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Storiavoce
Les Romains sont-ils devenus grecs ?, avec Gerbert-Sylvestre Bouyssou
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Les Romains sont-ils devenus grecs ou, au contraire, est-ce que ce sont les Grecs qui sont devenus romains ? Comment la civilisation grecque a-t-elle influencé la civilisation romaine et quelle fut, à l'opposé, l'influence de la romanité sur la Grèce ? Dans cette émission enregistrée à l'occasion des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2024, l'historien Gerbert-Sylvestre Bouyssou nous emmène dans la Grèce hellénistique et romaine. Il commence sa réflexion sur l'expression d'Empire gréco-romain, puis la prolonge sur l'universalisme des deux civilisations. Quelles sont, dès lors, leurs différences d'appréciation du monde ou bien leurs conceptions communes ? Comment les empereurs romains s'approprient-ils très concrètement les éléments de la culture grecque ? Quels rôles, enfin, jouent les bibliothèques, la paideia, mais aussi la philosophie grecque dans ces processus d'appropriation ?
Notre invité : Gerbert-Sylvestre Bouyssou est maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Polynésie française. À travers sa thèse et plusieurs articles, il s’est intéressé aux représentations grecques de la tyrannie, à l’histoire politique et à la guerre dans l’Antiquité. Avec Pierre-Olivier Hochard, ils est le co-auteur avec Christophe Chandezon, sous la direction de Catherine Grandjean, de La Grèce hellénistique et romaine. D’Alexandre à Hadrien (Belin, 815 pages, 49 €).
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Les mythes grecs donnaient-ils un sens à l'existence ? avec Pierre Sauzeau
30:51|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Comment définir le mythe dans la Grèce antique ? À partir de quand un mythe devient-il vraisemblable, et faut-il d'ailleurs distinguer le vraisemblable de l’incroyable dans la mythologie ? Haletante et foisonnante, la mythologie grecque constitue un véritable labyrinthe peuplé de dieux et de demi-dieux, de passions et de violences. Quel était alors le sens que les Grecs donnaient à ces récits révolus, mais cultivés par la mémoire des poètes ? Au cours de cette émission enregistrée dans le cadre du partenariat entre Storiavoce et la 7ème édition du Festival des langues classiques de Versailles, Pierre Sauzeau nous explique quelle était la portée des mythes dans la Grèce ancienne.L'invité : Professeur émérite de grec ancien à l'université Paul-Valéry de Montpellier, Pierre Sauzeau est l'auteur de livres érudits sur l'hellénisme. Il vient de publier Le Grand Livre des mythes grecs (Les Belles Lettres, 570 p., 29,90 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceRobin des Bois, de Sherwood à Hollywood, avec Justine Breton, William Blanc et Johnathan Fruoco
37:25|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Tout le monde connaît plus ou moins l'histoire de Robin des Bois, le bandit au grand cœur qui vole aux riches pour donner aux pauvres. De la genèse des premiers récits, comme celui de Pierre le Laboureur au Moyen Âge, jusqu'à nos jours, avec le dessin animé de Walt Disney ou encore les productions d'Hollywood, un imaginaire s'est créé autour de ce personnage. Justine Breton nous explique quelle a été la portée historique de cette fiction littéraire.Cette figure de conte s'inscrit dans un discours qui se prête à l'utilisation politique. Car Robin des Bois et ses Joyeux Compagnons font figure de justiciers, qui s'opposent au Sherif de Nottingham, représentant du roi d'Angleterre, Richard, en l'absence de celui-ci. Quelle a été la part de réalité historique de ce personnage, et l'imaginaire n'a-t-il pas fini par dépasser la fiction ? Le médiévalisme, étude des représentations médiévales au cours de l'histoire, est un concept qui permet de répondre au mieux à cette interrogation.Les auteurs : Justine Breton, William Blanc et Jonathan Fruoco nous permettent de mieux comprendre la portée de ce récit au cours de l'histoire, grâce à leur travail sur les sources littéraires ainsi que les productions hollywoodiennes. Ils publient Robin des Bois, de Sherwood à Hollywood (Libertalia, Montreuil, 2024, 432 p. 13 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavocePourquoi les Grecs tenaient à leurs mythes ? avec Pierre Judet de La Combe
27:19|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Contrairement à une idée reçue, les mythes grecs étaient évolutifs : leur récit déclamé par les aèdes pouvait ainsi varier selon les cités et les époques. Il existait donc une liberté du poète, que notre imagination a du mal à se représenter. En effet, aujourd'hui, le seul témoignage que nous possédons de ces récits nous renvoie non pas à l'oralité, mais à une forme écrite, celle de la source historique. Au cours de cette émission enregistrée dans le cadre du partenariat entre Storiavoce et la 7ème édition du Festival des langues classiques de Versailles, Pierre Judet de La Combe, grand spécialiste de la Grèce ancienne, évoque pour nous la représentation de ces récits mythologiques par les Grecs eux-mêmes et les raisons pour lesquelles la Grèce y était attachée. L'invité : Pierre Judet de La Combe est helléniste, agrégé de grammaire, et directeur de recherches à l'EHESS. Spécialiste des dramaturges grecs, il est l'auteur de Les tragédies grecques sont-elles tragiques ? Théâtre et théorie (Bayard Éditions, 2010), et a traduit Médée d’Euripide (2012) et Les Grenouilles d’Aristophane (2012) pour la collection des Classiques en poche aux Belles Lettres. Il vient de publier Quand les dieux rôdaient sur la Terre (Les Belles Lettres - France Inter - Albin Michel, 608 p., 25€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceJules Ferry : républicain, instituteur et colonisateur, avec Paul Baquiast
53:39|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ En 2024, Jules Ferry est le nom le plus porté par les écoles publiques. Malgré cet héritage, peut-on vraiment dire que Jules Ferry est le fondateur de l’école telle qu’on la connaît aujourd’hui ?En réalité, son action s’inscrit dans la continuité des efforts amorcés depuis la Révolution française. Mais là où il a profondément marqué l’instruction publique, c’est par l’introduction de la laïcité dans les programmes et parmi le corps enseignant. Convaincu que l’éducation devait forger des esprits critiques, Jules Ferry voulait aussi enraciner la République et le patriotisme. Sa réforme du système scolaire, bien que révolutionnaire, était moins égalitaire qu’on pourrait le croire, avec des programmes distincts selon la classe sociale.Ferry est aussi un représentant du colonialisme à la française, puisqu’il applique une politique d’expansion coloniale, au nom d’une “mission civilisatrice” qui sert un impérialisme républicain.Dans cet épisode des Grands Entretiens, Paul Baquiast analyse sa politique éducative, son rôle dans la stabilisation de la République et son action coloniale dans un contexte de tensions entre la droite monarchiste et la gauche plus radicale, incarnée par Clemenceau.L’invité : Paul Baquiast est docteur en histoire et proviseur de lycée. Spécialiste dans l'histoire de l’éducation, il est également co-auteur, avec Bertrand Sabot, de plusieurs biographies des pères fondateurs de la République. Au micro de Storiavoce il présente son dernier livre, également écrit avec Bertrand Sabot : Jules Ferry (Ellipses, 304 pages, 26€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceMaïmonide : entre judaïsme, islam et christianisme, avec Alberto Manguel
29:36|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Considéré comme l'un des plus grands intellectuels de l'époque médiévale, Maïmonide fut à la fois un philosophe, un théologien et un médecin réputé dans le monde arabe. Né à Cordoue en 1138, il a tout d'abord vécu au carrefour des trois cultures islamique, juive et chrétienne d'Al-Andalus. Cependant, le rabbin qu'il fut dut emprunter à plusieurs reprises les routes de l'exil : de Cordoue au Caire, en passant par Fès et la Palestine. Il eut ainsi une vie aussi agitée et douloureuse que riche sur le plan intellectuel, tant et si bien que son influence rayonne jusqu'à nos jours. Dans le cadre de son partenariat avec la VIIe édition du Festival des Langues classiques de Versailles et les éditions Les Belles Lettres, Storiavoce reçoit l'écrivain argentino-canadien Alberto Manguel, auteur de Maïmonide. La foi dans la Raison.L'invité : auteur de nombreux ouvrages, dont une célèbre Histoire de la lecture, Alberto Manguel est écrivain, traducteur et éditeur. Véritable esprit encyclopédique, il vient de publier Maïmonide. La foi dans la Raison (Les Belles Lettres, 257 p., 15,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceMémoire de la Grande Guerre : traumatismes et appréhensions [3/3], avec Antoine Prost
25:51|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Au lendemain de la Grande Guerre, il existe une mémoire nationale, mais aussi une mémoire familiale vive. D'autres mémoires se mettent en place grâce à la littérature et au cinéma, jouant ainsi le rôle de catharsis. L'entre-deux-guerres est dominé par le souvenir du conflit, entretenu au sein des fratries, mais aussi l'appréhension d'un nouvel affrontement. Toutefois, en dépit des crises à la fois gouvernementales, internationales ou même économiques, la politique ne cesse de susciter un réel engouement dans la société française : la participation aux élections reste élevée, et l'importance des extrêmes dans la vie politique est réelle. La France vit ainsi une forme de paradoxe : alors que, chaque jour, on souhaite oublier la guerre, les années 1930 ne laissent guère d'illusions sur l'avenir, tant et si bien que la France entre dans une nouvelle guerre en 1939 avec l'esprit de la défaite.L'invité : spécialiste de l'histoire des sociétés, de l'histoire de l'éducation et de la Grande Guerre, Antoine Prost est l'auteur de très nombreux ouvrages. Il vient de publier Les Français d'une guerre à l'autre (Gallimard, 448 p., 24,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavocePaix et diplomatie féminine à la Renaissance, avec Sylvie le Clech
42:07|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/En 1529, le moment est venu de rétablir la paix. François Ier a été capturé et emprisonné à la suite de sa défaite de Pavie en 1525. Le traité de Madrid de 1526 contient des clauses que la France ne peut accepter plus longtemps. Il est nécessaire de rétablir l'équilibre diplomatique et de mettre fin aux guerres d'Italie.C'est ainsi que deux Dames, Louise de Savoie et Marguerite d'Autriche, représentant respectivement la France et le Saint Empire, se retrouvent à Cambrai pour signer un traité de paix. L'appareil diplomatique qui se déploie dans cette ville, le personnel, les clauses du traité et les protocoles mis en place nous renseignent sur la manière de faire la paix à la Renaissance.Les princesses à cette période jouent généralement un rôle lors des régences ou par les alliances matrimoniales contractées. Mais au traité de Cambrai, c'est toute la finesse et la connaissance politique des princesses, décrites notamment par Christine de Pizan dans la Cité des Dames en 1405, qui sont mises en pratique.L'invitée : Sylvie le Clech, archiviste paléographe, directrice adjointe des Archives du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, est l'autrice d'une thèse intitulée Chancellerie et culture au XVIe siècle. Les notaires et secrétaires du roi de 1515 à 1547. Elle s'est spécialisée dans l'histoire des femmes à la Renaissance, Femmes de la Renaissance. Elles ont lutté pour leur liberté, (Tallandier, août 2021, 320 p. 20,90 €).Les auteurs : Guillaume Frantzwa, Sylvie Le Clech, Caroline Bornet et Nicolas Chibaeff viennent de publier La paix des Dames (1529). Faire la paix à la Renaissance (Éditeur Direction des archives-ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et CTHS, Paris, 2024, 220 p. 24 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce1919-1939 : la vie quotidienne des français après la Grande Guerre, avec Antoine Prost
26:07|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Dans l'entre-deux-guerres, la société française dominée par la ruralité ne cesse d'évoluer. Le monde urbain, lui aussi, se transforme au gré des politiques publiques, qui intègrent dans le paysage un nouvel élément transformant la vie des Français : l'automobile. La France est alors à la "portée des Français", tant et si bien que le tourisme, encouragé par les congés payés, se développe.Dans ce deuxième volet consacré à la vie des Français entre les deux guerres, l'historien Antoine Prost souligne les transformations de notre société : de la pratique religieuse à celle du sport, en passant par notre rapport au corps ou même à l'enfance.L'invité : spécialiste de l'histoire des sociétés, de l'histoire de l'éducation et de la Grande Guerre, Antoine Prost est l'auteur de très nombreux ouvrages. Il vient de publier Les Français d'une guerre à l'autre (Gallimard, 448 p., 24,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceThomas Jefferson, le président américain francophile, avec Laurent Zecchini
39:00|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Thomas Jefferson accède à la présidence des États-Unis en 1800, peu de temps après des années de révolution et de guerre, en particulier la guerre d’Indépendance, qui s’est déroulée de 1775 à 1783. Il ouvre par son mandat le XIXe siècle, période de croissance et de construction des États-Unis. Lui-même, au début de sa carrière politique, est chargé de rédiger la Déclaration d'indépendance des États-Unis, promulguée en 1776.En homme érudit originaire de Virginie, Jefferson cultive tout au long de sa vie un goût pour la France et ses idées révolutionnaires, qui se concrétisent en 1789. Dans le même temps, il entretient un rapport direct avec la question de l'esclavage, en considérant qu'il est prématuré, en son temps, de l'abolir. De fait, lorsque l'on s'intéresse à la vie privée de Thomas Jefferson, celui-ci apparaît comme un personnage ambivalent, tant dans sa vie personnelle que dans ses choix politiques. Il est certain qu'il a entretenu une relation avec une esclave, Sally Hemmings, dont il a eu plusieurs enfants. Ses nombreuses lettres permettent de connaître en détail sa pensée, ses intérêts et les idées politiques qu'il défend.L'auteur : Laurent Zecchini, journaliste au Monde, a été correspondant à Washington de 1994 à 1998. Il est spécialiste des questions internationales, diplomatiques et de défense. Il vient de publier Thomas Jefferson. Le président américain francophile (Perrin, 2025, 376 p. 24 €). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce