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Vivre demain
Acclimatation(s), une résidence d'archi(s) à Arles
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Après un premier épisode sur le bioclimatisme, Clément Gaillard revient sur Acclimatation(s), la résidence d'architecture qui s'est tenue à Arles durant l'été 2023 pour "adapter la ville patrimoniale face au changement climatique". La mission de cette équipe pluridisciplinaire constituée d'architectes, urbanistes, designer, ingénieur bioclimatique, botaniste ou encore historien, a été de réaliser plusieurs diagnostics de la ville pour ensuite faire des propositions d'amélioration du confort d'été en centre historique. A la recherche d'eau, d'ombre, de végétation et de brise...
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5. Agroforesterie et permaculture avec Matthias Cambreling
27:18||Saison 1, Ep. 5Matthias Cambrelingn chargé de projet chez Domene Scop et Cultures permanentes, nous invite au cœur de Mayotte pour reconstruire un équilibre détruit par l'intrusion de la culture constructive occidentale. Il nous explique comment l'agroforesterie syntropique va permettre le passage d'un sol détruit à un stade de sol vivant pré-forestier, le tout en fournissant des matériaux de construction et des produits alimentaires. Il revient aussi sur la tradition du banga, entre habitat traditionnel et rite sociétal.4. Le bioclimatisme avec Clément Gaillard
29:48||Saison 1, Ep. 4Clément Gaillard, urbaniste, consultant et designer spécialiste en conception bioclimatique, fondateur du bureau d'études Freio design climatique, revient sur les préceptes de l'architecture vernaculaire basée sur le climat. La particularité du climat tempéré, c'est qu'on a des besoins qui vont varier d'une saison à l'autre. Donc, une des solutions qui existaient dans l'architecture vernaculaire, c'est l'idée qu'on allait habiter très différemment sa construction en fonction des saisons. C'est le nomadisme interne.En conception bioclimatique, on fait toujours des compromis. L'idée de Freio est d'accompagner le plus possible pour arriver à faire des projets où on va résoudre ces compromis au cas par cas et faire quelque chose qui soit globalement cohérent du point de vue de la prise en compte du climat.3. Pollution lumineuse et population d'insectes, pourquoi les martinets, hirondelles ou chauves-souris sont en danger, avec Marion Gayaud et Yasmine Corazzani / Volet 2
26:55||Saison 1, Ep. 33. Chauves-souris et martinets, comment prendre en compte la biodiversité dans les projets de réhabilitation, avec Marion Gayaud et Yasmine Corazzani, chiroptérologue et écologue / Volet 1
32:43||Saison 1, Ep. 32. Confort et santé dans le bâti, avec Claire-Sophie Coeudevez, directrice de Medieco
30:20||Saison 1, Ep. 2Claire-Sophie Coeudevez, ingénieur en stratégies de santé dans le cadre bâti et urbain, directrice de Medieco, nous explique son parcours et comment la santé a petit à petit pris une place prépondérante dans le bâti. On a échangé sur le manque d'informations et la nécessité de sensibiliser sur l'omniprésence des perturbateurs endocriniens dans nos univers de vie et leurs dangers. On est également revenu sur la démarche ECRAINS© et sur l'importance de la qualité de l'air intérieur que la crise Covid a révélé au grand public. Elle nous raconte sa fierté d'avoir participé à faire de la santé une thématique incontournable des projets pour mieux Vivre demain.Teasing - Confort et santé dans le bâti et les territoires, avec Claire-Sophie Coeudevez, directrice de Medieco
02:01|Bientôt la diffusion du 2 épisode de Vivre demain autour du sujet du Confort et de la santé dans le bâti et les territoires, avec Claire-Sophie Coeudevez, ingénieur en stratégies de santé dans le cadre bâti et urbain et directrice de Medieco. Voici un petit aperçu...1. Résilience de territoire, avec Emmanuelle Perrin, architecte-urbaniste
30:20||Ep. 1Emmanuelle Perrin, architecte-urbaniste, co-fondatrice de l'association RAW (Risk and Architecture Workshop) et fondatrice de l'agence Perrin architectures, revient sur son parcours et ce qui l'a amenée à envisager une architecture plus résiliente, en accord avec son territoire.On a complètement oublié là où on habitait. On s’est senti protégé par une infrastructure et on a créé la vulnérabilité du territoire en l’habitant de manière générique et en se sentant protégé par la technique. Le besoin est là : il ne s’agit plus uniquement de créer de l’esthétique, mais il s’agit d’apprendre à relire les limites géographiques du territoire et à réinscrire la manière de l’habiter dans ces limites-là.