LYON DEMAIN Gérald BOUCHON

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce jeudi 11 décembre 2025La ville de Caluire-et-Cuire et son lâcher de centaines de lanternes volantes pour célébrer la fête des lumières. Un résident de Collonges-au-Mont-d’Or a dénombré 14 lanternes échouées dans son jardin. Il a décidé de porter plainte contre le maire Bastien Joint (LR) pour « pollution et mise en danger d’autrui »Grégory Doucet, candidat de l’union de la gauche et des écologistes aux élections municipales de 2026 à Lyon, dévoile les premières mesures de son programme... Pour faire de Lyon « une ville facile à vivre » et « faciliter les aspects les plus essentiels de la vie quotidienne ». Le Centre communal d’action sociale de Saint-Fons est fermé ce jeudiDébrayage ce jeudi devant l’usine BASF Beauty Care Solutions implantée à Gerland. 4 postes seraient supprimés sur un effectif de 35 salariés.Dans la capitale emblématique de la soie, l’histoire se mêle à l’innovation.. Des entreprises perpétuent l’héritage de la soierie lyonnaise et assurent son avenir en créant de nouveaux modèles. Un reportage de Louis Demeurs...Nos invités : Olivier Pelleray, directeur et propriétaire de FCN Textiles Fabricant Créateur de Nouveautés, et Valérie Sabatier, docteure en sciences et co-fondatrice des laboratoires Silkbiotic2500 poules menacées de passer par la case abattoir. L’entreprise Poule pour Tous vous propose d’en adopter à petit prix. La Préfecture prend un arrêté pour interdire les concerts de l'Antifafest. Un événement qui devait se tenir à la Rayonne à Villeurbanne. Les organisateurs vont tenter le référé, défendant la liberté d'expression et dénonçant des mesures liberticidesLa conférence ''La Palestine, notre boussole anti-fasciste'' qui devait accueillir Salah Hamouri, avocat et militant franco-palestinien, est aussi interdite par un arrêté municipal de la ville de LyonLe festival Woodstower est en liquidation judiciaire. Lancé il y a 28 ans à la Tour de Salvagny, passé par le parc de Miribel-Jonage, puis dernièrement par le parc de Gerland. il n'y aura d'édition 2026. Les projets de reprise n'ont pas abouti...Ligue des Champions féminine : OL Lyonnes s’impose chez Manchester United et se rapproche ainsi des 1/4 de finaleOL Lyonnes est presque assuré de terminer dans le top 4 de la phase de groupe de la Ligue des Champions.La commission de discipline de la LFP a pris la décision de fermeture partielle pour un match ferme de la tribune Nord et de la tribune Sud du Groupama Stadium. La sanction s'appliquera pour le match OL - FC St Cyr Collonges programmé le dimanche 21 décembre

A Rillieux-la-pape, le quartier des Alagniers est en pleine transformation. La barre Boileau a commencé à être démolie, première étape du grand projet de remodelage du quartier. L’objectif est de construire de nouveaux logements et de désenclaver cette partie de la ville. Une transformation sous l’égide du bailleur social Dynacité. Nous étions sur place pour assister au premier coup de pelle qui a officialisé la destruction de la barre. Un reportage de Louis DemeursEcoutez le podcastLe quartier des Alagniers marque l’entrée de la Ville Nouvelle de Rillieux-La-Pape. Et cette entrée s’apprête à être complètement remodelée. La barre est souvent vue comme un vecteur de ségrégation et marquait un contraste saisissant avec l’autre côté de la ville. Dynacité, le bailleur social du bâtiment, a choisi la démolition des 128 logements sociaux. A côté, la barre Renoir, gérée par la SEMCODA, autre bailleur social, va elle aussi être démolie. Un profond changement de visage du quartier se prépare comme nous l’explique Jean-Luc Triollet, directeur général de Dynacité.« On rentre dans le cadre d’un projet de renouvellement urbain de la ZAC des Alagniers. On prévoit de la démolition, de la reconstruction, de la diversification de l’habitat afin de modifier de façon complète le cadre de vie des habitants. Ce sont des bâtiments qui ont été construits dans les années 1960 qui avaient vieillis. Et pour lesquels on était obligé d’intervenir de façon plus massive. » Une des conséquences de cette démolition est la disparition des logements sociaux. Les familles ont pu être relogées. La plupart à Rillieux-La-Pape. Un parcours souvent difficile pour les familles, qui habitent parfois dans l’immeuble depuis de nombreuses années. Dynacité et son directeur général assurent qu’ils ont apporté une attention toute particulière à la question : « Dynacité met en place un dispositif particulier sur le relogement. Avec une équipe de conseillères en économie sociale et familiale au sein de Dynacité. Elles accompagnent les familles dans leurs projets de relogement. Elles vont rencontrer individuellement les familles. Elles leur font signer une charte de relogement, dans laquelle on a des engagements de propositions de logement, d’accompagnement familial » La démolition a aussi été choisie pour reconstruire un nouveau bâtiment plus inclusif, plus intégré au reste de la ville. L’objectif pour la mairie de Rillieux-la-Pape est de diversifier l’offre résidentielle. Les Alagniers étant aujourd’hui un quartier exclusivement composé de logements sociaux. Un projet onéreux mais important socialement qui a été réfléchi pendant de nombreuses années avant de finalement prendre forme avec cette démolition. Alexandre Vincendet, maire de Rillieux-La-Pape, nous a expliqué les tenants et les aboutissants du projet. « On est sur un projet de rénovation urbaine qui est massif. C’est le plus gros projet de rénovation urbaine de l’ensemble de la Métropole de Lyon. On est à plus de 330 millions d’euros de rénovation urbaine. Et on va démolir plus de 1000 logements sur la Ville Nouvelle et reconstruire derrière plus de 1000 logements. Par contre ce ne seront plus des logements sociaux. La mixité sociale passe aussi justement par le parcours résidentiel... Par le fait de faire revenir des propriétaires, de retravailler sur la mixité de population. Quand vous avez un quartier qui est 100% logement social, vous concentrez toutes les difficultés. Les gens ne peuvent pas s’en sortir, c’est le fameux phénomène de ghettoïsation » L’immense pelle de 34m de haut qui grignote pierre par pierre la barre a du travail devant elle. Le projet du renouvellement entier de la zone des Alagniers devrait mettre près d’une dizaine d’années à se réaliser.

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mercredi 10 décembre 2025Le groupe ACI, spécialisé dans la reprise de sites industriels en difficulté, et son cofondateur et actionnaire majoritaire, Philippe Rivière, obtiennent une semainede sursis devant le Tribunal de Commerce de LyonLa France Insoumise va faire cavalier seul, au premier tour des élections métropolitaines. LFI a dévoilé hier ses têtes de liste sur les 14 circonscriptions composant la Métropole. « Il n’y a pas d’autre solution que de rassembler toutes les droites », « le terme d’extrême droite ne veut plus rien dire » les propos sont du sénateur LR Etienne Blanc, qui est aussi conseiller municipal à Lyon. Vives réactions dans la classe politique...Candidat à sa succession à la Métropole de Lyon en mars prochain. Bruno Bernard, qui est aussi président de Sytral Mobilités, promet de faire fonctionner le métro 24h/24 chaque week-end à compter de 2027 et avec une fréquence de 8 minutes. À l’image de Londres, New York ou Barcelone...Le Département du Rhône avait coupé les subventions à trois associations environnementales : FNE, Arthropologia et la LPO. Des structures qui avaient osé critiqué un projet du conseil départemental. Une nouvelle convention leur a été proposée.... mais avec une "charte de bonne conduite".Quand la Fête des Lumières vire au fiasco... A Caluire, le lâcher de lanternes censé susciter l'émerveillement, crée surtout une pollution visuelle sur plusieurs communesA Rillieux-la-pape, le quartier des Alagniers est en pleine transformation. La barre Boileau a commencé à être démolie, première étape du grand projet de remodelage du quartier. Un reportage de Louis Demeurs...Nos invités : Jean-Luc Triollet, directeur général de Dynacité, et Alexandre Vincendet, maire de Rillieux-La-PapeLe Mondial des Métiers organisé par Auvergne-Rhône-Alpes Orientation débutera demain à Eurexpo... 700 métiers représentés.  

A l’occasion de la Fête des Lumières, TCL a déployé un dispositif exceptionnel sur le réseau avec pas loin de 200 agents Médialys. Les transports en commun s’apprêtaient à être très fréquentés ce week-end, avec des centaines de milliers de touristes attendus. L’association Medialys a donc organisé un brief avant les célébrations dans Lyon, pour rappeler la mission des agents, qui participent au bon fonctionnement du réseau. Des agents qui, pour la plupart, sont en parcours d’insertion. Un reportage de Louis Demeurs...Ecoutez le podcastMedialys est une Structure d’Insertion par l’Activité Economique. Depuis 2020, l’association intervient sur le réseau par l’intermédiaire d’agents surnommés « AMIS » (Agents d’accueil Médiation Informations Service). Ces agents sont pour la majorité des personnes en parcours d’insertion, qui suivent des formations en parallèle afin de développer un projet professionnel. Nous avons pu rencontrer 2 agents, Salima et Lapada, qui participaient au dispositif de la Fête des Lumières. « Mon travail c’est d’orienter les gens, les renseigner les informer sur les tarifs TCL, les changements. Medialys c’est Pôle Emploi (France Travail) qui m’a envoyé chez eux, cela faisait un moment que j’étais en recherche d’emploi, et j’ai passé une formation mais je n’avais pas assez d’expérience alors ils m’ont conseillé de travailler chez Medialys »« Medialys ça m’a aidé à développer mon travail avec les personnes PMR (Personnes à Mobilité Reduite), mon projet professionnel, j’ai un paquet de bagages avec moi avec mes expériences différentes, la communication j’ai confiance en moi, ça a changé mon parcours. » L’Optiguide est un dispositif mis en place par Sytral Mobilités pour les personnes à mobilité réduite. Ces personnes ont le droit de demander l’intervention d’un accompagnateur pour qu’il les guide sur le réseau, de leur domicile jusqu’à leur destination, sans surcoût. Medialys répond donc à un besoin important de gestion de flux, d’informations, de médiation pour un réseau qui accueille 1,8 millions de voyages chaque jour. Ces agents sont issus de parcours souvent difficiles et la structure d’insertion les aide au mieux, à se remettre sur le chemin de l’emploi. Blandine Collin, présidente de Medialys, nous présente les missions du dispositif. "« On a 57% de sorties dynamiques, donc 57% de personnes qui retrouvent un emploi, ce qui est quand même un très bon chiffre. […] Nous on propose à la fois de les accompagner dans la recherche d’emploi, parce que l’objectif c’est pas qu’ils restent. On est l’inverse d’une entreprise classique […] Nous on leur donne tous les moyens de partir au plus vite. »Cependant, tous les agents ne sont pas en parcours d’insertion. Sur les 200 déployés, 36 sont cadres. Ils ont pour mission d’encadrer les agents du plus grand chantier d’insertion de la Métropole. Cécile nous a présenté l’importance de sa mission auprès des agents en parcours d’insertion. « Nous on axe beaucoup le travail sur les compétences bien sur, mais c’est surtout acquérir les codes du monde professionnel, pour leurs activités futures, donc on travaille beaucoup sur les savoir être.» Medialys répond à un besoin solidaire en insérant des personnes dans l’emploi et à un besoin de gestion du réseau TCL. L’association fêtera 20 ans d’activité et 6 ans de présence sur le réseau lyonnais en 2026. 

La Fabrique de Noël fait son grand retour au centre commercial Westfield Part-Dieu pour la 6ème année consécutive. Elle est présente jusqu’au 31 décembre au 1er étage, entrée Lanterne. Un rendez-vous engagé qui fait autant travailler des salariés en insertion professionnelle que mettre en avant des entrepreneurs locaux. Le magasin encourage à une consommation plus durable avec des produits de seconde main remis en état. Des prix raisonnables sont pratiqués pour aussi permettre aux clients de s’y retrouver. Un reportage de Louis Demeurs...Ecoutez le podcastLa Fabrique de Noël est un pop-up store solidaire qui a pour but de mettre en avant le travail de salariés en insertion professionnelle. Ces derniers participent pleinement aux travaux de rénovation des jouets et des vélos afin de donner une seconde vie à ces objets. Après les avoir remis en état, ils accompagnent le produit jusqu’au bout du processus puisqu’ils sont présents en boutique pour la vente. Martin et Gabriel nous expliquent le déroulement de leurs missions.« On récupère pas mal de déchets. On a comme mission principale d’effectuer des collectes extérieures et ensuite on est redispatchés en fonction des activités proposées, sur la menuiserie, sur l’atelier vélos. Travailler sur des sapins de Noël avec des lattes reconditionnées. »Dans la Fabrique de Noël, d’autres produits sont disponibles tels que des confitures faites maison, des jeux, des jouets pour tous les âges. Une telle diversité n’aurait été possible sans la collaboration entre Westfield Part-Dieu et la MMIE (Maison Métropolitaine d’Insertion pour l’Emploi). Cette dernière a piloté le projet pour permettre le bon fonctionnement de la Fabrique de Noël. Nous avons pu rencontrer une cheffe de projet au sein de la structure : « Dans le cadre de ce projet, l’idée c’est de faire du développement auprès des entreprises qui sont sur le territoire et de faire du lien avec le secteur de l’insertion. La Fabrique de Noël, on est sur la sixième édition cette année. La preimère année on a accompagné une structure d’insertion qui faisait de la vente de jouets de seconde main. L’année d’après, on en a accueilli deux. L’année d’après trois. Et ensuite, on est arrivé sur onze. » Durant la seconde partie du mois de décembre, la Fabrique de Noël fait la part belle aux entrepreneurs locaux, accompagnés par des structures d’insertion et d’aide à la création d’entreprise. L’an dernier, Cheyma Kachibal a pu exposer à la Fabrique de Noël sa marque JOO Beauty, spécialisée dans les produits de beauté coréens. Elle y a connu un succès fulgurant.« Ca m’a carrément propulsé […] moi particulièrement sur mon projet, ça m’a permis de vraiment me sentir en confiance pour pouvoir me lancer parce que je ne savais pas trop comment faire, je ne savais pas où [aller]. J’ai été accompagné […] je n’avais plus peur parce que j’avais essayé, j’ai vu que ça avait marché alors j’ai dit je me lance ! »Une réussite encourageante pour toutes les parties. La MMIE et Westfield voient leur partenariat porté ses fruits, tandis que les salariés et entrepreneurs gagnent en visibilité sur leur savoir-faire.

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 8 décembre 2025Métropolitaines 2026 : 500 personnes réunies hier soir à Villeurbanne pour le meeting du RN, autant d'opposants place Charles HernuLes pompiers ont interdiction de manifester ce 8 décembre dans le secteur de Fourvière et Presqu’Ile. Ils avaient prévu une marche funèbre en même temps que la procession traditionnelle aux Flambeaux La deuxième soirée de la Fête des Lumières à Lyon, samedi soir, marquée par une projection sauvage sur la façade du Palais Saint-Pierre. Contre le RN, contre la police et contre les milliardaires. Les Soulèvements de la Terre, collectif écologiste radical, a revendiqué l'action. La Préfète dénonce un « insupportable message de haine à l'encontre de la police nationale" et va faire un signalement au procureur de la République au titre de l'article 40 Aéroports de Lyon vient d’obtenir le label Engagé RSE - niveau « confirmé de l’Association française de normalisation (Afnor), pour ses engagements environnementaux, et la coopération économique et sociale avec les intercommunalités voisines, L'édition 2025 du Téléthon s'est terminée hier. : 83,5 millions d'euros récoltés. Dont 825 000 euros pour le seul département du RhôneLa Fabrique de Noël fait son grand retour au centre commercial Westfield Part-Dieu jusqu’au 31 décembre. Un rendez-vous engagé qui fait autant travailler des salariés en insertion professionnelle que mettre en avant des entrepreneurs locaux. Un reportage de Louis DemeursNos invités : Martin et Gabriel, salariés en insertion, Cheyma Kachibal, créatrice d'entreprise et une cheffe de projet MMIEDerniere soirée pour la Fête des Lumières. Les différentes œuvres fonctionneront de 19h à 23h. Les lumignons devraient aussi briller aux fenêtres des Lyonnais puisque nous sommes le 8 décembre. Des lumignons vendus 2 euros au profit de SINGA Lyon, association qui favorise l’inclusion des personnes réfugiées en créant des liens durables avec la société d’accueil.Footbal : les Lyonnais ont concédé leur cinquième défaite en Ligue 1 face à Lorient, mais les Lyonnaise se sont imposées à Dijon Rugby : Challenge Cup : le LOU battu à domicile par New-Castle Basket : Elite : l’Asvel a battu la Sig au Rhénus.Scorpions en concert à la LDLC Arena l'été prochain

Dans la continuité de la mobilisation contre les violences faites aux femmes, Sytral Mobilités a célébré le 10ème anniversaire de son plan contre le harcèlement sexiste dans les Transports en Commun Lyonnais. Les ambassadrices étaient présents à la station de métro Bellecour, afin de continuer à sensibiliser les usagers contre ce fléau qui touche les femmes au quotidien. Nous avons pu les rencontrer afin de savoir ce qui a été mis en place dans nos transports pour plus de sérénité... Un reportage de Louis Demeurs...Ecoutez le podcast...Installés au croisement des métros à Bellecour, ils étaient immanquables. Les membres de Sytral Mobilités et leurs ambassadrices sont venus à la rencontre des usagers afin de poursuivre leur travail de sensibilisation entamé il y a 10 ans déjà.La sécurité du réseau TCL pour les femmes aurait sans doute été plus dure à mettre en place sans les ambassadrices TCL. Elles jouent un rôle indispensable pour repérer les endroits où une femme pourrait ne pas se sentir à l’aise. Et pour prodiguer des conseils aux responsables de la sécurité chez Sytral Mobilités. Nous avons pu rencontrer Soulef, ambassadrice depuis 2016."On a pris le bus pour connaitre le sentiment des femmes. Comment elles se sentent en prenant le bus, qu'est-ce qui manque, qu'est-ce qu'il faut faire ? Et franchement, après ça, il y a eu des actions intéressantes. Par exemple, pouvoir descendre entre deux arrêts. Aménager des arrêts de bus avec la lumière et d'autres choses comme ça...'Un véritable engagement de la part de ces femmes, qui se confrontent à l’insécurité du réseau pour permettre aux usagères d’être à l’aise. Sandra Bernard, responsable sécurité chez Sytral Mobilités, nous explique le déroulement de ces marches et les actions qu’elles ont amené."C'est une démarche participative où ce sont les femmes elles-mêmes qui vont diagnostiquer le sentiment d'insécurité qu'elles vivent sur les lignes du réseau TCL. On travaille donc sur ce diagnostic avec elles. Et une fois qu'elles ont diagnostiqué, elles émettent des préconisations. On va donc mettre en place des actions. De ces actions sont issues par exemple la descente à la demande, en soirée, à partir de 22h. Vous pouvez descendre entre deux arrêts. Ensuite, on a mis en place également le partenariat avec une application nationale, UMay. Si on est dans l'espace public et qu'on est harcelé, poursuivi par une personne, cette appli nous permet de nous mettre à l'abri dans un lieu refuge. Les 1000 bus du réseau TCL sont des lieux refuge aujourd'hui. Les conducteurs vont vous prendre en charge et vous protéger..."Caméras, descente entre deux arrêts, application de signalement, agents déployés sur le réseau… Des actions qui semblent portés leurs fruits... 80% des femmes se sentiraient en sécurité sur le réseau TCL. Un chiffre encourageant mais encore loin d’être satisfaisant pour les agents du réseau TCL, qui continuent à être des acteurs primordiaux du bien-vivre ensemble.

Les conséquences du futur budget dont se dotera la France font déjà débat. Les entreprises de l’Insertion par l’Activité Economique se sont réunies pour appeler lesparlementaires à revoir les coupes budgétaires les concernant. Pour l’Etat, c'est une économie à court terme qui pourrait peser dans les finances à plus long terme. :A l’heure où nos députés cherchent encore un budget 2026, des voix s’élèvent pour contester certaines parties de ce dernier. Le gouvernement prévoit une baisse de 14% de l’enveloppe allouée à l’insertion, cela représente près de 200M d’euros d’économies pour l’Etat à court terme. Stéphane Charles, directeur général d’Unis vers l’emploi, nous parle de l’impact que va avoir cette diminution du budget et des bénéfices de l’insertionpar l’activité économique."L'insertion par l'activité économique, c'est un secteur qui n'est pas très connu du grand public. C'est plus de 100 000 emplois en France. Et les réductions annoncées dans le projet de loi de finances de -14% auraient un impact sur 20 000 emplois en France. Donc c'est des emplois qui vont être menacés, supprimés. Des personnes ne pourront plus accéder à un emploi durable. Un euro investi par l'État, c'est 3 euros de gains pour la collectivité, pour l'État, pour le pays. C'est une fausse économie. 200 millions d'euros d'économie... soi-disant sur le budget 2026, c'est en réalité 600 millions de manques à gagner. C'est bien de redire aux élus, députés, sénateurs, que c'est un investissement l'insertion par l'activité économique, ce n'est pas une dépense".Un budget qui met en danger le fonctionnement des structures aidant à l’insertion, notamment dans notre région où 5000 personnes ne seraient plus accompagnées et300 encadrants licenciés. Si la crise venait à passer et les budgets revenaient à la normale de 2024, combien de temps et à quel prix les structures pourraient-elles de nouveau fonctionner ? Isabelle Delorme vice-présidente de Synerg’IAE et directrice de l’insertion professionnelle au Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, nous donne des éléments de réponse."Pour pouvoir recruter ou même réduire, ça prend entre 6 mois et un an. On ne peut pas supprimer les postes du jour au lendemain. Notre action, c'est d'accompagner les personnes. Donc là, l'objet, ça va être de les accompagner jusqu'au bout. Chez nous (au Foyer), ça pourrait correspondre à 20 postes. C'est énorme. Monter une activité ou réduire une activité, ça ne se fait pas en une semaine. On est sur deux à trois trimestres dans une année".Un va-et-vient qui pourrait être évité si le budget était au pire conservé. Du côté de la Métropole, la mise en place de solutions pour aider au mieux les structuresd’insertion est une évidence. Elles sont nombreuses et permettent aux structures de se développer. Pourtant, la possibilité d’un désengagement de l’Etat pourrait entraîner une réaction en cascade pour les bénéficiaires de ces parcours d’insertion. Emeline Baume, vice-présidente de la Métropole de Lyon, a accepté de nous éclairer. "Avec - 20% ou -15% de financement, dans les structures d'insertion par l'activité économique, il n'y aura plus l'encadrement nécessaire pour suivre un volume précis d'hommes et de femmes en parcours d'insertion. Et ces hommes et ces femmes, on les retrouvera ailleurs.... Auprès d'acteurs de la santé physique et mentale. Si on ne les retrouve pas côté santé, on va les retrouver auprès des acteurs qui suivent les urgences logements. Donc des personnes sans abri. Si vous n'êtes pas dans un parcours d'insertion, très rapidement vous décroissez. Sur le territoire, il y a 6300 personnes qui ont la chance de pouvoir vivre un parcours d'insertion".L’activité économique que créent ces structures d'insertion mais aussi l’impact social qu’elles ont, en font un élément clé de l’emploi en France.