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CYEK - LE PODCAST

NEOQUÉBEC-RADIO : JOËL MOPHU - DIRECTEUR GÉNÉRAL DE JM CROISSANCE INC.

Saison 2, Ep. 91

JOËL MOPHU, consultant spécialisé en évaluation d'entreprises et en juricomptabilité financière, partage son expertise sur le repreneuriat, une tendance croissante au Québec. Avec 20 ans d'expérience en finance et en comptabilité, il souligne l'importance de la transmission d'entreprises, un sujet crucial dans le contexte économique actuel où de nombreux propriétaires d'entreprises approchent de la retraite. Au Québec, 60% des propriétaires de PME envisagent de céder leurs entreprises d'ici dix ans, ce qui représente un transfert significatif de richesse et de responsabilités.

 

Le repreneuriat, selon cet expert, consiste à racheter une entreprise existante pour en assurer la pérennité tout en créant de la valeur en harmonie avec l'histoire de l'entreprise et les tendances économiques. Joël Mophu distingue le repreneuriat des fusions-acquisitions, notant que le premier concerne souvent des transactions entre individus, principalement pour des petites entreprises. Il insiste sur la nécessité d'éduquer et de sensibiliser les potentiels repreneurs, car tout le monde peut devenir un repreneur avec la bonne préparation et accompagnement.

 

Joël Mophu explique que la préparation est essentielle pour un repreneuriat réussi. Cela inclut une évaluation précise de l'entreprise ciblée, une revue diligente pour s'assurer de la viabilité de l'entreprise, et un montage financier adéquat. À JM Croissance Inc., la société qu'il dirige, ils offrent un accompagnement personnalisé pour aider les repreneurs à naviguer ces étapes complexes. Cela peut inclure l'obtention de financements, souvent jusqu'à 100% du prix de l'entreprise, en utilisant des montages financiers complexes.

 

Le repreneuriat est également vu comme un vecteur d'intégration et d'ascension sociale, particulièrement pour les néo-québécois. Joël Mophu souligne que ce processus permettrait à cette communauté de jouer un rôle plus important dans l'économie québécoise. Cependant, il met en garde contre les idées reçues selon lesquelles le repreneuriat serait plus facile que la création d'entreprise. Il nécessite autant de travail et de préparation, sinon plus.

 

En conclusion, Joël Mophu encourage les aspirants repreneurs à se faire accompagner par des professionnels pour maximiser leurs chances de succès. Il affirme que JM Croissance Inc. est bien positionnée pour offrir ce soutien, grâce à leur expertise et à leur passion pour le métier. Pour ceux intéressés, il recommande de visiter leur site web ou de les contacter directement pour plus d'informations et pour entamer le processus de repreneuriat.


Pour plus d’informations : jmcroissance.com


(c) CYEK-LE PODCART / INSTITUT NEOQUÉBEC (Juillet 2024)

 

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  • 40. NEOQUÉBEC-RADIO : DANIELLE ALTIDOR : AUTEURE DE "NOIRS INVISIBLES ..."

    23:20||Saison 3, Ep. 40
    Dans cette entrevue, Cyrille Ekwalla s’entretient avec DANIELLE ALTIDOR, sociologue et enseignante au Cégep Vanier, à propos de son livre Noirs invisibles : L’école et la suite d’une oppression. L’ouvrage examine l’invisibilisation des Noirs dans le système éducatif québécois, en particulier dans les manuels d’histoire du secondaire, et met en évidence les rapports de domination qui en découlent.Danielle Altidor commence par raconter son parcours personnel en tant que Québécoise d’origine haïtienne, ayant grandi dans un environnement marqué par le racisme. Elle souligne que cette discrimination, bien que parfois subtile, a des impacts profonds sur l’apprentissage et la confiance en soi des jeunes Noirs. Selon elle, l’histoire enseignée au Québec minimise la présence et la contribution des Noirs, contribuant ainsi à une mémoire collective sélective qui perpétue leur effacement.Un crime contre l'humanitéLa sociologue analyse notamment la manière dont le commerce triangulaire est présenté dans les manuels scolaires : il y est abordé sous un angle économique, sans reconnaître la traite négrière comme un crime contre l’humanité et en effaçant le rôle central des victimes. De plus, elle critique le fait que l’histoire des Noirs au Québec, notamment l’existence d’esclaves et de figures comme Mathieu Da Costa, soit largement ignorée.Interrogée sur les solutions, Danielle Altidor insiste sur l’importance de permettre aux Noirs d’écrire leur propre histoire et de voir leurs récits intégrés dans le système éducatif. Elle appelle à des actions concrètes, comme la révision des manuels et l’invitation d’auteurs et de spécialistes noirs dans les écoles. Enfin, elle exorte eles uns et les autres à faire de responsabilité.Son livre a surtout pour objectif de sensibiliser les milieux éducatifs pour briser ces mécanismes d’invisibilisation et favoriser une société plus juste et équitable.(c) CYEK - LE PODCAST
  • 39. NEOQUÉBEC-RADIO : ROSELYNE KOA NDZANA , UNE LANCEUSE D'ALERTE SANCTIONNÉE

    25:22||Saison 3, Ep. 39
    Dans cette entrevue, ROSELYNE KOA NDZANA, infirmière clinicienne et ancienne assistante-chef en Abitibi-Témiscamingue, dénonce les abus subis par des infirmiers africains recrutés au Canada pour pallier la pénurie de main-d’œuvre. Ces professionnels qualifiés étaient contraints de travailler comme préposés aux bénéficiaires, leurs compétences étant dévalorisées. Nombre d’entre eux ont été injustement exclus du programme de reconnaissance des compétences (RCIRI), les laissant sans revenu, sans assurance maladie et sans statut légal.Au printemps dernier, Roselyne a été contactée par ces infirmiers en détresse alors qu’elle était en congé de maternité. Elle a rapidement constaté des pratiques discriminatoires au sein du programme, notamment des exclusions arbitraires décidées par une enseignante toute-puissante, sur des critères subjectifs et racistes. Certains étudiants ont été humiliés, accusés d’odeurs corporelles, de MST ou de violence, et privés de toute possibilité d’appel.Face à ces injustices, la neoquébecoise d'origine camerounaise a alerté les autorités et les médias. Son intervention a permis aujourd'hui la réintégration de plusieurs infirmiers et une remise en question des pratiques des établissements de santé et d’enseignement. Cependant, elle a subi des représailles : congédiée arbitrairement sans justification valable, alors même que les responsables du projet admettent des manquements.Aujourd’hui, bien qu’ayant retrouvé un emploi en Ontario, Roselyne Koa Ndzana exige que justice lui soit rendue. Elle conteste son licenciement devant les instances compétentes et dénonce l’inaction des autorités. Elle refuse de rester silencieuse et poursuit son combat pour la reconnaissance des droits des infirmiers africains et la fin des discriminations dans le secteur de la santé au Québec.(c) CYEK-LE PODCAST (FEV. 2025)
  • 38. NEOQUÉBEC - RADIO : LUC RABOUIN - CANDIDAT À LA CHEFFERIE DE PROJET MONTRÉAL

    28:59||Saison 3, Ep. 38
    Dans cette interview, LUC RABOUIN, maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et candidat à la chefferie de Projet Montréal, a expliqué les raisons de sa candidature et les grandes lignes de sa vision pour la ville. Fort de 25 ans d’expérience dans le développement économique communautaire, le logement social et l’écologie urbaine, il estime que son parcours et son leadership rassembleur sont des atouts essentiels pour mener le parti et la ville.Ancien président du comité exécutif, le candidat Rabouin affirme pleinement assumer le bilan de l’administration Plante, notamment son engagement en matière de transition écologique et de mobilité durable. Il souhaite cependant réorienter les priorités en mettant autant d’énergie sur les transports en commun, en particulier les bus, que sur les pistes cyclables. Il prône la mise en place de voies réservées afin d’améliorer l’efficacité des déplacements urbains.Un fonds de garantie de 100 millions $Le logement constitue son autre priorité majeure. Conscient de la crise actuelle, il veut accélérer le développement de logements sociaux et abordables en renforçant les mécanismes de financement. Il propose notamment la création d’un fonds de garantie de 100 millions de dollars pour aider les OBNL à acquérir des immeubles et les soustraire au marché spéculatif. Il cite en exemple l’achat récent par la Ville de 700 logements à Côte-des-Neiges pour protéger les locataires vulnérables contre l’éviction.Sur le plan environnemental, il met en avant la nécessité de préserver et de développer les espaces verts, notamment dans les quartiers denses. Il défend une approche équilibrée qui concilie protection de l’environnement et développement économique, illustrée par son intervention pour relocaliser une entreprise au Technoparc tout en préservant une zone naturelle.Concernant la gouvernance, Luc Rabouin propose de renforcer l’autonomie des arrondissements afin qu’ils puissent adapter les politiques municipales à leurs réalités locales, tout en maintenant un cadre défini par la ville centrale.Diversité et inclusionEnfin, Luc Rabouin insiste sur la diversité et l’inclusion comme priorités, plaidant pour une représentation accrue des minorités dans les postes de direction et la mise en place de mécanismes visant à lutter contre les discriminations systémiques. Il reconnaît les défis persistants et met en avant les initiatives prises, comme la création d’un bureau spécialisé et d’une commission indépendante pour analyser les plaintes liées à la discrimination. Et s’engage à poursuivre ces efforts et à assurer une plus grande représentativité de la diversité au sein de l’administration municipale.S’il est élu chef de Projet Montréal, Luc Rabouin entend rassembler toutes les sensibilités du parti pour porter un programme cohérent et ambitieux en vue des prochaines élections municipales.(c) CYEK-LE PODCAST / INSTITUT NEOQUÉBEC (Fev. 2025)
  • 37. NEOQUÉBEC -RADIO : YVES-JOSEPH ROSALBERT, L'AMBITION DE REPRÉSENTER SA COMMUNAUTÉ

    22:09||Saison 3, Ep. 37
    YVES-JOSEPH ROSALBERT : un enfant de la communauté en route pour BourassaDans le cadre de la course à l’investiture du Parti libéral du Canada pour la circonscription de Bourassa, YVES-JOSEPH ROSALBERT se présente comme un candidat issu de la communauté, profondément enraciné dans Montréal-Nord. Fils d’un militant associatif, il a grandi dans un environnement où l’engagement politique et communautaire était omniprésent. Dès son jeune âge, il a cherché à comprendre les rouages du système politique afin de mieux naviguer et agir pour sa communauté.Son parcours débute au sein de la Commission jeunesse du Parti libéral du Québec, où il apprend à mobiliser les jeunes et à les sensibiliser aux enjeux politiques. Il a ensuite travaillé sur plusieurs campagnes électorales, dont celle qui a permis au Parti libéral de remporter la circonscription d’Hochelaga pour la première fois en 30 ans en 2019.À Ottawa, Yves Joseph-Rosalbert a occupé divers postes dans quatre ministères fédéraux, dont celui de directeur des affaires parlementaires pour le ministre du Développement international. Il a aussi été impliqué dans des dossiers majeurs, tels que le transfert de l’hôpital Sainte-Anne ou encore la gestion des scandales liés au sport sécuritaire avec Hockey Canada. Son expérience fédérale dit-il, lui "permet de comprendre les rouages du gouvernement et d’être un intermédiaire efficace entre Ottawa et sa communauté."S’il décide aujourd’hui de briguer l’investiture libérale à Bourassa, c’est parce qu’il veut servir directement la population. Il identifie trois grandes priorités :Logement abordable : Il souhaite s’assurer que Montréal-Nord obtienne sa part des fonds fédéraux dédiés à la construction de logements sociaux.Sécurité publique : Il met en avant son lien étroit avec la jeunesse pour comprendre et contrer les enjeux liés à la criminalité.Soutien aux aînés : Montréal-Nord ayant une forte concentration de personnes âgées, il veut garantir leur accès aux services et améliorer leur qualité de vie.Convaincu que son enracinement dans la circonscription et son expérience politique font de lui un candidat légitime et efficace, il dit défendre une vision de proximité et de représentativité. In fine, our Yves-Joseph Rosalbert, la politique est avant tout un engagement de service, et il affirme vouloir porter la voix de Bourassa, quelle que soit la tendance des sondages.(c) CYEK-LE PODCAST (Fev. 2025)
  • 36. NEOQUÉBEC-RADIO : AYANA O'SHUN - RÉALISATRICE "LA FÊTE DES PÈRES"

    31:08||Saison 3, Ep. 36
    AYANA O'SHUN, comme une voix incontrournable du cinéma engagé des communautés noires du QuébecDans cette entrevue, l’actrice, réalisatrice et productrice Ayana O’Shun revient sur son parcours et son engagement cinématographique, notamment avec son nouveau film La fête des pères. Après avoir déconstruit les stéréotypes entourant les femmes noires dans Le mythe de la femme noire, elle s’attaque cette fois-ci à une autre image persistante : celle du père noir absent.À travers ce documentaire, Ayana O’Shun interroge les dynamiques familiales et les héritages historiques qui ont contribué à forger ce phénomène. En s’appuyant sur des témoignages intimes de quelques femmes et des analyses d’experts, elle met en lumière la complexité de cette absence, qui dépasse le simple cadre individuel pour s’inscrire dans une histoire collective marquée par l’esclavage et les mutations des structures familiales.L’un des points clés du film est son focus sur les filles ayant grandi sans leur père. Contrairement aux nombreuses études sur l’impact de cette absence sur les garçons, Ayana O’Shun constate qu’il existe peu de recherches sur ses effets chez les femmes. À travers cinq récits poignants, elle explore les conséquences psychologiques et émotionnelles de ce manque, tout en offrant des perspectives de guérison et d’émancipation.Le film ne cherche pas à excuser l’absence paternelle, mais à l’expliquer. En abordant la polyconjugalité traditionnelle africaine, les séquelles de l’esclavage et les modèles familiaux imposés par l’Occident, il met en évidence des réalités souvent ignorées. Et Ayana O’Shun souligne que la transmission des traumatismes peut être interrompue et remplacée par un processus de résilience et d’empowerment.La fête des pères est donc une œuvre puissante et nécessaire, une lettre d’amour aux pères, mais aussi un appel à la prise de conscience et à l’action. Avec ce film, Ayana O’Shun confirme sa place parmi les voix les plus influentes du cinéma engagé sur les réalités des communautés noires du Québec.(c) CYEK-LE PODCAST - Janv. 2025
  • 35. NEOQUÉBEC-RADIO : SANDRINE SANGARÉ - RESPONSABLE UNITÉ SOCIALE DE LA FAAC

    20:14||Saison 3, Ep. 35
    SANDRINE SANGARÉ, responsable de l’unité santé mentale et bien-être social de la Fédération Africaine et Associations du Canada (FAAC), présente les initiatives de l’organisme, notamment le Gala Réseau Canada-Afrique, qui se tiendra les 7 et 8 février à Lac-Mégantic. Ce gala vise à favoriser le réseautage entre la communauté afro-descendante et les acteurs économiques et politiques locaux, tout en encourageant la décentralisation des événements du Mois de l’Histoire des Noirs.Juriste de formation et intervenante sociale depuis plus de 20 ans au Québec, Sandrine Sanagré est également coach parental interculturel et fondatrice de Service Expert Écoute, un organisme d’accompagnement psychosocial dédié aux communautés immigrantes. Son travail met l’accent sur l’intégration, le jumelage culturel, ainsi que sur l’accompagnement des parents et des pères, dont les réalités et défis en matière de santé mentale sont souvent négligés.Au cours de cette entrevue avec Cyrille Ekwalla pour Neoquéquébec, elle souligne l’importance de la valorisation de la paternité et du soutien aux pères issus de l’immigration, confrontés à un choc culturel et à des attentes contradictoires. La FAAC organise régulièrement des conférences et ateliers de sensibilisation, notamment sur des sujets tabous comme la santé mentale et l’équilibre émotionnel, visant autant les parents que les jeunes. Elle mentionne l’accompagnement de nombreux étudiants en détresse psychologique, certains faisant face à des tentatives de suicide, illustrant l’urgence d’une meilleure prise en charge.Le Gala Réseau Canada-Afrique à Lac-Mégantic est aussi une occasion d’explorer le potentiel des régions dans la décentralisation de l’immigration, en encourageant les nouveaux arrivants à envisager des alternatives aux grandes villes. Ce projet, en collaboration avec des institutions locales, favorise un dialogue économique, culturel et social entre la diaspora africaine et les communautés québécoises rurales.(c) CYEK- LE PODCAST (Janv. 2025)
  • 34. NEOQUÉBEC-RADIO : PHARA HENRY - PORTE PAROLE DU MHDN DANS LANAUDIÈRE (2025)

    23:25||Saison 3, Ep. 34
    Cette entrevue dans le cadre du Mois de l’Histoire des Noirs met en lumière la "décentralisation" des initiatives hors de Montréal, notamment dans Lanaudière. La porte-parole, PHARA HENRY, revient sur son engagement à Repentigny et son rôle dans l’organisation des événements locaux, qui incluent le lancement du mois à Terrebonne le 1er février et le vin d'honneur du maire de Repentigny le 3 février.L’entrevue aborde la croissance des célébrations du Mois de l’Histoire des Noirs en dehors de Montréal, ainsi que l’implication sincère des municipalités dans cette reconnaissance. PHARA HENRY invite le public à découvrir les activités de Lanaudière, mettant en avant l’accessibilité, l’ambiance inclusive et la richesse des initiatives culturelles et économiques proposées.Le programme de Lanaudière comprend plusieurs temps forts, dont un déjeuner d’affaires le 8 février en partenariat avec la Chambre de commerce, un souper des entrepreneurs le 22 février, ainsi qu’une journée spéciale au parc des Chutes pour les jeunes. Le mois se clôturera le 1er mars à Repentigny.Également éditrice du magazine Nuances, PHARA HENRY souligne sa volonté de promouvoir la diversité et le bien-être à travers cette publication trimestrielle, dont un numéro spécial Mois de l’Histoire des Noirs est prévu. Elle évoque aussi son parcours professionnel impressionnant : enseignante dans plusieurs programmes, étudiante en naturopathie et organisatrice engagée.(c) CYEK - LE PODCAST (Janv. 2025)
  • 33. NEOQUÉBEC-RADIO : CARLA BEAUVAIS, AUTRICE DU LIVRE "AYITI, UNE HISTOIRE DE CHEFS"

    30:13||Saison 3, Ep. 33
    Dans cette entrevue à Neoquébec, la co-fondatrice et directrice générale de la Fondation Dynastie CARLA BEAUVAIS a troqué sa casquette d'entrepreneure sociale pour celle d'autrice. Elle nous présente son premier livre, Ayiti, une recette de chefs, une célébration de la gastronomie haïtienne à travers 55 recettes élaborées par 13 chefs. Un livre, préfacé par Martine Saint-Victor, figure bien connue de la communauté haïtienne nord-américaine, stratège en communication, qui explore l’histoire, les traditions et les festivités haïtiennes sous l’angle culinaire, mettant en lumière l’âme et le patrimoine culturel du pays.À l'origine de ce projet, un voyage à Haïti. Carla Beauvais raconte son lien profond avec le pays de ses origines, où elle a vécu entre 2013 et 2016. Ce séjour a marqué un tournant personnel et professionnel. Impliquée dans divers projets gastronomiques, comme Dîner en blanc et Burger Week, elle a découvert et contribué à la promotion de la gastronomie locale. Ce projet de livre, mûri depuis plusieurs années, s’est concrétisé à Montréal, avec pour objectif de valoriser la cuisine haïtienne et d’en transmettre les traditions.Présente lors de l’entrevue, la Cheffe Dany Jacques, contributrice au livre, partage sa vision de la cuisine haïtienne, qu’elle décrit en trois mots : savoureuse, conviviale, et colorée. Dany Jacques est une cheffe engagée, connue pour sublimer les ingrédients locaux dans ses créations. Elle explique que la cuisine haïtienne, bien qu’ancrée dans des traditions familiales transmises oralement, gagne à être formalisée pour être accessible à un plus large public. Sa recette phare dans le livre, brochettes de crevettes au citron vert avec sauce créole, incarne sa philosophie culinaire : simplicité et authenticité, avec une touche de créativité.Dany Jacques met également en avant l’importance de faire évoluer la cuisine haïtienne en intégrant des pratiques modernes, comme les options végétariennes, tout en restant fidèle à ses racines. Pour elle, la gastronomie haïtienne est un outil puissant pour rehausser l’image du pays et transmettre son héritage culturel.Dans ce livre magnifique, chaque chapitre du livre est dédié à un mois de l’année et à une festivité ou tradition haïtienne, comme le Carnaval ou la Fête des Morts. Ces chapitres combinent des textes narratifs rédigés par Carla Beauvais avec des recettes sélectionnées ou créées par les chefs. Les plats vont des classiques comme la soupe joumou, symbole de l’indépendance, à des créations contemporaines, telles qu’une crème brûlée au plantain.Carla Beauvais souhaite que ce livre devienne un outil intergénérationnel, permettant de transmettre la culture et l’histoire d’Haïti tout en renforçant la fierté des Haïtiens. La Cheffe Dany Jacques souligne que ce projet est aussi une manière de montrer que la cuisine haïtienne ne se limite pas à des plats traditionnels comme le griot, mais qu’elle est également riche et variée, capable de rivaliser avec les grandes cuisines du monde.Édité par les Éditions de l’Homme, Ayiti, une recette de chefs est bien plus qu’un simple livre de cuisine : c’est une déclaration d’amour pour Haïti et un hommage vibrant à sa culture, son peuple et son patrimoine culinaire. Les textes de l'autrice Carla Beauvasi et les recettes des chefs, comme celles de Dany Jacques, en font un ouvrage unique, fédérateur et empreint de fierté nationale.(c) CYEL-LE PODCAST (janv. 2025)
  • 32. NEOQUÉBEC-RADIO : ABDELHAQ SARI, CANDIDAT À L'INVESTITURE LIBÉRALE FÉDÉRALE DANS BOURASSA

    33:43||Saison 3, Ep. 32
    ABDELHAQ SARI, conseiller municipal de Marie-Clarac (Montréal-Nord) depuis 2017 et vice-président de la Commission sur la sécurité publique, est également chargé de cours à l’Ecole Supérieure de Gestion de l'Université du Québec à Montréal (ESG-UQAM), spécialisé en intelligence artificielle et gestion de l’information.Arrivé au Québec en 2002, il a consacré sa carrière à l’enseignement, à la gestion et à l’engagement communautaire. Il est notamment fondateur de l’organisme « Soleil des Orphelins », qui soutient plus de 2500 orphelins en Afrique et au Canada.Se définissant comme un engagé plutôt qu’un politicien, Abdelhaq Sari met en avant son franc-parler et son souci de l’action concrète. Pour lui, l’engagement politique repose sur des valeurs et une proximité réelle avec les citoyens, qu’il cultive depuis ses débuts en politique municipale. Il voit son indépendance financière et son expérience académique comme des atouts pour servir les intérêts publics avec honnêteté et pragmatisme.Le conseiller municiPAL Abdelhaq Sari a annoncé sa candidature pour l’investiture libérale fédérale dans la circonscription de Bourassa, motivé par l’opportunité d’aborder des enjeux à un niveau plus large que celui de la municipalité. Il estime qu’Ottawa peut mieux traiter des problématiques majeures, notamment :Le logement abordable : Répondre à la crise locative en assurant des financements adaptés aux besoins réels des citoyens.La sécurité alimentaire : Fournir des financements stables et récurrents aux organismes communautaires, alignés sur les réalités locales.Abdelhaq Sari met également en avant l’importance du vivre-ensemble, qu’il conçoit comme une cohabitation dynamique et enrichissante des diversités culturelles, plutôt qu’une simple mosaïque statique.Avec une vision inclusive et un parcours marqué par l’engagement, Sari aspire à transformer les enjeux locaux en solutions fédérales durables, tout en réaffirmant son attachement profond à Montréal-Nord et à ses citoyens.Interrogé sur son potentiel à devenir chef de Ensemble Montréal, l'actuel parti municipal d'opposirtion ou même maire de Montréal, Abdelhaq Sari estime que, malgré ses compétences et son expérience, "Montréal n’est pas encore prêt à avoir un maire d’origine maghrébine", tout en encourageant d’autres à briser ce plafond de verre.(c) CYEK-LE PODCAST (janv. 2025)