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Quand entreprendre fait sens

Le podcast de BGE Hauts-de-France


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  • 1. #1 - Vincent Lengagne - La Vitrocyclette

    21:34
    Dans cet épisode, Vincent Lengagne nous présente l’entreprise locale et éco-responsable qu’il a fondée en 2016 : La VitroCyclette. C’est dans son atelier du Vieux-Lille qu’il nous explique ses ambitions, ses motivations et les prémices de son projet de devenir laveur de vitres à vélo.Ancien commercial dans le milieu de l’automobile, Vincent Lengagne a « commencé à voir les barreaux » de la « cage dorée » dans laquelle il se sentait enfermé. Engagé dans une démarche écologique, il a souhaité quitter le salariat, tant pour se retrouver que pour mener de nouveaux projets. Grand de taille et attiré par les métiers manuels, c’est tout naturellement que la profession de laveur de vitres se présente à lui.Il voit dans le vélo un moyen de déplacement bien plus adapté que la voiture dans une zone telle que le Vieux-Lille, où le stationnement est rare et cher. « Se déplacer à vélo, ça a beaucoup de sens ici. » Le jeune chef d’entreprise avait pour ambition de « redonner du sens » à sa vie et son activité, et d’avoir un réel impact à son niveau.Dans un écosystème où les deux roues sont de plus en plus nombreux, il veut « rendre le vélo attractif. » En lien avec Ma CycloEntreprise, un programme national porté par l’association les Boîtes à Vélo, il est déterminé à inciter les entrepreneurs à faire le choix du vélo, lorsque celui-ci se révèle plus efficace que la voiture.Dans un rayon de 5 kilomètres autour de la Grand-Place, Vincent travaille désormais avec 3 associés. Aux guidons de leurs biporteurs à assistance électrique, ils peuvent transporter jusqu’à 80 kg de matériel chez leurs clients, entreprises et particuliers. « Il y a une forme de liberté » dans cette activité qui permet à son fondateur de satisfaire ses clients tout en étant proche d’eux, en travaillant avec ses voisins.A travers son activité, il veut faire avancer les choses à son échelle, en amenant les lillois à mieux choisir leurs moyens de déplacement : « Il n’y a pas que la voiture. »Retrouvez Vincent Lengagne sur Linkedin pour ne rien louper du cheminement de la VitroCyclette.Bonne écoute !« Pour retrouver ces podcasts et approfondir votre réflexion sur ces sujets, vous pouvez commander le livre « Quand entreprendre fait Sens » via ce lien : https://www.bge-hautsdefrance.fr/quand-entreprendre-fait-sens/ »
  • 2. #2 - Bénédicte Boutillier - Les trouvailles de Béné

    23:04
    Dans ce nouvel épisode, Bénédicte Leclercq nous raconte les coulisses de la création de son entreprise, Les Trouvailles de Béné. Magasin de vêtements de seconde main destiné dans un premier temps aux enfants, elle nous emmène au cœur de ce secteur en plein essor.Bénédicte crée son magasin en 2012 à Lambersart. Face à l'ampleur grandissante de son projet, elle est rejointe par son mari deux ans plus tard. Le couple propose à la vente des vêtements d’occasion pour toute la famille. Leur boutique reprend ainsi les codes d'une brocante dans laquelle les clients peuvent chiner librement.Lorsque Bénédicte a lancé son entreprise « c’était un pari fou. A l’époque c’était précurseur, avant-gardiste. » Finalement, le secteur s’est révélé plus que prometteur. C’est « une petite entreprise familiale qui ne connaît pas la crise parce que le secteur est très porteur. On savait qu’il fallait persévérer, qu’il allait y avoir un essor de la seconde main. Nous prouvons au quotidien qu’on peut proposer des vêtements d’occasion de qualité, tendances, actuels, de collections récentes et en état irréprochable. »Bénédicte met à la fois en avant les concepts de commerce et d’éco-responsabilité. « C’est un métier-passion, j’ai toujours été passionnée par la seconde main, mais il fallait aussi que ce soit viable. Au fil du temps, cette dimension d’éco responsabilité prend tout son sens au quotidien. On a cette notion d’éthique, de respect de l’environnement. »Avec plus de 10 000 pièces en stock, le couple « vante les mérites du commerce de proximité » et aime particulièrement le contact avec sa clientèle, sensibilisée aux questions d’écologie et d’économie circulaire.Bénédicte et Olivier sont fiers de leur commerce, dont la popularité est de plus en plus forte. La gérante de l’entreprise souligne que pour se lancer dans un tel projet, il faut avant tout avoir « l’envie de développer quelque chose qui ait du sens. »Retrouvez Les Trouvailles de Béné sur Facebook et sur Instagram pour ne rien louper de leur actualité.Bonne écoute !« Pour retrouver ces podcasts et approfondir votre réflexion sur ces sujets, vous pouvez commander le livre « Quand entreprendre fait Sens » via ce lien : https://www.bge-hautsdefrance.fr/quand-entreprendre-fait-sens/ »
  • 3. #3 - Thomas Brembor - Ecoland

    20:09
    A Palluel, dans le Pas-de-Calais, Thomas Brembor a travaillé d’arrache-pied durant 2 ans pour ouvrir Écoland. Sur 4000 hectares de verdure, son site éco-responsable sensibilise les visiteurs aux modes de vie alternatifs et écologiques.Thomas et sa compagne Perrine, globe-trotters, souhaitaient vivre différemment. C’est un appel d’offre de la région qui aura été l’élément déclencheur de la grande aventure pour le couple. Sélectionnés à un concours d’innovation, ils ont développé leur projet sur le terrain d’un ancien camping municipal.Lieu d'habitation, d'apprentissage et de découverte, le site est entouré de forêts, de lacs, de marais et d’une biodiversité hors-norme. « L’idée, c’est de mettre un pied dans le monde de demain, un monde qui sera résilient aux énergies fossiles, et qui sera un peu plus autonome, plus low-tech ; de projeter les gens dans un monde complètement fou mais qui sera tout aussi confortable que le monde actuel. On veut montrer que c’est déjà possible de vivre autrement. »A travers ce biotope, Thomas et Perrine apportent à leur public une connaissance des modes de vie alternatifs pour transformer leur quotidien.Toutes les structures du site ont été réalisées à base de matériaux naturels et éco-responsables. A terme, Thomas veut faire d’Écoland un site totalement autonome.Deux pôles régissent Écoland : Un pôle pédagogique dédié à l'éducation des groupes et des jeunes sur les enjeux environnementaux, et un pôle de recherche qui s’attelle à faire continuellement évoluer Écoland et les modes de vie éthiques.Pour Thomas et Perrine, Écoland est l’aboutissement d’années de voyages. Ils ont voulu créer leur propre aventure en réalisant que finalement, « le voyage, c’est plus la démarche que la destination. »Retrouvez le projet de Thomas et Perrine sur les réseaux sociaux et sur la chaîne YouTube Graine d'Évolution.Bonne écoute !« Pour retrouver ces podcasts et approfondir votre réflexion sur ces sujets, vous pouvez commander le livre « Quand entreprendre fait Sens » via ce lien : https://www.bge-hautsdefrance.fr/quand-entreprendre-fait-sens/ »
  • 4. #4 - Mélodie Illes et Marine Franc - Sauge

    20:51
    Dans ce nouvel épisode, Marine et Mélodie, co-fondatrices de Sauge, nous accueillent dans les locaux de leur restaurant 100% sans gluten ni produits laitiers. Installées à Lille, elles nous dévoilent les coulisses de l’alimentation éco-responsable ainsi que les clés de leur réussite entrepreneuriale.Pour évoquer les prémices de Sauge, Marine explique : « On a voulu créer un projet qui nous ressemble, en phase avec nos valeurs ». Le plus important pour elle ? « Le respect de tous les régimes alimentaires, mais aussi celui de l’environnement ». Les deux associées ont révolutionné leur manière d’aborder la cuisine et en n’hésitent d’ailleurs pas à éduquer leurs clients : exit le plastique, bonjour les bocaux en verre !Marine raconte le changement de vie qu’a représenté Sauge pour elles : « On est passé de graphistes salariées à restauratrices indépendantes et cheffes d’entreprises ». Aucun regret pour ces deux femmes, qui considèrent d’ailleurs qu’elles ont désormais « la liberté de donner le sens qu’elles ont envie de donner à leur carrière ». Le seul mot d’ordre ? « Tout est possible, il suffit d’avoir envie ! ».Les produits cuisinés proviennent majoritairement du territoire des Hauts-de-France. Une volonté qui invite à repenser chacune de nos habitudes alimentaires : « C’est toute une rééducation à faire.Il faut s’adapter pour réapprendre le respect des saisons : être content de voir les courges et champignons débarquer en automne, les tomates en été… ». Pour cela, Marine et Mélodie travaillent avec un réseau de producteurs et fournisseurs locaux via l’entreprise Entraid’Union. https://www.sublimeurs.fr/artisan-entraidunion/ )Retrouvez Marine et Mélodie sur LinkedIn pour suivre leurs aventures ainsi que la carte de leur restaurant.Bonne écoute !« Pour retrouver ces podcasts et approfondir votre réflexion sur ces sujets, vous pouvez commander le livre « Quand entreprendre fait Sens » via ce lien : https://www.bge-hautsdefrance.fr/quand-entreprendre-fait-sens/ »
  • 5. #5 - Fabien François - La banqui.se

    28:17
    Depuis décembre 2020, labanqui.se a trouvé sa place au cœur de la Serre Numérique à Valenciennes. Son fondateur Fabien François propose à ses clients des sites internet plus écologiques, plus responsables, plus accessibles.Informaticien de formation et de métier, Fabien a longtemps travaillé dans le digital. Ses convictions éthiques et écoresponsables l’ont poussé à 47 ans à se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat. « Pour être performant sur internet, il faut être léger, agile et rapide. » C’est de ce constat qu’est né labanqui.se.Fabien est guidé par un mot d’ordre : la qualité. Convaincu qu'il est possible de coder différemment, ****il crée avec son équipe « des produit digitaux qui polluent 4 fois moins et sont accessibles a tout le monde. » Selon l'entrepreneur, « la base de tout ça c’est que les gens doivent prendre conscience. Si aujourd’hui ils ne se rendent pas compte que leur activité digitale pollue anormalement, c’est parce qu’ils ne le savent pas. »La pollution causée par le numérique vient avant tout du matériel, mais aussi de l'alimentation et l'utilisation des serveurs. « Aujourd’hui, Internet c’est 5 milliards de personnes, 8h par jour sur en moyenne 3 terminaux, ce qui nécessite des data centers, des câbles, des routeurs. Individuellement et collectivement, on pollue plus par notre activité digitale que par notre moyen de locomotion. » Pour être moins polluant, il faut créer des sites moins lourds, où les échanges de données sont moins nombreux, sans détériorer l’expérience utilisateur.Ce projet est né de valeurs communes aux premiers collaborateurs de l'entreprise, centrées sur l’écologie et l’accessibilité. Désormais, **labanqui.se accompagne particuliers et entreprises pour réinventer leurs réflexes face au numérique**. « Plus il y aura d’entreprises qui s’intéressent à ce sujet, mieux la planète se portera. »Retrouvez le projet de Fabien sur le site web de labanqui.se et sur ses réseaux sociaux.Bonne écoute !« Pour retrouver ces podcasts et approfondir votre réflexion sur ces sujets, vous pouvez commander le livre « Quand entreprendre fait Sens » via ce lien : https://www.bge-hautsdefrance.fr/quand-entreprendre-fait-sens/ »
  • 6. #6- Myrtille Maerten - Les Mûres ont des abeilles

    21:48
    Dans ce nouvel épisode, Myrtille Maerten nous invite chez elle, entre ville et campagne. A Saint-André, elle vit et travaille entourée par ses ruches et ses abeilles. C’est ici qu’elle a fondé Les Mûres ont des Abeilles, une entreprise qui propose des animations pour vous faire découvrir la nature, l’apiculture et toute la biodiversité de nos jardins.La jeune femme était infographiste mais ne trouvait plus son compte dans les métiers du web. Après un burn out, elle a décidé il y a 5 ans de mettre en avant sa passion pour les abeilles afin de monter une société dans laquelle elle s’épanouirait. Loin du salariat, elle utilise toujours ses compétences et son expérience de webmaster pour faire avancer son entreprises.Propriétaire d’un rucher, celui-ci lui permet de vivre de sa passion. Lorsqu’elle ne s’occupe pas des habitantes de ses ruches, elle organise des animations autour de l’apiculture. « L’activité principale est la découverte du monde des abeilles, de la nature », elle souhaite partager sa manière de « contribuer chez soi » à la sauvegarde de la biodiversité.Elle travaille avec des collectivités, des écoles, vit de la vente de miel et de créations à base de cire d’abeille. Ses ruches donnent jusqu’à 300kg de miel chaque année et ses abeilles peuvent parcourir 3km de distance pour aller butiner les fleurs des bords de la Deûle.Myrtille est fière d’avoir réussi en étant partie de rien et cherche désormais à s'agrandir. Elle a déjà créé sa propre serre et installé un dôme pour pouvoir « faire des semis, des plantations, prendre l’apéro. » Elle a maintenant pour projet d’avoir son atelier pour « pouvoir être plus efficace, travailler sur le volume. » Avant tout, l’apicultrice tient à son engagement local et citoyen et veut "être utile." Pour elle, il n’y a pas de projet irréalisable, « il faut tenter » et surtout « trouver son nom. »Pour en savoir plus sur Myrtille Maerten et les aventures de ses abeilles, rendez-vous sur son compte Instagram.Bonne écoute !« Pour retrouver ces podcasts et approfondir votre réflexion sur ces sujets, vous pouvez commander le livre « Quand entreprendre fait Sens » via ce lien : https://www.bge-hautsdefrance.fr/quand-entreprendre-fait-sens/ »