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Jésus at-il vraiment existé ?, avec Bruno Bioul
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Encore de nos jours, l'historicité de Jésus est remise en cause, alors que l'on peut très bien croire en son historicité, sans adhérer au message de foi du christianisme. Le dernier exemple en date est celui bien connu de Michel Onfray, qui, dans son ouvrage Théorie sur Jésus , reprend une thèse ancienne présentant Jésus comme un personnage mythologique, et donc un pur concept. Cette thèse mythiste est ici expliquée par l'archéologue et historien Bruno Bioul, auteur d'un livre intitulé Contre-théorie de Jésus, qui explique aussi pourquoi cette théorie n'est plus peu reconnue par la très grande majorité des historiens.
L'invité : Bruno Bioul est agrégé et chargé d'enseignement à l'université de Bourgogne. Il a été pendant plus de 25 ans rédacteur en chef de plusieurs revues d'histoire et d'archéologie, comme Archéologia ou Archéothéma. Il vient de publier chez L'Harmattan Contre-théorie de Jésus. Réfutation ciblée de la théorie mythiste de M. Onfray (216 pages, 23 €).
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Gouverner l'Empire inca, avec Peter Eeckhout
25:47|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/L'empire le plus vaste de l'Amérique du Sud précolombienne avait pour centre la fameuse ville de Cuzco. Entouré d'un conseil, le souverain était considéré à la fois comme un homme et comme un dieu. Les guerres de succession étaient terribles et pouvaient affaiblir la gouvernance de l'Empire des quatre quartiers, comme on l'appelait à l'époque. Comment étaient précisément dirigés ces quatre "quartiers" ? Les régions étaient-elles autonomes ou soumises à une forte centralisation ? Dans ce cadre, la société était-elle figée, ou au contraire, en mouvement avec des échanges et des migrations ? Comment l'administration gérait-elle cet ensemble, et que nous disent les fameux "quipus" de cette administration ? Dans ce deuxième volet de nos Cours d'Histoire consacrés à l'Empire inca, l'historien Peter Eeckhout nous plonge dans cette civilisation perdue.L'invité : Peter Eeckhout est archéologue et historien de l'art, professeur à l'université libre de Bruxelles, où il enseigne les civilisations précolombiennes. Depuis plus de 30 ans, il dirige des fouilles dans le grand site de Pachacamac, au Pérou, classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il vient de publier Les Incas. XIIIe-XVIe siècle. Croyances, sacrifices, écritures...les dernières découvertes. (Tallandier, 528p., 29,50€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavocePhilippe Égalité, le prince de la Révolution, avec Raphaël Dargent
52:04|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Issu de la branche cadette de la famille Bourbon, Louis-Philippe d'Orléans naît en 1747. Sous le règne de Louis XV, il réalise ses premières expériences en politique. Cependant, il ne trouve pas la reconnaissance souhaitée de la part de la branche aînée et cultive une forme de rancœur à son encontre, comme en témoignent ses mauvais rapports avec Marie-Antoinette.Lorsque l'on découvre plus en détail sa personnalité, Louis-Philippe, surnommé Philippe Égalité, apparaît comme un homme ambitieux et soucieux de traduire en décisions politiques son goût pour la liberté. En ce sens, il est particulièrement admiratif du libéralisme anglais. Très ouvert aux idées nouvelles, il s'engage dans la franc-maçonnerie et devient maître du Grand Orient de France. Philippe Égalité est avant tout un homme de son temps, marqué par l'avènement de la bourgeoisie comme catégorie sociale et économique désireuse de faire entendre sa voix dans la sphère politique.L'auteur : Raphaël Dargent, historien et professeur à Strasbourg, a écrit plusieurs ouvrages, dont une histoire de la reine des Français, Marie-Amélie, la dernière reine, ainsi qu'une biographie de Napoléon III. Il vient de publier Philippe Égalité. Le Prince de la Révolution, (Tallandier, Paris, 2025, 528 p. 25€90).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceAux origines de l'Empire inca, avec Peter Eeckhout
24:25|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ L'Empire des quatre quartiers, ou Tahuantinsuyu : tel était le nom de l'Empire inca qui, aux XVe et XVIe siècles, domina les peuples de toute une partie de l'Amérique du Sud. Au cours de ce premier volet d'une nouvelle série de nos Cours d'Histoire, l'historien et archéologue belge Peter Eeckhout évoque les origines de cet empire où se mêlent mythologie, cosmologie et conquêtes. Comment faire précisément la part entre le mythe et la réalité ? Quelles sont les grandes étapes de cette construction impériale ? La conquête est-elle uniquement militaire ? Peut-on associer l'impérialisme inca à une forme de colonialisme ? Comment les stratégies de pouvoir s'adaptent-elles aux situations ? L'invité : Peter Eeckhout est archéologue et historien de l’art, professeur à l’université libre de Bruxelles, où il enseigne les civilisations précolombiennes. Depuis plus de 30 ans, il dirige des fouilles dans le grand site de Pachacamac, au Pérou, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il vient de publier Les Incas. XIIIe-XVIe siècles. Croyances, sacrifices, écritures...les dernières découvertes chez Tallandier (528p., 29,50€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLe sauvetage des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, avec Patrick Cabanel
45:09|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Français ont sauvé et protégé des Juifs menacés de déportation.Plus de 4 200 Français ont été reconnus "Justes parmi les nations" par l'institut israélien Yad Vashem. Il s'agit d'un titre qui récompense leurs actions, réalisées le plus souvent au péril de leur propre vie, par des hommes et des femmes d'horizons variés. Qui étaient ces "Justes" qui se sont opposés à la politique génocidaire du régime nazi ? Comment sont-ils parvenus, en pleine Occupation et dans la France du régime de Vichy, à protéger des familles et des enfants juifs ? Des membres des clergés catholiques et protestants aux instituteurs, en comptant également les commerçants et les paysans, nombreux sont les visages des acteurs qui se sont impliqués personnellement pour préserver des vies.Leur histoire met en lumière le revers de cette période, dont la mémoire retient en premier lieu les atrocités. Dans des temps troublés, les réseaux de solidarité, les diplomates, les associations et les congrégations religieuses ont su déployer leurs forces pour venir en aide aux plus menacés. Les enfants juifs ont fait l'objet de toute leur attention et ont été protégés dans de larges proportions. 86% d'entre eux ont survécu grâce à leur placement dans des familles, aux réseaux de passeurs, aux écoles dans lesquelles ils n'ont pas été dénoncés.Des lieux sont devenus emblématiques de cette solidarité, notamment Le-Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire.C'est donc la belle part de l'histoire de France que nous propose de découvrir Patrick Cabanel, historien spécialiste de l'histoire du protestantisme, directeur d'études à l'École pratique des hautes études et maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Toulouse. Il publie Histoire des Justes en France, (Armand Colin, 2012, 576 p. 11.90€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLa Wehrmacht, vérités et légendes, avec Jean Lopez
49:14|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/[Rediffusion] Porté par de nombreux historiens depuis Jacques Benoist-Méchin, le mythe d'une Wehrmacht invincible a longtemps perduré. Certes, l’armée allemande bénéficiait d’une excellence tactique, d’un encadrement de qualité et d’une grande souplesse dans l’emploi des chars et de l’aviation. Pourtant, il est essentiel de rétablir la vérité historique en s’interrogeant sur des points fondamentaux : quelle était réellement la valeur de cette armée depuis le XVIIIe siècle ? Quelle a été la contribution de l’Allemagne à l’art militaire ? Quel rôle occupaient les officiers dans l’appareil militaire ? Et comment faut-il interpréter les victoires de la Wehrmacht en Pologne (1939) et en France (1940) ?Dans cette émission, l’historien Jean Lopez revisite ces questions et apporte un éclairage nouveau, mettant ainsi un terme à la légende de la première armée du monde.***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLa Seconde Guerre mondiale : mythes, réalités et fractures, avec Olivier Wieviorka
01:10:44|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] La Seconde Guerre mondiale demeure un conflit entouré de mythes et d’interprétations multiples. Dans cet épisode, l’historien Olivier Wieviorka, auteur de Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale, propose un regard neuf sur ses origines, son ampleur et ses conséquences sociales et politiques.Tout d’abord, il interroge les racines du conflit : faut-il les chercher dans le traité de Versailles, ou s’inscrivent-elles dans une vision plus large, comme l’évoquait le général de Gaulle en parlant d’une nouvelle « guerre de Trente Ans » ? Existe-t-il une continuité entre Guillaume II et Hitler ? Quelle fut la portée réelle de la politique d’appeasement, et en quoi l’échec de la sécurité collective a-t-il rendu la guerre inévitable ? Une action préventive aurait-elle pu empêcher la catastrophe ?Au-delà de ces questions, Olivier Wieviorka explore la nature même du conflit. Peut-on réellement parler de « Seconde Guerre mondiale » ? Si l'expression s’impose aujourd’hui, son évidence est remise en question selon les perspectives nationales et géographiques. La guerre a-t-elle touché tous les continents avec la même intensité ? À partir de quel moment acquiert-elle une dimension véritablement mondiale ? Faut-il aussi la considérer comme une guerre idéologique, opposant les totalitarismes aux idéaux universalistes des Alliés ? Enfin, quelle fut la place des pays neutres dans cette conflagration planétaire ?Mais ce conflit ne se limite pas aux seuls affrontements militaires. Contrairement à la Première Guerre mondiale, où les sociétés civiles avaient largement soutenu leurs gouvernements, la Seconde Guerre mondiale révèle des fractures internes profondes : tensions sociales, montée du racisme, déclassement économique, oppositions politiques... L’unité nationale apparaît alors comme une illusion. Même face à l’extermination des Juifs par l’Allemagne nazie, les Alliés et les pays neutres restent passifs, malgré des informations confirmant les massacres dès 1941.À travers cette analyse, Olivier Wieviorka déconstruit bien des idées reçues et éclaire d’un jour nouveau l’histoire de ce conflit mondial, reprenant à son compte les mots de Raymond Aron : « Les hommes font leur histoire, mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. »***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceComment la France a vécu sous l'Occupation allemande, avec Eric Alary
47:04|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] Le 14 juin 1940, l'armée allemande entre dans Paris, marquant le début de quatre longues années d’Occupation. Vue du côté allemand, cette période commence comme un rêve de puissance, nourri par les profits, l’abondance et un certain engouement pour les évasions culturelles. Pourtant, au fil du temps, l’obsession du contrôle s’installe, conduisant les occupants à un jusqu’au-boutisme meurtrier, accentué par l’enchaînement des défaites militaires. Côté français, la peur s’impose dès les premiers jours. Après le traumatisme de l’exode, la population se retrouve soumise à des restrictions sévères, tandis que l’économie du pays est méthodiquement pillée par l’occupant. Si la collaboration politique s’avère un échec, la collaboration économique, elle, fonctionne à plein régime, ne servant que les intérêts du Reich. Dans cette émission, l’historien Éric Alary revient sur cette sombre période, entre oppression, résistance et survie. ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceJérusalem 1900 : la ville sainte à l'âge des possibles, avec Vincent Lemire
49:56|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Pour qualifier la Palestine ottomane, l’historien Tom Segev décrit “une province reculée, sans loi ni administration. La vie s’y déroulait au ralenti, dans le carcan de la tradition et au rythme du chameau.” Pourtant, comme le reste de l'Empire ottoman, elle s'inscrit dans un mouvement de modernisation. À Jérusalem, les institutions politiques pluri-confessionnelles veillent au développement des infrastructures publiques : hôpital, pharmacie, et même une gare depuis 1892. Loin d’être une ville éternellement fragmentée depuis les croisades, Jérusalem abrite une communauté citadine dont les catégories sont fluides, mouvantes et complexes. La ville sainte vers 1900 est faite d’équilibre et de conflictualité, mais pas forcément selon les lignes de fractures actuelles. Comment les différentes communautés religieuses, culturelles et nationales coexistent-elles et administrent-elles ensemble la vie publique ? Quel a été l'impact de la révolution des jeunes-turcs sur la ville sainte ? Comment les débuts de l'idéologie sioniste sont-ils reçu par les citadins ? Pourquoi le nationalisme palestinien émerge-t-il en opposition à l'ottomanisme ? Au micro de Storiavoce, l’historien Vincent Lemire dévoile une histoire renouvelée de Jérusalem sans fatalisme, à un moment où tout était encore possible. L’invité : Historien spécialiste de Jérusalem et professeur à l’université Paris-est Gustave-Eiffel, Vincent Lemire travaille à la diffusion de l’histoire de la ville sainte par la publication d’une bande dessinée Histoire de Jérusalem (Les Arènes, 256 p., 27€) et par le projet européen “Open Jerusalem”, qui partage ses archives municipales en libre accès. Il a écrit Jérusalem 1900. La ville sainte à l’âge des possibles (Dunod poche, 336 p., 9€90). *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQuand a eu lieu la fin de l'Antiquité ? avec Sylvain Destephen
46:44|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Depuis que l'histoire est découpée en tranches, la date de 476 marque généralement la fin de l'Antiquité. En effet, le 4 septembre, le chef hérulien Odoacre dépose l'empereur Romulus Augustule, âgé de 14 ans, à Ravenne. Ironiquement, ce dernier porte les noms de Romulus (fondateur légendaire de Rome) et d'Auguste (premier empereur). Cette date constitue donc la fin institutionnelle de l'Empire romain : Odoacre renvoie les insignes impériaux à Constantinople, reconnaissant l'autorité unique de l'empereur d'Orient, Zénon. Or, la date de 542, à bien des égards, semble bien plus pertinente pour illustrer le passage d'une époque à l'autre. Historien de l'Antiquité, Sylvain Destephen nous décrit ce tournant à la fois politique, militaire, diplomatique, religieux et culturel.L'invité : Sylvain Destephen est historien de l'Antiquité tardive. Il enseigne à l'université Caen-Normandie. Il vient de publier 542. La fin de l'Antiquité (PUF, 23 p., 16€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce