Afrotopiques

  • Bande-annonce du podcast Modernités Africaines

    01:17
    Bonjour !Retrouvez-moi dans Modernités Africaines, une série de 6 podcasts que je réalise pour l'Ecole normale supérieure.A retrouver partout où vous avez l'habitude d'écouter vos podcasts.Modernités Africaines explore la manière dont le continent africain se transforme et se relie au reste du monde. Chaque épisode aborde un sujet particulier, et propose un dialogue entre des chercheurs et chercheuses en sciences sociales.  Qu’apprend-on lorsque l’on se déplace, pour penser le présent depuis les mondes africains ? Comment les concepts circulent-ils ? Et que produisent le décentrement, et la conversation des hommes et des idées ?  Qu’appelle-t-on les études africaines ? Quel est le modèle économique de l'État africain contemporain ? Comment se pose la question de la justice sociale dans les sociétés africaines ? Quelles sont les formes de la démocratie sociale ? Pourquoi les villes africaines s’étalent-elles autant ? La sorcellerie a-t-elle vraiment disparu ?  Modernités Africaines explore des travaux de recherche contemporaine en économie, science politique, anthropologie, géographie, sociologie, histoire et philosophie… pour présenter ce que l’étude des sociétés africaines nous dit de notre monde, et de notre présent commun. Modernités Africaines est un podcast écrit, réalisé et produit par Marie-Yemta Moussanang. Il puise dans les ressources du colloque scientifique du même nom, organisé à l'ENS-PSL, dans le cadre du Programme Suds.Bonne écoute !Montage et mixage : Victor Donati Musique originale : Ardo AnomaGraphisme : Akakir Studio
  • 5. Carnet des Ateliers n°5 - La peur, le silence et la révolte - Michel Agier et Leyla Dakhli

    17:21
    Carnets des Ateliers n°5 - "La Peur, le silence et la révolte" avec Michel Agier et Leyla Dakhli.C’est le dernier carnet, et j’ai choisi de faire parler Michel Agier de la Peur, sans doute parce que c’est une manière de la conjurer. On se quitte avec de la poésie politique, sur le silence de celles qui sont empêchées, amené par Leyla Dakhli.Merci à eux. Bonne écoute....Ecriture, réalisation, prise de son, montage : Marie-Yemta MoussanangMixage : Victor DonatiMusique : Hiba ElgizouliPour soutenir Afrotopiques 👉🏽 Les amis du podcast Afrotopiques
  • 4. Carnets des Ateliers n°4 - Politiques de la solidarité : les chemins de l'Etat de demain - Nadine Machikou

    38:41
    Carnets des Ateliers n°4 - "Politiques de la solidarité : les chemins de l'Etat de demain" avec Nadine Machikou.Pour financer Afrotopiques 👉🏽 Les amis du podcast AfrotopiquesDans ce carnet, j’ai eu envie de faire un épisode qui marque un véritable temps d’arrêt. (pause)C’est un peu la « main stage » de cette série, car l’intervention de Nadine Machikou aux Ateliers a fait une grande impression sur moi. Nadine Machikou est professeure de Sciences Politiques au Cameroun, et elle a présenté sa compréhension de phénomènes de solidarité dont nous sommes familiers : à savoir, le fait que dans nos familles africaines et diasporiques, il est commun d’envoyer de l’argent pour subvenir aux besoins de santé, d'étude, etc….des cousins, neveux, tantes, frères et soeurs au pays.Mais Nadine a formulé tout cela dans le langage analytique de théorie politique et de la sociologie.Et vraiment, la pensée critique c’est puissant, parce que cela m’a fait l’effet d’une révélation.Elle nous permet de poser un regard neuf qui historicise et politise des pratiques que l’on considère traditionnellement comme relevant du « culturel ».Et ce qui est puissant, c’est que si l’on regarde les pratiques sociales de solidarité sous cet angle, on peut également commencer à envisager de répondre à la demande sociale de manière plus collective, et moins individuelle. Repenser l’Etat, ses fonctions et son rôle, son modèle économique. Je trouve cela absolument passionnant, Nadine Machikou a ouvert de nombreuses pistes de travail et de réflexion dans cet échange.Je vous laisse écouter et réécouter cet épisode, déconstruire et reconstruire vos représentations de la solidarité, et du rôle de l’Etat moderne, dans les société ex-anté industrielles, et faire votre propre chemin. Je vous donne rendez-vous plus tard dans la saison, pour approfondir quelques unes de ces pistes.Bonne écoute.Ecriture, réalisation, prise de son, montage : Marie-Yemta MoussanangMixage : Victor DonatiMusique : Hiba Elgizouli
  • 3. Carnet des Ateliers n°3 - Justice, Réparations, Care... Are we getting there ? - Olivia Rutazibwa, Maboula Soumahoro, Riikka Prattes et Fatou Sow

    38:47
    Carnet des Ateliers n°3 - Justice, Réparations, Care... Are we getting there ? - Olivia Rutazibwa, Maboula Soumahoro, Riikka Prattes et Fatou SowDans ce carnet, j’ai choisi de faire entendre les voix de celles qui questionnent le sens de la Justice, le sens de la communauté, et qui nous rappellent que le Nous n’est pas acquis, car on retrouve toute la violence du monde, à l’intérieur de nos espaces et de nos communautés.Vous allez entendre les voix d’Olivia Rutazibwa, Maboula Soumahoro, Riikka Prattes et Fatou Sow. Elles nous parlent de l’exploitation et de la domination qui se perpétue de manière structurelle à l’encontre de certains membres - de certainES membres de la « communauté » et elles proposent des pistes de réflexion pour transformer la situation.Qui bénéficie du système établi ? Qui en use à son propre profit ? Qui aurait la possibilité de réparer et ne le fait pas ? Qui se défausse de ses responsabilités ? Qui est le Je du Nous dont on parle ? La matérialité de la domination se confond souvent avec le privilège de l’ignorance. L’ignorance des torts causés, l’ignorance des réparations à effectuer.La conversation s’ouvre entre « eux et nous ».-Si on creuse, on s’aperçoit que le Nous est un parfois suspect. On ne peut pas faire l’économie de l’interroger, et de chercher à savoir si on est vraiment « ensemble ». Maboula Soumahoro, elle, parle de Nous radical. -Riikka est une brillante chercheuse autrichienne, qui a travaillé en Australie et aux Etats-Unis. Elle aborde d’abord le sujet de la posture de non prédation épistémique dans la recherche académique, et ensuite, elle présente des pistes de réflexion sur la collectivisation du soin. Elle nous dit en substance que nos sociétés modernes enjoignent les personnes à répondre de manière individuelle à des problèmes collectifs et structurels, et que tout l’enjeu, c’est de trouver des manières collectives et plurielles de partager, répartir équitablement le travail de soin.-Fatou Sow, elle, nous rappelle que le Nous, là, et bien, n’est tout simplement pas dedans. Que le travail de soin est encore bien loin d’être reconnu comme du travail, et qu’il faudra repartir de l’économie de subsistance, de l’économie politique de subsistance, pour penser une économie du vivant qui porte vraiment son nom.Ecriture, réalisation, prise de son, montage : Marie-Yemta MoussanangMixage : Victor DonatiMusique : Hiba ElgizouliPour soutenir la production du podcast, rendez-vous sur Helloasso : Les amis du podcast Afrotopiques
  • 2. Carnet des Ateliers n°2 - L'océan, l'attention, la transtopie et les moutons - Wilfried Nsondé, Patti Anahory, Hanane Essaydi et Isabelle Delannoy

    33:14
    Pour soutenir la production du podcast, rendez-vous sur Helloasso : Les amis du podcast AfrotopiquesDans ce carnet, j’ai rassemblé les mots de celles et ceux qui nous ont parlé de ce qui nous tient, de ce qui nous contient, et de ce à quoi nous devrions tenir. Vous allez écouter l’écrivain Wilfried Nsondé, l’architecte Patti Anahory, la professeure de littérature Hanane Essaydi et l’inclassable théoricienne Isabelle Delannoy. Il sera question d’océan, d’oxygène, d’océan encore, d’attention et de transtopie. On commence avec Wilfried Nsondé Wilfried est écrivain, voyageur, et dans sa communication il a parlé de l’air que nous respirons.Patty Anahori, est architecte et artiste, elle est basée au Cap-Vert et lors des Ateliers, elle nous a parlé de son île depuis la couleur bleue.L’entretien est en anglais - sorry - but I’m sure you’ll get it. On arrive aux difficultés. Et je mets en relation cette question de visibilisation et d’invisibilisation, avec la notion d’attention. C’est Hanane Essaydi, qui en a parlé, et elle revient ici sur le coeur de sa communication.Alors, de la manière dont on regarde, à ce qu’il est rendu possible de voir, ce qui se donne à voir, cela fait écho au travail et à la méthodologie d’Isabelle Delannoy. Isabelle Delannoy est théoricienne de l’économie du vivant, elle a découvert et nommé un ensemble de pratiques qui répondent à des principes communs de régénération du vivant, à partir d’une méthodologie d’observation attentive du vivant. Elle l’a appelée l’économie symbiotique. Ecriture, réalisation, prise de son, montage : Marie-Yemta MoussanangMixage : Victor DonatiMusique : Hiba Elgizouli
  • 1. Carnet des Ateliers n°1 - Introduction avec Achille Mbembe

    13:11
    Bonjour à toutes et à tous,J'espère que vous allez bien.Je vous propose de débuter cette nouvelle saison Afrotopiques, avec une série particulière :Je vous partage mes carnet sonores, enregistrés aux Ateliers de la Pensée à Dakar, en Mars 2022.L'édition de cette année était intitulée « Cosmologies du lien et formes de vie ». Petit entretien sur le vif avec Achille Mbembe, co-fondateur des Ateliers de la Pensée.Merci à toutes celles et ceux qui nourrissent ces rencontres.Amitiés à toutes celles et ceux qui sont éprouvés par les deuils, et les épreuves du terrain non philosophique.Merci à l'équipe qui a rendu cette série possible : Emmanuelle Carton, Victor Donati, Hiba Elgizouli 💜Bonne écoute.Marie-Yemta Moussanang
  • BLANDINE SANKARA // L'agroécologie ou la métamorphose de la question de la souveraineté et de l'autonomie au Sahel

    01:23:40
    Un podcast produit et réalisé par Marie-Yemta MoussanangSi vous aimez Afrotopiques, soutenez le podcast avec un don sur HelloAsso.Abonnez-vous à la newsletter du podcast.Dans cet épisode je reçois Blandine Sankara, elle est la fondatrice de la ferme agroécologique Yelemani. Et c’est aussi l’une des petites soeurs du président révolutionnaire du Burkina Faso Thomas Sankara.Dans cet entretien on est parties de sa trajectoire à elle, construite autour de la question de la souveraineté alimentaire, et on a pas mal bifurqué vers l’expérience révolutionnaire menée au Burkina dans les années 80, en insistant sur les modes d’organisation de l’époque, et les stratégies employées pour produire la transformation sociale.J’ai pratiquement tout gardé, c'est un épisode un peu long, mais je pense que c’est un moment de transmission rare et précieux et une parole importante. Je remercie chaleureusement toute l’équipe du festival Alimenterre qui nous a invitées et réunies à Bruxelles en Octobre 2021, et je vous souhaite une bonne écoute !
  • SEVERINE KODJO-GRANDVAUX // Devenir Tout-Vivants : condition cosmique et humanisme animiste

    01:02:42
    Un podcast produit et réalisé par Marie-Yemta MoussanangSi vous aimez Afrotopiques, soutenez le podcast avec un don sur HelloAsso.Abonnez-vous à la newsletter du podcast.Dans cet épisode je reçois la philosophe Séverine Kodjo-Grandvaux, pour une discussion autour de son livre « Devenir vivants ». Séverine Kodjo-Grandvaux propose une lecture de l’origine de la crise de la Modernité occidentale, qu’elle localise, comme d’autres, dans la blessure narcissique de la découverte de l’héliocentrisme (en gros, l’idée que l’homme n’est pas le centre de l’univers). Cette blessure aurait favorisé un repli sur terre, qui a motivé la conquête du monde, d’un monde à posséder, à maîtriser, un monde à coloniser. Bref, le monde tel qu’on le connait. Par conséquent, même notre conception de l’écologie qui relie l’humain et la nature, ne nous permet pas de sortir véritablement de la crise, car cette écologie telle que nous la pensons, reste géolocalisée, c’est une écologie terrestre, qui ne nous relie pas à l’univers et à son infinité. Or, pour Séverine Kodjo-Grandvaux, tout l’enjeu est précisément de partir du lieu de la blessure, du lieu de la séparation, pour entamer la réparation du lien profond qui unit tous les êtres. Pour cela, la philosophe nous rappelle à notre condition cosmique, nous sommes les enfants des étoiles. Elle rappelle que nous avons en commun, dans notre composition chimique, un grand nombre d’éléments avec tout le vivant, avec le Tout-Vivant. Penser à partir de la notion de Tout-Vivant, nous permet de construire un humanisme qui n’est pas anthropocentré, mais un humanisme qui relie tout ce qui est animé : monde animal, monde végétal et monde minéral. En somme, un humanisme animiste. Situer la question de l’écologie sur plan cosmique, nous permet de voir que la crise que nous vivons n’est pas seulement une crise écologique, environnementale, mais que c’est une crise plus profonde, une crise de la résonance. A l’écologie traditionnelle, Séverine Kodjo-Grandvaux propose de substituer l’écho-logie (E-C-H-O), c’est à dire de chercher une nouvelle manière d’entrer en résonance au monde. Parce que c’est en réparant notre lien au cosmos, que l’on pourrait relever le défi de faire monde en commun. Dans cet échange, on cite les travaux de Malcom Ferdinand, Emanuele Coccia, Hartmut Rosa, Valérie Cabanes, Edouard Glissant, ou encore de l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan. Cet épisode a été enregistré en Février 2021, au moment de la publication du livre, mais j’étais trop débordée pour faire le montage plus tôt. Bonne écoute !
  • SAGESSE DES LIANES 3/3 Visite de l'exposition à Vassivière

    01:09:24
    Un podcast produit et réalisé par Marie-Yemta MoussanangSi vous aimez Afrotopiques, soutenez le podcast avec un don sur HelloAsso.Abonnez-vous à la newsletter du podcast.Visite de l'exposition collective "Sagesse des lianes" au Centre International d'Art et du Paysage de Vassivière (CIAPV) dans le Limousin.Je vous propose une traversée sonore de l’exposition, à la rencontre des oeuvres présentées par les artistes, dans les bruits et les échos du paysage. Vous allez entendre les voix de Nicolas Pirus, Myriam Mihindou, Jack Beng-Thi, Galadio Parfait Kaboré et Camille Varenne, L‘école des Mutants avec Hamedine Kane, Stephane Verlet-Bottero, Valérie Ozouf et Boris Raux, Florans Feliks Waro, Shivay la Multiples, Nicola Lo Calzo, Jean-Luc Raharimanana et Migline Paroumanou. Certains artistes ont marronné : Carlos Adaoudé, Carole Chausset, Hawad, Véronique Kanor, Eddy Ekete, Sylvie Sema, Florence Boyer et Hugo Rousselin… il vous faudra donc imaginer et espérer que l’exposition quitte le Plateau de Mille Vaches pour continuer sa route vers d’autres territoires. Merci à Dénètem Touam Bona pour son invitation à participer à cette grande fugue collective, et merci également à toute l’équipe du Centre International d’Art et du Paysage de Vassivière pour l’hospitalité. Bonne année, bonne écoute et bonne visite !