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Choses à Savoir CERVEAU

Ce qu’il y a dans notre assiette a-t-il une influence sur notre sommeil ?

Lorsque nous sommes éveillés, notre cerveau est en permanence bombardé d’informations transmises par nos sens. Toutefois, pour pouvoir dormir, il semble assez essentiel que ce flux d’information soit régulé, voire quasiment stoppé. Mais que se passe-t-il ...

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  • Combien de temps notre cerveau met-il pour se remettre d’une distraction ?

    02:06|
    La récupération de notre cerveau après une distraction peut prendre environ 23 minutes, selon des recherches menées par Gloria Mark de l'Université de Californie. Ce délai résulte des perturbations causées par les interruptions, qui fragmentent notre flux de pensée et notre concentration. Lorsqu'une tâche est interrompue, le cerveau doit non seulement se recentrer sur la tâche principale mais aussi réactiver les processus cognitifs et émotionnels associés à cette activité. Le processus de récupération dépend de plusieurs facteurs, tels que la complexité de la tâche, la nature de la distraction et l'état émotionnel de l'individu. Par exemple, une distraction émotionnellement chargée, comme un conflit personnel ou une notification de mauvaise nouvelle, peut prolonger le temps nécessaire pour se reconcentrer, tandis qu'une interruption brève et neutre, comme un son inattendu, pourrait avoir un impact moindre mais toujours significatif. Les distractions ne perturbent pas seulement le flux cognitif mais peuvent aussi générer une charge cognitive supplémentaire, car le cerveau doit constamment passer d'un contexte à un autre. Ce multitâche forcé accroît le stress mental et diminue l'efficacité, ce qui peut compromettre la qualité du travail et augmenter le risque d'erreurs. Les recherches montrent également que des interruptions fréquentes et courtes peuvent cumuler un temps de perte de concentration considérable sur une journée de travail, affectant la productivité globale. Pour minimiser l'impact des distractions, des stratégies telles que la gestion proactive des notifications, la planification de blocs de travail sans interruption et la création d'un environnement de travail calme peuvent être efficaces. Ces approches aident le cerveau à maintenir un niveau optimal de concentration, réduisant ainsi le temps de récupération après une interruption et améliorant la performance cognitive sur le long terme.
  • Que se passe t il dans le cerveau après la mort ?

    01:54|
    Ici, je veux vous parler des travaux du chercheur américain Jimo Borjigin en 2014 qui ont révélé une activité cérébrale inattendue après la mort clinique. Une "tempête d'ondes gamma" a en effet été observée, avec une intensité 11 à 12 fois supérieure à la normale. Or ces ondes sont généralement associées à des états de conscience élevés. De plus, les régions du cerveau liées à la conscience et à la mémoire restent actives, et on constate une synchronisation accrue entre différentes parties du cerveau. Autant de découvertes qui remettent en question l'idée que la mort cérébrale est un événement soudain et instantané. 2. Nouvelle perspective sur les expériences de mort imminente (EMI) :  Les EMI, longtemps considérées comme mystérieuses ou inexplicables, pourraient trouver une explication neurologique dans ces nouvelles découvertes. L'activité cérébrale intense observée après la mort clinique pourrait être à l'origine des sensations de détachement, des visions de tunnel lumineux, ou de la vie qui défile. Ces expériences pourraient être le résultat de l'interaction complexe entre différentes zones du cerveau dans un état de privation d'oxygène, produisant des hallucinations intenses similaires à des rêves éveillés. 3. Redéfinition des frontières de la mort : Mais cela va plus loin. Ces découvertes remettent en question la définition actuelle de la mort clinique. Si le cerveau continue de fonctionner après l'arrêt cardiaque, à quel moment exact peut-on déclarer une personne morte ? Cela a des implications importantes pour les procédures médicales, notamment en ce qui concerne les techniques de réanimation et les décisions d'arrêt des soins. De plus, des recherches menées à l'Université de Yale ont montré qu'il était possible de réactiver partiellement des cellules cérébrales de porcs plusieurs heures après leur mort, ouvrant de nouvelles perspectives pour repousser les limites de la réanimation.A noter que la thanatologie, l'étude scientifique de la mort, connaît un essor important. Les chercheurs s'intéressent aux mécanismes exacts de la mort cérébrale, cherchant à comprendre pourquoi certaines régions du cerveau restent actives plus longtemps que d'autres. Ces recherches pourraient non seulement améliorer notre compréhension de la mort, mais aussi avoir des implications majeures pour la médecine et notre conception de la conscience.
  • Les œufs pourraient-ils aider à lutter contre les troubles bipolaires ?

    01:36|
    Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur caractérisée par la présence de période alternée d’exaltation extrême et de dépression profonde. Si ces signes cliniques permettent de diagnostiquer les personnes atteintes de ce trouble, malheureusement, son origine reste encore assez mystérieuse.
  • Faudrait-il (encore plus) déconseiller la cigarette électronique aux adolescents ?

    01:41|
    L'utilisation de la cigarette électronique a pu être présentée comme un substitutif au tabac qui pouvait être particulièrement intéressant dans l'idée d'arrêter de fumer. La réalité est qu'avec sa facilité d'utilisation, son coût en apparence plus limité, et ses goûts parfumés et sucrés, la cigarette électronique semble apparaître comme assez séduisante notamment pour un jeune public. Or, les répercussions potentielles de l'utilisation de la cigarette électronique sur, assez généralement l'ensemble de l’organisme, et plus particulièrement, sur le cerveau, restent encore à clairement identifier ; en particulier, en ce qui concerne les adolescents, dont l’organisme et le cerveau sont en plein développement.
  • Que se passe-t-il lorsque nous voyons et sentons de la nourriture ?

    01:58|
    Si le simple fait de voir et de sentir de la nourriture semble pouvoir nous mettre en appétit, ces seules informations sensorielles peuvent-elles réellement avoir des répercussions sur le fonctionnement de notre organisme ?
  • Ce qu’il y a dans notre assiette a-t-il une influence sur notre cerveau ?

    01:27|
    Que cela soit par préférence personnelle, par héritage culturel, ou pour des raisons plus économiques, nous sommes bien loin de tous manger la même chose. Il est donc particulièrement intéressant de se demander si ce qu’il y a dans notre assiette peut avoir une influence sur la santé et le fonctionnement de notre cerveau ?
  • Pourquoi lorsque nous avons la nausée cela nous coupe l’appétit ?

    01:55|
    Que cela soit dû à la tension liée à un événement prochain particulièrement stressant, au ballottement causé par les vagues sur le bateau dans lequel nous nous trouvons, ou encore à cette sorte d’inconfort gastrique allant avec cette maladie assez bénigne que nous avons en ce moment, il arrive assez fréquemment au cours de notre vie que nous ressentions des nausées. Ces nausées qui plus que de provoquer une sensation pas vraiment très agréable et souvent associés au fait de nous couper l'appétit. Même si cela peut sembler assez logique que lorsque nous ressentons des nausées, notre envie de nous nourrir soit diminuée, que se passe-t-il dans le cerveau pour nous pousser à ne pas manger lorsque nous nous sentons nauséeux ?
  • Pourquoi sommes-nous de plus en plus lents à mesure que nous vieillissons ?

    01:46|
    Pour conduire, se déplacer ou dans tous les gestes du quotidien, c'est une réalité qui semble s'intensifier avec le nombre des années : plus nous vieillissons, plus nos mouvements semblent devenir de plus en plus lents. Mais qu'est-ce qui est à l’origine de ce ralentissement ?
  • La lumière a-t-elle un impact sur nos performances cognitives ?

    02:15|
    Si la luminosité ambiante peut jouer sur notre niveau de vigilance, et que notre vigilance semble pouvoir jouer sur nos performances, notamment cognitives ; alors, existe-t-il un lien entre l'intensité lumineuse à laquelle nous sommes exposés et nos performances cognitives ? Et si oui, que se passe-t-il au sein de notre cerveau ?