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Émotions : le podcast pour mettre des mots sur vos émotions

Cette maladie pour la vie, peut-on l'accepter ? [Émotions à emporter]

Saison 3

Au printemps 2014, Margaux Guillemard apprend qu’elle est atteinte d’une maladie auto-immune : le diabète de type 1. C’est un soir où elle est hospitalisée. Elle a 23 ans. Avant cette nuit où tout change, elle pensait être en parfaite santé. 


Les médecins lui apprennent qu’elle devra vivre différemment, plus calmement. Qu’elle devra revoir à la baisse ses ambitions professionnelles, ses rêves de voyage un peu fous. 


En 2021, sept ans après ce diagnostic, c’est vrai que sa vie a changé, elle s’est adaptée à la maladie. Mais elle a également fait des compromis, pour ne pas que sa maladie lui dicte entièrement sa vie. Est-ce qu’elle a accepté cette maladie ? Est-ce qu’elle arrive entièrement à vivre avec ?


Margaux Guillemard prend le micro pour nous raconter son parcours et questionner l’acceptation de la maladie avec Philippe Barrier. Il est philosophe, docteur en sciences de l’éducation et auteur du livre La blessure et la force, la maladie et la relation de soin à l’épreuve de l’auto-normativité. Philippe Barrier est par ailleurs atteint de deux maladies chroniques : le diabète de type 1 et l’insuffisance rénale chronique. 


Dans cet épisode, Margaux Guillemard cite également un extrait de Hors de moi, le livre de Claire Marin.


Émotions à emporter est une émission bi-mensuelle, dérivée du podcast Émotions. Dans ce format plus court, nous abordons des questions plus quotidiennes sur notre rapport aux émotions et au monde qui nous entoure. Émotions est un podcast de Louie Media. 


Brune Bottero est la présentatrice d'Émotions. Margaux Guillemard a tourné cet épisode. Elle l’a également monté avec l’aide de Maud Benakcha qui est la chargée de production d’Émotions. Jean-Baptiste Aubonnet en a fait la réalisation et le mix et Nicolas De Gélis a composé la musique du générique d’Émotions.


Cet épisode a également été rendu possible grâce à Maureen Wilson, responsable éditoriale, Marion Girard responsable de production, Mélissa Bounoua directrice des productions et Charlotte Pudlowski directrice éditoriale. 


Si vous souhaitez en savoir plus sur l’acceptation de la maladie et du handicap, et comprendre ce qui la rend complexe, nous vous recommandons d’écouter “Singularité, un podcast Voix des patients” développé avec les équipes Louie Creative et qui fait entendre des témoignage de personnes qui vivent avec l’hémophilie. 


La retranscription est en cours et bientôt disponible.  

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  • 45. Culpabilité au lit : comment s'en libérer et retrouver son désir ?

    31:36
    "Ravivez la flamme!", "Éveillez le désir!" ou "Osez le gingembre" : pour les magazines féminins, une libido en berne est un problème à régler d'urgence dans un couple. Pourtant, une enquête IFOP de février 2024 révèle que les Françaises et Français n’ont jamais fait aussi peu l’amour depuis quinze ans. En cause, l’étude cite notamment la normalisation de l'asexualité et la "révolution du consentement". Mais au lit avec son ou sa partenaire, pas toujours facile de différencier “Je n’ai pas envie de faire l’amour” et “Je n’ai pas envie de toi”. La journaliste Barbara Pucheu confie qu’elle en vient parfois à culpabiliser de dire "non" à son amoureux et à s'inquiéter quand c’est lui qui refuse un rapport.Laurie, en couple depuis 14 ans avec "Flo’", raconte au micro de Barbara qu’elle observe depuis le tout début de sa relation avec Florent un décalage au niveau de leurs libidos respectives. Elle a toujours eu "plus envie" que lui et s’est longtemps demandé si elle était bien “normale”. Pour mieux comprendre les mécanismes de la culpabilité au lit, Barbara interroge Margaux Terrou, sexologue clinicienne, qui critique la vision comptable de la sexualité. Le désir pourrait bien être une affaire de genre. C'est du moins ce que défend la sociologue Rébecca Lévy-Guillain. Elle explique à Barbara en quoi l’expérience du désir est un privilège masculin, et comment se réapproprier son corps et son plaisir.Barbara Pucheu a tourné et écrit cet épisode. La réalisation sonore est signée Clémence Reliat. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d’En Sommeil de Jaune. Lena Coutrot est la productrice d'Émotions.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire, écrivez-nous en remplissant ce formulaire. Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club.Pour aller plus loin Publications :-Sex Recession : les Français font-ils moins l’amour ?, étude Ifop pour LELO réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 décembre 2023 au 2 janvier 2024 auprès d’un échantillon de 1 911 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.-La fabrique du privilège du désir, Rébecca Lévy-Guillain, Revue française de Sociologie, 2022.-Le désir est un sport de combat, Rébecca Lévy-Guillain, Editions Archê, 2024-Le regard féminin : Une révolution à l’écran, Iris Brey, Editions Points, 2021Films :-Titanic, James Cameron, 1997-Sex and the City, Michael Patrick King, 2008-Le Journal de Bridget Jones, Sharon Maguire, 2001Instagram : -Orgasme et Moi, compte de Charline Vermont, éducation à la sexualité et au consentement
  • 44. Comment tester ses limites sans commettre l'irréparable ?

    25:46
    [L'adolescence des émotions 3/3]Première boom, première clope, première cuite, première expérience sexuelle : l’adolescence est l’âge des premières fois. On joue avec les interdits, quitte à se mettre en danger. Mais la journaliste Camille Maestracci se souvient que plus jeune, lorsqu’elle devait rentrer de soirée en voiture, elle entendait toujours la voix de sa mère dans un coin de sa tête : “Surtout n’entre jamais dans la voiture de quelqu’un qui a bu, appelle-moi. Je ne te gronderai jamais pour avoir pris la bonne décision.”Cette petite voix, ça peut être celle de votre père, votre pote, votre partenaire ou même celle de spots de préventions : “Boire ou conduire, il faut choisir”, “sortez couvert” ou “fumer tue”...! Dans cet épisode, Camille s’interroge sur nos limites : ce qu’elles signifient précisément à l’adolescence, et surtout : comment les tester sans commettre l’irréparable ? Dans cet épisode, Christophe, Hannah et Juliette détaillent ces moments de leur vie où ils ont senti qu’ils dépassaient les bornes, et comment ils s’en sont sortis.On y entend également Marianne Habib, maîtresse de conférence en psychologie du développement cognitif et Grégoire Borst, professeur de psychologie et de neurosciences cognitives de l'enfant et de l'adolescent. Iels nous expliquent pourquoi, contrairement aux idées reçues qui font des ados de jeunes rebelles insouciants, on dépasse rarement les limites que l’on se fixe à soi-même à cet âge-là. Camille Maestracci a écrit, tourné et monté cet épisode. La réalisation sonore est signée Arnaud Forest. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d’En Sommeil de Jaune. Lena Coutrot est la productrice d'Émotions.Pour aller plus loin : L’article de Marianne Habib « Émotions et prise de décision à l’adolescence » publié dans Les Cahiers Dynamiques
  • 43. Loyauté : que doit-on à ses ami.e.s ?

    30:11
    [L'adolescence des émotions 2/3]« Qu’est-ce que tu deviens ? » À l’âge adulte, entre vie professionnelle, vie de couple et parentalité, il arrive qu’on ne voie plus ses ami.e.s pendant des semaines, des mois, voire des années. On a des amis qu’on voit régulièrement, et d’autres une fois par an. Certain.e.s avec lesquel.le.s on va au cinéma, d’autres à qui l’on envoie des mêmes toute la journée. À l’adolescence, l’amitié comporte moins de nuances : c’est un peu “tout” ou “rien”. "Une amie, c’est celle pour qui tu pourrais tout faire" : c'est comme ça qu'Emma voyait les choses à 13 ans.Grégoire Borst est professeur de psychologie et de neurosciences cognitives de l'enfant et de l'adolescent. Il explique qu’à l’adolescence, comme nous ressentons très fort toutes nos émotions, nous vivons aussi très intensément nos amitiés. Mais à un âge où loyauté et amitié se confondent, que doit-on réellement à ses ami.e.s ? Jusqu'où cela peut-il mener d’être loyal.e ? Pour comprendre, Camille a aussi donné la parole à Pierre, Armand, Laeticia, Chloé, Emma et Romane. Iels racontent l’intensité de leurs amitiés de l’époque, leurs joies et leurs déchirements.Camille Maestracci a écrit, tourné et monté cet épisode. La réalisation sonore est signée Arnaud Forest. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d’En Sommeil de Jaune. Lena Coutrot est la productrice d'Émotions.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire, écrivez-nous en remplissant ce formulaire. Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club.Pour aller plus loin : L’article “ Les amis, notre nouvelle famille” de l’historienne Anne Vincent-Buffault, publié par The ConversationLes Mémoires d’une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir
  • 42. Estime de soi : comment la construire (malgré tout) ?

    27:10
    [L'adolescence des émotions 1/3]À l'adolescence, notre estime de soi est mise à rude épreuve. Comment se construit-elle malgré les doutes qui nous submergent ? Dans une période où notre corps change, où nos amitiés se transforment, et où la quête d’identité devient cruciale, comment peut-on se protéger et s’accepter ? Et que se passe-t-il précisément à ce moment-là de notre vie pour que notre sécurité émotionnelle et notre représentation de nous-même vacillent autant ? La journaliste Camille Maestracci a posé la question à Daniel. À 18 ans, il est à peine sorti de l’adolescence et du costume de “Mr. tout le monde” qu’il a porté pour la traverser. Il a vécu les montagnes russes émotionnelles des premières fois, la difficulté de construire son estime de soi quand on ignore encore qui on est, l’angoisse de tout comprendre comme un adulte mais de réagir encore comme un enfant. Bref, d’être ado, selon la définition donnée par Grégoire Borst, professeur de psychologie et de neurosciences cognitives de l'enfant et de l'adolescent. Camille l’a interrogé pour mieux comprendre ce qui se joue dans cette période si riche en émotions. Camille Maestracci écrit, tourné et monté cet épisode. La réalisation sonore est signée Arnaud Forest. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d’En Sommeil de Jaune. Lena Coutrot est la productrice d'Émotions.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire, écrivez-nous en remplissant ce formulaire. Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club.Pour aller plus loin : Un article de M.-S Guillon, M.-A Crocq, paru en 2004 dans la revue Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence portant sur l’Estime de soi à l’adolescenceUn article de Christophe André sur « L'estime de soi » paru dans la revue Recherche en soins infirmiers en 2005Pour les parents, le livre Dans la tête de mon ado, de Agathe Delastic & Soledad Dès 10 ans, le livre C'est (pas) moi, c'est mon cerveau ! de Grégoire Borst et Mathieu Cassotti
  • L'adolescence des émotions, une nouvelle mini-série d'Émotions, à partir du 17 juin

    02:10
    Pourquoi dit-on qu’à l’adolescence, nos émotions sont décuplées, que nous ressentons tout trop fort ? Pourquoi avons-nous en tête que les ados que nous sommes ou que nous avons été sont complètement inconscients ? Est-ce que toutes ces petites phrases sont vraies ? Est-ce qu’elles s’expliquent scientifiquement ? L’intensité émotionnelle qui caractérise cette période de nos vies, et qui peut nous hanter jusqu’à l’âge adulte, je vous propose qu’on la cerne mieux ensemble, dans L’adolescence des émotions, une mini-série originale Émotions, en trois épisodes, à écouter sur toutes les plateformes de podcasts.À très vite !
  • 41. Admiration : comment nos idoles nous aident à nous construire ?

    36:08
    Des Swifties aux supporter.ices du PSG en passant par les inconditionnel.les de Harry Potter, des fans, on en connaît tous·te·s, parfois à commencer par soi-même. Il n’est pas rare qu’à 14 ou 15 ans on ait tapissé les murs de sa chambre, parfois celui de son blog, d’images et d’hommages à son idole. Parfois, cette obsession nous poursuit bien au-delà de l’adolescence et façonne durablement notre identité.Dans cet épisode, la journaliste Antonella Francini nous fait entendre son père qui raconte son obsession de longue date pour Romain Gary. Pour Mélanie Bourdaa, professeure en sciences de l'Information et de la communication être fan est d’abord et avant tout source de joie mais permet aussi la construction d’un safe place dans un monde hostile.Antonella Francini a tourné et écrit cet épisode. La réalisation sonore est signée Renaud Watine. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d’En Sommeil de Jaune. Lena Coutrot est la productrice d'Émotions.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter. Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire, écrivez-nous en remplissant ce formulaire. Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club.Pour aller plus loin : Les Fans: Publics actifs et engagés de Mélanie Bourdaa aux Éditions C&FL’épisode d'Émotions de Louie Media  “Pourquoi est-il si mal vu d’être fan ?” de la journaliste Cyrielle BeduLa distinction, de Pierre bourdieu aux Éditions de Minuit La saison 8 Queer Eye, une série Netflix originaleLe podcast anglophone de la National Public Radio La última copa/The Last Cup sur ce que signifie être fan en argentine Textual Poachers: Television Fans & Participatory Culture de Henry Jenkins publié chez Routledge
  • 40. Bienveillance au travail : doux équilibre ou béquille encombrante ?

    28:16
    La bienveillance est aujourd’hui LA nouvelle méthode managériale considérée comme essentielle à un environnement de travail sain. Mieux, elle contribuerait même à améliorer la productivité des travailleurs. On a tous·te·s envie de travailler dans un cadre de travail qui est le moins violent possible. Mais est-ce que la bienveillance, et toutes les formes qu’on met dans notre communication, ne nuiraient pas à l’efficacité de nos échanges au travail ? Est-ce qu’on n’aurait pas plus de mal à se dire les choses, parfois désagréables mais aussi nécessaires ?Dans cet épisode, on s’interroge sur la bienveillance au travail et comment elle impacte la qualité de nos productions. Jusqu’à quel point la bienveillance a-t-elle sa place dans un cadre professionnel ? Quel est le bon niveau de bienveillance pour favoriser un environnement de travail sain sans nuire à son efficacité ? Emotions (au travail) est un podcast produit par Louie Media.  Raphaëlle Elkrief a écrit et tourné cet épisode. Le montage, la réalisation sonore et le mix sont de Louis Jaubart, l’enregistrement est du studio La Fugitive. Louise Hemmerlé est la chargée de production d’Emotions (au travail).
  • 39. Honte au travail : comment avouer ses erreurs ?

    29:12
    Au travail, nos erreurs ont une importance décuplée parce qu’on se sent regardé·e·s, jugé·e·s. On est payé·e·s pour produire un résultat et l’erreur c’est l’anomalie, ce qui ne devrait jamais arriver. Quand ça arrive, c’est très tentant de ne rien dire, en espérant que ça passe. Au risque de rester seul·e face au problème, que la situation empire et finisse par vous échapper. Alors comment avouer ses erreurs au travail et de pas se laisser submergé par la panique ?Emotions (au travail) est un podcast produit par Louie Media. Clara Baillot a écrit et tourné cet épisode. Le montage, la réalisation sonore et le mix sont du studio La Fugitive. Louise Hemmerlé est la chargée de production d’Emotions (au travail).
  • 38. Susceptibilité : que répondre aux gens qui vous collent cette étiquette ?

    26:22
    Dans la vie, on passe notre temps à coller des étiquettes sur les gens comme lorsqu’on aimait coller des gommettes à la maternelle quand on était petit·e. Untel est timide, untel est bordélique, untel est rigolo, etc. Mais l’étiquette la plus répandue et sans doute la plus difficile à porter, c’est celle de la susceptibilité. Elle donne l’impression qu’on ne peut jamais rien nous dire, et en retour, on n’ose plus élever la voix pour s’exprimer contre les choses qui nous dérangent. Mais, c’est quoi, en fait, une personne susceptible ? Dans cet épisode, la journaliste Eloïse Renou s’attaque à l’épineuse question de sa propre susceptibilité, et s’appuie sur le témoignage d’Hélina, qui part en vrille à la moindre remarque. La neuropsychologue Harmony Duclos définit la susceptibilité comme une “émotion sociale" plutôt que comme un trait de caractère. Ensemble, elles discutent de confiance en soi, d’égo surdimensionné, des six émotions de base, et du fait de rejeter la faute sur les autres. Elles se demandent comment arrêter de souffrir de cette étiquette et pourquoi on a soi-même si facilement tendance à la poser sur nos proches.Pour aller plus loin : Le mémoire “La démarche scientifique pour restaurer l’estime de soi : une expérimentation adaptée en CLIS” de Viviane François, sur le portail DUMAS du CNRSL’article “Whatever people say I am, that's what I am: Social labeling as a social marketing tool” de Gert Cornelissen, paru en 2007 dans le International Journal of Research in Marketing.L’article “La théorie de l'étiquetage modifiée, ou l'« analyse stigmatique » revisitée” de Lionel Lacaze, paru en 2008 dans la Nouvelle revue de psychosociologieL’article “Quelques disqualifications. Le sentiment ou ressenti d'incompétence” d’Héloïse de Visscher, paru en 2013 dans les cahiers internationaux de psychologie socialeEloïse Renou a tourné et écrit cet épisode. La réalisation sonore est signée Renaud Wattine. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d’En Sommeil de Jaune. Lena Coutrot est la productrice d'Émotions.Suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter. Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire, écrivez-nous en remplissant ce formulaire. Et si vous souhaitez soutenir Louie, n'hésitez pas à vous abonner au Club.