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CYEK - LE PODCAST
NEOQUÉBEC-RADIO : JANNY G. LAGUERRE ANALYSE LA DÉFAITE DE KAMALA HARRIS À LA PRÉSIDENTIELLE US
JANNY GASPARD LAGUERRE, ancienne candidate provinciale sous la bannière de la CAQ en 2018, a fondé "FEMMES POLITIQUES CANADA", une organisation multipartite qui soutient les femmes en politique. L'organisation vise à offrir une plateforme sécurisée pour les femmes occupant des postes décisionnels, afin de favoriser des échanges constructifs sur des enjeux souvent tus au grand public. Ouverte à tous, y compris les alliés masculins, l’organisation propose également des conférences et des ateliers.
L'entretien explore la récente défaite de Kamala Harris lors des élections américaines, un sujet de réflexion pour "Femmes Politiques Canada".
Kamala Harris, bien que désignée tardivement pour faire campagne, a suscité de l'enthousiasme mais a affronté des obstacles significatifs, notamment face au nationalisme de Donald Trump et sa forte personnalité de leader argue la femme politique québécoise.
Janny Laguerre, qui étudie la communication politique à l'université de Montréal en ce moment, évoque aussi la déception de voir des femmes comme Harris et Hillary Clinton échouer dans leurs candidatures, mais considère cela comme une motivation pour persévérer. En plus, dit Janny Laguerre, ce revers démontre la persistance d'obstacles pour les femmes et les minorités en politique, malgré le soutien massif des femmes noires pour Harris.
Et elle conclut l'entrevue en soulignant la nécessité de poursuivre le travail pour l'égalité politique et l'importance de ne pas se décourager face aux échecs, estimant que l’engagement reste essentiel pour le progrès des femmes en politique.
Et pour ce qui concerne son avenir personnel quant aux échéances politiques à venir au Québec l'année prochaine, elle déclare n'avoir pas encore pris de décision, notamment dû au fait qu'elle a "des enfants en bas âge".
(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (NOV. 2024)
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21. NEOQUÉBEC-RADIO : DAYE DIALLO, VP AU CONSEIL DU PATRONAT DU QUÉBEC
25:11||Saison 3, Ep. 21DAYE DIALLO, vice-président Politiques de main d'oeuve et intelligence économique au Conseil du patronat du Québec, discute avec Cyrille Ekwalla de la récente politique d’immigration au Québec, soulignant les défis pour les employeurs face aux changements fréquents dans les règles d'immigration. Daye Diallo exprime l’inquiétude des entreprises québécoises, qui dépendent des travailleurs étrangers pour compenser une main-d'œuvre locale vieillissante et insuffisante. Les modifications des seuils d’immigration, accompagnées de restrictions accrues pour les permis de travail temporaires, compliquent leurs efforts pour recruter à l’étranger, compromettant ainsi leur capacité à fonctionner efficacement. Reprenant les propos du chef de la Direction et Président du CPQ, Karl Blackburn, il critique ces ajustements comme une approche "destructrice" en raison de leur impact potentiel sur l’économie.Pour les employeurs, il y a une quasi-impossibilité de faire des prévisionsDaye Diallo explique que, pour les employeurs, le véritable problème est moins le nombre de travailleurs admis que l'imprévisibilité des règles. Avec 140 000 postes vacants au Québec, les entreprises peinent à recruter localement malgré les bas taux de chômage. Il cite l'exemple de Vêtements SP, qui envisage de délocaliser sa production faute de travailleurs disponibles, illustrant les répercussions économiques concrètes.Régionalisation de l'immigration : iIncitatifs plutôt que obligationsLe vice-président au CPQ déplore aussi les restrictions touchant les étudiants étrangers, qui contribuent aux institutions éducatives et souhaitent souvent s'établir au Québec après leurs études. Daye Diallo plaide pour une approche favorisant la régionalisation de l’immigration par des incitatifs, non par des obligations, et insiste sur l’importance de consulter les parties prenantes avant de décider de nouvelles mesures.Que répond-il à la question ou à la critique qui veut que les employeurs, ne "voient en ces travailleurs que des outisl de production ?"Daye Diallo réfute cette idée avec force. Il affirme que leur intégration est cruciale pour la prospérité collective du Québec, soulignant l'engagement du Conseil à défendre une immigration qui soutient l'économie tout en respectant les droits et aspirations des travailleurs étrangers.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Nov. 2024)6. NEOQUÉBEC-RADIO/CHRONIQUE : NOS NEURONES À L'ÉPREUVE DU NUMÉRIQUE
28:41||Saison 3, Ep. 6Dimanche 3 novembre 2024, la chronique de MELISSA CANSELIET Aa porté sur les effets des campagnes électorales, particulièrement aux États-Unis, sur la psychologie des électeurs et le rôle de la manipulation émotionnelle dans les stratégies de communication. Mélissa Canseliet y explique comment les campagnes exploitent des mécanismes neuropsychologiques pour susciter des réactions émotionnelles fortes, comme la colère, la peur ou l’espoir, en ciblant une partie du cerveau appelée l'amygdale. Cette région du cerveau réagit de manière instantanée aux stimuli émotionnels, poussant les électeurs à des jugements rapides et extrêmes. Et les réseaux sociaux, grâce à des algorithmes, renforcent cette dynamique en proposant des contenus polarisants qui captent l’attention et amplifient les émotions.La chroniqueuse neuroscientifique de Neoquébec décrit également le biais de confirmation, où les fausses nouvelles (fakes news) sont partagées et acceptées plus facilement lorsqu'elles confirment des croyances préexistantes. En effet, les réseaux sociaux créent des "bulles de filtres", enfermant les utilisateurs dans des environnements où leurs opinions sont constamment renforcées. Ce phénomène limite le dialogue et exacerbe la polarisation, ce qui nuit au débat démocratique.Pour se protéger de cette manipulation, Mélissa Canseliet conseille aux auditeurs de prendre du recul, de vérifier les sources et de ne pas consommer l'information politique comme un divertissement. La chroniqueuse et directrice générale de Humanet souligne l'importance de développer un esprit critique pour éviter la manipulation et appelle à un effort collectif pour améliorer l'accès à l'information et son interprétation, afin de protéger la santé mentale et la résilience des citoyens face aux pressions électorales.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (nov. 24)20. NEOQUÉBEC-RADIO : MEHDI HOUHOU - PDT JEUNE CHAMBRE DE COMMERCE ALGÉRIENNE DU CANADA
21:44||Saison 3, Ep. 20Dans cette entrevue, Cyrille Ekwalla reçoit MEHDI HOUHOU, Président de la Jeune Chambre de Commerce Algérienne du Canada (JCCAC), fondée en novembre 2017. Ils abordent d'abord la dissolution de la Société de Développement Commercial (SDC) du Petit Maghreb, où Mehdi Houhou était impliqué. Cette dissolution est attribuée au mécontentement des commerçants face à la lenteur des travaux publics, notamment le SRB Pie-IX et le prolongement de la ligne bleue du métro, qui ont perturbé l'activité économique. Facteurs auxquels il faut ajouter un manque de communication et une mauvaise compréhension de la mission de la SDC, qui ont également contribué à sa dissolution. Malgré cela, Mehdi Houhou reste optimiste quant à une possible relance du projet, compte tenu de son impact socio-économique sur les quartiers Saint-Michel et le Petit Maghreb.La discussion se concentre ensuite sur la JCCAC. MehdiHouhou explique que l'organisation a été créée par trois amis d'origine algérienne pour développer, représenter et promouvoir la relève d'affaires algérienne au Québec, en particulier à Montréal. La JCCAC est un organisme à but non lucratif regroupant des jeunes cadres, professionnels, étudiants et travailleurs autonomes âgés de 18 à 40 ans. Elle offre du mentorat, des formations, des panels et des occasions de réseautage pour aider ses membres à lancer et développer leurs entreprises.Affiliée au Regroupement des Jeunes Chambres de Commerce du Québec (RJCQ), la JCCAC bénéficie de ressources supplémentaires et d'opportunités de collaboration. Le président de la JCCAC souligne que 65 % des membres de la Chambre de commerce sont des femmes entrepreneures, une tendance en hausse depuis la pandémie de COVID-19; sachant que la diaspora algérienne est fortement présente au Québec, avec environ 90 % des immigrants algériens vivant à Montréal et ses environs. Quant à la question de l'adhésion, Mehdi Houhou insiste sur le fait que l'organisme qu'il dirige est apolitique et vise à renforcer les relations d'affaires entre le Canada et l'Algérie. Et pour adhérer à la JCCAC, les intéressé.e.s peuvent consulter le site web de l'organisation ou ses réseaux sociaux. Il en a profité pour anoncer un événement d'envergure à venir le mois prochaine (novembre 2024), en collaboration avec d'autres organismes, portant sur l'impact du financement au début de la croissance d'une entreprise.En conclusion, Mehdi Houhou affirme que la JCCAC se porte bien et continue de travailler pour soutenir les jeunes entrepreneurs d'origine algérienne au Québec, tout en construisant des ponts économiques et culturels entre le Canada et l'Algérie.Pour infos : www.jccac.ca(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (oct. 2024)19. NEOQUÉBEC-RADIO : MADDY POTS, UNE MARQUE EN PLEINE CROISSANCE
18:25||Saison 3, Ep. 19Dans cette entrevue, Madeleine Volonté Ebenye Motto, alias Mady, partage son parcours inspirant d'entrepreneure dans le domaine de la cuisine et de la restauration avec son entreprise Maddy Pots. Arrivée au Canada en tant que migrante, elle a surmonté plusieurs obstacles, dont la nécessité de s'occuper de son enfant malade, ce qui l'a poussée à se réorienter vers sa passion pour la cuisine. Ce changement de carrière, débuté par des services traiteurs pour des amis et événements, a progressivement évolué vers la création de Maddy Pots, une entreprise innovante qui propose des produits culinaires prêts à l'emploi, comme des mélanges pour beignets. Forte de sa détermination, Madeleine a su se professionnaliser en obtenant les certifications nécessaires et en élargissant la distribution de ses produits à travers le Canada, notamment dans des épiceries africaines et même européennes. Son histoire, partagée ici avec Cyrille Ekwalla, témoigne de résilience et d'une volonté de mettre en valeur la cuisine africaine tout en répondant aux besoins du marché.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (oct. 2024)18. NEOQUÉBEC-RADIO : DRE MARIE-EVE MORIN - AUTEURE DE L'ESSAI "DOSE TA VIE..."
28:36||Saison 3, Ep. 18L’entretien avec Dre MARIE-EVE MORIN, mené par Cyrille Ekwalla, se concentre sur la sortie de son livre _"Dose ta vie – Pour en connaître davantage sur les dépendances et les drogues"_, une œuvre à la fois éducative et informative. Dre Morin, médecin spécialisée en toxicomanie, y aborde de manière accessible les questions de dépendances et des drogues, en s’adressant tant aux personnes concernées par la consommation qu’à leur entourage, ainsi qu’au grand public.L’un des objectifs principaux de ce livre est de démystifier les tabous et les stéréotypes liés aux dépendances. Dre Marie-Eve Morin insiste sur l’importance de comprendre que la dépendance est une maladie complexe qui ne peut se résumer à un manque de volonté. Elle y explique les mécanismes neurobiologiques de la dépendance et offre des conseils pratiques pour accompagner les personnes souffrant de dépendance dans leur chemin vers le rétablissement. De plus, elle insiste sur l’importance d'une prise en charge humaine et non culpabilisante.L’entretien met également en lumière les enjeux sociétaux liés à la consommation de drogues, notamment les préjugés et la stigmatisation que vivent les personnes dépendantes. Dre Morin souligne l’urgence de réformer les approches traditionnelles de la prise en charge des toxicomanes, en mettant davantage l’accent sur la réduction des méfaits et sur des politiques plus inclusives et compatissantes._"Dose ta vie"_ est décrit comme un outil précieux pour mieux comprendre les défis de la dépendance, et pour encourager une discussion plus ouverte et bienveillante autour de ce sujet souvent délicat. Dre Marie-Eve Morin espère ainsi offrir une ressource qui aide les lecteurs à aborder la question des drogues avec plus de nuance, de compassion et de connaissances.(c) CYEL-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Octobre 2024)17. NEOQUÉBEC-RADIO : NANCY DUBUISSON , DIRECTRICE PROGRAMMATION DE NATYF TV
23:41||Saison 3, Ep. 17Lors de son entretien avec Cyrille Ekwalla, NANCY DUBUISSON, Directrice de programmation de NATYF TV, revient sur le lancement de la deuxième saison de la chaîne, accessible à l’ensemble du Québec depuis une récente décision du CRTC. En à peine un an, Natyf TV est passée de 100 000 à plus de 2,3 millions d’abonnés grâce à cette expansion. Nancy Dubuisson souligne les défis techniques rencontrés, notamment l’adaptation aux spécifications des câblodistributeurs et l’agrandissement de l’équipe.Un parcours atypique Avant Natyf, Nancy Dubuisson avait une carrière de 20 ans en télécommunications, principalement chez Vidéotron. Elle a rejoint Natyf TV en 2017 pour ses compétences techniques et a évolué vers la direction des opérations avant de devenir directrice de programmation en 2021, après la pandémie. Elle décrit son travail comme une "mission de vie" plutôt qu’un emploi traditionnel, s'alignant avec la vision inclusive de Natyf TV.Enfin, elle insiste sur l'importance de la diversité dans la programmation, couvrant une large gamme de contenus, du sport à la fiction. Natyf TV est également à la recherche de programmes pour la jeunesse et encourage les producteurs à soumettre des projets créatifs. La directrice de programmation conclut en évoquant les attentes élevées du public, tout en rappelant que Natyf TV est encore jeune et en pleine croissance.(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Oct. 24)16. NEOQUÉBEC-RADIO : RABIATOU HAMISSOU : CONSEILLÈRE EN ENTREPRENEURIAT POUR L'ORGANISME ENTREPRENDRE ICI
17:11||Saison 3, Ep. 16Dans cette entrevue, RABIATOU HAMISSOU, conseillère en entrepreneuriat chez ENTREPRENDRE ICI, discute du Gala annuel de l'organisation, prévu pour le 29 octobre 2024, où 24 bourses de 25 000 $ seront remises à des entrepreneurs néo-québécois issus de la diversité. La conseillère Rabiatou Hamissou explique son rôle, qui consiste à accompagner et orienter les entrepreneurs, en les aidant à surmonter trois défis principaux : la maîtrise des ressources entrepreneuriales, l’accès au financement, et le développement du marché.Elle souligne la diversité des entrepreneurs qu'elle accompagne, provenant de différents continents et majoritairement féminins. Les entreprises en démarrage, touchant divers secteurs comme la technologie, la restauration et les cosmétiques, sont les plus courantes. Rabiatou Hamissou détaille le processus de sélection des boursiers, qui passe par plusieurs étapes, incluant un pitch devant un jury indépendant.Elle exprime également sa passion pour l’entrepreneuriat, notamment pour le développement de PME et pour l’accompagnement personnalisé des entrepreneurs dans leur parcours. Le gala sera un événement de réseautage majeur pour les entrepreneurs, les investisseurs et les acteurs de l'écosystème entrepreneurial québécois.Pour plus d'informations : entreprendreici.org(c) CYEK-LE PODCAST / NEOQUÉBEC (Oct. 2024)15. NEOQUÉBEC-RADIO : GRACIA KASOKI KATAHWA - POURQUOI LA VILLE INTERJETTE EN APPEL LA DÉCISION DU JUSGE QUI CONDAMNE LE SPVM POUR PROFILAGE RACIAL
38:50||Saison 3, Ep. 15L'entrevue de GRACIA KASOKI KATAHWA, mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et responsable de la lutte contre le racisme et les discriminations systémiques au sein du comité exécutif de Montréal, porte sur une décision historique concernant le profilage racial pratiqué par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). La Cour supérieure a reconnu, pour la première fois au Québec, que le SPVM se livre au profilage racial, une pratique condamnée qui mène à l'indemnisation des victimes.Gracia Kasoki Katahwa souligne que cette décision est historique, car elle reconnaît officiellement l'existence du racisme systémique et du profilage racial au sein du SPVM, une reconnaissance qui n'a jamais été faite auparavant ni au Québec ni au Canada. La ville de Montréal, en tant qu'employeur des policiers, a été jugée responsable et condamnée à indemniser les victimes. Toutefois, la Ville de Montréal a décidé de faire appel d'une partie du jugement, non pour contester l'existence du profilage racial, mais pour modifier certains aspects du jugement, notamment sur la façon d'indemniser les victimes.La responsable de la lutte au racisme et aux discriminations systémiques au comité éxécutif explique que la Ville est d'accord pour indemniser les victimes, mais souhaite que l'indemnisation soit individuelle, plutôt que collective, pour garantir que l'argent aille directement aux personnes concernées et non au gouvernement du Québec, qui ne reconnaît pas officiellement le racisme systémique. De plus, elle remet en question la décision de la juge qui impute une faute directe à la Ville concernant les pratiques policières, soutenant que ces pratiques relèvent de la loi provinciale sur la police et non du Conseil municipal.Gracia Kasoki Katahwa conclut en affirmant que l'administration de la ville est déterminée à poursuivre ses efforts pour lutter contre le profilage racial et améliorer la reddition de comptes du SPVM, tout en appelant à une réflexion approfondie sur la responsabilité des pratiques policières au Québec.(c) CYEK-LE PODCAST / Oct. 2024