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La véritable histoire des mousquetaires du roi, avec Julien Wilmart

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Près de deux siècles après la publication des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, la devise “Tous pour un, un pour tous" résonne encore dans les esprits. Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan occupent une place de choix dans le panthéon littéraire et cinématographique français. En témoigne la récente adaptation de l’épopée de cape et d'épée réalisée par Martin Bourboulon, dont le deuxième opus est sorti en salles en décembre 2023. Honneur, bravoure, combats et intrigues rocambolesques sur fond historique, voilà la recette du succès de la figure du mousquetaire. Mais au-delà de la fiction, que savons-nous vraiment de la réalité de ces soldats œuvrant pour la Couronne ? Au micro de Storiavoce, Julien Wilmart prouve que la véritable histoire des mousquetaires n’a rien à envier à la fiction…


L’invité : Professeur agrégé et docteur en histoire moderne et contemporaine, Julien Wilmart est un spécialiste de l’histoire politique et militaire de l’Ancien Régime. Auteur d’une thèse remarquée sur les mousquetaires du roi en 2022, il a été conseiller scientifique pour le cinéma, notamment pour Les Trois Mousquetaires de Martin Bourboulon (2023). Il vient de publier Les Mousquetaires du roi. Une troupe d'élite au cœur du pouvoir (Tallandier, 2023, 607 pages, 27 €), en lice pour le Prix château de Versailles du livre d'Histoire 2024.


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  • Voyager en Europe au temps des Lumières, avec Gilles Montègre

    45:10
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, le tourisme de masse s’est imposé comme une industrie nocive pour les humains et l’environnement. À cette modalité du voyage, on pourrait opposer le Grand Tour, pratique élitiste des aristocrates européens, qui cherchent à enrichir leur culture gréco-latine en Italie. Or, cette dichotomie ne cache-t-elle pas une réalité plus riche ? Au micro de Storiavoce, Gilles Montègre propose de revaloriser le voyage comme un objet d’étude historique complexe avec une perspective transnationale. Femmes, érudits, domestiques, aventuriers ou diplomates : une foule hétéroclite parcourt le vieux continent à la poursuite d’objectifs variés. Passion de l'Antiquité, désir d’accumuler un savoir encyclopédique ou de découvrir les confins de la Laponie, comme le modèle politique d’un pays frontalier, le voyage est une expérience révélatrice des préoccupations de l‘Ancien Régime. Parfois synonyme d’émancipation, il permet de penser le lien entre le temps des Lumières et le siècle des Révolutions.L’invité : Agrégé d’histoire et maître de conférences HDR à l’université Grenoble Alpes, Gilles Montègre est un spécialiste du XVIIIe siècle, de l’histoire du voyage, de la diplomatie et des émotions. Il a publié Le Cardinal de Bernis. Le pouvoir de l’amitié (Tallandier, 2019). Il vient de publier Voyager en Europe au temps des Lumières. Les émotions de la liberté (Tallandier, 2024, 656 pages, 26.90 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
  • La guerre de Trente Ans : les racines du conflit [1/3], avec Claire Gantet

    18:38
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Entre 1618 et 1648, l'Europe se déchire dans le conflit le plus meurtrier de son histoire. Dans cette nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historienne franco-allemande Claire Gantet aborde les origines de la fameuse guerre de Trente Ans. Tout commence le 23 mai 1618 avec la défenestration des représentants de l'empereur du Saint Empire romain germanique. Que se passe-t-il au cours de cette curieuse affaire, dont les conséquences seront dramatiques ? Pourquoi faut-il replacer cet événement sur le temps long ? Comment le protestantisme s'est-il développé dans la seconde moitié du XVIe siècle, et quelle est sa force à la veille du conflit ? Faut-il voir la guerre de Trente Ans comme un conflit avant tout politique, ou bien religieux, remettant en cause l’équilibre fragile du Saint Empire ?L'invitée: Claire Gantet est professeur d'histoire moderne à l'université de Fribourg, en Suisse, et présidente de la Société suisse pour l'étude du XVIIIe siècle. Autrice de nombreux ouvrages, elle a notamment publié avec Christine Lebeau, Le Saint Empire, 1500-1800 (Armand Colin, 272 p., 23,99€) et Une histoire du rêve. Les faces nocturnes de l’âme (Allemagne, 1500-1800), (PUR, 326 p., 25 €). Son livre La Guerre de Trente Ans 1618-1648 a été coédité par les éditions Tallandier et le Ministère des Armées (634 p., 26,90 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
  • Les Illuminati : des Lumières aux théories du complot

    13:48
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le mythe des Illuminati est largement présent dans la culture populaire et nourrit les fantasmes des théoriciens du complot. Pourtant, les racines de cette société secrète sont issues d’un temps perçu comme celui du triomphe de la raison : le siècle des Lumières. Projetant de lutter contre l'obscurantisme, ceux qu’on appelle aujourd’hui les Illuminati sont d’abord un groupe d’anciens jésuites. La secte, prenant exemple sur les méthodes franc-maçonnes, parvient peu à peu à recruter des membres dans les élites européennes. Rapidement interdite et accusée d’avoir précipité la Révolution Française, l’assemblée des “illuminés” se pare d’une aura sulfureuse. Au début du XIXe siècle, le mythe se teinte d’antisémite, composante aujourd’hui présente dans la plupart des théories du complot.Cet épisode est adapté d’un article de Pierre-Yves Beaurepaire, professeur d’histoire moderne, « Les Illuminati : des Lumières aux théories du complot », paru dans Histoire & Civilisations en février 2023.Le jingle est extrait de l’œuvre de Keys of Moon – The Epic Hero ; Licence Creative Commons.Un texte raconté par Christophe Mory.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
  • Napoléon II, le roi éphémère, avec Laetitia de Witt

    45:06
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/[Rediffusion] Napoléon rêvait de fonder une dynastie, mais rien ne s'est passé comme il l'avait voulu. Titré roi de Rome, le fils de l'empereur et de Marie Louise d'Autriche ne fut Napoléon II que quelques jours. Il n'avait pas quatre ans que les armées étrangères foulaient le sol français. Quasiment kidnappé sur ordre de son grand-père maternel, il ne devait jamais revoir son père. Élevé comme un Autrichien sous la très lointaine tutelle de Marie-Louise, privé peu à peu de son entourage français, celui qui allait devenir duc de Reichstadt allait passer à Vienne plus d'une quinzaine d'années avant de mourir en 1832 de la « poitrine », otage impuissant et souvent inconscient de manœuvres voire de complots sur fond de relations internationales. Notre invitée : Laetitia de Witt.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
  • Munich 1938 : la paix impossible

    44:53
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Symbole de la capitulation des démocraties françaises et anglaises face au totalitarisme allemand, les accords de Munich du mois de septembre 1938, qui interviennent quelques semaines après l'Anschluss, précipitent l'Europe dans l'abîme. Dans un livre magistral, Maurizio Serra revient d'abord sur les conséquences politiques de la Grande Guerre. Il s'attarde ensuite sur les différents acteurs de ce drame, dont la Tchécoslovaquie est la victime expiatoire. Qui était Chamberlain ? Est-il le seul père de la politique dite d'apaisement avec l'Allemagne ? Quel rôle joue la France de Daladier, et comment Mussolini va savoir tirer profit de l'événement, au point d'en faire son dernier succès diplomatique ? Comment Hitler va abandonner le plan extrémiste de Ribbentrop, afin de mieux poursuivre ses desseins machiavéliques ? L’invité : Maurizio Serra de l’Académie française, diplomate de profession, est aussi historien. Avec Le Mystère Mussolini (Perrin, 500 pages, 25 €), il a complété sa fresque magistrale publiée chez Grasset de grands auteurs italiens du XXe siècle, commencée avec Malaparte, vie et légendes (couronné en 2011 par le Goncourt de la biographie et le prix Casanova), poursuivie avec Italo Svevo ou l’antivie et D’Annunzio le Magnifique (Prix Chateaubriand 2018 et Prix du Livre incorrect 2018), ouvrages qui ont remporté l’adhésion de la critique et du public, déjà traduits en plusieurs langues. Son dernier livre s'intitule Munich 1938. La paix impossible (Perrin, 389 p., 24€). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
  • La France sous l'Occupation, avec Éric Alary

    48:22
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le 14 juin 1940, les troupes de l'armée allemande entrent dans Paris. Pendant quatre ans, la France vit sous le régime de l'Occupation. Vue du côté allemand, l'Occupation commence par une forme de rêve fait de profits, d'abondance et d'évasions culturelles. Cependant, avec le temps, les Allemands tombent dans l'obsession du contrôle et finissent par sombrer dans un jusqu'au-boutisme meurtrier sur fond de défaites militaires. Du coté français, la peur domine pendant toutes ces années. Après la terrible période de l'exode, la population est très vite soumise à une série de restrictions, alors que des pans entiers de son économie sont pillés par l'occupant. Même si la collaboration politique est un échec, la collaboration économique, elle, tourne à plein au seul profit de l'Allemagne nazie. L’invitée : Agrégé d’histoire, docteur de l’Institut d’études politiques de Paris, Eric Alary est professeur de chaire supérieure en khâgne et hypokhâgne. Spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, de la gendarmerie et de l’histoire sociale des Français au XXe siècle, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont une Histoire des enfants. Des années 1890 à nos jours (Passés composés, 2022). Après sa Nouvelle Histoire de l'Occupation parue chez Perrin en 2019, il vient de publier chez le même éditeur Joseph Darnand. De la gloire à l'opprobre (384 p., 24 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
  • Qui étaient les druides ? avec Jean-Louis Brunaux

    48:58
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Depuis la Renaissance, nous avons une image biaisée des druides : alors que les humanistes redécouvraient l'Antiquité gréco-romaine, le XVIe siècle a comme définitivement attaché le monde gaulois à la Préhistoire. Il avait tort. En effet, dès le IVe siècle av. J.-C., les druides étaient considérés comme des savants. Le mot possède ainsi une racine indo-européenne : drui et vid, ce qui signifie "celui qui voit très loin, celui qui possède la connaissance dans ce qu'elle a de plus puissant". Mieux, ces hommes de savoir étaient les "amis des Grecs" et cultivaient une vision du monde comparable à celle des pythagoriciens. Les druides sont surtout à l'origine de la civilisation gauloise, que l'on doit considérer dans son unité. Il s'agissait de leur dessein depuis toujours : "faire de la Gaule une seule cité" (J.-L. Brunaux). Une réalité politique et religieuse dont va bénéficier un certain César...L’invité : Jean-Louis Brunaux est chercheur au CNRS (Laboratoire d’archéologie de l’ENS). Il a dirigé de nombreuses fouilles sur les sites gaulois de Picardie, à Gournay-sur-Aronde, Saint-Maur, La Chaussée-Tirancourt et Montmartin. Jean-Louis Brunaux a rédigé plusieurs monographies sur les résultats de ses recherches archéologiques et des ouvrages de synthèse. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Alésia (Gallimard, 2012), Vercingétorix dans la collection "Biographies" de chez Gallimard, Les Gaulois. Vérités et Légendes (Perrin, 2019) et dernièrement La Cité des druides. Bâtisseurs de l'ancienne Gaulle (Gallimard, 247 p., 20,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
  • Histoire économique de la France, avec Charles Serfaty

    46:54
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Le Français vivait-il mieux à la Renaissance qu’au Moyen Âge, comme l’image d’Épinal le suggère ? Une lecture économique de l'Histoire permet de mettre à mal certaines idées reçues. Mais comment juger de la bonne santé économique d'un pays et de la richesse de sa population ? Coïncident-elles ? Le rayonnement d'un pays est-il conditionné par sa prospérité ? La situation géographique - et démographique - de la France, « une contrée sise au rapprochement des deux mers », soulignée par le géographe Paul Vidal de La Blache, a indéniablement influencé son évolution économique. Peut-on alors parler de spécificité française ? La synthèse de Charles Serfaty permet de considérer autrement les temps forts et les périodicités de l'histoire de France.  L'auteur : Charles Serfaty est docteur en économie et économiste à la Banque de France. À seulement 31 ans, il publie son premier livre Histoire économique de la France. De la Gaule à nos jours, Passés Composés, 2024, 528 p., 27 €.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
  • La Justice de Saint Louis. Dans l’ombre du chêne, avec Marie Dejoux

    41:20
    Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Petit-fils de Philippe Auguste, roi Très Chrétien, Louis IX occupe une grande place dans l’historiographie. Mais que sait-on réellement de son rôle dans le renforcement de la dynastie capétienne par l’exercice de la justice ? Saint Louis a été porté à la postérité par les écrits de Joinville le décrivant en train de rendre la justice sous un chêne, tout près du château de Vincennes, mais également par les images d’Épinal présentes dans les manuels scolaires sous la IIIe République. Perpétuant l’héritage de son grand-père, Philippe Auguste, en matière d’administration et d’expansion du royaume, créant par lui-même de nouvelles institutions, Saint Louis a véritablement incarné la figure du roi sacré, garant de la justice. La politique de Saint Louis fut guidée par un principe hérité du droit romain : « Il est de l’intérêt de la chose publique que les méfaits ne restent pas impunis. » C’est en 1239 que se tient la première réunion de la curia regis en Parlement, fondant ainsi l’un des principaux organes du pouvoir royal. On assiste alors au renforcement de l’autorité capétienne, dont les fondements idéologiques reposent sur l’exercice de la justice, guidé par la notion de bon gouvernement et la pensée chrétienne du XIIIe siècle.L’invitée : Ancienne élève de l’École Normale supérieure de Paris et actuellement maîtresse de conférence en Histoire médiévale à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Marie Dejoux a réalisé une thèse intitulée Gouverner par l’enquête au XIIIe siècle. Les restitutions de Louis IX (1247-1270). Elle vient de publier un ouvrage collectif, La Justice de Saint Louis. Dans l’ombre du chêne (PUF, 2024, 304 p. 28 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce