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Storiavoce
Qui était Philippe le Bon, le duc qui ne voulait pas être roi ? [1/3]
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Grand duc d’Occident, Philippe le Bon (1396-1467) porta l’État bourguignon à son apogée après l’avoir consolidé et renforcé. Petit-fils de Philippe le Hardi et fils de Jean sans Peur, il fut également le fondateur de l’ordre de la Toison d’or. Entouré d’une cour brillante, il fit construire ou embellir ses résidences, de Dijon à Bruges, de Lille à Bruxelles, jusqu’à Gand. Quelle fut son éducation ? Pourquoi ne connut-il les champs de bataille que si tardivement ? Peut-on dire qu’il fit preuve d’imprudence lors des combats ? Quelle fut la place de son conseil dans le gouvernement du duché, et quel rôle joua sa troisième épouse, Isabelle de Portugal ? Dans ce premier volet de notre nouvelle série des Cours d’histoire, Bertrand Schnerb nous présente ce duc qui ne voulut pas être roi.
L'invité : Bertrand Schnerb est professeur émérite de l'université de Lille. Médiéviste, il est spécialiste de l'État bourguignon. Auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il vient de publier un magistral et définitif Philippe le Bon, le duc de Bourgogne qui ne voulut pas être roi chez Tallandier (974 p., 31,90€).
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Que sait-on des Etrusques ? avec Marie-Laurence Haack
45:00|[Rediffusion]Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Les Étrusques : un peuple presque effacé des manuels scolaires, rarement abordé à l’université... Et pourtant, leurs œuvres d’art remplissent les vitrines des plus grands musées, leurs nécropoles comptent parmi les mieux conservées du monde antique, et leur histoire s’étire sur près d’un millénaire. Sans eux, Rome elle-même n’aurait sans doute pas été ce qu’elle est devenue.Installés sur une partie de la péninsule italienne, les Étrusques furent à la fois les voisins, les modèles et bientôt les vaincus des Romains, qui finirent par les dominer et les assimiler au Ier siècle avant notre ère. Ce qui alimente encore aujourd’hui la fascination qu’ils suscitent, c’est sans doute le mystère qui entoure leur civilisation. Faute de sources suffisantes, de nombreuses zones d’ombre subsistent : leur religion, leur organisation politique, leur vie quotidienne, leur langue même, restent en grande partie énigmatiques.Notre invitée : Marie-Laurence Haack est historienne et étruscologue, professeure d'Histoire ancienne à l'université de Picardie - Jules Verne.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceL'empereur Auguste ou l'invention du soft power, avec Gilles Sauron
48:23|Faîtes un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/C'est grâce à l'intervention d'Apollon qu'Auguste obtient la victoire contre Marc Antoine et Cléopâtre à la bataille d'Actium en 31 av. J.-C.". La bataille devient le mythe fondateur de son règne : « Le pouvoir augustéen a procédé à une remise en perspective de toute l'histoire de Rome et même de l'histoire du monde » (Gilles Sauron). Entouré et glorifié par les plus grands poètes de l'histoire romaine, comme Horace et Virgile, l'empereur Auguste inscrit son règne dans une histoire mythifiée, celle du retour de l'Âge d'or. Bien que l'on doive l'expression du soft power au politologue américain Joseph Nye à la fin du XXe siècle, c'est pourtant sous Auguste que la méthode est inventée et appliquée, comme le démontre Gilles Sauron. Les vestiges romains témoignent tous de l'épanouissement artistique du règne augustéen : multiplication et transformation des théâtres, innovations architecturales, effervescence artistique. Quels sont alors les différents supports de la propagande augustéenne ? le règne augustéen a-t-il véritablement été prospère ?L'invité : Gilles Sauron est spécialiste de l'art et des représentations religieuses et idéologiques romaines. Ancien titulaire de la chaire d'archéologie de la Sorbonne, il a commencé sa carrière à l'ENS, puis à l'École française de Rome. Il a publié Auguste. L'emprise des signes (2025, 506 p.) aux Belles Lettres.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQui était Blanche de Castille ? avec Murielle Gaude-Ferragu
45:30|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Qui était la mère de Saint Louis et la grande régente du royaume de France ? Au cours de cette émission, l'historienne Murielle Gaude-Ferragu revient sur de nombreux clichés dont a été victime l'épouse de Louis VIII. Quel rôle la lignée maternelle de Blanche de Castille, notamment sa grand-mère Aliénor d’Aquitaine, a-t-elle joué dans son éducation et sa préparation au pouvoir ? Comment Blanche de Castille a-t-elle su imposer son autorité comme régente face à l’opposition des grands seigneurs et barons après la mort de Louis VIII ? Quelles ont été ses relations avec son fils, Louis IX ? Quelle régente a-t-elle été ? Pourquoi Blanche de Castille reste-t-elle une figure marquante et parfois controversée de l’histoire de France, entre ses images de mère pieuse et de femme politique autoritaire ?Notre invitée : Murielle Gaude-Ferragu est historienne, maîtresse de conférences HDR à l’université Sorbonne Paris Nord. Ses travaux portent sur le pouvoir et ses représentations au Moyen Âge. Elle est notamment l'autrice Trésor des rois. Sacré et royauté des rois maudits aux princes de la Renaissance (Perrin, 336 pages, 24.00 €). Elle vient de publier Blanche de Castille (Calype, 112 p., 11,90 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceGambetta, le tribun de la République, avec Éric Anceau
44:28|Faîtes un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Gambetta est aujourd'hui l'un des noms les plus donnés à des voies publiques en France, aux côtés de Victor Hugo ou de Jules Ferry. Pourtant, comparé à ses collègues de la IIIe République, il est sans doute celui dont l'héritage est le moins connu. Léon Gambetta est issu d'un milieu social modeste de province, qui est loin de le prédestiner à prendre les rênes de l'État. Grâce à ses talents d'orateur, il devient avocat, puis journaliste et, enfin, député. Farouchement républicain, il s'oppose à Napoléon III et s'engage dans le gouvernement provisoire républicain après la défaite de Sedan. Lors du siège de Paris de 1870, il parvient à s'échapper la capitale, alors assiégée, par un vol en ballon ! Après la guerre et la Commune, son implication dans la construction d'une France républicaine concentre son action politique pour pérenniser les institutions, déployer le système scolaire, participer au projet colonial et réarmer la France face à l'Allemagne. L'invité : Éric Anceau est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Lorraine. Il est l'auteur de Histoire de la nation française. Du mythe des origines à nos jours (Tallandier, 528 p., 24.50 €) et a récemment publié Gambetta (PUF, 192 p,15€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLe martyre de Georges Mandel (1940-1944), avec Antoine Mordacq
53:15|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Réalisant une véritable enquête policière et historique, Antoine Mordacq décrit avec force détails les dernières années de la vie de Georges Mandel, de son arrestation en 1940 à sa mort en 1944, dans un récit haletant et brillant. Ancien chef du cabinet de Clemenceau, Mandel s'impose comme une figure incontournable de la IIIe République. Député centriste, il devient la cible du gouvernement de Vichy en 1940. Non seulement parce qu'il était considéré comme l'un des acteurs ayant amené la défaite de la France, mais aussi et surtout parce qu'il était juif. Accusé à tort, emprisonné en France, il est ensuite déporté par les nazis et envoyé en Allemagne. Ramené en France, il est livré à la Milice, qui l'assassine dans la forêt de Fontainebleau. L'invité : commissaire de police et passionné d'histoire, Antoine Mordacq est fin connaisseur de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a présenté et annoté les mémoires du général Henri Mordacq (Le ministère Clemenceau), qui lui ont permis de trouver des documents nouveaux sur Mandel, dont Le martyre de Georges Mandel (Passés Composés, 304p., 22 €) est le résultat.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceSaint Louis après Le Goff : ce que l’histoire avait encore à dire, avec Marie Dejoux
47:55|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/En 1996, l'historien Jacques Le Goff bouleversait l'historiographie en publiant son Saint Louis chez Gallimard. À l'époque, l'ouvrage fut considéré comme un véritable événement littéraire et scientifique. Même si ce travail avait était absolument considérable et le fruit de plus d'une décennie de recherches, le sujet n'en était pas pour autant épuisé. Dans son sillage, de nombreux historiens se sont penchés sur des aspects mis de côté par le grand médiéviste. Au cours de cette émission, nous nous intéressons avec Marie Dejoux sur ces aspects méconnus : la spiritualité du roi et la question de la modernité de ses pratiques ; son investissement guerrier en tant que roi de paix et de guerre ; enfin son son rôle déterminant en tant qu'instigateur d'une institution qui allait prendre une ampleur considérable dans les siècles suivants : le Parlement. L'invitée: Marie Dejoux est maîtresse de conférences à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, membre du LaMop et de l'Institut universitaire de France. Ses recherches portent principalement sur la construction de l'État et sur le gouvernement à l'époque médiévale. Elle vient de publier les actes du colloque consacré à Saint Louis après Jacques Le Goff. Nouveaux regards sur le roi et son gouvernement (Presses universitaires de Rennes, 340 p., 26€). Une partie des œuvres de Jacques Le Goff sont disponibles dans la collection Quarto, chez Gallimard : Héros du Moyen Âge, le Saint et le Roi (344 p., 29,50€) et Un autre Moyen Âge (400 p., 32€). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLe siècle de Gênes [3/3], avec Fabien Lévy
24:13|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Marqué par les fameuses guerres d'Italie, Gênes, comme plusieurs villes italiennes, vit sous domination française, mais aussi impériale. Cependant, même s'il existe un civisme génois, la ville sait profiter de sa relation toute particulière avec le Saint Empire romain germanique, qu'elle ne va cesser de cultiver. Tant et si bien que les Génois bénéficient d'une place prépondérante dans l'entourage même de l'empereur Charles Quint. Administration, politique, économie, fiscalité... La diaspora génoise agit dans de nombreux domaines, jusque de l'autre côté de l'Atlantique où, auprès des Espagnols et des Portugais, elle sait tirer profit de ses investissements dans le Nouveau Monde.L'invité : docteur en histoire médiévale (Paris IV) et agrégé, Fabien Lévy est chargé de cours à l'université de Savoie-Mont-Blanc, membre associé du laboratoire LLSETI et enseignant au lycée international Ferney-Voltaire. Spécialiste de Gênes, et notamment de ses relations avec la France, il est l’auteur de L'Histoire de Gênes. Le souffle du capitalisme mondial (XIVe-XVIe siècles) paru chez Passés Composés (320 p., 24€). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceCléopâtre : un rêve de puissance, avec Maurice Sartre
48:17|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Que ce soit sous les traits d’Elizabeth Taylor ou ceux de Monica Bellucci, Cléopâtre VII est une figure d’une étonnante longévité dans la culture contemporaine. De son temps, aussi, la reine a suscité fascinations et légendes. Hier et aujourd’hui ces mythes ont surtout véhiculé l’image d’une reine égyptienne, d’une grande beauté et compagne d’illustres hommes de pouvoir romain que sont César ou Marc-Antoine.Au-delà de cette image stéréotypée, des questions demeurent : était-elle grecque ou égyptienne ? Comment a-t-elle cherché à préserver l’indépendance de son royaume face à Rome ? Ses relations amoureuses, étaient-elles aussi des alliances stratégiques ? Quelles ont été ses politiques monétaires et diplomatiques ? Quel rôle joue-t-elle dans la bataille d'Actium ? Pourquoi s’est-elle suicidée ?Pour revenir au plus proche de la vérité, Maurice Sartre retrace la vie de cette souveraine lagide en se basant sur les sources comme la monnaie, l’épigraphie ou les textes des auteurs anciens. En dépassant le récit réducteur et misogyne centré sur la séduction, cette approche permet de reconstituer le règne d’une femme politique en prise avec des enjeux internationaux complexes. L’invité : Professeur émérite d’histoire ancienne à l’université de Tours et ancien membre de l’Institut Universitaire de France, Maurice Sartre est un spécialiste du Proche-Orient gréco-romain antique. Il est l’auteur de Cléopâtre, un rêve de puissance, paru aux éditions Tallandier (384 p., 10.50€). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceGênes : aux origines du capitalisme mondial ? [2/3], avec Fabien Lévy
22:32|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Alors que l'individualisme a été aux origines du déclin de Gênes au XVe siècle, l'individualisme est aussi et paradoxalement à la source de son renouveau. C'est en effet dans une période de crise marquée par la fin de son débouché oriental - lié à la chute de Constantinople - qu'elle met en place les ferments d'une société capitalistique et financiarisée. Elle part aussi à la découverte de nouveaux espaces et territoires. Dans ce deuxième volet consacré à Gênes, Fabien Lévy décrit la renaissance d'une société tournée vers le monde, capable de trouver en elle les ressources afin de rayonner autrement. En s'organisant et en se rationalisant, Gênes, par son cosmopolitisme nous apparaît comme une des grandes exceptions d'une société européenne elle-même en transformation. L'invité : docteur en histoire médiévale (Paris IV) et agrégé, Fabien Lévy est chargé de cours à l'université de Savoie-Mont-Blanc, membre associé du laboratoire LLSETI et enseignant au lycée international Ferney-Voltaire. Spécialiste de Gênes, et notamment de ses relations avec la France, il est l’auteur de L'Histoire de Gênes. Le souffle du capitalisme mondial (XIVe-XVIe siècles) paru chez Passés composés (320 p., 24€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce