongeurs la présence de ces amas de pollen.Si l'homme de Néandertal ne fleurissait peut-être pas ses tombes, il apportait beaucoup de soin à l'inhumation de ses morts. En effet, tous les corps, orientés dans une certaine direction, étaient placés dans une position fœtale. Par ailleurs, un grand rocher, placé à l'avant de la nécropole, en signalait l'existence.