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Choses à Savoir GASTRONOMIE

D’où vient le brunch ?

Le brunch, ce repas hybride entre petit-déjeuner (breakfast) et déjeuner (lunch), trouve ses origines dans une combinaison de traditions sociales et culinaires. Bien qu’il soit aujourd’hui associé à un mode de vie urbain et décontracté, son histoire remonte au XIXe siècle et traverse plusieurs continents.

Le mot « brunch » apparaît pour la première fois en 1895, dans un article publié par le journaliste britannique Guy Beringer dans le magazine Hunter’s Weekly. Beringer plaidait pour remplacer les lourds repas dominicaux par un repas plus léger et festif, servi tard dans la matinée. Il voyait dans le brunch une occasion de socialiser après les festivités du samedi soir, tout en évitant la rigidité du repas formel. Son idée séduisit les classes aisées britanniques, qui adoptèrent cette nouvelle habitude, mêlant plats sucrés et salés.

Cependant, certains historiens situent les origines du brunch encore plus tôt, dans les traditions des repas copieux servis aux chasseurs britanniques. Avant une journée de chasse, un grand buffet était proposé, mêlant viandes froides, tartes et pains, ce qui rappelle la diversité des mets d’un brunch moderne.

Aux États-Unis, le brunch gagne en popularité au début du XXe siècle, notamment grâce à la montée de la classe moyenne et des innovations sociales comme les horaires de travail plus flexibles. Dans les années 1930, les hôtels de luxe commencent à proposer des brunchs le dimanche, attirant les voyageurs et les familles souhaitant prolonger leur matinée de manière festive. Les grandes villes comme New York et Chicago deviennent des bastions de cette pratique.

L’essor du brunch est également lié aux changements sociaux : dans une société de plus en plus industrialisée, le brunch devient un moment de détente et de convivialité. Les innovations culinaires américaines, comme les œufs Bénédicte ou les pancakes au sirop d’érable, contribuent à diversifier les plats proposés, tandis que l’ajout de cocktails comme le Bloody Mary ou le mimosa apporte une touche d’élégance.

Aujourd’hui, le brunch est un phénomène mondial. Il symbolise non seulement la fusion des cultures, avec des mets venus de diverses cuisines, mais aussi une manière décontractée de célébrer la gastronomie et la vie sociale, loin des contraintes d’horaires traditionnels.


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  • Pourquoi les fruits secs sont-ils souvent plus sucrés que les fruits frais ?

    01:49|
    Les fruits secs sont souvent perçus comme plus sucrés que les fruits frais en raison de leur concentration en sucres naturels. Ce phénomène s’explique par le processus de séchage des fruits, qui élimine une grande partie de leur teneur en eau. Voici les principales raisons de cette intensité sucrée :1. Concentration des sucres naturelsLes fruits frais contiennent une quantité importante d'eau, parfois jusqu'à 80-90 % de leur poids. Lorsqu'ils sont séchés, cette eau est éliminée, mais les sucres naturels (glucose, fructose, saccharose) restent présents dans une même quantité absolue. Résultat : le poids du fruit diminue, mais la concentration en sucres augmente proportionnellement. Par exemple, 100 g de raisins secs contiennent beaucoup plus de sucre que 100 g de raisins frais, simplement parce qu'ils ont perdu leur eau.2. Perception amplifiée du goût sucréL’absence d’eau modifie également la texture et l’intensité des saveurs. Les fruits secs, plus denses, libèrent les sucres de manière plus immédiate en bouche, accentuant la perception du goût sucré.3. Ajout éventuel de sucres lors du séchageCertaines variétés de fruits secs, comme les abricots, les bananes séchées ou les cranberries, subissent des traitements qui incluent l'ajout de sucre ou de sirop pour améliorer leur saveur ou leur conservation. Cela accentue encore leur douceur par rapport aux fruits frais.4. Perte d'acidité relativeLors du séchage, les composants acides présents dans les fruits, qui équilibrent normalement la saveur sucrée, peuvent se dégrader ou devenir moins perceptibles. Cela donne l'impression que les fruits secs sont encore plus sucrés.5. Impact sur l'index glycémiqueEn raison de leur faible teneur en eau et de leur densité énergétique, les fruits secs peuvent entraîner une hausse plus rapide de la glycémie, bien que leur sucre soit naturel. Toutefois, cette hausse est modérée par la présence de fibres, qui ralentissent l'absorption des sucres dans l’organisme.ConclusionLes fruits secs sont donc plus sucrés que les fruits frais principalement en raison de la concentration des sucres après le retrait de l'eau. Ils constituent une excellente source d'énergie rapide et sont riches en fibres, vitamines et minéraux. Cependant, il est important de les consommer avec modération, notamment pour éviter un apport excessif en sucres naturels.
  • Pourquoi la boite de conserve est-elle française ?

    02:30|
    L’histoire de la boîte de conserve commence avec un homme visionnaire : Nicolas Appert. Né à Châlons-en-Champagne en 1749, ce fils de brasseur choisit d’explorer les arts culinaires en devenant cuisinier, puis confiseur. Mais ce n’est pas uniquement par ses talents gastronomiques qu’il est passé à la postérité. En effet, c’est à lui que l’on doit l’invention révolutionnaire du procédé de conservation des aliments dans des récipients hermétiques, ancêtre de la boîte de conserve. L’idée germe dans un contexte particulier : en pleine Révolution française, l’armée napoléonienne cherche des solutions pour ravitailler durablement les soldats. En 1795, le gouvernement offre une récompense à quiconque inventerait une méthode efficace de conservation des aliments. Nicolas Appert s’y attelle avec passion et, après des années d’expérimentation, il met au point une technique novatrice : il place des aliments dans des bocaux en verre qu’il ferme hermétiquement à l’aide d’un bouchon scellé par de la cire, puis stérilise le tout en le chauffant dans l’eau bouillante. Appert prouve que la chaleur élimine les micro-organismes responsables de la dégradation des aliments, tout en préservant leur saveur et leur qualité. Cette découverte est publiée en 1810 dans son ouvrage _L'Art de conserver, pendant plusieurs années, toutes les substances animales et végétales_. Le gouvernement français lui accorde une récompense de 12 000 francs en échange de la mise à disposition publique de sa méthode. Cependant, l’histoire de Nicolas Appert est marquée par des péripéties. Impliqué dans la Révolution française, il soutient les Girondins, ce qui lui vaut un passage en prison lors de leur chute en 1793. Mais malgré les turbulences politiques, il persiste dans son travail scientifique, porté par sa détermination à résoudre le défi alimentaire de son époque. L’invention de Nicolas Appert marque le début d’une révolution alimentaire mondiale. Si ses premières conserves étaient réalisées dans des bocaux en verre, c’est un Anglais, Peter Durand, qui déposa plus tard un brevet pour l’utilisation des boîtes métalliques, rendant la méthode encore plus pratique. Mais c’est bien à Nicolas Appert, un Français, que l’on doit l’idée initiale, le concept qui changea à jamais notre manière de préserver les aliments.
  • Pourquoi le chocolat est la “boisson des dieux” ?

    02:08|
    Le chocolat, souvent considéré comme un plaisir terrestre, trouve ses racines dans une histoire mythique et sacrée qui lui vaut le surnom de "boisson des dieux". Ce statut provient des civilisations mésoaméricaines, notamment les Mayas et les Aztèques, qui vénéraient le cacao comme un don divin.  Une origine divine Le mot "cacao" lui-même dérive du terme nahuatl cacahuatl, qui désigne les fèves de cacao. Selon les Aztèques, le cacao aurait été offert aux hommes par Quetzalcoatl, le dieu serpent à plumes, symbole de sagesse et de culture. Dans leur mythologie, Quetzalcoatl descendit du ciel avec les fèves de cacao, qu’il considérait comme un aliment divin pour enrichir la vie des hommes. Les Mayas, quant à eux, associaient le cacao à des rituels religieux et à des pratiques sacrées. Les fèves de cacao étaient utilisées dans les cérémonies pour honorer les dieux et même pour accompagner les défunts dans l’au-delà. Elles servaient également comme monnaie d’échange, témoignant de leur valeur inestimable.  Une boisson sacrée Chez les Aztèques et les Mayas, le chocolat n’était pas consommé sous forme solide comme aujourd’hui, mais en tant que boisson. Les fèves de cacao étaient torréfiées, broyées, mélangées à de l’eau et souvent aromatisées avec des épices comme le piment ou la vanille. Cette boisson, appelée xocoatl, était amère, mousseuse et réservée à l’élite : les prêtres, les nobles et les guerriers. Le xocoatl n’était pas seulement une boisson gustative, mais une source d’énergie et un breuvage sacré. Les Aztèques croyaient qu’il conférait force et sagesse, et ils l’utilisaient dans des rituels pour entrer en communion avec leurs divinités.  L’arrivée en Europe Lorsque le cacao fut introduit en Europe par les conquistadors espagnols au XVIe siècle, il conserva son aura divine. Les élites européennes transformèrent cette boisson amère en une préparation sucrée, marquant le début de l’amour mondial pour le chocolat. Bien que la dimension sacrée se soit estompée, le cacao reste chargé de symbolisme.  En résumé Le chocolat est surnommé la "boisson des dieux" en raison de son rôle sacré chez les civilisations mésoaméricaines. Symbole de richesse, de divinité et de connexion spirituelle, il incarne une histoire fascinante où culture, mythologie et gastronomie se rencontrent.
  • Qu’est-ce que le vin cosmique ?

    01:33|
    Le vin cosmique est une innovation fascinante qui explore les effets de l’espace sur le vieillissement du vin. Ce concept a émergé à la croisée de l’œnologie et de la recherche spatiale, cherchant à comprendre comment l'apesanteur, le rayonnement cosmique et les conditions environnementales uniques de l’espace influencent le développement du vin.En novembre 2019, une expérience audacieuse a été menée par la startup française Space Cargo Unlimited en partenariat avec des chercheurs scientifiques. Douze bouteilles de vin bordelais ont été envoyées à bord de la Station spatiale internationale (ISS) pour un séjour d’un an. Parallèlement, des bouteilles identiques sont restées sur Terre pour servir de point de comparaison.Le but de cette expérience était de répondre à une question intrigante : comment le vieillissement du vin est-il affecté par l’absence de gravité et l’exposition à des niveaux accrus de radiations spatiales ? En d’autres termes, l’espace peut-il changer la chimie du vin ?Les résultats surprenantsLorsque les bouteilles sont revenues sur Terre en janvier 2021, elles ont été ouvertes et analysées par des experts œnologues. Les résultats ont révélé des différences notables entre les vins vieillis dans l’espace et ceux restés sur Terre. Les analyses chimiques ont montré des variations dans les niveaux de composés phénoliques, responsables du goût, de la couleur et de la texture du vin. Les vins de l’espace semblaient avoir vieilli plus rapidement, avec des arômes et des saveurs intensifiés.De manière surprenante, les experts ont jugé que les bouteilles ayant séjourné dans l’espace avaient un profil gustatif plus complexe et harmonieux que celles restées sur Terre. Ces observations ont suscité un intérêt croissant pour les applications potentielles de ces découvertes.Le vin cosmique n’est pas seulement une expérience scientifique ; il ouvre la voie à des innovations dans le vieillissement du vin et à une réflexion sur l’impact de l’environnement sur les produits agricoles. Ces recherches peuvent également contribuer à la compréhension des processus biologiques dans l’espace, essentiels pour des missions spatiales de longue durée.Le vin cosmique est une rencontre unique entre la science et la gastronomie. Cette expérience montre comment les conditions extrêmes de l’espace peuvent transformer un produit emblématique de la Terre, tout en offrant de nouvelles perspectives sur la culture et la consommation de vin.
  • Pourquoi le Casu Marzu est un fromage vraiment vivant ?

    01:55|
    Le Casu Marzu, littéralement « fromage pourri » en sarde, est une spécialité unique et controversée de la Sardaigne. Ce fromage est célèbre – ou infâme – pour son processus de fabrication inhabituel, qui fait intervenir des larves vivantes. Bien qu'il soit considéré comme une délicatesse locale, il est interdit dans de nombreux pays en raison des risques sanitaires qu'il peut poser.Le Casu Marzu commence sa vie comme un simple fromage de brebis, le Pecorino Sardo. Ce fromage, une fois mûr, est exposé intentionnellement à la mouche du fromage (Piophila casei). Les femelles de cette mouche pondent leurs œufs sur le fromage, qui écloront pour donner des larves. Ces larves digèrent le fromage, provoquant une fermentation avancée qui ramollit sa pâte et lui donne une texture crémeuse, presque liquide.Les larves jouent un rôle crucial dans le développement du goût du Casu Marzu. Elles brisent les graisses, libérant des arômes puissants et conférant au fromage une saveur intense, souvent décrite comme piquante et amère, avec des notes terreuses.Manger du Casu Marzu n'est pas une aventure pour les cœurs sensibles. Les larves vivantes sautent parfois lorsqu'elles sont dérangées, ce qui pousse les amateurs à porter des lunettes de protection ou à retirer les larves avant de consommer le fromage. Cependant, les puristes insistent pour le déguster avec les larves, affirmant que leur présence est essentielle à l'expérience authentique.Le Casu Marzu est interdit dans de nombreux pays, y compris au sein de l’Union européenne, car il enfreint les normes alimentaires strictes sur la sécurité et l'hygiène. La consommation de larves vivantes peut, en théorie, entraîner des risques pour la santé, notamment des infections intestinales si les larves survivent à l’acidité de l’estomac.Malgré les controverses, le Casu Marzu reste une source de fierté pour de nombreux Sardes. En 2009, il a été inscrit sur la liste des produits alimentaires traditionnels italiens, reconnaissant ainsi son importance culturelle.Le Casu Marzu est bien plus qu’un simple fromage : c’est une expérience gastronomique extrême, mêlant traditions séculaires et défis sanitaires, qui illustre la diversité fascinante du patrimoine culinaire mondial.
  • Pourquoi le miel ne périme jamais ?

    02:01|
    Le miel est un aliment unique qui ne périme pratiquement jamais. Des pots de miel retrouvés dans des tombes égyptiennes vieilles de plus de 3 000 ans sont encore consommables aujourd'hui. Cette incroyable longévité s’explique par une combinaison de propriétés chimiques, biologiques et environnementales.Une faible teneur en eauLe miel est naturellement pauvre en eau, avec une humidité moyenne de 17 à 18 %. Cette faible teneur empêche la prolifération des micro-organismes tels que les bactéries et les moisissures, qui nécessitent un environnement humide pour se développer. De plus, la capacité du miel à absorber l’humidité de l’air grâce à sa nature hygroscopique limite encore plus les risques de contamination.Une forte concentration en sucresLe miel est constitué à environ 80 % de sucres, principalement de glucose et de fructose. Ces sucres créent une pression osmotique élevée, ce qui extrait l’eau des cellules des micro-organismes, les déshydrate et les tue. Cette concentration en sucres agit donc comme un conservateur naturel extrêmement efficace.Une acidité élevéeLe pH du miel est généralement compris entre 3,2 et 4,5, ce qui en fait un environnement naturellement acide. Cette acidité empêche la croissance de nombreuses bactéries et champignons, contribuant à la stabilité du miel sur le long terme.La présence d’enzymesLes abeilles ajoutent au miel une enzyme appelée glucose oxydase. Lorsqu'elle entre en contact avec de petites quantités d'eau, cette enzyme produit du peroxyde d'hydrogène, un composé aux propriétés antimicrobiennes. Cela confère au miel une capacité à résister à des contaminations potentielles.Bien que le miel ne périme pas, il peut cristalliser ou changer de texture avec le temps. Cependant, ces transformations sont purement physiques et n’altèrent pas ses qualités nutritionnelles ni sa sécurité alimentaire. Un simple bain-marie peut restaurer sa consistance.Le miel combine une faible teneur en eau, une forte concentration en sucres, une acidité élevée et des propriétés antimicrobiennes naturelles pour devenir un aliment pratiquement immortel. Cette combinaison en fait non seulement un édulcorant naturel prisé, mais aussi une véritable prouesse de la nature.
  • Pourquoi ne faut-il pas mettre de raisin au micro-ondes ?

    01:51|
    Mettre des raisins au micro-ondes peut effectivement provoquer des explosions spectaculaires, en raison de réactions physiques et électromagnétiques complexes. Ce phénomène, souvent inattendu, résulte des propriétés spécifiques des raisins et du fonctionnement des micro-ondes. Le rôle des micro-ondesLes micro-ondes produisent des ondes électromagnétiques qui chauffent les aliments en agitant les molécules d’eau. Les raisins, riches en eau et de petite taille, concentrent rapidement cette énergie, créant des conditions propices à des réactions inhabituelles. Pourquoi les raisins explosent-ils ?1. Effet de concentration des ondes :  - Si un raisin entier ou coupé en deux est placé au micro-ondes, ses dimensions et sa forme arrondie concentrent les ondes électromagnétiques dans une petite zone, comme une lentille focalise la lumière.  - Ce phénomène génère une intensité de chaleur très localisée, atteignant rapidement des températures élevées.2. Formation de plasma :  - Si deux moitiés de raisin sont placées très près l'une de l'autre (par exemple, attachées par une fine couche de peau), les micro-ondes créent un pont électrique entre elles. Ce pont est constitué d’ions et d’électrons excités, formant un plasma, une matière à haute énergie visible sous forme d’étincelles ou de petites explosions lumineuses.  - Ces étincelles sont non seulement impressionnantes, mais elles peuvent endommager le micro-ondes.3. Accumulation de vapeur :  - L'eau contenue dans le raisin chauffe rapidement et se transforme en vapeur. En raison de l’enveloppe extérieure du raisin, la vapeur reste piégée, augmentant la pression à l'intérieur.  - Lorsque la pression devient trop forte, la peau éclate, provoquant une explosion soudaine et parfois bruyante. Les risques associés- Dommages à l’appareil : Les étincelles générées par le plasma peuvent endommager les composants internes du micro-ondes.- Risque d’incendie : Dans des cas extrêmes, les étincelles peuvent enflammer d’autres matériaux présents.- Projections dangereuses : L’explosion d’un raisin peut projeter des morceaux chauds ou endommager les parois internes du four. En résuméLes raisins concentrent l’énergie des micro-ondes de manière inhabituelle, provoquant des explosions dues à la formation de plasma et à l’accumulation de vapeur. Bien que spectaculaire, ce phénomène peut endommager le micro-ondes et représente un danger potentiel. Il est donc déconseillé de chauffer des raisins au micro-ondes !
  • Etes-vous mageirocophobe ?

    01:53|
    La mageirocophobie est une phobie spécifique qui désigne la peur intense et irrationnelle de cuisiner. Bien que la cuisine soit une activité quotidienne pour de nombreuses personnes, les individus atteints de mageirocophobie ressentent une anxiété disproportionnée à l’idée de préparer des repas. Cette phobie, bien que rare, peut considérablement affecter la vie sociale et personnelle de ceux qui en souffrent.  Les origines et causes possiblesComme pour d’autres phobies, la mageirocophobie peut être déclenchée par une combinaison de facteurs psychologiques, émotionnels et environnementaux :1. Expériences traumatisantes : Un événement négatif lié à la cuisine, comme un incendie, une blessure avec un couteau ou une intoxication alimentaire, peut engendrer cette peur.2. Manque de confiance : Les personnes qui doutent de leurs compétences culinaires peuvent redouter de cuisiner, craignant de produire un résultat insatisfaisant ou de décevoir les autres.3. Perfectionnisme : Une exigence excessive envers soi-même peut entraîner une peur paralysante de ne pas réussir ou de commettre des erreurs.4. Anxiété sociale : La crainte du jugement des autres, par exemple lors de la préparation de repas pour des invités, peut exacerber cette phobie.  Manifestations et symptômesLes symptômes varient en intensité, mais ils incluent généralement :- Une anxiété extrême à l’idée de cuisiner ou même de penser à cuisiner.- Des réactions physiques comme une accélération du rythme cardiaque, des sueurs, des tremblements ou des nausées en présence d’ustensiles de cuisine ou de tâches culinaires.- Une tendance à éviter totalement de cuisiner, se reposant sur les plats préparés ou les repas extérieurs.  Impact sur la vie quotidienneLa mageirocophobie peut compliquer la gestion de la vie quotidienne, en particulier pour ceux qui vivent seuls ou doivent préparer des repas pour leur famille. Elle peut également limiter les interactions sociales, comme les dîners entre amis ou les célébrations impliquant la cuisine.  Traitement et gestionComme pour d’autres phobies, la mageirocophobie peut être traitée grâce à des approches thérapeutiques :- Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Cette méthode aide à identifier et à restructurer les pensées irrationnelles liées à la peur.- Exposition graduelle : En s’habituant progressivement à la cuisine, la personne peut surmonter son anxiété.- Relaxation et gestion du stress : Les techniques comme la méditation ou la respiration profonde peuvent réduire l’impact des symptômes. En conclusion, bien que la mageirocophobie soit une peur rare et peu connue, elle peut être gérée efficacement avec le soutien adéquat.