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CYEK - LE PODCAST
NEOQUÉBEC-RADIO : MOPAO MUMU, UNE RÉVOLUTION MUSICALE
L'interview de Cyrille Ekwalla avec MOPAO MUMU présente une artiste émergente néoquébécoise d'origine congolaise qui commence à marquer la scène musicale montréalaise.
Mopao Mumu, est née à Kinshasa mais a grandi en Afrique du Sud, où elle a été exposée à une diversité musicale allant du R&B, afrobeat au house sud-africain. Elle mentionne que son nom de scène est un hommage à Koffi Olomidé, surnommé le roi de la musique congolaise, bien qu’elle précise s'être appropriée ce titre pour rendre hommage aux femmes de la musique congolaise, souvent moins reconnues que leurs homologues masculins.
L’artiste explique que ses influences viennent aussi bien de la musique congolaise que sud-africaine, et que son style unique intègre des éléments de rumba, de house et d'afrobeat. Son passage à Montréal en 2011 a marqué le début de son parcours artistique sur la scène locale. Elle raconte que son parcours musical a été soutenu par sa famille, bien que ses parents aient insisté sur l’importance des études.
Mopao Mumu, qui chante principalement en anglais et en lingala, prépare la sortie de son premier album prévu pour 2025. Elle souligne l'importance pour elle de vivre de la musique et de se distinguer en mêlant des influences africaines avec une approche moderne. La chanteuse est impatiente de poursuivre ses collaborations et de continuer à se produire sur scène.
(c) Neoquébec-radio / oct. 2024
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28. NEOQUÉBEC -RADIO : GRACIA KASOKI KATAHWA - SA CANDIDATURE À LA CHEFFERIE DE PROJET MONTRÉAL
45:23||Saison 3, Ep. 28GRACIA KASOKI KATAHWA, mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, a récemment annoncé sa candidature à la chefferie de Projet Montréal, un parti qu’elle décrit comme centré sur l’humain. Issue de la République démocratique du Congo, elle a grandi au Canada et s’inspire de son parcours pour défendre une vision politique inclusive et accessible. Au micro de Cyrille Ekwalla pour l'émission NEOQUEBEC, elle affirme que son engagement politique découle d’un désir profond d'améliorer la qualité de vie des communautés, notamment par une meilleure écoute des besoins locaux et une gestion équitable des ressources.À ses yeux,son cheminement politique a commencé en tant qu’infirmière, une profession qui, selon elle, l’a préparée à être à l’écoute, à comprendre les frustrations et à chercher des solutions concrètes. Élue mairesse en 2021 avec une faible marge, elle a rapidement gagné la confiance des citoyens et de ses pairs, grâce à sa capacité à travailler avec les administrations publiques et à défendre des dossiers cruciaux, tels que le profilage racial.La décision de se porter candidate a été prise après l'annonce par Valérie Plante, l'actuelle cheffe du parti et mairesse de Montréal, de ne pas briguer un 3ème mandat. Une décision, renforcée aussi faut-le dire par les encouragements de son entourage. Malgré le syndrome de l’imposteur qu’elle confie avoir ressenti, ses expériences passées et le soutien de sa famille lui ont permis de franchir le pas. La candidate aspire à un leadership ancré dans le terrain, axé sur la proximité avec les citoyens et la mobilisation de nouveaux membres.Engagement auprès des Montréalaises et MontréalaisFace à une compétition serrée, avec six candidats déclarés, Gracia Kasoki Katahwa met en avant sa vision d’une ville à échelle humaine, adaptée aux besoins variés de ses habitants; et défend l’importance de politiques inclusives, que ce soit en matière de transition écologique, de logement ou de mobilité. Pour elle, le ou la futur.e chef.fe devra être charismatique, accessible et profondément engagé auprès des Montréalais.Enfin, Gracia Kasoki Katahwa insiste sur l’importance de la diversité au sein de Projet Montréal, qui se reflète dans la pluralité des candidats à la chefferie, dont trois issus de communautés noires. Elle voit cette avancée comme une preuve du dynamisme et de l’évolution du parti, et espère continuer à incarner ce changement. Pour cela, elle ambitionne de poursuivre l’héritage de Valérie Plante, en adaptant les politiques de Projet Montréal aux défis contemporains tout en restant fidèle à son credo : mettre l’humain au cœur des décisions.c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Dec. 2024)27. NEOQUÉBEC-RADIO : GUEDWIG BERNIER - CANDIDAT À LA CHEFFERIE DE PROJET MONTRÉAL
38:01||Saison 3, Ep. 27GUEDWIG BERNIER, ancien président de Projet Montréal, a annoncé il y a quelques jours sa candidature à la chefferie du parti municipal à la suite de la décision de Valérie Plante de ne pas briguer un troisième mandat. Impliqué depuis longtemps dans la vie politique montréalaise, Guedwig Bernier, invité par Cyrille Ekwalla à son émission-radio Neoquébec, justifie cette démarche comme une suite logique à son engagement. Ayant œuvré pour la parité au sein du parti en 2013 et pour la diversité en 2021, il se fixe désormais comme objectif pour 2025 d’élargir la base électorale de Projet Montréal, particulièrement dans les arrondissements périphériques.Guedwig Bernier met de l’avant son leadership naturel, sa capacité à bâtir des ponts entre citoyens et décideurs, ainsi que sa volonté d’écouter les préoccupations des Montréalais. Il souligne son ancrage dans les divers milieux de la ville – commerçants, organismes communautaires et citoyens – et insiste sur l’importance de la communication et de la mobilisation autour des projets clés comme la transition écologique, la mobilité active sécurisée et l’habitation abordable.Fidèle à son tempérament pondéré, il affirme que son audace est appuyée par un ancrage solide et des convictions profondes. Il souhaite que sa candidature incarne un changement inclusif et représentatif des réalités montréalaises. Le candidat Bernier appelle à un dialogue constructif pour rassembler les citoyens autour des priorités du parti, tout en reconnaissant les défis à venir. Sa candidature vise à renforcer le dynamisme de Projet Montréal et à démontrer que l’audace peut répondre aux attentes des Montréalais pour les années à venir.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Dec. 2024)26. NEOQUÉBEC-RADIO : MARIE-CHRISTINE LADOUCEUR-GIRARD, DG DE LA MAISON DE L'INNOVATION SOCIALE
33:03||Saison 3, Ep. 26Invitée de Cyrille Ekwalla pour Neoquébec, MARIE-CHRISTINE LADOUCEUR-GIRARD, aujourd’hui directrice générale de la Maison de l’innovation sociale (MIS), a un parcours riche et diversifié. Diplômée en droit international et relations internationales ainsi qu’en administration publique, elle a d’abord œuvré pendant six ans à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), où elle a piloté des initiatives de francisation et de diversité. Elle a ensuite contribué à la Ville de Montréal, créant le Bureau d’intégration des nouveaux arrivants (BINAM), qui a permis de développer des politiques et programmes innovants pour les immigrants.Depuis 2023, elle dirige la MIS, un organisme à but non lucratif fondé par des universités montréalaises et des fondations philanthropiques. Cet organisme soutient des initiatives d’innovation sociale dans trois domaines prioritaires : santé globale, inclusion et écologie. Forte d’une équipe d’une vingtaine d’experts, la MIS a accompagné plus de 1 000 acteurs de changement et permis à 80 % de ses clients de concrétiser des projets innovants.L’innovation sociale, définie comme une solution nouvelle répondant à un besoin collectif, se distingue par sa capacité à mobiliser des communautés et à avoir un impact mesurable. Marie-Christine Ladouceur-Girard insiste sur l’importance d’une démarche structurée, impliquant la co-création et le prototypage. Elle illustre cette approche avec des exemples concrets tels que les programmes municipaux d’intégration et le développement de nouveaux services pour les immigrants.Elle insiste sur le fait que l’innovation sociale ne peut être imposée ni improvisée. Elle doit être adoptée par les communautés concernées et s’appuie sur des processus collaboratifs. Bien que la notion soit encore jeune et parfois mal comprise, la directrice généralede la MIS croit fermement en son potentiel pour répondre aux défis sociétaux complexes, comme la transition écologique ou la lutte contre les inégalités.Autre point qui tient à coeur Marie-Christine Ladouceur-Girard, une vaste démocratisation de l'innovation sociale, notamment à travers des initiatives comme la Grande Rencontre de la MIS, qui rassemble des acteurs diversifiés pour développer des partenariats. Optimiste quant à l’avenir de l’innovation sociale à Montréal et au-delà, Marie-Christine Ladouceur Girard ambitionne de positionner cette approche comme un levier incontournable pour les transformations sociétales.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Dec. 2024)25. NEOQUÉBEC-RADIO : MISTER BLACK / ANIMATEUR TÉLÉ "SPORTITUDE"
14:08||Saison 3, Ep. 25Résumé du texte :Dans cette entrevue, AINSLIE BIEN-AIMÉ aka MISTER BLACK présente son émission télévisée Sportitude, diffusée depuis le 5 novembre sur Natyf TV. Produit par la société de production Les Rendez-vous de la diversité, cette série d'entretien met en lumière les parcours inspirants de personnalités du sport, explorant leurs défis, sacrifices et moments difficiles plutôt que leurs exploits visibles. L'animateur insiste sur l'attitude positive et la résilience, rendant hommage à des figures comme Patrice Bernier, ancien joueur de hockey devenu icône du soccer, ou encore Claude Vilgrain, qui a affronté le racisme sur les patinoires européennes. Le programme, diffusé chaque mardi, vise à inspirer en dévoilant les facettes humaines et souvent méconnues des invités. La première saison comprend huit épisodes, avec une finale prévue autour de l’athlète Kim Hyacinthe. Mister Black prépare déjà une deuxième saison pour septembre prochain et partage son désir de rester authentique dans ce nouveau cadre télévisuel, tout en poursuivant ses activités sur le web.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Dec. 2024)24. NEOQUÉBEC-RADIO : SAFI NSIEMPBA, AVOCATE-ENQUÊTRICE / PORTE-PAROLE DU RAFIQ
26:46||Saison 3, Ep. 24Lundi 2 décembre dernier, dans le cadre des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, le Réseau d'actions pour l'égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ) et le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) ont tenu une conférence de presse. Cette rencontre visait à souligner les conséquences de la crise du logement sur les femmes immigrées et racisées, et à interpeller le gouvernement du Québec pour des actions concrètes garantissant un accès au logement décent pour ces femmes.SAFI NSIEMPBA, porte-parole du comité de lutte contre la discrimination et le racisme au sein du RAFIQ, invitée de Cyrille ekwalla à l'émission Neoquébec, a commencé par expliquer que son engagement découle d'une volonté de redonner à une communauté qui lutte pour des droits fondamentaux. Avocate enquêtrice spécialisée en droit de l’emploi et du travail, elle a apporté un éclairage technique sur les enjeux structurels de discrimination touchant particulièrement les femmes immigrées et racisées, qu’elle appelle les « FIERS ».Choix cornélien : la violence conjugale ou l'itinéranceSelon l'avocate, la crise du logement exacerbe les discriminations par un croisement des oppressions : genre, statut migratoire précaire, barrière linguistique et méconnaissance des droits. Les propriétaires imposent parfois des conditions illégales, comme l’exigence de plusieurs mois de loyer d’avance. Et cette précarité fragilise les femmes notamment, celles victimes de violences conjugales, les poussant à choisir entre rester dans un environnement dangereux ou risquer l’itinérance.Il était important pour Safi Nsiembpa de préciser que le RAFIQ n'agit pat comme un centre d'hébergement ou une Maison de femmes, mais plutôt commet comme un réseau de sensibilisation et de vulgarisation, sans intervention directe, en organisant des ateliers, conférences et guides pratiques pour informer les femmes sur leurs droits. La conférence avait donc pour objectif d'énoncer quatre revendications principales auprès du gouvernement : doubler la part du logement social d’ici 15 ans, modifier le règlement d’attribution des logements sociaux pour inclure les personnes au statut migratoire précaire,poursuivre les propriétaires coupables de discrimination, et lancer des campagnes publiques de sensibilisation.Enfin, Safi Nsiempba a souligné que l’inaction gouvernementale face à la crise du logement a amplifié les inégalités; et c'est la raison pour laquelle, au nom du RAFIQ, elle appelle à une mobilisation collective, tant des citoyens que des décideurs, pour garantir un avenir où chaque femme, quelles que soient ses origines, pourra vivre dans des conditions dignes et sécuritaires.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Dec. 2024)23. NEOQUÉBEC-RADIO : SARAH LAPORAL, FONDATRICE DE POUBELLE ECOLOGIQUE
22:19||Saison 3, Ep. 23SARAH LAPORAL, fondatrice de Poubelle Écologique, une entreprise innovante dans la gestion des déchets, était au micro de Cyrille Ekwalla pour discuter de son parcours entrepreneurial et de sa vision révolutionnaire pour le tri sélectif. Lauréate d’une bourse de 25 000 $ de l’organisme Entreprendre Ici, elle a présenté son concept visant à transformer la gestion des déchets grâce à une technologie d'ingénierie avancée.Originaire de la Guadeloupe et arrivée au Québec en 2011, Sarah Laporal se décrit comme une femme multi-potentielle, passionnée et altruiste, engagée dans divers domaines communautaires et entrepreneuriaux. Inspirée par des scandales environnementaux comme celui du chlordécone en Guadeloupe, elle a conçu un projet visant à simplifier et uniformiser le tri des déchets domestiques à travers des machines intelligentes intégrées aux habitations. Ces dispositifs élimineraient la complexité actuelle du tri et réduiraient la contamination des déchets recyclables, un enjeu majeur pour les municipalités et les gouvernements.La jeune entrepreneure a également évoqué le contexte géopolitique qui a motivé son projet, notamment le refus de certains pays comme la Chine et le Bangladesh d'accepter les déchets étrangers. Elle aspire à instaurer des normes sociétales pour favoriser une économie circulaire efficace, à l’image des pays scandinaves qui utilisent les déchets pour des projets énergétiques.Bien que son projet en soit encore au stade de conception et de prototypage, il a été bien accueilli par divers acteurs, avec des partenariats potentiels en vue.Avec une vision ambitieuse et une volonté de révolutionner la gestion des déchets, Sarah Laporal appelle à un engagement collectif entre citoyens, gouvernements et promoteurs immobiliers pour concrétiser ce projet d’envergure.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC Dec. 2024)22. NEOQUÉBEC-RADIO : JANNY G. LAGUERRE ANALYSE LA DÉFAITE DE KAMALA HARRIS À LA PRÉSIDENTIELLE US
22:55||Saison 3, Ep. 22JANNY GASPARD LAGUERRE, ancienne candidate provinciale sous la bannière de la CAQ en 2018, a fondé "FEMMES POLITIQUES CANADA", une organisation multipartite qui soutient les femmes en politique. L'organisation vise à offrir une plateforme sécurisée pour les femmes occupant des postes décisionnels, afin de favoriser des échanges constructifs sur des enjeux souvent tus au grand public. Ouverte à tous, y compris les alliés masculins, l’organisation propose également des conférences et des ateliers.L'entretien explore la récente défaite de Kamala Harris lors des élections américaines, un sujet de réflexion pour "Femmes Politiques Canada". Kamala Harris, bien que désignée tardivement pour faire campagne, a suscité de l'enthousiasme mais a affronté des obstacles significatifs, notamment face au nationalisme de Donald Trump et sa forte personnalité de leader argue la femme politique québécoise. Janny Laguerre, qui étudie la communication politique à l'université de Montréal en ce moment, évoque aussi la déception de voir des femmes comme Harris et Hillary Clinton échouer dans leurs candidatures, mais considère cela comme une motivation pour persévérer. En plus, dit Janny Laguerre, ce revers démontre la persistance d'obstacles pour les femmes et les minorités en politique, malgré le soutien massif des femmes noires pour Harris. Et elle conclut l'entrevue en soulignant la nécessité de poursuivre le travail pour l'égalité politique et l'importance de ne pas se décourager face aux échecs, estimant que l’engagement reste essentiel pour le progrès des femmes en politique.Et pour ce qui concerne son avenir personnel quant aux échéances politiques à venir au Québec l'année prochaine, elle déclare n'avoir pas encore pris de décision, notamment dû au fait qu'elle a "des enfants en bas âge".(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (NOV. 2024)21. NEOQUÉBEC-RADIO : DAYE DIALLO, VP AU CONSEIL DU PATRONAT DU QUÉBEC
25:11||Saison 3, Ep. 21DAYE DIALLO, vice-président Politiques de main d'oeuve et intelligence économique au Conseil du patronat du Québec, discute avec Cyrille Ekwalla de la récente politique d’immigration au Québec, soulignant les défis pour les employeurs face aux changements fréquents dans les règles d'immigration. Daye Diallo exprime l’inquiétude des entreprises québécoises, qui dépendent des travailleurs étrangers pour compenser une main-d'œuvre locale vieillissante et insuffisante. Les modifications des seuils d’immigration, accompagnées de restrictions accrues pour les permis de travail temporaires, compliquent leurs efforts pour recruter à l’étranger, compromettant ainsi leur capacité à fonctionner efficacement. Reprenant les propos du chef de la Direction et Président du CPQ, Karl Blackburn, il critique ces ajustements comme une approche "destructrice" en raison de leur impact potentiel sur l’économie.Pour les employeurs, il y a une quasi-impossibilité de faire des prévisionsDaye Diallo explique que, pour les employeurs, le véritable problème est moins le nombre de travailleurs admis que l'imprévisibilité des règles. Avec 140 000 postes vacants au Québec, les entreprises peinent à recruter localement malgré les bas taux de chômage. Il cite l'exemple de Vêtements SP, qui envisage de délocaliser sa production faute de travailleurs disponibles, illustrant les répercussions économiques concrètes.Régionalisation de l'immigration : iIncitatifs plutôt que obligationsLe vice-président au CPQ déplore aussi les restrictions touchant les étudiants étrangers, qui contribuent aux institutions éducatives et souhaitent souvent s'établir au Québec après leurs études. Daye Diallo plaide pour une approche favorisant la régionalisation de l’immigration par des incitatifs, non par des obligations, et insiste sur l’importance de consulter les parties prenantes avant de décider de nouvelles mesures.Que répond-il à la question ou à la critique qui veut que les employeurs, ne "voient en ces travailleurs que des outisl de production ?"Daye Diallo réfute cette idée avec force. Il affirme que leur intégration est cruciale pour la prospérité collective du Québec, soulignant l'engagement du Conseil à défendre une immigration qui soutient l'économie tout en respectant les droits et aspirations des travailleurs étrangers.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Nov. 2024)6. NEOQUÉBEC-RADIO/CHRONIQUE : NOS NEURONES À L'ÉPREUVE DU NUMÉRIQUE
28:41||Saison 3, Ep. 6Dimanche 3 novembre 2024, la chronique de MELISSA CANSELIET Aa porté sur les effets des campagnes électorales, particulièrement aux États-Unis, sur la psychologie des électeurs et le rôle de la manipulation émotionnelle dans les stratégies de communication. Mélissa Canseliet y explique comment les campagnes exploitent des mécanismes neuropsychologiques pour susciter des réactions émotionnelles fortes, comme la colère, la peur ou l’espoir, en ciblant une partie du cerveau appelée l'amygdale. Cette région du cerveau réagit de manière instantanée aux stimuli émotionnels, poussant les électeurs à des jugements rapides et extrêmes. Et les réseaux sociaux, grâce à des algorithmes, renforcent cette dynamique en proposant des contenus polarisants qui captent l’attention et amplifient les émotions.La chroniqueuse neuroscientifique de Neoquébec décrit également le biais de confirmation, où les fausses nouvelles (fakes news) sont partagées et acceptées plus facilement lorsqu'elles confirment des croyances préexistantes. En effet, les réseaux sociaux créent des "bulles de filtres", enfermant les utilisateurs dans des environnements où leurs opinions sont constamment renforcées. Ce phénomène limite le dialogue et exacerbe la polarisation, ce qui nuit au débat démocratique.Pour se protéger de cette manipulation, Mélissa Canseliet conseille aux auditeurs de prendre du recul, de vérifier les sources et de ne pas consommer l'information politique comme un divertissement. La chroniqueuse et directrice générale de Humanet souligne l'importance de développer un esprit critique pour éviter la manipulation et appelle à un effort collectif pour améliorer l'accès à l'information et son interprétation, afin de protéger la santé mentale et la résilience des citoyens face aux pressions électorales.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (nov. 24)