Place des Fêtes

Les effets du Brat Summer sur la présidentielle américaine vus par notre docteur en sciences politiques, Lola Avril.

C’est lundi, c’est la reprise de votre quotidienne pas tous les jours, Place des Fêtes, toujours en direct du studio de podcast de la mezzanine de la Gaîté Lyrique. C’est lundi et qu’est-ce qu’on fait le lundi à la machine à café ? Eh bien on se raconte souvent notre week-end… Week-end bien chargé sur la capitale côté musique, entre la première édition du Scala Music Festival qui confirme les espoirs placés en plusieurs jeunes artistes repérés l’an passée, le retour sur scène de Caribou au Badaboum jeudi, auquel une bonne cinquantaine fans de Tsugi bien chanceux ont pu assister et où l’on a vu Patrice Bardot succomber au démon de la danse. Ce week-end aussi, Queen Barbara Butch, notre nouvelle star des platines qui mixe sous l’arc de triomphe et moment idéal pour se plonger dans l’incroyable série : « DJ Mehdi : Made in France », Mehdi qu’on célébrait également samedi à la Gaîté… Que vous connaissiez bien ou pas la trop courte carrière de Mehdi, je tenais aujourd’hui à saluer l’incroyable travail de Thibaut de Longeville, ami d’enfance de Mehdi. Mehdi d’abord petit prodige du rap qui fabriquait ses propres samplers à l’âge de 12-13 ans, et beatmaker d’Ideal J, de la Mafia K’1 Fry ou du 113, puis DJ et producteur de musique électronique dans la grande famille Ed Banger, un des premiers à avoir perçu le potentiel de titres comme Waters of Nazareth de Justice… Avec des images inédites, Thibaut de Longeville raconte avec beaucoup de sensibilité mais sans pathos ou impudeur son ami, mais surtout une époque, un contexte. La série permet de mieux comprendre la révolution culturelle qui a eu lieu en France au tournant des années 2000 où on assiste à la fois à la montée en puissance du rap français et à l’explosion de la French Touch. Deux mouvements dont Mehdi a été un des brillants acteurs. Bref, regardez « DJ Mehdi : made in France », sur arte.tv Sur notre Place des Fêtes aujourd’hui, Lola Avril, Lucky Love, SUUNS qui sera demain en concert au Trabendo, Maddy Street, le retour de DJ Oil et Anticipation Festival, un événement qui mêle écologie, art et création ce week-end à la Gaîté Lyrique. On en parle avec Philippine Watelet, fondatrice de Togaether, et Vincent Cavaroc, directeur artistique de la Gaîté.TSHEGUE "Shuffle"LSDXOXO "Brand New"LUCKY LOVE "I Don’t Care If It Burns"DUA SALEH "pussy suicide"BLICK BASSY "Woñi - Vanyfox Remix"DJ OIL "Yaka Di Bongo"MADDY STREET "Switch bitch"PAR.SEK "Changer"SUUNS "Fish on a string"CARIBOU "Volume"

À peine une volée de festivals s’achève qu’on est déjà en train de préparer la suite : Pitchfork, Crossroads, Fiesta des Suds, MaMA vont agiter notre mois d’octobre qui commencera dès le 3 octobre par le NAME Festival, un rendez-vous très important pour tout le monde à Tsugi et Tsugi Radio, car comme le rappelle notre cher Patrice Bardot dans le dernier numéro de Tsugi qui vient de sortir, entre le NAME Festival et Tsugi c’est une véritable histoire d’amour qui a démarré dès 2007, alors que le premier numéro de votre magazine préféré n’était même pas sorti. Un love story qui continue de se tisser chaque année et notamment avec Tsugi Radio. Le NAME 2024, on en parle tout à l’heure dans cette émission avec une des 4 fantastiques d’Art Point M, l’association derrière le festival, Sabine Duthoit. Nouveau Tsugi en kiosque avec au sommaire DJ Mehdi fêté à la Gaîté Lyrique ce samedi, Jamie XX, Toro Y Moi, le cocktail rock explosif des 4 Londoniennes, Los Bitchos, Fat Dog, et une enquête sur les liens entre Twitch et musique… vous savez ce qu’il vous reste à faire.LA FEMME "Clover Paradise"NILÜFER YANYA "Just A Western" O’o "Les os du lac"VICTOR SOLF "Tout peut durer"MUTE "Lost – Gerd Janson Edit"IL EST VILAINE "REVENGE"MERMAID CHUNKY "chaperone"CYBOTRON "Parallel Shift"

Angèle Chatelier scrute la presse musicale pour nous ! En ce début septembre, Angèle aborde la reformation d'Oasis, une enquête sur la plateforme Ticketmaster qui pourrait être accusée de pratiques anticoncurrentielles et injustes, Kendrick Lamar au Super Bowl et le très attendu documentaire sur la vie de DJ Mehdi.

Humoriste, vogueuse, DJ, chanteuse : un des grands mérites du succès de Drag Race c’est bien de nous montrer que le Drag n’est qu’un outil parmi d’autres et que les queens sont avant tout des artistes. La preuve, la première invitée de la saison 6 de Place des Fêtes est danseuse, drag queen et depuis le mois de mai, rappeuse, avec la sortie de son premier EP, Festin. Les plus attentifs avaient déjà remarqué l’attraction certaine de Piche pour la musique dans la saison 2 de Drag Race ou encore à l’auditorium de Radio France dans le cadre de l’Hyper Weekend Festival. Si on a déjà quelques rappeurs queers comme Lil Nas X, Piche est la première drag queen en France à s’aventurer dans un style musical encore souvent marqué par les clichés machistes.« Casse, casse le genre, c’est pas l’orientation qui fait la sexualité », balance-t-elle dans le morceau « Festin » qui donne son titre à l’EP. 7 titres qu’elle a composés avec son frère jumeau dans un joyeux mélange de punchlines, d’autotune, de camp et de confessions déchirantes. Mondialement connue depuis un certain soir olympique de juillet 2024, Piche n’en est pourtant qu’au début d’un parcours déjà éclatant. Il y a 10 ans, Conchita Wurst, autre drag queen à barbe, déclarait : « We are unstoppable ! ». En 2024, Piche plante son talon aiguille dans la porte du rap et ses deux premiers concerts parisiens font déjà salle comble. Message aux ouin ouin de la manif pour tous comme les désigne Akira et le Sabbat : il va falloir vous y faire parce qu’on ne retournera pas dans le placard ! Dans Place des Fêtes aujourd’hui, je reçois deux queens, Angèle Chatelier pour sa revue de presse musicale, et Piche, qui après avoir rempli les Étoiles le 6 novembre pour ce qui sera son tout premier concert, sera sur la scène de l'Élysée-Montmartre le 20 mars.

C’est la fin d’un été inédit. Entre le désolant vaudeville politique et la ferveur des Jeux Olympiques et Paralympiques, on a failli virer à la schizophrénie. Quel décalage entre des cérémonies œcuméniques et inclusives, une ambiance de fête et de communion comme rarement la capitale et même le pays en avait connues, et un psychodrame politique qui ne fait quasiment que des insatisfaits. La saison qui débute est encore pleine d’inconnues : combien de temps tiendra le gouvernement Barnier, l’audiovisuel public va-t-il fusionner, l’impertinence de Meurice et sa bande sur Radio Nova ne va-t-elle pas leur jouer des tours ? On verra bien… En attendant, il y a du nouveau pour Tsugi Radio. En attendant début novembre et notre retour au Parc des Nations redevenu Parc de la Villette, on a posé nos micros à la Gaîté Lyrique, dans le magnifique studio de la mezzanine de l’établissement parisien. On est fin prêt pour une rentrée musicale qu’on sait déjà chargée, on s’en fera largement l’écho dans cette émission. Pour sa 6ème saison, Place des Fêtes invente la quotidienne pas tous les jours, je vous attends du lundi au mercredi à 18h avec mes invités – demain ce sera Piche – mes chroniqueurs et chroniqueuses – demain ce sera Angèle Chatelier – et le plein de nouveautés comme on va le faire aujourd’hui. On est quand même pas peu fier de la soirée d’hier au Stade de France où plusieurs générations de la French Touch ont montré à près de 8 millions de téléspectateurs rien qu’en France l’excellence de la scène électronique hexagonale. Ça faisait quelque chose de voir Boombass arborer son regretté pote Zdar sur son Tshirt, Chloé, Kittin, Irène Drésel, Tatyane Jane, Greg, Agoria, Pedro… 24 artistes incontournables dont la générosité a fait vibrer les 80 000 spectateurices du Stade de France et tous les para-athlètes de ces jeux qui faisaient plaisir à voir. Il y avait quelques absents et il y a fort à parier que sans un terrible accident en septembre 2011, DJ Mehdi aurait été de la fête hier soir. Son ami Thibaut de Longeville lui consacre un film, DJ Mehdi : Made In France, qui sera disponible le 12 septembre sur arte.tv, et samedi, la Gaîté Lyrique qui nous accueille lui rend hommage : Tatyana Jane en DJ set sur le parvis, tournage du Dock le rendez-vous sur Twitch d’Arte, de l’émission d’Aline Afanoukoé aussi, avant un concert événement, avec Busy P, Santigold, Rockin’ Squat d’Assassin, Riton ou Sages Poètes de la Rue… un line-up à l’image de l’artiste qui était le point de convergence des scènes hip hop et électroniques françaises. Mehdi dont le titre Pocket Piano figure d’ailleurs dans la tracklist du set que Myd a donné le 28 août pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques.Au programme de cette première la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques avec Luc Leroy qui était présent hier au Stade de France, le compte-rendu de Rock In The Barn avec Rémi Pierre et un focus sur la 1ère édition du Scala Music Festival avec Alexis Goyer, le nouveau festival de la Scala, le théâtre du Boulevard de Strasbourg qui se tiendra du 10 au 14 septembre avec Arthur H, Poppy Fusée, Cindy Pooch, Bellboy ou Arthur Fu Bandini.DJ MEHDI "Pocket Piano"JAMIE XX “Dafodil”ARTHUR FU BANDINI "Retrouver le soleil"ALIZAR "Vague bleue"YOA "Le collectionneur"CLAUDE "Baisodrome"SUPERBRAVO "Elli"VLURE "This is not the end"MAÏCEE "Twenty Twenty"

Dernière journée de ce marathon que nous parcourons depuis mercredi. Le soleil est revenu, Zaho de Sagazan et LCD Soundsystem sont très attendus. Aujourd’hui dans ce programme, toujours en direct et en public de la scène talks à côté de la Cascade : le chanteur Lucky Love, le groove du trio Say She She, le jazz futuriste de Bada-Bada et dans quelques minutes, Canblaster. Briller toujours. C’est une soirée très spéciale ici à Rock en Seine. La flamme paralympique, qui est partie de Stoke Mandeville en Angleterre, berceau du paralympisme. La flamme a quitté le Royaume-Uni via le tunnel sous la manche et fera son arrivée, sur la grande scène de Rock en Seine, à 21h30 portée par le judoka guadeloupéen Hélios Latchoumanay. Après le succès des 2 cérémonies des JO, Paris 2024 a révélé hier les 24 artistes représentant un très large panel de la scène électronique hexagonale : Agoria, Ofenbach, Anetha, Kiddy Smile, Irène Drésel, Busy P…qui vont ambiancer le Stade de France dimanche 8 septembre pour la clôture. Mercredi soir, cérémonie d’ouverture de nouveau hors d’un stade, cette fois-ci ce sera Place de la Concorde. Une cérémonie dont la direction musicale est assurée par Victor Le Masne. Victor Le Masne, figure attachante de la scène française depuis le début des années 2000 d’abord avec son projet, Housse de Racket, puis en solo, avant de devenir producteur d’un grand nombre d’albums français. Avec Luc Leroy, ce matin, nous sommes allés au studio Question de son, rue du Fbg Saint-Denis, rencontrer Victor Le Masne pour qu’il lève un peu le voile sur cette 3ème cérémonie de Paris 2024.

C’est presque la dernière escale de notre tournée des festivals de l’été et elle se joue comme chaque année au Domaine National de Saint Cloud. Aujourd’hui une émission un peu belge, flamande même puisque j’ai le grand plaisir de recevoir Charlotte Adigéry et Bolis Pupul, et aussi Stephen et David Dewaele alias 2 many dj’s alias Soulwax. Angèle Chatelier, elle est allée traîner du côté de la scène Île-de-France pour le concert de Lisa Ducasse qu’on écoutera en fin d’émission. Mais d’abord on commence avec le soleil de la scène hexagonale, qui a distribué son love en paillettes sur le public de Rock en Seine, Thomas de Pourquery.