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Le sauvetage des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, avec Patrick Cabanel
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Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Français ont sauvé et protégé des Juifs menacés de déportation.
Plus de 4 200 Français ont été reconnus "Justes parmi les nations" par l'institut israélien Yad Vashem. Il s'agit d'un titre qui récompense leurs actions, réalisées le plus souvent au péril de leur propre vie, par des hommes et des femmes d'horizons variés.
Qui étaient ces "Justes" qui se sont opposés à la politique génocidaire du régime nazi ? Comment sont-ils parvenus, en pleine Occupation et dans la France du régime de Vichy, à protéger des familles et des enfants juifs ? Des membres des clergés catholiques et protestants aux instituteurs, en comptant également les commerçants et les paysans, nombreux sont les visages des acteurs qui se sont impliqués personnellement pour préserver des vies.
Leur histoire met en lumière le revers de cette période, dont la mémoire retient en premier lieu les atrocités. Dans des temps troublés, les réseaux de solidarité, les diplomates, les associations et les
congrégations religieuses ont su déployer leurs forces pour venir en aide aux plus menacés. Les enfants juifs ont fait l'objet de toute leur attention et ont été protégés dans de larges proportions. 86% d'entre eux ont survécu grâce à leur placement dans des familles, aux réseaux de passeurs, aux écoles dans lesquelles ils n'ont pas été dénoncés.
Des lieux sont devenus emblématiques de cette solidarité, notamment Le-Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire.
C'est donc la belle part de l'histoire de France que nous propose de découvrir Patrick Cabanel, historien spécialiste de l'histoire du protestantisme, directeur d'études à l'École pratique des hautes études et maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Toulouse. Il publie Histoire des Justes en France, (Armand Colin, 2012, 576 p. 11.90€).
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Cléopâtre : un rêve de puissance, avec Maurice Sartre
48:17|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Que ce soit sous les traits d’Elizabeth Taylor ou ceux de Monica Bellucci, Cléopâtre VII est une figure d’une étonnante longévité dans la culture contemporaine. De son temps, aussi, la reine a suscité fascinations et légendes. Hier et aujourd’hui ces mythes ont surtout véhiculé l’image d’une reine égyptienne, d’une grande beauté et compagne d’illustres hommes de pouvoir romain que sont César ou Marc-Antoine.Au-delà de cette image stéréotypée, des questions demeurent : était-elle grecque ou égyptienne ? Comment a-t-elle cherché à préserver l’indépendance de son royaume face à Rome ? Ses relations amoureuses, étaient-elles aussi des alliances stratégiques ? Quelles ont été ses politiques monétaires et diplomatiques ? Quel rôle joue-t-elle dans la bataille d'Actium ? Pourquoi s’est-elle suicidée ?Pour revenir au plus proche de la vérité, Maurice Sartre retrace la vie de cette souveraine lagide en se basant sur les sources comme la monnaie, l’épigraphie ou les textes des auteurs anciens. En dépassant le récit réducteur et misogyne centré sur la séduction, cette approche permet de reconstituer le règne d’une femme politique en prise avec des enjeux internationaux complexes. L’invité : Professeur émérite d’histoire ancienne à l’université de Tours et ancien membre de l’Institut Universitaire de France, Maurice Sartre est un spécialiste du Proche-Orient gréco-romain antique. Il est l’auteur de Cléopâtre, un rêve de puissance, paru aux éditions Tallandier (384 p., 10.50€). ***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceGênes : aux origines du capitalisme mondial ? [2/3], avec Fabien Lévy
22:32|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Alors que l'individualisme a été aux origines du déclin de Gênes au XVe siècle, l'individualisme est aussi et paradoxalement à la source de son renouveau. C'est en effet dans une période de crise marquée par la fin de son débouché oriental - lié à la chute de Constantinople - qu'elle met en place les ferments d'une société capitalistique et financiarisée. Elle part aussi à la découverte de nouveaux espaces et territoires. Dans ce deuxième volet consacré à Gênes, Fabien Lévy décrit la renaissance d'une société tournée vers le monde, capable de trouver en elle les ressources afin de rayonner autrement. En s'organisant et en se rationalisant, Gênes, par son cosmopolitisme nous apparaît comme une des grandes exceptions d'une société européenne elle-même en transformation. L'invité : docteur en histoire médiévale (Paris IV) et agrégé, Fabien Lévy est chargé de cours à l'université de Savoie-Mont-Blanc, membre associé du laboratoire LLSETI et enseignant au lycée international Ferney-Voltaire. Spécialiste de Gênes, et notamment de ses relations avec la France, il est l’auteur de L'Histoire de Gênes. Le souffle du capitalisme mondial (XIVe-XVIe siècles) paru chez Passés composés (320 p., 24€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceQui était Pierre-Joseph Proudhon, le père de l’anarchisme ?
50:00|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/“La propriété, c’est le vol !” Cette formule, issue de Qu'est-ce que la propriété ? publié en 1840, est sans doute l’héritage le connu de Pierre-Joseph Proudhon. Penseur et auteur socialiste majeur du XIXe siècle, il a choisi la provocation comme arme de prédilection pour critiquer l’État, la religion et le capitalisme, en plein essor avec la révolution industrielle. D'abord admiré, puis détesté par Karl Marx, Proudhon a produit une pensée radicale, anarchiste, qui le conduit derrière les barreaux et le condamne même à l’exil sous le Second Empire.Au-delà des provocations, ses écrits, complexes et innovants, posent les prémices du mutuellisme et de l’économie politique. Il est le premier à se revendiquer anarchiste, tout en souhaitant l’ordre. Défenseur de la révolution, il s'inquiète toutefois des mouvements insurrectionnels de 1848. Il s’affirme comme socialiste, mais pas anti-bourgeois. Critique de la démocratie représentative de la IIe République, il en devient pourtant député ! Son œuvre vise l’émancipation des individus, leur liberté et leur égalité, mais comporte des propos misogynes. Pour comprendre sa pensée inclassable et à première vue contradictoire, l’historienne Anne-Sophie Chambost analyse son œuvre au regard du contexte historique que le penseur a traversé. L’invitée : Historienne de la pensée juridique, professeure des universités à Science Po Lyon, Anne-Sophie Chambost est une spécialiste de Pierre-Joseph Proudhon, auquel elle a consacré de nombreux ouvrages. Elle publie sa biographie aux éditions Dunod : Proudhon, l’enfant terrible du socialisme (400 p., 11,90 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceGênes, la superbe et l'humiliée, avec Fabien Lévy
21:42|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Qui a dit que la croisade n'avait rien rapporté à personne ? De fait, elle est aux sources de la puissance économique génoise, située au carrefour de l'Orient et de l'Occident. C'est parce que son territoire, la Ligurie, est une terre pauvre qu'elle a cherché sur les mers ses ressources. Au cours de ce premier volet d'une nouvelle série de nos Cours d'Histoire qui lui est consacré, l'historien Fabien Lévy décrit les origines de cette puissance qui a fait dire à Pétrarque au XIVe siècle : « Tu verras une cité royale, adossée à une colline alpestre, superbe par ses hommes et par ses murs, dont le seul aspect indique qu’elle est la maîtresse de la mer. » Or, cette puissance est mise à mal, non seulement à cause des dominations étrangères, mais aussi de l'individualisme qui gangrène sa propre société.L'invité : docteur en histoire médiévale (Paris IV) et agrégé, Fabien Lévy est chargé de cours à l'université de Savoie-Mont-Blanc, membre associé du laboratoire LLSETI et enseignant au lycée international Ferney-Voltaire. Spécialiste de Gênes, et notamment de ses relations avec la France, il est l’auteur de "L'Histoire de Gênes. Le souffle du capitalisme mondial (XIVe-XVIe siècles)" paru chez Passés/Composés (320 p., 24€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLe petit-fils de Louis XIV, qui ne fut jamais roi, avec Jean de la Rochefoucauld
43:55|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Se préparant à monter sur le trône de France, il participe aux négociations pour régler la Succession d'Espagne aux côtés de son grand-père, Louis XIV. Il se rend sur le champ de bataille en Flandre en 1708, mais se révèle peut habile pour le commandement militaire et peine à s'affirmer face au duc de Vendôme. Le duc de Bourgogne dispose d'une personnalité consensuelle et soucieuse d'exercer la justice, selon le modèle de Saint Louis. Cela ne lui vaut pas toujours l'admiration de la cour de Versailles, au sein de laquelle il faut employer son caractère à s'affirmer pour se faire une place. La grande dévotion du duc ne plaide pas non plus en sa faveur. On dit de lui qu'il est dévot et influençable.Le duc est marié le 7 décembre 1697 à la jeune princesse Marie-Adélaïde de Savoie, en vertu du traité qui mettait fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Le couple donne naissance en 1710 au futur Louis XV, assurant ainsi la continuité dynastique.Malgré cette belle union et l'application du duc à exercer le pouvoir, la mort emporte les deux époux à quelques jours d'intervalle. La princesse meurt des suites d'une infection buccale le 12 février 1712, et il est fort probable que le duc succombe à la peine de son cœur.L'auteur : Jean de la Rochefoucauld, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il est actuellement administrateur parlementaire au Sénat. Il vient de publier Le Duc de Bourgogne. Portrait du duc qui ne fut jamais roi, (Perrin, 2025, 384 p. 24 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceJuba II : l'Afrique au défi de l'Empire romain, avec Stéphanie Guédon
43:04|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Dans l'histoire de l'histoire de l'Antiquité, Juba II, roi numide, fait figure d'exception. En effet, son règne a duré pas moins de 50 années, ce qui est bien évidemment considérable. Cependant, la particularité de ce règne est qu'il fut placé sous la dépendance de Rome depuis les fameuses guerres puniques et la chute de Carthage en 146 av. J.-C. Après la guerre de Jugurtha (112-105 av. J.-C.), Rome étend son influence vers la Numidie et la Maurétanie, régions correspondant à l’est de l’Algérie et au nord du Maroc actuels. La Numidie orientale est annexée en 46 av. J.-C. par Jules César, formant la province d’Africa Nova. Dans ses bagages, César ramène le fils de Juba Ier, le jeune Juba II. Jeune captif, il est élevé en prince, s'imprégnant de la culture romaine mais aussi hellénique, aux côtés de l'empereur Auguste. Devenu adulte, Juba II revient en Numidie, dont il devient roi. L'invitée : Stéphanie Guédon est professeure d'histoire romaine à l'université de Nantes et spécialiste de l'histoire ancienne du Maghreb. Ses recherches portent sur le passé romain de l'Afrique et l'héritage de l'antiquité au Maghreb. Elle vient de publier aux Belles Lettres Juba II. L'Afrique au défi de Rome (256 p., 19,50 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceLa chute de l'Empire inca, avec Peter Eeckhout
25:08|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Véritable choc traumatique, la rencontre des Amérindiens avec les Espagnols a lieu à un moment particulier de l'histoire impériale des Incas : celui du conflit entre les deux frères Huascar et Atahualpa pour la succession de Huayna Capac. Cette guerre, qui dure trois ans (1529-1532), facilite naturellement les desseins de domination espagnols. La mort d'Atahualpa en 1537 et la prise de Cusco constituant lors dès un tournant de la conquête. Pourtant, voir dans cette conquête une rupture entre un monde d'avant et un monde d'après est une thèse remise en cause par une historiographie distinguée, au contraire, les éléments de continuité.L'invité : Peter Eeckhout est archéologue et historien de l'art, professeur à l' université libre de Bruxelles, où il enseigne les civilisations précolombiennes. Depuis plus de 30 ans, il dirige des fouilles dans le grand site de Pachacamac, au Pérou, classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il vient de publier Les Incas. XIIIe-XVIe siècle. Croyances, sacrifices, écritures...les dernières découvertes. (Tallandier, 528p., 29,50€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceReines et Princesses Capétiennes, avec Gaëlle Audéon
44:35|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/Invisibilisées par l’historiographie et négligées dans les sources, les reines et princesses médiévales sont longtemps restées au second plan. Pourtant, entre 1137 et 1226, dans un contexte de rivalité entre l’empire des Plantagenêts et le royaume de France, c’est bien une femme qui a inversé le rapport de force entre les deux royaumes ! Aliénor d’Aquitaine a été successivement reine de France, puis après son divorce d'avec Louis VII, reine d'Angleterre. Outre la célèbre Aliénor, qu'en est-il de la vie des autres reines et princesses oubliées ? Pouvaient-elles régner sur leur fief ? Ont-elles joué un rôle lors des croisades qui ponctuent la période ? Au micro de Storiavoce, Gaëlle Audéon fait le récit de leur vie parfois grandiose, souvent violente, pour leur redonner toute leur place dans le jeu politique médiéval des XIIe et XIIIe siècles. Le mariage des princesses est effectivement un outil diplomatique et stratégique essentiel pour renforcer une assise territoriale, forger des alliances ou mettre fin à un conflit. Engagées en noces, parfois avant même l'adolescence, ces princesses sont sommées de fournir un héritier à leur époux, alors même que les règles de succession capétiennes n’interdisent pas aux femmes de gouverner...L’invitée : Essayiste médiéviste et spécialiste de la dynastie capétienne, Gaëlle Audéon s'intéresse particulièrement à l’histoire politique des femmes de pouvoir. Elle publie aux éditions Perrin : Reines et princesses au temps des Capétiens. D’Aliénor d’Aquitaine à Blanche de Castille. (400 p., 24 €).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/StoriavoceGouverner l'Empire inca, avec Peter Eeckhout
25:47|Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/L'empire le plus vaste de l'Amérique du Sud précolombienne avait pour centre la fameuse ville de Cuzco. Entouré d'un conseil, le souverain était considéré à la fois comme un homme et comme un dieu. Les guerres de succession étaient terribles et pouvaient affaiblir la gouvernance de l'Empire des quatre quartiers, comme on l'appelait à l'époque. Comment étaient précisément dirigés ces quatre "quartiers" ? Les régions étaient-elles autonomes ou soumises à une forte centralisation ? Dans ce cadre, la société était-elle figée, ou au contraire, en mouvement avec des échanges et des migrations ? Comment l'administration gérait-elle cet ensemble, et que nous disent les fameux "quipus" de cette administration ? Dans ce deuxième volet de nos Cours d'Histoire consacrés à l'Empire inca, l'historien Peter Eeckhout nous plonge dans cette civilisation perdue.L'invité : Peter Eeckhout est archéologue et historien de l'art, professeur à l'université libre de Bruxelles, où il enseigne les civilisations précolombiennes. Depuis plus de 30 ans, il dirige des fouilles dans le grand site de Pachacamac, au Pérou, classé sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il vient de publier Les Incas. XIIIe-XVIe siècle. Croyances, sacrifices, écritures...les dernières découvertes. (Tallandier, 528p., 29,50€).***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/Twitter : https://twitter.com/Storiavoce