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Overlanders

T'EsPasCap

Saison 1, Ep. 10

Afrique du Sud - Poitiers via le Moyen Orient en camion pompier. Écoutez Olivia et Nicolas, parents de Constance, Eglantine et Gonzague, nous parler de leur voyage en famille avec ce fameux camion de pompier, un Renault G300 qu'ils ont préparé pendant 4 ans. Ils ont osé prendre la Sani Pass, route mythique qui rejoint le Lesotho depuis l'Afrique du Sud en longeant des ravins vertigineux. Ce qu'ils apprécient? la bienveillance des personnes qu'ils ont rencontrées. Et aussi les moments intenses, comme celui où ils parviennent à rassembler les enfants d'un village autour de leur famille pour assister à un film projeté directement sur leur camion. Délicieuse histoire d'une famille à l'intelligence pratique qui a permis la réalisation de son rêve : rejoindre Poitier depuis l'Afrique du Sud en passant par le moyen Orient. Ambitieux non ?

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L’annonce aux parents a été perçue comme une « lubie ». Mais quand Nicolas a passé son permis poids lourds, puis qu’ils ont acheté le camion…la famille s’est dit… « oh le con il va vraiment le faire ! » Plus aucune excuse de ne pas le faire, même après la phase d’excitation, quand les questions et le quotidien sont revenus au galop. La motivation était toujours présente: « on fait des économies depuis longtemps, pour ce projet, on roule avec de vieilles voitures, on a toujours des vieux téléphones », les efforts sont bien là. Et quand tout le monde leur a dit…”attention, votre boulot, vos CDI, vos enfants… » alors ils prennent les choses en main, en fonçant et en se mettant face au mur, ne se laissant aucune chance de faire demi-tour. Une méthode parfaite qui leur a assuré un départ certain.


« Comme une petite maison » : c’est la description du camion homologué pour 6 personnes dans lequel ils voyagent, et qu'ils ont créé sur la base d'un ancien camion de pompier. « On est passé par les pires endroits et maintenant on sait que le véhicule passe partout, on a vraiment confiance en ses capacités de franchissement. » Pour l’itinéraire ils utilisent un GPS hors ligne OsmAnd, quelquefois maps.me et « Trek for Africa », un livre de référence pour les routes africaines. Pour trouver un camp, c’est souvent au feeling, "quand on le sent tous les deux". Si l’un des deux avait un doute, on ne camperait pas là.

En Namibie (lieu de la rencontre pour cet épisode), "il y a aucun sentiment d’insécurité". “Je me suis perdu dans des townships namibiens…on était les 2 seuls blancs, les regards étaient quand même bienveillants, plutôt sympa, ça les faisait marrer, on était clairement paumé ».


Pour information au sujet de la Route « Sani Pass »: Le parcours jusqu'au col de Sani commence à 1544 m d'altitude et culmine à 1332 mètres d'altitude jusqu'à 2876 m d'altitude. La route est en gravier, escarpée avec des pentes importantes. Elle peut être difficile à conduire par mauvais temps, peut être recouverte de neige et de glace en hiver. Seuls les véhicules a quatre roues motorisées sont autorisés. Le col se situe entre les contrôles aux frontières des deux pays et mesure environ 9 km de long. La prudence est de rigueur, les conducteurs doivent être très vigilants lorsqu'ils passent le col car il a coûté la vie à de nombreuses personnes. Vous pourrez apercevoir les restes de quelques véhicules qui n'ont pas réussi à parcourir les pentes abruptes du col et les mauvaises surfaces.

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  • 15. Balise Jaune

    47:20
    Balise Jaune c’est l’histoire de Mathieu, Juliette et leurs deux filles Ona et Suanne.Un voyage qui a commencé le 6 aout 2018 avec un Defender 110 pour une durée de 2 ans (retour juillet 2020). Une aventure préparée pendant 24 moisIls financent leur voyage grâce à leurs économiesBalise jaune c’est CAPTER, CREER, S'EMERVEILLER, PARTAGER.Plus de 50 000kms et 19 pays.« Je voulais partir pour que mes filles s’en rappellent, que cela ne reste pas vaporeux. A la sortie d’un problème personnel, j’ai déclenché le départ, avec l’âge des filles qui collait parfaitement. Je réalisais un rêve de longue date.On en parlait depuis longtemps avec mes filles, elles étaient au courant. Elles ont commencé à voir le projet se concrétiser quand on a acheté le véhicule. La famille aussi s’est dit « là, ils vont peut-être y aller ». Deux ans de préparation d’un Defender, l’intérieur, la tente, les accessoires, trouver les personnes spécialisées. Au bout d’un an on a fait un voyage d’essai pendant un mois, puis l’année d’après on partait. Juliette est Argentine, donc cela faisait partie de la destination, en partant de Paris.Le carnet de passage en douane était indispensable à partir du Turkmenistan.Les lectures ont inspiré notre parcours. Un parcours que nous avons dû adapter par rapport à la durée et nos ambitions…Nous avons aussi appris le « temps » du voyage. Quelques livres d’autres voyageurs nous ont amenés sur ce trajet et aussi les cours des filles : voir Moscou était le rêve de Suanne par exemple et faisait parti de son cursus scolaire.Juliette dessine, elle garde le contact avec son métier. Moi je n’ai jamais pensé travailler pendant ces deux ans, une vraie coupure.Je pense qu’il faut vraiment faire le pas de partir. Les gens devraient se donner cette liberté de le faire, ne pas penser qu’ils sont attachés par rapport au travail, au matériel. Les gens se trouvent beaucoup d’excuses, comme une fuite…c’est plus facile qu’on ne le pense de le faire au fond. Tout le monde peut le faire.Par exemple on a rencontré une jeune fille Bengladesh qui souhaitait prouver au monde qu’il est possible de voyager, même en tant que jeune femme musulmane Bengladesh voyageant seule. Elle fêtait son centième pays, preuve que tout est faisable.[Référence: https://www.instagram.com/bangladeshiworldtraveler/]Je pense que les gens se mettent beaucoup de barrières…Pour aller plus loin :·      https://www.instagram.com/balisejaune/·      https://www.facebook.com/balisejaune/·      https://www.polarsteps.com/BaliseJaune/1410599-oman·      https://www.youtube.com/channel/UC-H3AXSLjO8DnB25DtSWXIQ·      https://www.balisejaune.com/balises
  • 15. 6 à Vélo

    01:03:08
    4 enfants et 2 parents ça fait 6 à Vélo.Pauline et Jacques, des aventuriers du vélo et leurs enfants Élise, Octave, Solène et Charlotte ont décidé de vivre l’aventure pleinement sur des vélos. Ils parcourent les routes d’Amérique (Nord et Sud) tout en suivant et supportant le cursus scolaire de chacun. Courageux et téméraires, ils ont descendu la Carreterra Australe au Chili sur des routes quelquefois très difficile. Mais ce n’est pas la difficulté physique qui les arrêteraient, pour eux, enfants comme adultes, ce n’est qu’un moyen de profiter de la vie.Un déclencheur a été l’AVC de Jacques, en se levant le matin… associé à une crise de la quarantaine. Une prise de conscience. Après un inventaire des rêves, ils prennent du recul. Après 10 ans passés chez Daher (https://www.fondaher.org/) et grâce aussi à leur soutien, il prend une année sabbatique. Jacques et Pauline reprennent la route. Comme avant. Comme quand, sans enfants, ils traversaient le Sahara en 4L. Comme quand ils parcouraient 17 pays en tandem (18 000 km quand même !!). Le projet s'appelait Rouletandem, celui de 2020 s’appelle 6 à vélo.Les enfants n’ont pas été surpris, « ils savaient que cela leur pendait plus ou moins au nez ». En novembre 2018 Pauline et Jacques présentent le projet, en photo, en devinette… les enfants sont embarqués assez vite, et ont rapidement compris. Un projet en famille, pour de vrai.« Pas d’école pendant un an » s’est dit Charlotte.« Je savais pas si j’avais envie d’y aller ou pas, et puis je me suis fait à l’idée. Je l’ai dit à mes amies, elles ont été tristes (…/…) mais on peut se parler à travers les réseaux sociaux. » Elise.Octave s’est occupé de la chaîne YouTube, chacun avait un rôle, et les parents assuraient la réussite.Et une fois que les points Travail et École étaient gérés, il n’y avait qu’à réussir à embarquer des entreprises dans le projet. Ce qui a été fait avec https://www.rampal-latour.fr/ par example.« On a été pas mal conseillé par une famille qui est parti deux ans avant nous (…/…) L’expérience des autres, il n’y a rien de mieux »« L’effort physique est celui pour lequel nous nous sommes le moins préparés. » Quand on fait du vélo, ce n’est pas vraiment dur, c’est pas ça qui est dur » Octave 6àVélo pour la fraternité: le projet avec le Secours Catholique. https://mondonadusens.secours-catholique.org/projects/6avelo-pour-la-fraternite-frTous les dons reçus vont à Caritas qu'ils ont pu visiter sur le terrain au Mexique." Nous les parents, Pauline et Jacques, avons eu envie de vivre cette aventure avec nos enfants, Élise, Octave, Solène et Charlotte en nous appuyant sur l’expérience de notre premier tour du monde en Tandem il y a 18 ans.​Au-delà de l’aventure en elle-même nous avons eu envie que ce projet soit aussi utile et que l’enthousiasme que nous sentons autour de nous en réaction à notre projet serve une cause plus grande que la nôtre.C’est donc tout naturellement que nous nous sommes rapprochés du Secours Catholique dont nous sommes compagnons de route pour bâtir ce partenariat : d’un côté nous lançons cette campagne de dons en faveur des projets menées par le Secours Catholique et de l’autre nous irons à la rencontre des projets soutenus en Amérique du Sud par le Secours Catholique France. Nous aurons la chance de découvrir d’autres réalités et nous pourrons ainsi faire connaitre les actions du Secours Catholique sur ce continent.Nous avons voulu mobiliser d’abord nos entreprises qui ont accepté de soutenir le projet en participant à l’initialisation de la campagne de dons. Suite à une journée en commun de découverte des actions du Secours Catholique en région Parisienne nos deux entreprises, RAMPAL LATOUR et DAHER via sa fondation FONDAHER ont signé une convention de dons pour une somme totale de 13 000 euros. C’est suite à cet élan de générosité que nous invitons nos amis, les employés de nos entreprises et tous ceux que le projet inspire à participer à cette campagne pour le Secours Catholique. L’ensemble des dons sera à destination des projets du Secours Catholique en Amérique Latine."« Ce qui nous a surpris, c’est l’enthousiasme que cela a soulevé, les encouragements que nous avons reçu.»Pour aller plus loin:https://6avelo.blogspot.com/https://www.instagram.com/6avelo/La chaine Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCv8XAJ7IBDUKrG6m-rW5tlALe parcours: https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1EUSTZM8CJQOEvuktAPNY3EfPqndM9sMu&ll=0%2C0&z=2  
  • 14. Trepic

    45:08
    Couple Franco-Australien en tour du monde avec Land Cruiser. Solène et Brett ont construit un véhicule sur mesure. Ils se sont posés un soir, et se sont dit : « imagine conduire autour du monde avec un véhicule qui aurait tous les éléments de ce qu’on aime dans notre maison ? Ils ont recherché la simplicité, le coté très pratique, minimiser les inconvénients du camping. Une canopie, pleins de tiroirs, un mixer, un toaster, un four a pizza, des rangements (même pour les bouteilles de vin, les couverts, les plans de travail…), douche a eau chaude, un moulin à café, une cafetière, tente de toit à ouverture automatique, vélos, kayak gonflable, tronçonneuse... le confort dans des conditions extrêmes. La tente de toit est un partenariat avec BackTrax (http://www.backtrax.com.au/), elle s’ouvre automatiquement, le lit, les draps et les couettes restent toujours prêts.Brett et Solène tiennent un restaurant cosie sur Perth qui propose une liste de tapas, des petits plats aux saveurs internationales. Samson’s paddock (https://samsonspaddock.com.au/ ) a été créé en septembre 2014, Solène en a pris la charge en 2015. Ils y tiennent, ne l’auraient pas vendu pour partir. Ils ont donc utilisé les profits du restaurant pour financer le voyage.Un soir Brett arrive à la maison avec le futur campeur, le Land Cruiser. 6 mois pour former les personnes qui géreront le restaurant en leur absence, la construction du campeur, et c’est le départ, le 13 juillet 2018. Le container partait de Brisbane, ils ont donc traversé l’Australie pour rejoindre la ville et l’envoyer jusqu’à Valparaiso au Chili. Le Land Cruiser ne se trouve que dans 3 pays au monde, ils ont donc emmené les pièces de rechange avec eux. Très solides, ils ont espéré ne pas avoir d’ennuis mécaniques.Personne n’aurait parié sur leur couple, personne ne croyait qu’ils partiraient vraiment. Jusqu’au jour ou… ils sont réellement partis. Et revenus, en couple, fiancés.“Nous n’étions pas réseaux sociaux. Nous avons fait des parrainages qui nous ont donnés des équipements pour lesquels nous devions faire des revues sur les réseaux sociaux. Ce qui nous a force a apprendre la photographie eNous nous attachons à faire de belles photos pour eux, cela nous a permis de nous professionnaliser, cela nous a bien servi. »« Si on n’était pas partis en voyage on ne serait plus ensemble aujourd’hui. Nous sommes deux caractères très forts. S’adapter a pris du temps. Soit on est fort et on y arrive. On a eu des moments compliques. Maintenant on se comprend, on s’accepte. On est un couple soudé. Après cette expérience on peut tout traverser »
  • 13. Sourires autour du Monde

    01:01:29
    Á la rencontre des sourires et des peuples tout en parlant du handicap. Marie et Corentin sillonnent le monde en Fiat Ducato (80 000 km á travers l’Europe, l’Asie et les Amériques) pour partager sur le syndrome d’Usher, partager l’aventure au quotidien avec des écoles primaires et capturer des sourires du monde entier.Marie est de Bourgogne, Corentin franco-canadien. Ils voyagent avec Sam, leur van Fiat Ducato. Une aventure préparée pendant un an. Ils voyagent maintenant depuis juin 2018.Marie et Corentin se sont rencontrés à Québec. Marie travaillait dans un supermarché, Corentin était déjà bien installé en tant que développeur web. Avant d’être en couple, lors de la première rencontre ils discutaient déjà de voyages : une même vision, les même rêves. Cela raisonnait de la même façon chez Marie et Corentin.Tous les deux ont beaucoup baroudé. Ils ont des idées de vie qui ne correspond pas au métro-boulot-dodo dans lequel ils ont beaucoup vécu, ils décident alors de profiter de la vie en voyageant.« Ras le bol du travail (…) envie d’aller voir ailleurs (…) d’explorer (…) envie de profiter, arrêter de travailler pour dépenser et quitter cette impression d’avoir des boulets attachés aux jambes. »Marie a le syndrome de Usher. C’est aussi un déclencheur et une raison pour ne pas attendre.♿️ Fighting handicaps : Marie avait aussi envie de partager son handicap, en parler de manière naturel, sans dramatiser, sans mélodrame, un message simple qu’il est possible de contourner les difficultés et d’aller au-delà de ce qui peut paraitre figé: « vous pouvez trouver votre manière de faire et arriver à vos buts, à réaliser vos rêves. »Le syndrome de Usher (SU) associe une surdité neurosensorielle généralement congénitale et une rétinite pigmentaire entraînant la perte progressive de la vision. Source : https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?lng=FR&Expert=886Ils veulent tous les deux partager, « apporter une pierre à l’édifice », « amener du plaisir à d’autres personnes ». Alors ils photographient des sourires autour du monde, répertorient ces sourires, cet élément commun à tous les êtres du monde. Avec un polaroid, ils prennent une photo et leur laisse.Ils ont commencé à travailler avec les écoles de leur enfance : École de Barraux et École Ste -Marie. Ils leur écrivent depuis chaque pays, envoient des documents, des faits, des lettres par voie postale et correspondent aussi par vidéo. L’école de Louis Braille fait aussi parti du projet. Ils ont alors fait des conférences dans ces écoles pour présenter leur vie de nomades, permettre aux enfants de visiter le camion, leur parler de l’aventure et des possibles. Au total 20 classes font parties du projet.Liste des pays traversés à ce jour : 🇫🇷🇧🇪🇳🇱🇩🇪🇩🇰🇸🇪🇳🇴🇫🇮🇪🇪🇱🇻🇱🇹🇵🇱🇸🇰🇭🇺🇷🇸🇲🇰🇬🇷🇹🇷🇮🇷🇦🇪🇴🇲🇵🇭🇰🇷🇯🇵🇨🇦Pour aller plus loin:www.souriresautourdumonde.comhttp://www.facebook.com/SouriresAutourDuMondehttp://www.instagram.com/souriresautourdumondehttps://www.facebook.com/groups/voyageravecsonvehicule/ 
  • 12. Road of S’miles

    52:41
    Voyage européen en mode de vie minimaliste. Léa et Thomas vous parlent de leur aventure extraordinaire appelée Road of S’miles.Tom & Lélé, alias #lespoxins sont originaires de Caen et de banlieue parisienne. Ils ont choisi un Fiat Ducato pour un voyage européen d’une durée prévue de 3 ans.Pour cet épisode Thomas et Léa nous parlent depuis la Normandie.Road of S’miles est une idée de Léa qui depuis petite fait du caravaning avec sa famille. Lors de leur rencontre, après s’être découverts, ils ont décidé sur un coup de tête de concevoir un van pour sillonner les routes d’Europe.Tous les deux créatifs et complémentaires, leurs métiers en commun ont permis de tester et créer Road of S’miles. Le papa de Léa les a grandement inspiré… il est menuisier et crée des espaces réduits depuis des dizaines d’années. Son entreprise a fait faillite. Léa et Thomas ont soudainement réalisé que la vie est courte... ils ont décidé de travailler avec lui, ce qui lui a redonné le sourire, leur premier sourire… de Road of S’miles. Leur camion est maintenant homologué. Chauffage, douche, toilettes, cuisine… ils expliquent comment ils arrivent a économiser l’eau grâce à un kit de la start-up française https://oopla.fr/produit-ecologique/kit-economie-eau-robinets-douche/ … et https://www.webasto-comfort.com/fr-fr/chauffage/vehicules-de-loisirs/ pour le chauffage et l’eau chaude. Il ne manquait plus qu'un filtre à eau https://www.berkeywaterfilterseurope.fr/assistance-berkey/guides/filtre-a-eau-ou-epurateur-deau qui leur permet de boire toute les eaux. Bien équipé non ?La vie est plus minimaliste, sachant que dans un camion il est possible de mettre beaucoup de choses… "on va consommer moins, faire des achats quotidiens plutôt que pour des plaisirs furtifs."Les rencontres sont éphémères mais faciles, “on est plus heureux maintenant ». "Les aurevoirs sont parfois douloureux, se terminent quelquefois avec des larmes, que de belles rencontres pendant le voyage." Par exemple Margot et Julien, https://www.instagram.com/hellotravelers_/, les Coflocs https://www.instagram.com/lescoflocs/ et Ludivine de https://www.instagram.com/un_electron_libre/."Le sourire est ce qui permet nos rencontres. Le voyage porte ce nom aussi. On n’a rien d’exceptionnel hormis notre sourire.... Nous nous sommes rencontrés sur Tinder, nous avions la même petite phrase sur le sourire, du coup ça a tout de suite matché. Quand on fait des rencontres, le langage universel reste le sourire, quel que soit les langues.""Le voyage était une étape supplémentaire de notre couple. Quand nos copains aspirent à construire une maison, se marier, faire des enfants, nous on a choisi de vivre dans 6 mètres carrés. Vivre en van oblige bien sur à mettre de l’eau dans notre vin quand il le faut....quelques mois pour se roder, pour prendre quelques habitudes, se caler… aujourd’hui nous sommes plus fort que jamais ensemble."Les toilettes dans un van… et bien ce n’est pas un problème ! "un indispensable surtout… pas toujours évident en ville, ou en pleine nature quand on tombe sur ces coins très pollués par les excréments des autres." Le choix de toilettes chimiques est un vrai choix stratégique qui ne dérange pas le couple. Aucune odeur dans le camion, une vidange obligatoire régulière, c’est un vrai plus pour le voyage.Écouter Tom et Léa, ils vous racontent tout sur leur vie en voyage.Pour en savoir plus:https://www.instagram.com/roadofsmiles/https://roadofsmiles.fr/https://linktr.ee/roadofsmiles
  • 11. Parce que j'adore faire des van

    40:17
    L’Europe en Boxer avec humour et beaucoup d'amour. Ted et Magali sont les héros de voyages à bord d'un Peugeot L3H2 nommé Bala.Les détails sont croustillants, grâce notamment a leur art de décrire remarquablement les paysages européens dans lesquels ils naviguent.Les pays traversés: Allemagne, Belgique, Danemark, Finlande, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Prague, Suède... pas mal non?Pour se lancer, Ted et Magali ont quitté Lyon et sont allés dans le Jura pour construire leur van. Ils ont travaillé et fait des efforts pour économiser.Magali est infirmière, grâce à de longues journées de travail et des longs horaires de 12 heures par jour, elle peut prendre de congés mais ne peut pas partir en même temps que Ted.Ted est développeur web. Il aurait pu travailler en free-lance pendant le voyage. Le télétravail c'est 8 heures par jour et des horaires souvent imposés. Conscient de contraintes incompatibles avec leur voyage, Ted a décidé de quitter son travail pour profiter pleinement.Plusieurs voyages ont permis de tester leur façon de se déplacer. Tout d'abord en sac à dos. Mais devoir gérer une telle logistique tous les jours, porter son sac, s'organiser pour dormir… ne les a pas satisfait.La maladie chronique de Ted ne permet pas non plus de partir trop loin, finalement ils choisissent le camion et l’Europe pour ces raisons. Ils ont choisi et construit leur van selon leurs envies: tenir debout dans le van et avoir un lit fixe, un vrai matelas, prêt tous les soirs sans avoir à le monter. Au fur et à mesure de l’aménagement, et en fonction des règles de certification, des normes de sécurité AFNOR, de tout ce qu’ils voulaient inclure…ils sont parvenus a un plan final. Cuisiner, manger, travailler… ils peuvent quasiment tout faire à l’intérieur.Le Van Migrateur (https://www.instagram.com/levanmigrateur/) et leur fameux e-book très pratique les a beaucoup aidé. Les touches africaines (Ted est originaire du Bénin) ont donné une originalité certaine « qui permet de se sentir comme chez soi ». Ils ont installé des toilettes sèches à l’intérieur du van, surtout pour les urgences et les “pipis nocturnes ». Pour les femmes, Magali parle du « pisse-debout », retrouvez les références sur https://www.pissedebout.fr/Et comme ils ont vraiment adoré faire leur van (et « des blagues pourries », des vannes…), parce que le métier de Magalie est beaucoup trop sérieux, « alors on fait des blagues quand on peut, d’où notre titre ».La maladie de Ted oblige à prendre des précautions. "La drépanocytose peut boucher les veines, est favorisé par le froid, l’altitude, la déshydratation…." Ils ont donc adapté les voyages et le van en fonction. "En cas de crise, il faut vraiment aller à l’hôpital qui se doit d’être équipé convenablement", malgré tous les médicaments qu’ils transportent sur eux (ordonnances et stock pour 6 mois…)La drépanocytose, aussi appelée anémie falciforme, est une maladie héréditaire touchant l'hémoglobine des globules rouges. Cette protéine est essentielle à la fonction respiratoire: c'est elle qui permet le transport de l'oxygène dans notre organisme. Elle participe aussi à l'élimination du dioxyde de carbone.Source: https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/drepanocytose"On pensait déjà différemment, mais c’est vrai que tu te rends compte de beaucoup de choses en voyageant. Le fait de vivre dans un petit espace, de ne pas avoir trop de place... ça nous a fait changer. On essaye maintenant d’appliquer le zéro déchets aussi dans notre vie d'aujourd’hui."« Je me croyais très tolérante. En rencontrant pleins de gens, cela a ouvert le champ des possibles et je me trouve maintenant beaucoup plus tolérante que ce que j’étais avant »Retrouvez-les surhttp://parcequejadorefairedesvan.fr/https://www.instagram.com/parce_que_jadore_faire_des_van/https://planificateur.a-contresens.net/itineraire/205907
  • 9. Pérégrinations en Escargolie

    56:43
    Relier Namur à Oulan-Bator avec des vélos construits en atelier collaboratif : Julien et Roxane, couple belge, ont déjà parcouru 9000 kms. Depuis le Kazakhstan, ils partagent avec talent ce qu'ils vivent, et franchement, on s'y croirait ! Roxanne et Julien sont donc de Namur en Belgique. Roxanne a 28 ans et Julien 29 ans, ils voyagent en couple avec des vélos qu’ils ont nommés Leon pour Roxanne et Saturnin pour Julien.            Ils sont partis le 4 août 2019 pour une durée prévue de 1 ans et demi. L’itinéraire part de Belgique pour rejoindre la MongolieUne aventure préparée pendant un an et demi.Ils financent leur voyage grâce à leurs économies.Leur vagabondage s’appelle Pérégrinations en Escargolie. Ils ont fait le choix de ne pas avoir de compte Instagram, pas de compte Facebook ou Youtube non plus, un seul endroit pour partager leurs textes, leurs photos, c'est sur Polarsteps : https://www.polarsteps.com/Happysnails/Rox et Julien parlent de https://www.warmshowers.org/. Ce réseau est fait pour les voyageurs cyclistes qui parcourent le monde. Traduit dans une multitude de langue, le site et l'application vous permet de bénéficier d'un toit et d'une douche pour un soir, satisfaction bien souvent méritée. Il s'agit d'une "communauté de Touristes à vélo et ceux qui les soutiennent ". Plus de 150 000 membres et presque 100 000 hosts dans au moins 160 pays partageant 17 langues différentes. Vous avez le choix: héberger un cycliste de passage, se faire héberger un soir, ou tout simplement se régaler à regarder les photos absolument incroyables que les membres du réseau postent.Extrait de récits de Roxanne et Julien:« Que signifie pérégrinations : Vieilli, littér. Long voyage, effectué en pays lointain. Gén. au plur. Voyage, déplacement en divers endroits suivant un itinéraire compliqué. En partic. Migration de certains animaux – Que veut dire Escargolie: Espace sans frontières où le temps s’écoule lentement, on n’y emporte que l’essentiel avec soi (ou presque, en attestent nos 50kg de poids total par vélo) On y croise parfois des gens aux yeux globuleux, un peu gluants, emportant leur coquille partout avec eux –La genèse : la graine a été plantée une après-midi à Shiraz, en Iran, en 2016. On pose notre sac dans le hall d'un hôtel et on remarque un vélo appuyé contre la barrière, tout poussiéreux et fort chargé, assez intriguant. Nous rencontrons plus tard Adony, son propriétaire. C'est un prof de chimie anversois à la retraite qui est arrivé jusque-là en vélo! Voyageant deux mois, laissant son vélo sur place pour rentrer chez lui deux mois, repartant deux mois plus tard pour récupérer sa monture et continuer son périple qui l'a mené jusqu'en Alaska (et ce n'est pas fini à l'heure actuelle !). Je ne le savais pas encore à ce moment-là, mais Julien a eu un petit coup de foudre pour l'idée du voyage en vélo : le challenge sportif, la liberté de nous arrêter où bon nous semble, de prendre notre temps... les racines se sont développées et se sont installées ; l'idée avait pris. Enfin, l'idée avait pris dans mon esprit !... Reste à convaincre Rox, une stratégie lente mais efficace débute alors pour tenter de, petit à petit, convaincre que c'est sûrement une merveilleuse manière de voyager ! Les arguments ayant fait mouche ? - Probablement le fait qu'il ne s'agisse pas tant que ça d'un challenge si physique que ça en a l'air, l'idée est de prendre son temps et découvrir et non de manger du kilomètre ! jour après jour, finalement ç'est pas plus compliqué que de bouffer un syllabus à la fac! - Certainement l'ascension du Muha Bura au Rwanda! Ce volcan culminant à 4 127 mètres d'altitude atteignable au prix d'un dénivelé positif de 1 700m! Punaise on en a chié ! Après ça, rien n'était impossible :-) » ©️ Photo et textes par Peregrinations en escargolie.
  • 8. XTG family autour du monde

    47:11
    Tour des Amériques en famille avec un camion militaire de l’armée allemande, partis malgré le confort dans lequel ils étaient. La durée ? Le plus longtemps possible! https://www.instagram.com/xtgfamily/https://www.facebook.com/xtgfamily/https://www.youtube.com/channel/UCKq9J8jfFEXXbHC8Pv5PZfw