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L'hellénisme : l'influence grecque après Alexandre le Grand [3/3], avec Gerbert-Sylvestre Bouyssou et Pierre-Olivier Hochard
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Au Ier siècle de notre ère, le terme Hellènistes apparaît dans les Actes des Apôtres : le mot désigne alors "celui qui parle grec" ou "celui qui adopte les mœurs grecques". Dans le contexte du texte biblique, il s'agit ici d'un Juif hellénisé. Le terme, avec le temps, évolue. L'époque contemporaine lui donne ainsi un autre sens, à la fois volontariste et même extensif. Il qualifie alors le génie, mêlant à la fois la civilisation, la langue et l'esprit des Hellènes par opposition aux mondes barbares. Depuis une soixantaine d'années, le mot perd sa dimension missionnaire et qualifie, selon le mot d'Hérodote, "une communauté de sang, de langue, de cultes et d'usages".
Nos invités : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Pierre-Olivier Hochard est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Tours et membre junior de l’IUF. Spécialiste de numismatique, il étudie l’Orient grec hellénistique et impérial. Avec Christophe Chandezon, ils sont les co-auteurs, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D’Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €).
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Maïmonide : entre judaïsme, islam et christianisme, avec Alberto Manguel
29:36|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Considéré comme l'un des plus grands intellectuels de l'époque médiévale, Maïmonide fut à la fois un philosophe, un théologien et un médecin réputé dans le monde arabe. Né à Cordoue en 1138, il a tout d'abord vécu au carrefour des trois cultures islamique, juive et chrétienne d'Al-Andalus. Cependant, le rabbin qu'il fut dut emprunter à plusieurs reprises les routes de l'exil : de Cordoue au Caire, en passant par Fès et la Palestine. Il eut ainsi une vie aussi agitée et douloureuse que riche sur le plan intellectuel, tant et si bien que son influence rayonne jusqu'à nos jours. Dans le cadre de son partenariat avec la VIIe édition du Festival des Langues classiques de Versailles et les éditions Les Belles Lettres, Storiavoce reçoit l'écrivain argentino-canadien Alberto Manguel, auteur de Maïmonide. La foi dans la Raison.L'invité : auteur de nombreux ouvrages, dont une célèbre Histoire de la lecture, Alberto Manguel est écrivain, traducteur et éditeur. Véritable esprit encyclopédique, il vient de publier Maïmonide. La foi dans la Raison (Les Belles Lettres, 257 p., 15,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceMémoire de la Grande Guerre : traumatismes et appréhensions [3/3], avec Antoine Prost
25:51|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Au lendemain de la Grande Guerre, il existe une mémoire nationale, mais aussi une mémoire familiale vive. D'autres mémoires se mettent en place grâce à la littérature et au cinéma, jouant ainsi le rôle de catharsis. L'entre-deux-guerres est dominé par le souvenir du conflit, entretenu au sein des fratries, mais aussi l'appréhension d'un nouvel affrontement. Toutefois, en dépit des crises à la fois gouvernementales, internationales ou même économiques, la politique ne cesse de susciter un réel engouement dans la société française : la participation aux élections reste élevée, et l'importance des extrêmes dans la vie politique est réelle. La France vit ainsi une forme de paradoxe : alors que, chaque jour, on souhaite oublier la guerre, les années 1930 ne laissent guère d'illusions sur l'avenir, tant et si bien que la France entre dans une nouvelle guerre en 1939 avec l'esprit de la défaite.L'invité : spécialiste de l'histoire des sociétés, de l'histoire de l'éducation et de la Grande Guerre, Antoine Prost est l'auteur de très nombreux ouvrages. Il vient de publier Les Français d'une guerre à l'autre (Gallimard, 448 p., 24,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavocePaix et diplomatie féminine à la Renaissance, avec Sylvie le Clech
42:07|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/En 1529, le moment est venu de rétablir la paix. François Ier a été capturé et emprisonné à la suite de sa défaite de Pavie en 1525. Le traité de Madrid de 1526 contient des clauses que la France ne peut accepter plus longtemps. Il est nécessaire de rétablir l'équilibre diplomatique et de mettre fin aux guerres d'Italie.C'est ainsi que deux Dames, Louise de Savoie et Marguerite d'Autriche, représentant respectivement la France et le Saint Empire, se retrouvent à Cambrai pour signer un traité de paix. L'appareil diplomatique qui se déploie dans cette ville, le personnel, les clauses du traité et les protocoles mis en place nous renseignent sur la manière de faire la paix à la Renaissance.Les princesses à cette période jouent généralement un rôle lors des régences ou par les alliances matrimoniales contractées. Mais au traité de Cambrai, c'est toute la finesse et la connaissance politique des princesses, décrites notamment par Christine de Pizan dans la Cité des Dames en 1405, qui sont mises en pratique.L'invitée : Sylvie le Clech, archiviste paléographe, directrice adjointe des Archives du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, est l'autrice d'une thèse intitulée Chancellerie et culture au XVIe siècle. Les notaires et secrétaires du roi de 1515 à 1547. Elle s'est spécialisée dans l'histoire des femmes à la Renaissance, Femmes de la Renaissance. Elles ont lutté pour leur liberté, (Tallandier, août 2021, 320 p. 20,90 €).Les auteurs : Guillaume Frantzwa, Sylvie Le Clech, Caroline Bornet et Nicolas Chibaeff viennent de publier La paix des Dames (1529). Faire la paix à la Renaissance (Éditeur Direction des archives-ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et CTHS, Paris, 2024, 220 p. 24 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce1919-1939 : la vie quotidienne des français après la Grande Guerre, avec Antoine Prost
26:07|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Dans l'entre-deux-guerres, la société française dominée par la ruralité ne cesse d'évoluer. Le monde urbain, lui aussi, se transforme au gré des politiques publiques, qui intègrent dans le paysage un nouvel élément transformant la vie des Français : l'automobile. La France est alors à la "portée des Français", tant et si bien que le tourisme, encouragé par les congés payés, se développe.Dans ce deuxième volet consacré à la vie des Français entre les deux guerres, l'historien Antoine Prost souligne les transformations de notre société : de la pratique religieuse à celle du sport, en passant par notre rapport au corps ou même à l'enfance.L'invité : spécialiste de l'histoire des sociétés, de l'histoire de l'éducation et de la Grande Guerre, Antoine Prost est l'auteur de très nombreux ouvrages. Il vient de publier Les Français d'une guerre à l'autre (Gallimard, 448 p., 24,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceThomas Jefferson, le président américain francophile, avec Laurent Zecchini
39:00|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Thomas Jefferson accède à la présidence des États-Unis en 1800, peu de temps après des années de révolution et de guerre, en particulier la guerre d’Indépendance, qui s’est déroulée de 1775 à 1783. Il ouvre par son mandat le XIXe siècle, période de croissance et de construction des États-Unis. Lui-même, au début de sa carrière politique, est chargé de rédiger la Déclaration d'indépendance des États-Unis, promulguée en 1776.En homme érudit originaire de Virginie, Jefferson cultive tout au long de sa vie un goût pour la France et ses idées révolutionnaires, qui se concrétisent en 1789. Dans le même temps, il entretient un rapport direct avec la question de l'esclavage, en considérant qu'il est prématuré, en son temps, de l'abolir. De fait, lorsque l'on s'intéresse à la vie privée de Thomas Jefferson, celui-ci apparaît comme un personnage ambivalent, tant dans sa vie personnelle que dans ses choix politiques. Il est certain qu'il a entretenu une relation avec une esclave, Sally Hemmings, dont il a eu plusieurs enfants. Ses nombreuses lettres permettent de connaître en détail sa pensée, ses intérêts et les idées politiques qu'il défend.L'auteur : Laurent Zecchini, journaliste au Monde, a été correspondant à Washington de 1994 à 1998. Il est spécialiste des questions internationales, diplomatiques et de défense. Il vient de publier Thomas Jefferson. Le président américain francophile (Perrin, 2025, 376 p. 24 €). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceComment la guerre de 1914 a changé la société française, avec Antoine Prost [1/3]
22:29|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ La Grande Guerre met fin à la période de relative insouciance de la Belle Epoque, celle de tous les possibles. Le tragique de l'Histoire a repris ses droits, marquant durablement une société française qui ne cesse d'évoluer : l'inflation ruine les rentiers, tandis que le monde ouvrier se structure peu à peu. Entre classes riches aisées et populations vivant dans la précarité, la masse de la classe moyenne, dont il est difficile de définir les contours, se distingue par son extrême diversité et son hétérogénéité.Dans son dernier ouvrage Les Français d'une guerre à l'autre, l'historien Antoine Prost nous décrit l'évolution d'un monde au-delà des deux repères que sont les deux guerres mondiales, en prolongeant sa réflexion au début de la guerre froide. Il montre ainsi que la chronologie politique et internationale n'épouse pas vraiment celle des évolutions de la société française.L'invité : Spécialiste de l'histoire sociale, de l'histoire de l'éducation et de la Première Guerre mondiale, Antoine Prost a mené une carrière universitaire et politique remarquable. Il vient de publier Les Français d'une guerre à l'autre (Gallimard, 448 p., 24,50€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceMalplaquet, la défaite qui sauve le royaume, avec Clément Oury
43:18|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le règne du Roi-Soleil atteint une phase de déclin en 1709. La puissance du monarque est mise en péril par la guerre de Succession d'Espagne, ainsi que par le grand hiver qui s'abat sur la France. Une Grande Alliance se met en place entre le royaume d'Angleterre et l'Empire pour ne pas laisser toute la puissance politique aux mains de la famille de Bourbon, en France et en Espagne. Le défunt roi Charles II avait désigné en 1700 Philippe V de Bourbon, petit-fils de Louis XIV, pour lui succéder. Mais une telle puissance territoriale française n'était pas envisageable pour le reste des puissances européennes. C'est dans ce contexte que se déroule, le 11 septembre 1709, la bataille de Malplaquet. Les forces françaises, menées par le maréchal de Villars, sont mises en déroute par le prince Eugène et le duc de Marlborough. Pourtant, en étudiant la portée de cette défaite, il apparaît bien vite que les vaincus tirent parti de leur défaite. La retraite en bon ordre des vaincus et la déroute des vainqueurs invitent à s'interroger sur ce qui fait qu'une défaite est considérée comme telle.L'invité : Clément Oury, ancien élève de l'École des Chartes et directeur adjoint de la bibliothèque du Muséum d'Histoire naturelle, est un spécialiste reconnu de la guerre sous l'Ancien Régime. Il est l'auteur d'une thèse sur Les Défaites françaises de la guerre de Succession d'Espagne (1704-1708) dirigée par Olivier Chaline, ainsi que d'une biographie du duc de Marlborough. Il vient de publier Malplaquet 1709. La défaite qui sauve le royaume, (Champs de bataille, Perrin, 2024, 368 p. 25 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLe soldat de l'Empire dans la bataille [3/3], avec François Houdecek
26:05|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Pris dans la bataille et dans une formation compacte, le soldat ne s'appartient plus. Pourtant, la perception de l'engagement et de l'affrontement est différente d'un soldat à l'autre. Ils forment ainsi une palette riche de la nature humaine. Dans ce dernier volet de nos cours d'Historie consacrés à la Grande Armée, François Houdecek nous présente la raison d'être du soldat : son action dans la bataille. Existait-il des rites la veille de l'affrontement, et comment le soldat se préparait-il dans son corps et dans son âme ? Quelle était la place des autorités militaires dans l'engagement ? Combien de temps durait le combat et comment savait-on que la bataille était achevée ? Enfin, quelle était la palette des comportements des hommes dans ce moment de chaos ? L'invité : Diplômé d’histoire et archéologie à l’université Paris I Panthéon Sorbonne, François Houdecek est spécialiste des questions militaires et sociales sous l'Empire. De 2003 à 2018, il a édité la Correspondance générale de Napoléon au sein de la Fondation Napoléon. Il en a dirigé les volumes 4 et 14, et en 2023 en a piloté la mise en ligne sur le site Napoleonica les archives dont il est responsable. Il est l'auteur de Vivre la Grande Armée. Être soldat au temps de Napoléon (CNRS éditions, 410 p., 26 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce1848 : la révolution qui mène à la République, avec Marie-Hélène Baylac
45:37|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Février 1848. Sur fond de crise économique et de rejet du vote censitaire, différents courants politiques font alliance pour renverser Louis-Philippe. Si les orléanistes ne souhaitent pas un véritable changement de régime, c’est bien à une révolution et la proclamation de la République qu’aboutissent les révoltes parisiennes. Les Républicains modérés et radicaux constituent un gouvernement provisoire, qui cherche à appliquer concrètement les principes égalitaires de la Révolution de 1789 : abolition de l’esclavage, instauration du suffrage universel masculin et rétablissement de la liberté d’expression. Cependant, une révolution réussie ne signifie pas la fin des fractures idéologiques. C’est à cette période que se structure la division encore opérante aujourd’hui entre la gauche et la droite autour de la question sociale. Cette fracture explique-t-elle la courte durée de ce nouveau régime républicain ? Comment est-il reçu hors de la capitale ? Comment, en seulement quelques années, passe-t-on d’une République au retour de l’Empire avec Napoléon III ?L’invitée : Ancienne élève de l’École normale supérieure, Marie-Hélène Baylac est historienne et agrégée d’histoire. Spécialiste de la période révolutionnaire et du XIXe siècle, elle a également écrit plusieurs biographies comme Louise Michel (Perrin, 428 p., 23,50 €) ou Agatha Christie (Perrin Tempus, 432 p. 10 €). Au micro de Storiavoce, elle présente son livre La Peur du peuple. Histoire de la IIe République. 1848-1852 (Perrin Tempus, 2024, 576 p., 10 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce