Partager

Choses à Savoir GASTRONOMIE
Pourquoi le chocolat est la “boisson des dieux” ?
Le chocolat, souvent considéré comme un plaisir terrestre, trouve ses racines dans une histoire mythique et sacrée qui lui vaut le surnom de "boisson des dieux". Ce statut provient des civilisations mésoaméricaines, notamment les Mayas et les Aztèques, qui vénéraient le cacao comme un don divin.
Une origine divine
Le mot "cacao" lui-même dérive du terme nahuatl cacahuatl, qui désigne les fèves de cacao. Selon les Aztèques, le cacao aurait été offert aux hommes par Quetzalcoatl, le dieu serpent à plumes, symbole de sagesse et de culture. Dans leur mythologie, Quetzalcoatl descendit du ciel avec les fèves de cacao, qu’il considérait comme un aliment divin pour enrichir la vie des hommes.
Les Mayas, quant à eux, associaient le cacao à des rituels religieux et à des pratiques sacrées. Les fèves de cacao étaient utilisées dans les cérémonies pour honorer les dieux et même pour accompagner les défunts dans l’au-delà. Elles servaient également comme monnaie d’échange, témoignant de leur valeur inestimable.
Une boisson sacrée
Chez les Aztèques et les Mayas, le chocolat n’était pas consommé sous forme solide comme aujourd’hui, mais en tant que boisson. Les fèves de cacao étaient torréfiées, broyées, mélangées à de l’eau et souvent aromatisées avec des épices comme le piment ou la vanille. Cette boisson, appelée xocoatl, était amère, mousseuse et réservée à l’élite : les prêtres, les nobles et les guerriers.
Le xocoatl n’était pas seulement une boisson gustative, mais une source d’énergie et un breuvage sacré. Les Aztèques croyaient qu’il conférait force et sagesse, et ils l’utilisaient dans des rituels pour entrer en communion avec leurs divinités.
L’arrivée en Europe
Lorsque le cacao fut introduit en Europe par les conquistadors espagnols au XVIe siècle, il conserva son aura divine. Les élites européennes transformèrent cette boisson amère en une préparation sucrée, marquant le début de l’amour mondial pour le chocolat. Bien que la dimension sacrée se soit estompée, le cacao reste chargé de symbolisme.
En résumé
Le chocolat est surnommé la "boisson des dieux" en raison de son rôle sacré chez les civilisations mésoaméricaines. Symbole de richesse, de divinité et de connexion spirituelle, il incarne une histoire fascinante où culture, mythologie et gastronomie se rencontrent.
More episodes
View all episodes
Quelle était la fonction des fèves de cacao chez les Mayas ?
02:09|Les fèves de cacao occupaient une place essentielle dans la civilisation maya (2000 av. J.-C. - 1500 apr. J.-C.), bien au-delà de leur simple rôle alimentaire. Elles servaient à la fois de monnaie d’échange, d’offrande religieuse et d’ingrédient dans une boisson rituelle, témoignant de leur importance économique, culturelle et spirituelle.1. Une monnaie d’échange précieuseLes Mayas utilisaient les fèves de cacao comme une véritable monnaie. Des codex et des témoignages archéologiques montrent que ces fèves permettaient d’acheter divers biens et services. Par exemple, un esclave valait environ 100 fèves, tandis qu’un lapin pouvait s’acheter pour 10 fèves et une avocat coûtait environ 3 fèves.Les chroniques espagnoles du XVIe siècle, comme celles de Bernal Díaz del Castillo, confirment que les fèves de cacao étaient acceptées comme moyen de paiement dans les marchés de Mésoamérique, preuve de leur grande valeur.2. Une boisson rituelle et nobleLe cacao était surtout consommé sous forme de boisson amère et épicée, appelée kakaw. Contrairement au chocolat moderne, il ne contenait ni sucre ni lait, mais était mélangé avec de l’eau, du piment, de la vanille et parfois du maïs. Cette boisson était réservée aux élites mayas, comme les souverains, les prêtres et les guerriers, qui la considéraient comme une source d’énergie et un don des dieux.Selon le Codex de Dresde, l’une des rares sources écrites mayas ayant survécu, le cacao était aussi utilisé lors des cérémonies religieuses et des rituels funéraires, pour accompagner les morts dans l’au-delà.3. Une offrande aux dieuxLes Mayas associaient le cacao à la fertilité et au divin. Ils croyaient que le dieu Kukulkan (le Serpent à plumes) leur avait offert le cacao et qu’il était un symbole de prospérité. Des fèves de cacao ont été retrouvées dans des tombes royales, ce qui suggère qu’elles servaient d’offrandes funéraires.Des rituels impliquant du cacao étaient également pratiqués lors des mariages et des sacrifices humains, où le chocolat était versé en offrande aux dieux.ConclusionChez les Mayas, le cacao n’était pas qu’un simple aliment : il représentait une richesse économique, un symbole social et un élément central des rites religieux. Son importance était telle que son usage s’est poursuivi chez les Aztèques et a ensuite conquis l’Europe après la conquête espagnole.Pourquoi le chocolat devient-il parfois blanchâtre ?
02:17|Il est fréquent de découvrir une fine pellicule blanchâtre à la surface d’une tablette de chocolat qui a été stockée trop longtemps. Ce phénomène, souvent perçu comme un signe de vieillissement ou d'altération, est en réalité un changement physique du chocolat plutôt qu'une véritable détérioration. Il est dû à deux types de migrations internes : le blanchiment gras et **le blanchiment sucré.Pourquoi le contour des crêpes est-il sec ?
01:45|Les crêpes, symbole de gourmandise, semblent simples à réaliser, mais elles réservent quelques mystères culinaires. Pourquoi le contour devient-il sec alors que le centre reste moelleux ? Et pourquoi une crêpe a-t-elle toujours une face dorée et lisse, tandis que l’autre est plus pâle et poreuse ? Ces phénomènes ont des explications physiques et chimiques précises...Les fruits se congèlent-ils aussi bien que les légumes ?
01:44|Les fruits peuvent être congelés, mais ils ne se congèlent pas toujours aussi bien que les légumes en raison de leurs caractéristiques spécifiques, notamment leur teneur élevée en eau et leur structure cellulaire délicate. Voici les principales différences et points à considérer pour la congélation des fruits par rapport aux légumes.1. Teneur en eau et textureLes fruits contiennent généralement plus d'eau que les légumes, ce qui peut poser un problème lors de la congélation :• Cristaux de glace : Pendant la congélation, l'eau contenue dans les fruits forme des cristaux de glace. Ces cristaux peuvent casser les parois cellulaires, rendant les fruits mous ou aqueux lorsqu'ils sont décongelés.• Impact sur la texture : Les fruits délicats comme les fraises, les framboises ou les pêches perdent souvent leur fermeté et deviennent molles après décongélation, contrairement à de nombreux légumes, qui conservent mieux leur structure.2. Méthodes de congélation adaptées aux fruitsPour préserver au mieux les qualités des fruits, certaines techniques spécifiques sont recommandées :• Congélation à plat : Disposez les fruits en une seule couche sur une plaque de cuisson avant de les transférer dans des sacs hermétiques. Cela évite qu’ils ne collent entre eux.• Ajout de sucre ou sirop : Pour certains fruits (comme les fraises ou les pêches), un enrobage de sucre ou de sirop avant congélation aide à préserver leur texture et leur saveur.• Blanchiment inutile : Contrairement aux légumes, les fruits ne nécessitent pas de blanchiment préalable, car leur structure enzymatique est moins problématique pour la conservation.3. Utilisations après congélationLes fruits congelés ne sont généralement pas adaptés à une consommation "crue", comme dans une salade de fruits, car leur texture est souvent altérée. Cependant, ils restent excellents pour :• Les smoothies• Les desserts comme les tartes, les crumbles, ou les compotes• Les sauces ou les confitures• Les garnitures pour yaourts ou céréales4. Les légumes se congèlent mieuxLes légumes, notamment après un blanchiment préalable, conservent souvent leur texture, couleur et saveur. Ce processus désactive les enzymes responsables de la dégradation, rendant les légumes plus stables à la congélation.Les fruits ne se congèlent pas aussi bien que les légumes en raison de leur teneur élevée en eau et leur fragilité structurelle. Cependant, avec des méthodes adaptées, il est possible de préserver leur saveur et de les utiliser efficacement dans diverses recettes. La clé est de choisir des fruits frais, de les congeler rapidement, et de les utiliser à bon escient.Pourquoi met-on de la cire sur la queue des poires ?
01:34|La cire appliquée sur la queue (ou pédoncule) des poires est une pratique traditionnelle qui remonte à plusieurs siècles. Elle répond à des besoins pratiques de conservation et d'esthétique. Voici une explication détaillée :1. Prolonger la conservation des poiresLe pédoncule des poires est un point sensible par lequel l’eau et les nutriments peuvent s’évaporer rapidement, ce qui accélère le dessèchement du fruit. En appliquant une fine couche de cire sur la queue :On réduit la déshydratation : La cire agit comme une barrière, empêchant l’évaporation de l’eau contenue dans le fruit.On limite l’entrée des bactéries et champignons : Le pédoncule est une porte d’entrée pour les micro-organismes responsables de la pourriture des fruits. La cire joue un rôle protecteur en colmatant cette zone.2. Préserver l’aspect esthétiqueUne queue bien conservée et intacte est perçue comme un signe de fraîcheur et de qualité. La cire permet :De garder un aspect soigné : Elle évite que le pédoncule ne se dessèche, noircisse ou casse.De renforcer l'attrait visuel : Dans le commerce, une poire avec une queue brillante et bien formée est plus séduisante pour le consommateur.3. Une pratique traditionnelle et naturelleHistoriquement, on utilisait de la cire naturelle, comme la cire d’abeille, pour protéger les fruits. Aujourd’hui, des cires comestibles dérivées de sources naturelles (cire de carnauba, cire de paraffine alimentaire, etc.) sont souvent utilisées, car elles sont inoffensives pour la santé. Cette méthode est également respectueuse des normes d’hygiène alimentaire.4. Une méthode complémentaire de protectionOutre la cire sur la queue, les poires sont parfois entièrement recouvertes d’une fine couche de cire naturelle pour les protéger des agressions extérieures et prolonger leur durée de vie. Cela est fréquent dans l’industrie agroalimentaire.Mettre de la cire sur la queue des poires est une technique simple mais efficace, utilisée pour ralentir la déshydratation, protéger contre les micro-organismes, et améliorer l’aspect des fruits. Cette pratique garantit une meilleure conservation tout en maintenant un visuel attrayant, satisfaisant à la fois les exigences commerciales et les attentes des consommateurs.Quelle est la “boisson du diable” ?
02:09|Le café, aujourd’hui apprécié dans le monde entier, n’a pas toujours été la boisson conviviale que nous connaissons. Dans son histoire, il a été appelé la "boisson du diable", un surnom qui reflète la méfiance qu’il a suscitée à différentes époques et dans diverses cultures, principalement en raison de ses effets stimulants et de ses liens avec des pratiques jugées hérétiques ou immorales.Les origines de l’expressionL’histoire remonte au Moyen-Orient, où le café est apparu au XVe siècle dans les régions du Yémen et de l’Éthiopie. Les musulmans soufis l’utilisaient pour rester éveillés lors des prières nocturnes. Cependant, son effet stimulant a rapidement attiré des critiques. Certains leaders religieux considéraient que le café provoquait des comportements jugés immoraux ou excessifs, notamment dans les maisons de café, où l’on discutait librement de politique et de religion. Ces lieux furent parfois perçus comme des foyers de subversion.En Europe, l’introduction du café au XVIe siècle provoqua une réaction encore plus virulente. Les dirigeants religieux chrétiens, notamment dans les cercles catholiques, étaient méfiants face à cette boisson venue du monde musulman. Elle était associée à l’Islam, considéré alors comme une menace spirituelle et politique. Le surnom de "boisson du diable" prit alors tout son sens, certains affirmant que le café était une invention diabolique destinée à corrompre l’âme chrétienne.L’intervention du pape Clément VIIILe tournant décisif pour l’acceptation du café en Europe fut l’intervention du pape Clément VIII. Selon une légende, des membres du clergé lui auraient demandé d’interdire cette boisson exotique. Le pape, curieux, demanda à goûter le café et, impressionné par son arôme et son goût, aurait déclaré : "Cette boisson du diable est si délicieuse qu’il serait dommage de laisser les infidèles en profiter exclusivement." Ainsi, au lieu de l’interdire, il le bénit, ouvrant la voie à sa popularisation dans le monde chrétien.Symbolisme et controverseLe café a été perçu comme une menace en raison de sa capacité à stimuler l’esprit et à encourager les débats intellectuels. Les maisons de café devinrent des lieux de réflexion et d’échanges d’idées, souvent perçus par les autorités comme des foyers de dissidence.Surnommé la "boisson du diable" pour ses origines exotiques, ses effets stimulants et sa capacité à nourrir la controverse, le café a finalement triomphé des préjugés pour devenir une boisson universelle, symbole de convivialité et d’éveil.Pourquoi les aliments sous vide se conservent-ils mieux ?
02:07|Les aliments sous vide durent plus longtemps grâce à un processus qui limite les principales causes de dégradation des aliments : l’oxydation, la prolifération microbienne, et l’évaporation.L’oxygène et l’oxydationL’oxygène de l’air joue un rôle central dans la dégradation des aliments. En présence d’oxygène, les graisses s’oxydent, ce qui provoque un rancissement. Les vitamines, comme la vitamine C, peuvent également se décomposer, réduisant la qualité nutritionnelle des aliments. En retirant l’air d’un emballage sous vide, on réduit considérablement la quantité d’oxygène disponible, ce qui ralentit ces réactions chimiques.La prolifération microbienneLa majorité des micro-organismes responsables de la détérioration des aliments, tels que les bactéries et les moisissures, nécessitent de l’oxygène pour se développer. En créant un environnement pauvre en oxygène, le conditionnement sous vide inhibe leur croissance. Cela est particulièrement efficace pour les bactéries aérobies, mais il convient de noter que certaines bactéries anaérobies, comme Clostridium botulinum, peuvent encore se développer si les conditions de conservation (température, durée) ne sont pas respectées.La réduction de l’évaporationLes aliments contiennent de l’eau qui peut s’évaporer, entraînant un dessèchement ou une perte de texture. L’emballage sous vide empêche cette évaporation en maintenant une barrière étanche. Cela est particulièrement utile pour les produits sensibles comme les fruits, les légumes ou les viandes.Conservation des arômes et texturesEn l’absence d’oxygène et d’humidité, les arômes et les textures des aliments sont mieux préservés. Cela est particulièrement important pour les produits sensibles à l’air, comme le café ou les épices.Limites et précautionsBien que le sous-vide prolonge la durée de conservation, il ne rend pas les aliments éternels. Les produits doivent être stockés à des températures appropriées pour éviter la croissance de bactéries anaérobies. De plus, certains aliments très périssables, comme le poisson frais, nécessitent des conditions strictes pour prévenir tout risque sanitaire.En conclusion, le conditionnement sous vide agit comme une solution efficace en ralentissant les processus naturels de dégradation, offrant ainsi une conservation prolongée tout en préservant la qualité des aliments.Quels fruits et légumes ne faut-il pas mettre au frigo ?
01:51|Tous les fruits et légumes ne supportent pas bien la réfrigération. Certains d'entre eux perdent leur saveur, leur texture et leurs qualités nutritionnelles lorsqu'ils sont placés au réfrigérateur. Voici une liste des principaux fruits et légumes à conserver à température ambiante pour préserver leur qualité.1. Les fruits à ne pas mettre au réfrigérateurFruits tropicaux et exotiquesCes fruits sont habitués aux climats chauds et le froid du réfrigérateur peut altérer leur texture et leur goût :• Bananes : Le froid noircit leur peau et ralentit leur mûrissement, rendant leur chair farineuse.• Avocats : Ils mûrissent mieux à température ambiante ; le frigo stoppe ce processus.• Mangues, papayes, ananas : Le froid leur fait perdre leur saveur et les rend moins juteux.• Kiwis : Ils se conservent mieux hors du frigo jusqu'à maturité.Fruits à noyauCes fruits mûrissent après la cueillette et le froid peut stopper leur évolution :• Pêches, nectarines, prunes, abricots : Ils doivent mûrir à température ambiante avant d'être éventuellement placés au réfrigérateur une fois bien mûrs.Fruits rouges (à court terme)• Tomates (oui, c’est un fruit !) : Le froid modifie leur texture, les rendant farineuses et atténue leur goût sucré.• Fraises et framboises : Elles supportent mal le froid prolongé, qui peut les rendre aqueuses et altérer leur saveur.Agrumes• Citrons, oranges, pamplemousses : Le réfrigérateur peut provoquer la déshydratation et le durcissement de la peau. Mieux vaut les conserver dans un endroit frais et sec.2. Les légumes à ne pas mettre au réfrigérateurTubercules et racinesCes légumes se conservent mieux dans un endroit sombre et frais :• Pommes de terre : Le froid transforme l'amidon en sucre, altérant leur goût et leur texture.• Oignons et ail : Ils ont besoin d’un environnement sec, le frigo les rend humides et favorise la moisissure.• Patates douces : Elles préfèrent des températures modérées pour éviter qu’elles ne ramollissent.Légumes-fruits• Courgettes, aubergines, poivrons : Le froid les rend flétris et altère leur saveur.• Concombres : Ils sont sensibles aux températures trop basses et deviennent rapidement mous.ConclusionPour préserver la fraîcheur et les qualités gustatives de ces fruits et légumes, il est préférable de les conserver à température ambiante, dans un endroit frais et à l’abri de la lumière.Pourquoi le miel durcit-il ?
02:15|Le miel est une substance naturelle composée principalement de sucres, d’eau et de divers composés organiques. Avec le temps, il peut durcir ou cristalliser, un phénomène tout à fait normal qui ne signifie pas que le miel est périmé. La cristallisation est un processus physique influencé par la composition du miel, la température ambiante et le stockage.1. La composition du miel et son rôle dans la cristallisationLe miel est constitué principalement de deux types de sucres simples : le glucose et le fructose. Le rapport entre ces deux sucres joue un rôle clé dans la cristallisation :• Le glucose, moins soluble dans l’eau, a tendance à former des cristaux solides.• Le fructose, plus soluble, reste liquide plus longtemps.Un miel contenant une forte proportion de glucose (comme le miel de colza ou de tournesol) cristallisera rapidement, tandis que les miels riches en fructose (comme le miel d'acacia) resteront liquides plus longtemps.2. Le rôle de la températureLa température est un facteur déterminant dans le processus de durcissement du miel. Le miel se cristallise plus rapidement lorsqu'il est conservé à des températures comprises entre 10 et 15°C. À des températures plus basses, le processus ralentit, tandis qu’à des températures plus élevées (au-dessus de 25°C), le miel reste liquide plus longtemps. Toutefois, une exposition prolongée à la chaleur peut altérer les propriétés nutritives du miel.3. La présence de particules microscopiquesLe miel contient souvent de petites particules (comme des grains de pollen, des bulles d’air ou des impuretés naturelles) qui agissent comme des noyaux de cristallisation. Ces particules offrent une surface sur laquelle les cristaux de glucose peuvent se former et se développer, accélérant ainsi le durcissement du miel.4. La teneur en eauUn miel à faible teneur en eau (généralement en dessous de 18 %) a tendance à cristalliser plus rapidement. Un miel contenant plus d’eau reste fluide plus longtemps, mais peut être sujet à la fermentation.Comment éviter ou ralentir la cristallisationPour ralentir le durcissement du miel, il est conseillé de le stocker à température ambiante (environ 20°C) dans un endroit sec et à l’abri de la lumière. Si le miel durcit, il peut être liquéfié en le réchauffant doucement au bain-marie à une température ne dépassant pas 40°C, afin de préserver ses propriétés.ConclusionLe durcissement du miel est un phénomène naturel influencé par sa composition, la température et les conditions de stockage. Cela ne compromet ni son goût ni ses bienfaits, et il est possible de le ramollir sans en altérer la qualité.