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CYEK - LE PODCAST

NEOQUEBEC-RADIO : AFOALI NGWAKUM AKISA - VIDEO PRODUCER

Saison 2, Ep. 62
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On pourrait la dĂ©crire comme une enfant de YouTube, tant cette plateforme a fait de celle que tout le monde connait seulement par son prĂ©-nom, AFOALI, la vidĂ©aste de talent qu'elle est devenue.. La native du Cameroun, vĂ©ritable pigeon-voyageuse - au grĂ© des dĂ©placements de son pĂšre - a d'abord sĂ©journĂ© au Tchad, en HaĂŻti, au Mali, en Angola, au Mozambique, Ă  Madagascar, avant de venir Ă  MontrĂ©al; oĂč elle est rĂ©sidente depuis 10 ans.


Ayant abandonné ses études de traduction à l'université Concordia, AFOALI NGWAKUM AKISA se tourne vers la video et y décÚle un véritable potientiel et nid d'opportunités. Elle a e maniÚre innée un talent, elle va y ajouter le travail. Inlassable "apprentie", AFOALI ne cesse d'apprendre et fais tout ce qu'il faut pour apprivoiser ce medium. Ce qu'elle a réussi jusqu'à ce jour.


Elle décide alors de fonder sa compagnie de production de videos, "... ce moyen de crééer des souvenirs plutÎt que du contenu". Pour AFOALI, la video est "un moyen de documenter l'histoire d emani;ere plus authentique et de se connecter davantage avec les autres humains".


Forte de tout ceci, elle dĂ©cide de donder sa propre compagnie : Nine-Sixteen Stories (9:16 stories). De tout ce parcours et des ses rĂȘves, AFOALI en parle en entrevue avec Cyrille EKWALLA


(c) Neoquébec-radio / CYEK-LE PODCAST - mars 2024


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  • 1. AU MICRO DE CYEK : LORRAINE ABENG - RÉVOLUTIONNER L'ALIMENTATION DES AINÉS EN RÉSIDENCE

    28:55||Saison 1, Ep. 1
    LORRIANE ABENG, Cheffe entrepreneure derriĂšre Les Saveurs de Lorraine, a un objectif clair : ouvrir une cuisine-atelier pour produire Ă  plus grande Ă©chelle ses tourtiĂšres biologiques et savoureuses, destinĂ©es aux aĂźnĂ©s en rĂ©sidence. AprĂšs un parcours semĂ© d’embĂ»ches – de ses dĂ©buts dans des cuisines montrĂ©alaises souvent discriminantes Ă  son passage remarquĂ© Ă  la SociĂ©tĂ© canadienne du cancer, oĂč elle a repensĂ© l’alimentation des patients –, elle souhaite dĂ©sormais concrĂ©tiser son projet.Pour y parvenir, elle lance une campagne de sociofinancement sur La Ruche QuĂ©bec, avec un objectif de 20 000 $. Ces fonds lui permettront d’acquĂ©rir des Ă©quipements professionnels et d’amĂ©nager un espace de production fonctionnel. Son ambition ? Fournir des repas de qualitĂ© aux rĂ©sidences pour aĂźnĂ©s, tout en soulageant les cuisines surchargĂ©es par la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre.Lorraine Abebg mise aussi sur un modĂšle solidaire, invitant entreprises et particuliers Ă  contribuer. En Ă©change, elle propose des contreparties gourmandes (tourtiĂšres, quiches) ou mĂȘme des buffets pour les donateurs corporatifs. À plus long terme, elle envisage un atelier-boutique, combinant vente au public et approvisionnement des institutions.Son combat va au-delĂ  du business : il s’agit d’une dĂ©marche engagĂ©e pour amĂ©liorer l’alimentation des aĂźnĂ©s, souvent nĂ©gligĂ©e dans les cuisines collectives. « Nous serons tous concernĂ©s un jour. Autant agir maintenant », plaide-t-elle.(c) CYEK - LE PODCAST (iuin 2025)
  • 7. NEOQUÉBEC / RADIO - CHRONIQUE : LA CRISE DU TRAMADOL EN AFRIQUE DE L'OUEST - SALIMATOU TOUNKARA I.

    29:27||Saison 3, Ep. 7
    À l’occasion de la JournĂ©e mondiale de l’Afrique, le 25 mai, Salimatou Tounkara IsmaĂ«l alerte sur une crise silencieuse mais dĂ©vastatrice : la montĂ©e du mĂ©susage du tramadol et de la codĂ©ine en Afrique de l’Ouest. Originellement prescrits comme antalgiques, ces opioĂŻdes sont dĂ©sormais largement dĂ©tournĂ©s Ă  des fins rĂ©crĂ©atives, notamment par une jeunesse vulnĂ©rable, sans emploi et sans perspective. Vendus sans ordonnance sur les marchĂ©s informels Ă  des prix dĂ©risoires, ils deviennent des « drogues du quotidien » pour des jeunes parfois ĂągĂ©s de seulement 10 ans.Les consommateurs incluent des Ă©lĂšves, des Ă©tudiants, des travailleurs miniers ou agricoles cherchant Ă  amĂ©liorer leur endurance physique ou Ă  fuir une rĂ©alitĂ© difficile. L’automĂ©dication est en forte hausse, entraĂźnant accoutumance, surdoses et, dans certains cas, le passage Ă  des drogues plus dures comme la cocaĂŻne.La crise sanitaire s’inscrit aussi dans un contexte gĂ©opolitique : le tramadol, souvent contrefait et surdosĂ©, arrive massivement d’Inde, via des ports ouest-africains peu contrĂŽlĂ©s. Le trafic s’insĂšre dans des circuits criminels transnationaux qui dĂ©stabilisent les États, alimentent la corruption, les conflits et le terrorisme, en particulier dans la bande sahĂ©lienne.Dans sa chronique, Salimatou Tounkara Ismael plaide pour une rĂ©ponse systĂ©mique : meilleure rĂ©gulation, sensibilisation, structures de soutien psychosocial, et alternatives Ă  l’incarcĂ©ration. Elle cite l’exemple du Ghana, qui a amorcĂ© une rĂ©forme de santĂ© publique fondĂ©e sur la prĂ©vention et le traitement. Enfin, elle rappelle que cette crise n’est pas propre Ă  l’Afrique, mais s’inscrit dans une problĂ©matique mondiale d’abus d’opioĂŻdes, qui appelle Ă  une coopĂ©ration rĂ©gionale renforcĂ©e, une volontĂ© politique claire et des investissements dans la jeunesse africaine.(c) CYEK-LE PODCAST (Juin 2025)
  • 55. NEOQUÉBEC-RADIO : CARINE ESSOMBA - DIRECTRICE DE L'ASSO. LÈVE-TOI ET BRILLE

    24:10||Saison 3, Ep. 55
    KARINE ESSOMBA, directrice de l’organisme LĂšve-toi et brille, prĂ©sente la deuxiĂšme Ă©dition de L’Afrique en lumiĂšre, un festival de quatre jours cĂ©lĂ©brant la JournĂ©e mondiale de l’Afrique (25 mai). L’évĂ©nement se tiendra du 28 au 31 mai Ă  la Plaza Vogue, Ă  Saint-LĂ©onard, et vise Ă  valoriser la richesse culturelle, intellectuelle et entrepreneuriale des communautĂ©s africaines Ă  MontrĂ©al.Initialement conçu comme un gala, l'Ă©vĂ©nement s’est Ă©largi pour inclure quatre volets :28 mai : cĂ©rĂ©monie d’ouverture avec prĂ©sentation de cinq pays Ă  l’honneur (SĂ©nĂ©gal, Égypte, Congo, Ghana, GuinĂ©e) 29 mai : journĂ©e de rĂ©flexion avec des confĂ©rences sur l’impact des communautĂ©s africaines au Canada30 mai : journĂ©e culturelle incluant un dĂ©filĂ© de mode, une foire gastronomique et des performances artistiques.31 mai : gala de l’excellence africaine, avec remise de prix, spectacle, rĂ©seautage et soirĂ©e festive.Karine Essomba souligne Ă©galement l’importance de fĂ©dĂ©rer les Africains de diverses origines autour d’un projet commun et de donner une image positive et riche du continent. Elle Ă©voque son engagement communautaire, sa participation Ă  l’ONU, et sa volontĂ© de bĂątir un Ă©vĂ©nement de rĂ©fĂ©rence pour les Afro-descendants du QuĂ©bec.(c) CYEK-LE PODCAST (Mai 2025)
  • 54. NEOQUÉBEC-RADIO : NOÉMI MERCIER & PHILIPPE DESROSIERS : DEVENIR KEB

    28:14||Saison 3, Ep. 54
    InvitĂ©s par Cyrille Ekwalla dans l’émission NĂ©oQuĂ©bec, les journalistes et documentaristes NOÉMI MERCIER et PHILIPPE DESROSIERS prĂ©sentent leur sĂ©rie documentaire Devenir Keb, diffusĂ©e sur Savoir MĂ©dia. Cette sĂ©rie en six Ă©pisodes propose un regard inĂ©dit sur l’immigration au QuĂ©bec, en adoptant rĂ©solument le point de vue des personnes immigrantes elles-mĂȘmes, plutĂŽt que celui — dominant — de la sociĂ©tĂ© d’accueil.NĂ©e d’une commande de Savoir MĂ©dia, la sĂ©rie s’éloigne des dĂ©bats chiffrĂ©s sur les seuils d’immigration pour s’attarder Ă  l’humain, Ă  travers six verbes : Arriver, Parler, Travailler, GuĂ©rir, Grandir, S’enraciner. Chaque Ă©pisode suit une personne immigrante, de son premier contact avec le QuĂ©bec Ă  son processus d’intĂ©gration, en donnant aussi la parole aux proches, aux employeurs ou aux personnes qui l’ont soutenue.Le premier Ă©pisode suit Naoufel, un enseignant tunisien fraĂźchement arrivĂ©, tandis que d'autres Ă©pisodes nous font dĂ©couvrir Rosa, une demandeuse d’asile cubaine, ou encore Stella, infirmiĂšre camerounaise hĂ©bergĂ©e temporairement par une famille quĂ©bĂ©coise. Ces rĂ©cits intimes dĂ©voilent les dĂ©fis immenses liĂ©s Ă  la langue, Ă  l’isolement, Ă  la prĂ©caritĂ© ou encore Ă  la reconnaissance des diplĂŽmes. Mais ils rĂ©vĂšlent aussi une immense rĂ©silience et une volontĂ© d'appartenir.Le titre Devenir Keb, clin d’Ɠil au langage populaire et Ă  la jeunesse, traduit une dĂ©marche de questionnement identitaire : que signifie « devenir QuĂ©bĂ©cois » ? Pour le duo NoĂ©mi Merier et Philippe Desrosiers,qui a rĂ©alisĂ© et anime cette sĂ©rie, il n'y a pas de rĂ©ponse unique. Être QuĂ©bĂ©cois, c’est d’abord se sentir tel, quelle que soit sa langue, son origine ou sa trajectoire. Ils dĂ©fendent une dĂ©finition inclusive, fondĂ©e sur le vĂ©cu et l'engagement dans la sociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise.La sĂ©rie met aussi en lumiĂšre le rĂŽle essentiel — et souvent invisible — des citoyens et organismes qui accompagnent les nouveaux arrivants, et dĂ©construit ainsi les stĂ©rĂ©otypes vĂ©hiculĂ©s autant sur les immigrants que sur les QuĂ©bĂ©cois eux-mĂȘmes.Plus qu’un projet documentaire, Devenir Keb est une invitation Ă  l’écoute, Ă  l’ouverture et Ă  la reconnaissance mutuelle, dans un QuĂ©bec en pleine transformation. La sĂ©rie est disponible en ligne et sur Savoir MĂ©dia, et les rĂ©alisateurs espĂšrent qu’elle sera visionnĂ©e par les dĂ©cideurs politiques pour nourrir une discussion plus juste et plus humaine sur l’immigration.(c) CYEK-LE PODCAST (Mai 2025)
  • 53. NEOQUÉBEC-RADIO : STEPHIE MAZUNYA, AUTRICE-COMÉDIENNE DE THEATRE

    16:12||Saison 3, Ep. 53
    Dans cet Ă©change empreint de chaleur et de profondeur, Cyrille Ekwalla reçoit Ă  nouveau STEPHIE MAZUNYA, artiste trilingue et pluridisciplinaire nĂ©e au Burundi et formĂ©e Ă  l’École nationale de théùtre. Elle vient prĂ©senter sa nouvelle piĂšce, Chronologies, actuellement Ă  l’affiche au Centre du Théùtre d’Aujourd’hui jusqu’au 3 mai.AprĂšs le succĂšs de S'enjailler, Stephie Mazunya revient avec une Ɠuvre intime et puissante explorant les liens mĂšre-fille, les traumatismes gĂ©nĂ©rationnels et le silence hĂ©ritĂ©. Dans Chronologie, trois femmes s’interrogent sur leurs origines et sur les blessures tues. InspirĂ©e en partie par le massacre des 40 martyrs de Buta au Burundi, la piĂšce mĂȘle fiction et faits historiques pour Ă©voquer l'identitĂ©, la mĂ©moire et le non-dit, notamment dans les familles afrodescendantes.Mazunya insiste sur l'importance de reprĂ©senter des femmes africaines complexes, Ă©duquĂ©es, parfois silencieuses, souvent incomprises, mais toujours dignes. Elle dĂ©plore que les rĂ©cits de femmes noires soient trop souvent cantonnĂ©s Ă  la misĂšre ou Ă  la tragĂ©die, et dĂ©fend une Ă©criture qui leur restitue leur diversitĂ© Ă©motionnelle, intellectuelle et humaine.L’émotion suscitĂ©e chez le public — parfois jusqu’aux larmes — tĂ©moigne de la rĂ©sonance de la piĂšce. Si S'enjailler faisait rire, Chronologies Ă©meut profondĂ©ment, sans jamais sombrer dans le pathos. La scĂ©nographie Ă©purĂ©e, centrĂ©e sur le jeu des comĂ©diennes, met en valeur la densitĂ© des textes et des relations.DiscrĂšte mais passionnĂ©e, Mazunya confie vouloir continuer Ă  Ă©crire des histoires portĂ©es par des femmes, mais annonce aussi que des personnages masculins viendront enrichir ses prochaines crĂ©ations.(c) CYEK-LE PODCAST (Avril 2025)
  • 52. NEOQUÉBEC-RADIO : CARLA BEAUVAIS & GARIHANNA - DYNASTIE, LE SOMMET ET LE GALA

    33:19||Saison 3, Ep. 52
    À l’occasion du week-end de PĂąques, l’émission de Cyrille Ekwalla a rĂ©uni CARLA BEAUVAIS, directrice de la Fondation Dynastie, et l’humoriste GARIHANNA JEAN-LOUIS, animatrice du Gala Dynastie 2024. L’entretien a permis de plonger dans les coulisses de la neuviĂšme Ă©dition du gala, prĂ©vue le 26 avril, ainsi que dans les ambitions de la deuxiĂšme Ă©dition du Sommet Dynastie, les 22 et 23 avril Ă  MontrĂ©al.Garihanna, premiĂšre femme noire diplĂŽmĂ©e de l’École nationale de l’humour, animera le gala pour la seconde fois. Elle souligne l’importance de redonner Ă  la communautĂ© et de valoriser les talents souvent restĂ©s dans l’ombre. Son approche mĂȘle humour et messages engagĂ©s, affirmant : « Pour moi, on peut ĂȘtre sĂ©rieux en riant. » Elle dĂ©fend aussi l’humour comme vecteur de sensibilisation, notamment Ă  travers la mĂ©thodologie de Sabido, qui marie divertissement et Ă©ducation. Elle regrette nĂ©anmoins l'absence de femmes nominĂ©es dans la catĂ©gorie humour cette annĂ©e, tout en saluant les efforts de ses consƓurs en Ă©mergence et appelant le public Ă  venir les soutenir en salle.Carla Beauvais revient sur les raisons du choix de Garihanna comme animatrice : une Ă©vidence, tant son parcours et son engagement s’inscrivent dans les valeurs de la fondation. Elle insiste aussi sur l’impact structurel du travail accompli. En neuf ans, la Fondation Dynastie est passĂ©e d’un simple projet dans un 3 œ Ă  un vĂ©ritable mouvement. Elle a contribuĂ© Ă  transformer les discours sur la reprĂ©sentativitĂ© dans les arts, en gagnant la confiance d’institutions comme la SODEC ou le Conseil des arts de MontrĂ©al. FinanciĂšrement, plus de 600 000 $ sont injectĂ©s chaque annĂ©e dans l’écosystĂšme noir, notamment via des partenariats avec des entreprises issues de la communautĂ©.Le Sommet Dynastie, quant Ă  lui, qui se tient les 22-23 avril - a pour mission d’outiller les artistes et professionnels des industries culturelles. Trois axes structurent l’évĂ©nement : Voix influentes (panels avec des leaders comme Cameron Bailey du TIFF), Fabrique Ă  idĂ©es (ateliers de co-crĂ©ation), et Lab crĂ©atif (formation Ă  la crĂ©ation de contenu). Un espace de bien-ĂȘtre est aussi prĂ©vu. Le sommet, axĂ© sur l’action et le rĂ©seautage, vise Ă  renforcer les compĂ©tences et les opportunitĂ©s concrĂštes pour les jeunes talents issus de la diversitĂ©.(c) CYEK - LE PODCAST (avtil 2025)
  • 51. NEOQUÉBEC-RADIO : COLLINS NZIEMI, PRÉSIDENT DE BINAM CANADA- ASSOCIATION

    24:23||Saison 3, Ep. 51
    Dans cet Ă©pisodede CYEK- LE PODCAST, c'est le chef d’entreprise, consultant en gestion de projets et fondateur de Troc Radio, COLLINS NZIEMI - sous sa casquette de prĂ©sident de Binam Canada, qui est l'invitĂ© de Cyrille Ekwalla.Cette association est la plus ancienne association camerounaise au Canada, regroupant principalement les ressortissants de l’Ouest, (Grassfields) plus connus sous la dĂ©nomination BamilĂ©kĂ©s. Dans cette entrevue, Collins Nziemi prĂ©sente prĂ©sente un projet d’envergure : la crĂ©ation de la premiĂšre Maison BamilĂ©kĂ© au Canada. Ce projet, en gestation depuis des annĂ©es, vise Ă  doter la communautĂ© d’un carrefour identitaire, culturel et intergĂ©nĂ©rationnel. La Maison BamilĂ©kĂ©, dont une premiĂšre version ouvrira le 1er mai 2025 au 720 boul. DĂ©carie, se veut un lieu de mĂ©moire, de transmission, mais aussi d’accueil et d’ouverture. Elle sera accessible Ă  toutes les communautĂ©s, tout en mettant en lumiĂšre l’hĂ©ritage culturel bamilĂ©kĂ© et camerounais. "Il s’agit d’un projet structurant, au-delĂ  des galas et des Ă©vĂ©nements ponctuels", souligne Collins Nziemi.Le financement, basĂ© sur des dons communautaires volontaires, reste le principal dĂ©fi. le prĂ©sident de Binam Canada insiste sur le caractĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ© de ces contributions, qui visent Ă  construire un bien collectif. La Maison BamilĂ©kĂ© se prĂ©sentera comme une salle multifonctionnelle pour Ă©vĂ©nements, confĂ©rences, expositions, et plus encore.RĂ©pondant aux critiques d’un possible repli identitaire liĂ© au contexte socio-politique dans son pays d'origine, Le Cameroun, Collins Nziemi rappelle que ce projet est inclusif, et constitue un tremplin vers d’autres initiatives culturelles pan-camerounaises. Il annonce par ailleurs que MontrĂ©al pourrait accueillir, en 2026, la All-BamilĂ©kĂ© Convention, qui rĂ©unit chaque annĂ©e 4 000 Ă  5 000 personnes Ă  l’international.Enfin, il conclut sur la nĂ©cessitĂ© pour les communautĂ©s africaines au Canada de dĂ©velopper des projets visibles, pĂ©rennes et structurants, pour contrer l’effacement culturel et laisser une trace significative dans l’histoire migratoire canadienne.(c) CYEK-LE PODCAST (Avril 2025)
  • 50. NEOQUÉBEC-RADIO : MARJORIE MICHEL, FEMME POLITIQUE - CANDIDATE LIBÉRALE FÉDÉRALE (PAPINEAU)

    35:07||Saison 3, Ep. 50
    De l’ombre Ă  la lumiĂšre, c’est ainsi que se dessine le parcours politique de MARJORIE MICHEL, ancienne proche collaboratrice de Justin Trudeau et aujourd’hui candidate libĂ©rale dans la circonscription de Papineau, ancien fief du Premier ministre.Dans cette entrevue avec Cyrille Ekwalla, elle revient avec franchise sur sa dĂ©cision de faire le saut en politique active, motivĂ©e par un profond attachement au service public et une volontĂ© affirmĂ©e de reprĂ©senter les citoyens de Papineau., circonscription dont le dĂ©putĂ© sortant n'est autre que JUSTIN TRUDEAU.Issue d’une trajectoire marquĂ©e par l’engagement, Marjorie Michel a commencĂ© sa carriĂšre politique en tant que conseillĂšre de Jean-Yves Duclos avant de devenir sa cheffe de cabinet, puis de rejoindre le bureau du premier ministre en 2021. Elle y a occupĂ© un rĂŽle central jusqu’à sa dĂ©mission rĂ©cente pour se consacrer Ă  sa candidature. Loin d’ĂȘtre un simple prolongement technocratique, son engagement repose sur des convictions et valeurs fortes forgĂ© dans l’écoute, la rigueur et la volontĂ© de bĂątir un Canada plus juste et plus inclusif.Au micro de NĂ©oQuĂ©bec, elle Ă©voque avec luciditĂ© les prĂ©occupations des citoyennes et citoyens de Papineau : logement, immigration, accĂšs aux services, sĂ©curitĂ©. Elle insiste sur l’importance de redonner confiance aux Ă©lecteurs, particuliĂšrement dans un contexte de polarisation accrue et de dĂ©mobilisation dĂ©mocratique. Marjorie Michel Ă©voque Ă©galement les questions migratoires, en particulier pour les HaĂŻtiens fuyant les États-Unis, en plaidant pour une approche plus humaine et concertĂ©e.Elle aborde sans dĂ©tour la duretĂ© du monde politique, notamment envers les femmes, et la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er un espace plus inclusif, moins hostile aux voix racisĂ©es. ReprĂ©senter, pour elle, ne se limite pas Ă  porter une image, mais consiste Ă  peser dans les dĂ©cisions et ouvrir la voie Ă  d'autres.Avec calme, dĂ©termination et s'appuyant sur une forte connaissance des rouages du pouvoir, Marjorie Michel pense qu'au vu de l'environnement politique et Ă©conomique mondial actuel, le choix du parti libĂ©ral du Canada est la seule option.(c) CYEK-LE PODCAST (avril 2025)
  • 49. NEOQUÉBEC-RADIO : JAËL ELYSÉE & JOSETTE GARRAUD - FONDS AFRO ENTREPRENEURS

    34:04||Saison 3, Ep. 49
    JAËL ELYSÉE, Directrice gĂ©nĂ©rale, et JOSETTE GARRAUD, responsable du programme d’accompagnement du Fonds Afro-Entrepreneur, ont partagĂ© avec passion la mission et les avancĂ©es de l’organisme, Ă  l'Ă©mission NEOQUÉBEC, au cours d'une entrevue portant sur la troisiĂšme Ă©dition de leur gala de reconnaissance des entrepreneurs afrodescendants, prĂ©vue le 1er mai au BelvĂ©dĂšre sis au Centre des sciences de MontrĂ©al.Le Fonds Afro-entrepreneur, qui cĂ©lĂšbre ses 17 ans d’existence en avril 2025, a pour mission de soutenir le dĂ©veloppement Ă©conomique des communautĂ©s noires du QuĂ©bec. Il agit sur trois volets : le financement (entre 50 000 $ et 500 000 $), l’accompagnement personnalisĂ© des entrepreneurs selon leur stade d’évolution (dĂ©marrage, croissance, redressement), et la valorisation Ă  travers des initiatives comme le Gala de reconnaissance des entrepreneurs noirs, qui proposera donc sa 3Ăšme Ă©dition dans un mois , le 1er mai 2025 prochain.L'accompagnement des entrepreneurs, un pilier du Fonds Josette Garraud en a profitĂ© pour marteler l'importance de l'accompagnement des entrepreneurs. Pour elle, il constitue une valeur ajoutĂ©e essentielle du Fonds. Les entrepreneurs bĂ©nĂ©ficient d’un suivi par des experts en marketing, RH, planification stratĂ©gique, etc., avec une partie des frais assumĂ©s par le Fonds. et contrairement aux banques, le Fonds se distingue par son accessibilitĂ©, sa proximitĂ© humaine et son ancrage communautaire.Avec ses dix-sept ans d'expĂ©rience, qui mieux que JaĂ«l ÉlysĂ©e pour avoir un regard vrai sur l'entrepreuneuriat des communautĂ©s noires ? La Directrice du Fonds rappelle l’évolution du profil entrepreneurial noir au QuĂ©bec : d’un entrepreneuriat de nĂ©cessitĂ© au dĂ©but (travailleurs autonomes dans des secteurs traditionnels), on assiste aujourd’hui Ă  l’émergence d’entreprises innovantes, technologiques et Ă  fort impact. Le changement sociĂ©tal est notable : la nouvelle gĂ©nĂ©ration aspire Ă  entreprendre, encouragĂ©e par des modĂšles inspirants et des programmes de soutien ciblĂ©s, notamment pour les femmesLa pertinence du Gala Afro-entrepreneur.Le Gala du Fonds Afro-entrepreneur vise justement Ă  donner de la visibilitĂ© Ă  ces entrepreneurs souvent peu mĂ©diatisĂ©s, tout en inspirant la relĂšve. Avec huit catĂ©gories (jeune entrepreneur/repreuneuriat, femme entrepreneure, entreprise innovante, entreprise en croissance, entrepprise en dĂ©marrage, entreprise Ă  impact, entreprise ouverte Ă  l'international, etc.), le Gala s’affirme comme un outil de reconnaissance, d’inspiration et de rĂ©seautage stratĂ©gique. L’évĂ©nement, conçu avec soin et Ă©lĂ©gance, reflĂšte l’excellence des entrepreneurs noirs et vise Ă  briser les stĂ©rĂ©otypes sur leur professionnalisme.Enfin, JaĂ«l ElysĂ©e et Josette Garraud affirment avec fiertĂ© que l’entrepreneuriat noir quĂ©bĂ©cois est en pleine transformation et promesse d’avenir.(c) CYEK-LE PODCAST (avril 2025)