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Transmission
RETRO : LE CINEMA DE KARTHIK SUBBARAJ avec Logan Boubady
Focus sur le cinéma tamoul avec Retro de Karthik Subbaraj, réalisateur entre autres de Jigarthanda Double X (2023), deux œuvres visibles sur Netflix. Pour cette occasion, nous avons convié Logan Boubady à se joindre à nous, spécialiste du cinéma indien, ancien de Mad Movies et Mad Asia, qui planche actuellement sur un livre consacré au cinéma tamoul Coup de lattes et luttes sociales à paraître chez Rififi Éditions. Merci à lui d’avoir accepté notre invitation.
Bonne écoute à toutes et à tous !
Pour prolonger l'écoute, nous vous proposons de retrouver tous les films évoqués pendant l'émission sur notre page Letterbox
N.B. : Nous avons fait le maximum pour le confort d’écoute, mais l’enregistrement s’étant fait à distance, vous nous excuserez de ne pas atteindre les standards habituels.
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THE RUNNING MAN / RELAY : Fight the power !
01:14:05|Deux cinéastes anglais au cœur de ce numéro : Edgar Wright avec The Running Man et David McKenzie avec Relay (L'intermédiaire) pour 2 films américains entre grand spectacle ambitieux et série B élégante.Morne année cinéphile que ce 2025. Alors qu’il est bien triste de se dire qu’on aura du mal à remplir un top 10 de fin d’année (en croisant les doigts pour The Secret Agent et Avatar 3, tous deux à l’affiche le 17 décembre), les derniers opus de deux de nos héros.ïnes sortent directement sur une plateforme (House Of Dynamite de Kathryn Bigelow et Frankenstein de Guillermo Del Toro, sur Netflix) et l’espoir Rodrigo Sorogoyen s’illustre en format sériel (Los Anos Nuevos sur Arte).Du côté de nos affaires personnelles, l’an qui s’achève aura concrétisé notre enthousiasme pour le cinéma populaire indien en compagnie de Logan Boubady et nous essayer à un nouveau format en ne traitant qu’un seul film par numéro, ce qui a ses avantages et ses inconvénients (au rang desquels celui de manquer certains événements, par exemple le dernier film de Paul Thomas Anderson non évoqué ici, ce qu’on essaiera de rattraper en fin d’année).Une fois n’est pas coutume, marche arrière à l’occasion de ce nouveau numéro où deux films sont au programme : Primo The Running Man, le dernier essai luxueux d’Edgar Wright, un auteur qui a donné beaucoup et sur lequel on nourrit donc beaucoup d’attentes, secundo Relay (L’intermédiaire) de David McKenzie (Comancheria en 2016), un cinéaste qui nous surprend souvent pour le meilleur, dans les limites des moyens au sein desquels il évolue (sans vedette de premier plan, sans action ou effets ostensibles ni promotion massive, Relay est un film « du milieu » où « de série B » comme on les appelait parfois il y a très très longtemps…).Même s’il est peu probable que l’un de ces deux efforts ne rentre dans l’histoire du 7e. art, ils auront eu le mérite de mettre un peu de baume sur nos petits cœurs cinéphiles blessés en attendant le retour de Big Jim.Bonne écoute à toutes et à tous !00:00 – Intro09:56 – THE RUNNING MAN d'Edgar Wright00:39 – RELAY (L'INTERMEDIAIRE) de David MacKenzie01:05:41 – Conseils
THE SMASHING MACHINE : Il faut sauver le soldat The Rock
32:46|Les frères Joshua et Benny Safdie ont été révélés sur la carte du cinéma international à Venise en 2014 avec Mad Love in New York, puis à Cannes avec Good Time en 2017. Deux ans plus tard, Uncut Gems a été traité par notre équipe, sans toutefois soulever en nos rangs l’enthousiasme qu’on pouvait observer alors de la part d’un grand nombre de critiques.Et pourtant, notre amour pour le cinéma américain qui a forgé notre cinéphilie nous pousse aujourd’hui à consacrer ce nouveau numéro à The Smashing Machine, première réalisation de Benny Safdie en solo (il y officie aussi en tant que scénariste, co-producteur et monteur). Précisons que le film possède d’autres attraits qui ne pouvaient nous laisser indifférents. Son sujet d’abord, biopic du lutteur de MMA Mark Kerr, The Smashing Machine évoque instantanément les classiques du genre tels que Raging Bull de Martin Scorsese (1980) ou évidemment le séminal Rocky de John G. Avildsen (1976). D’autre part (et il s’agit là de l’argument promotionnel principal), le film serait le véhicule idéal pour Dwayne « The Rock » Johnson - rendu méconnaissable par le travail remarquable du maquilleur Kazu Hiro - pour s’acheter une crédibilité en tant qu’acteur de composition.Intéressé par l’action hero vedette, notre émission permet à Manuel Haas de replacer le film dans une carrière plus marquée par des choix intéressés que par de trop rares coups d’éclats. C’est néanmoins l’occasion rêvée pour le transmetteur de crier son amour pour le Pain & Gain de Michael Bay (2013).En fin d’émission, impressions à chaud sur La Petite dernière d’Hafsia Herzi et éloge de l’article signé François Cau sur le cinéaste S.S. Rajamouli pour le dernier numéro de Mad Movies (à l’occasion notamment de la sortie le 31 octobre dans les salles françaises d’un nouveau montage de La Légende de Baahubali).
COOLIE : LE CINEMA DE LOKESH KANAGARAJ avec Logan Boubady
01:13:30|Focus sur le cinéma tamoul avec Coolie le film évènement de Lokesh Kanagaraj, et le Lokesh Cinematic Universe avec Logan Boubady, spécialiste du cinéma indien.Ultra attendu au pays d’Amitabh Bachchan et des pani puri, Coolie orchestre la rencontre de plusieurs vedettes des industries indiennes : Rajnikant en premier lieu, superstar septuagénaire issue de Kollywood, Upendra Rao de Sandalwood, Soubin Shahir de Mollywood ou encore Aamir Khan de Bollywood. Avec toute sa verve et sa folie du name-dropping, notre cher Logan Boubady tentera de nous donner la mesure de cet événement hors normes.
SIRÀT : le mirage sensoriel d’Oliver Laxe
42:55|SIRÀT d’Oliver Laxe : la sensation cannoise qui divise — entre trip sensoriel et désillusion, découvrez notre critique sans filtre !Comme notre visuel en atteste, ce numéro de septembre 2025 est consacré à la nano-sensation SIRÀT du réalisateur franco-espagnol Oliver Laxe. Un réalisateur dont c’est le 4e long-métrage et auparavant jamais abordé derrière ces micros. Et bien sûr la question vous assaille : mais pour quelle raison votre humble serviteur a-t’il programmé ce film ? Soyons clairs, en matière d’art et donc de cinéphilie, la curiosité est une des plus grandes vertus. Subséquemment, jamais il ne faut mépriser les raisons qui suscitent l’envie de la découverte. Ceci étant dit, il existe quand même un motif particulièrement ridicule pour se hâter en salles obscures : la hype cannoise. En effet quand - depuis une Croisette d’où le film est reparti le prix du jury ex-aequo - une pluie de retours dithyrambiques mentionnent un « trip hallucinant », « sensoriel » et « hypnotique », il faut bien se remémorer la nature des émetteurs : un bataillon de critiques assoupis en manque de sensations, pour une bonne partie desquels les rave-parties sont aussi exotiques et sulfureuses qu’une soirée chemsex pour Philippe de Villiers. Quelques mois plus tard, il faut bien se rendre à l’évidence. Si les retours sur SIRÀT convoquent des références en tous sens (de John Ford à William Friedkin, de Michelangelo Antonioni à Werner Herzog), c’est peut-être parce que l’objet azimuté manque cruellement de tenue, sans toutefois être dénué de personnalité. Alors comme souvent, voici un Transmission à contre-courant, qui ne souffle ni le chaud, ni le froid, mais tristement le tièdassou. Bonne écoute malgré tout !
ENTRETIEN LUCILE HADZIHALILOVIC : La Tour de glace
16:47|Entretien avec Lucile Hadzihalilovic : 20 ans après Innocence, la cinéaste poursuit son œuvre singulière et dévoile La Tour de glace.En avril dernier, dans le cadre du Brussels International Fantasy Film Festival, nous avons réalisé deux interviews : une en vidéo avec Christophe Gans consacré au cinéma indien et une autre en audio avec la réalisatrice française Lucile Hadzihalilovic. Une artiste qui depuis la mi-temps des années 90 parvient miraculeusement à poursuivre son œuvre singulière dans les marges de l’industrie cinématographique européenne.Vingt ans après son premier long métrage Innocence (2004), la réalisatrice retrouve Marion Cotillard, starifiée entre temps, pour une adaptation toute personnelle de La Reine des neiges d’Hans Christian Andersen. Après un parcours en festivals auréolé de lauriers (Ours d’argent de la meilleure contribution artistique à Berlin, Narcisse du meilleur film à Neuchâtel), La Tour de glace sort dans les salles françaises le 17 septembre.Merci à Lucile Hadzihalilovic et aux équipes du BIFFF.
SENTIMENTAL VALUE : LE "JOACHIM TRIER SUMMER" AURA T-IL LIEU ?
41:21|Après notre plongée dans le cinéma indien, on revient avec un épisode autour de Sentimental Value, le dernier film de Joachim Trier qui a enthousiasmé la Croisette en mai dernier et raflé le Grand Prix du Jury ! 🌟 Est-ce vraiment le film de l’été, le "Joachim Trier Summer" comme l’annonçait fièrement le T-Shirt arboré par Elle Fanning lors du photocall cannois ? On en débat avec Olivier Grinnaert, Manuel Haas et Julien Rombaux
LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE : LE CINÉMA DE MOHAMMAD RASOULOF
41:08|À l'occasion de la sortie des Graines du figuier Sauvage, retour sur le cinéma de Mohammad Rasoulof et ses 2 précédents films Un Homme intègre & Le diable n'existe pas
MICKEY 17 : LA SF SELON BONG JOON-HO
37:44|Mickey 17 est il à la hauteur des 7 ans d'attente depuis Parasite ?Voici notre 3e épisode de 2025 consacré à l’un des cinéastes les plus passionnants de ces 20 dernières années.Bonne écoute à toutes et à tous.Pour nous suivre et ne rien rater de nos émissions :Notre site officiel: http://transmissionlepodcast.com/Page Facebook: https://www.facebook.com/TransmissionLPCPour ne rien ratez de nos nouveaux contenus, n'hésitez pas à vous abonner