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RÉELLES par Estelle Abbou

Marie Pierre Rixain

l y a quelques jours, un matin, j’ai entendu #alainfinkielkraut sur une radio à forte audience, dire, comme ça, tout net :

« Le patriarcat est mort ».

Boum!

En parallèle mon fils, prononçait beaucoup plus distinctement qu’auparavant, son premier mot :

« Papa ».

Alors après quelques mois de maternité, durant lesquels j’ai pu percevoir ce que peut impliquer cette affirmation… j’ai fait ce que je préfère : réfléchir.


D’abord, des questions… Si tel est le cas, sommes nous en train de tuer « Le Père »? Si le Père est mort, vive le Père? Le paternalisme en entreprise… Bref. Je suis encore en train d’y penser…


Et aussi, de penser à celles qui sont forcées d’assumer le rôle de père et de mère en même temps, à celles et ceux qui essayent de définir chaque jour, dans leur maison, ce que pourrait être « Le nouveau père », à celles qui doivent porter le voile par obligation, à celles qui doivent se soumettre sans pouvoir se démettre, aux femmes afghanes, à celles qui subissent des violences financières, physiques et morales, à celles qui veulent émanciper la femme et l’homme avec elle, aux enfants qui deviennent trop vite adultes et aux adultes qui refusent de vieillir par manque de « re-pères » , à celles et ceux qui se perdent à force d’avoir voulu contrer toute autorité par refus du paternalisme, aux enfants qui n’ont pas eu la chance d’avoir un père et se sont réfugiés dans la violence par manque de cadre, à celles et ceux, enfin, chers à mon cœur, qui bataillent quotidiennement pour l’humanisme comme valeur, au delà du féminisme. À celles et ceux qui refusent d’adopter l’esprit « chagrin »…

Donc, #alainfinkielkraut, pas sure d’être ok.

On en parle avec la Présidente de la Délégation aux droits des femmes à l’#assembléenationale Marie-Pierre Rixain dans mon #podcast #réelles

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  • Mona Jafarian, femme, vie, liberté !

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  • Raphaël Enthoven

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    L’esprit artificiel ».C’est le titre de son plus récent ouvrage publié aux @editionsdelobservatoire en janvier 2024.J’ai adoré ce livre parce tout ce dont il parle n’est en rien limité à son titre et que c’est un plaisir de le lire.Partant du principe que l’intelligence artificielle ne sert à rien en philosophie, il nous démontre que la « machine » est incapable de transformer une question en problématique.Même si on lui demande.Pourquoi? Et bien parce que nous ne sommes pas des dieux et il nous est impossible de fabriquer des machines qui peuvent nous surpasser.Par contre, nous pouvons aisément devenir des moutons conscients (ou pas) de notre asservissement volontaire à la dictature des écrans.Un livre sur le deuil, un livre sur l’amour, un livre sur aujourd’hui et surtout sur demain, éloge et Adieu au métier de professeur de philosophie, un livre sur ce que ne sera jamais la machine, sur ce qu’elle ne pourra jamais nous voler.Un livre important.Un livre à lire.Mais pour celles et ceux qui me connaissent un peu, vous vous doutez bien que je n’ai pas pu m’empêcher de lui poser des questions sur tout un tas de sujets, notamment sur le monde après le 7 octobre, sur la démocratie, sur la différence fondamentale entre droit et capacité et sur le plus grand danger encouru par nous toutes et tous. Le sommeil…Raphaël Enthoven est magistral et je suis toute petite.Merci à vous @raphael_enthoven pour notre échange et merci d’être vous.
  • Richard Berry, l'audience est ouverte

    56:46|
    Pour Sacha, Le Grand Pardon, l'Union Sacrée, le Petit Prince a dit, l'Appat. Je m'arrête là car même lui ne se souvient plus du chiffre exact.Plus de soixante dix films à son actif, six réalisations, il est également scénariste et parrain de nombreuses associations notamment celle dédiée à l'information et la recherche sur les maladies rénales génétiques (AIRG France).C'est un monument du cinéma français, il a marqué les esprits et je ne sais pas vous mais moi perso, j'avais une affiche de Pour Sacha dans ma chambre d'ado.Aujourd'hui ce qui le fait vibrer et le public avec lui, c'est la scène. Celle du Théâtre de la Michodière dans un spectacle intitulé "L'Audience est ouverte", mis en scène par Éric Théobald et dans lequel il incarne consécutivement quatre grands avocats à travers le prisme de leurs plaidoiries prononcées lors de quatre procès historiques et emblématiques du XXème siècle:Maître Jakubowicz lors du procès de Klaus Barbie et ses crimes contre l’humanité;Maître Labori avec le procès d’Émile Zola dans l’Affaire Dreyfus;Maître Dupin sur la fin de vie;Maître Molteni, dans un concours d’éloquence, sur le délit de solidarité;Images d'archives projetées sur grand écran, immersion du spectateur juré, le temps du spectacle, ambiance sonore et musicale dignes de la tension d'une salle d'audience, le public plonge littéralement dans quatre moments d’Histoire et de Vérité.Il y a plein de sujets que j'aurais voulu aborder avec lui mais voici ceux sur lesquels on a pris du temps :Sa pièce magistrale qui fait un carton plein et qu'il faut aller voir avec des jeunes et dont les thèmes abordés le touche particulièrementLa dimension intemporelle de ces affaires passionnantes qui font malheureusement écho à des enjeux contemporains essentielsSa vision du cinéma tel qu'il a été il y a 20 ou 30 ansLa libération de la paroleL'importance de la réflexion et de la prise de recul à l'heure ou notre démocratie est en dangerRobert Badinter qui est venu le voir au théâtre Antoine à l'époque de "Plaidoiries"L'antisémitisme ravageur et la nécessité de ne pas oublier l'histoireSon coup de coeur littéraire : Triste Tigre de Neige SinnoEt bien sur, plein d'autres sujets.Je vous souhaite une excellente écoute avec Richard Berry.Richard, un grand merci pour votre temps, votre sincérité et ce moment historique pour moi et la vie du podcast.
  • Axelle Tessandier, une juste.

    01:05:44|
    Je pourrais vous parler d'elle en citant les Echos de 2017 : La startupeuse qui a l'oreille d'Emmanuel Macron lorsqu'elle était déléguée nationale du mouvement En Marche durant la campagne présidentielle de 2017.Je pourrais céder à la tendance en la décrivant comme une "inclassable" ou une "haut potentiel", une excellente "experte" en marketing, une grande "communicante"", une "real entrepreneuse" de la Silicon Valley, comme patronne de média propulsée par M6 ou encore comme board member de l'incubateur WILLA et rôle modèle pour l'association "REV'ELLES" qui accompagne les jeunes filles des quartiers populaires.Elle est tout ça, c'est vrai. Je dois aussi vous rappeler qu'elle a écrit deux livres dont le premier "Une marcheuse en campagne" a été publié par Albin Michel le 11 octobre 2017 et le deuxième "La révolution silencieuse" aux éditions Marabout, le 11 mars 2020. Mais, selon moi, notre époque a d'abord et avant tout désormais besoin d'entendre et d'écouter des personnalités humaines. Donc j'ai envie de vous dire que c'est une femme de ma génération, elle aurait pu être une de mes amies (on a fait le même master en droit). Par sa réaction quasi immédiate sur les réseaux sociaux, par ses mots, non seulement justes, mais de justes, m'a redonné envie de relancer avec elle mon podcast arrêté net au lendemain du 7 octobre. Elle a su faire ce que moi même j'ai été bien incapable de faire. Dire les choses, clairement, en temps et en heure, au premier rang desquelles : Pas de "oui mais"... C'est donc cette personnalité hors norme, authentique, libérée de tout carcan et de tout dogme, humaine, créatrice, curieuse, engagée et surtout ultra sympa que je vous propose d'écouter. Enjoy, pour la relance de Réelles, avec la superbe Axelle Tessandier. 
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    32:14|
    Pour ce neuvième épisode de nos conversations thérapeutiques, avec Alix George, thérapeute et hypnothérapeute, nous vous proposons un épisode sur le désir. Quelle est la définition du désir et son étymologie?Qu’est-ce qui nous manque au fond? Pourquoi désire-t-on et que désire-t-on?Les grands paradoxes du désir et comment ne pas devenir esclave de ses désirs?Désirer est-il une énergie positive ou est-ce un obstacle au bonheur?Je vous souhaite une excellente écoute et d'avoir appris quelque chose. A bientôt, Estelle.
  • Caroline Andréoni, une architecte d'intérieur pas comme les autres

    43:35|
    En 2014, après 10 ans à la tête de son agence immobilière, Caroline Andréoni décide de se reconvertir et de créer sa propre agence d’architecture d’intérieur. Très vite, elle se voit confier la rénovation d’appartements dont celui d’une personnalité parisienne, qui lui permettra de véritablement décupler son activité et de se créer une communauté fidèle. Caroline Andréoni conçoit des projets de rénovation complète allant de la restructuration des espaces jusqu’à l'ameublement et la décoration. Son expérience dans l’immobilier la guide et son style s’installe : les espaces de vie qu’elle façonne allient fonctionnalité et intemporalité tout en mettant en avant le savoir-faire de ses artisans partenaires. Elle propose une décoration simplement sophistiquée, plutôt masculine qui fait la part belle aux matières et couleurs naturelles. À la recherche constante de nouveaux défis, Caroline Andréoni lance sa marque de mobilier et d’objets de décoration Caroline Andréoni La Maison en mai 2022, sous forme de ventes éphémères en ligne où les pièces sont produites en série limitée. À travers sa marque éponyme et ses collections thématiques, elle met ainsi à l’honneur les artisans aux savoir-faire d’exception qui l’inspirent au quotidien dans ses divers projets architecturaux. Elle apporte une approche personnelle de l’univers de la décoration, où chaque pièce raconte une histoire, où chaque pièce témoigne d’une aventure humaine.Avec Caroline on aborde dans cet épisode :L'architecte d'intérieur femme, à la tête d'une agence 100% féminine La bascule dans sa vie pour l'amener à cette vocation Son art de vivre et sa vision de son secteur Ses projets et sa capacité créatrice Bonne écoute !
  • Eva Bromberg, Head and Heart of KEUR PARIS

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    Eva a un keur grand comme ça. Elle est venue enregistré notre épisode avec en cadeau pour moi, un superbe tshirt brodé, keur touch!Je dois vous l'avouer, ça faisait très longtemps que je voulais la rencontrer car je savais qu'il y avait une jolie histoire derrière son entreprise, une histoire de famille, une histoire de transmission. Et mon instinct ne m'a pas trompée car c'était une merveille de l'écouter. Tout commence dans les années 90’s quand Mamie tente de canaliser l’énergie d’Eva en lui apprenant la broderie. L’amour aidant, la transmission se fait, une passion naît.Première déclaration d’Eva en 2014 lorsqu’adolescente, elle brode un coeur sur un tshirt pour célébrer ses 3 ans d’amour avec son amoureux. Ce geste touche son entourage, la marque Keur prend vie.Deux collaborations plus tard, grâce au concept store parisien Colette et à une collection imaginée pour American Apparel, Keur est lancé. Eva fait de cette nouvelle entreprise son école de la vie. Une histoire et un symbole pour la génération Y. Celle qui arrive à prouver qu’il est possible de faire de sa passion un métier sur mesure. De fil en aiguille, ce Keur devient le symbole d’une génération positive.Dans cet épisode avec Eva, vous découvrirez :Les premiers pas d'Eva dans le monde de l'entrepreneuriat, sans s'en rendre compte, l'audace Son flash back sur 10 ans de vie Ses conseils pour celles et ceux qui veulent se lancer sans bagageLes projets de Keur et son business modelSon coup de coeur pour les oeuvres de l'artiste Schelomo Sellinger, qui nous rappelle la Shoa.Je vous souhaite un aussi bon moment que moi en écoutant Eva!A bientôt, et n'oubliez pas de partager l'épisode si le coeur vous en dit!Estelle.