LYON DEMAIN Gérald BOUCHON

Les conséquences du futur budget dont se dotera la France font déjà débat. Les entreprises de l’Insertion par l’Activité Economique se sont réunies pour appeler lesparlementaires à revoir les coupes budgétaires les concernant. Pour l’Etat, c'est une économie à court terme qui pourrait peser dans les finances à plus long terme. :A l’heure où nos députés cherchent encore un budget 2026, des voix s’élèvent pour contester certaines parties de ce dernier. Le gouvernement prévoit une baisse de 14% de l’enveloppe allouée à l’insertion, cela représente près de 200M d’euros d’économies pour l’Etat à court terme. Stéphane Charles, directeur général d’Unis vers l’emploi, nous parle de l’impact que va avoir cette diminution du budget et des bénéfices de l’insertionpar l’activité économique."L'insertion par l'activité économique, c'est un secteur qui n'est pas très connu du grand public. C'est plus de 100 000 emplois en France. Et les réductions annoncées dans le projet de loi de finances de -14% auraient un impact sur 20 000 emplois en France. Donc c'est des emplois qui vont être menacés, supprimés. Des personnes ne pourront plus accéder à un emploi durable. Un euro investi par l'État, c'est 3 euros de gains pour la collectivité, pour l'État, pour le pays. C'est une fausse économie. 200 millions d'euros d'économie... soi-disant sur le budget 2026, c'est en réalité 600 millions de manques à gagner. C'est bien de redire aux élus, députés, sénateurs, que c'est un investissement l'insertion par l'activité économique, ce n'est pas une dépense".Un budget qui met en danger le fonctionnement des structures aidant à l’insertion, notamment dans notre région où 5000 personnes ne seraient plus accompagnées et300 encadrants licenciés. Si la crise venait à passer et les budgets revenaient à la normale de 2024, combien de temps et à quel prix les structures pourraient-elles de nouveau fonctionner ? Isabelle Delorme vice-présidente de Synerg’IAE et directrice de l’insertion professionnelle au Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, nous donne des éléments de réponse."Pour pouvoir recruter ou même réduire, ça prend entre 6 mois et un an. On ne peut pas supprimer les postes du jour au lendemain. Notre action, c'est d'accompagner les personnes. Donc là, l'objet, ça va être de les accompagner jusqu'au bout. Chez nous (au Foyer), ça pourrait correspondre à 20 postes. C'est énorme. Monter une activité ou réduire une activité, ça ne se fait pas en une semaine. On est sur deux à trois trimestres dans une année".Un va-et-vient qui pourrait être évité si le budget était au pire conservé. Du côté de la Métropole, la mise en place de solutions pour aider au mieux les structuresd’insertion est une évidence. Elles sont nombreuses et permettent aux structures de se développer. Pourtant, la possibilité d’un désengagement de l’Etat pourrait entraîner une réaction en cascade pour les bénéficiaires de ces parcours d’insertion. Emeline Baume, vice-présidente de la Métropole de Lyon, a accepté de nous éclairer. "Avec - 20% ou -15% de financement, dans les structures d'insertion par l'activité économique, il n'y aura plus l'encadrement nécessaire pour suivre un volume précis d'hommes et de femmes en parcours d'insertion. Et ces hommes et ces femmes, on les retrouvera ailleurs.... Auprès d'acteurs de la santé physique et mentale. Si on ne les retrouve pas côté santé, on va les retrouver auprès des acteurs qui suivent les urgences logements. Donc des personnes sans abri. Si vous n'êtes pas dans un parcours d'insertion, très rapidement vous décroissez. Sur le territoire, il y a 6300 personnes qui ont la chance de pouvoir vivre un parcours d'insertion".L’activité économique que créent ces structures d'insertion mais aussi l’impact social qu’elles ont, en font un élément clé de l’emploi en France.

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce vendredi 5 décembre 2025Edition spéciale fête des Lumières ce vendrediGrève aux TCL : trafic quasi normal pour la Fête des Lumières Seuls T3, T5 et T7 sont affectésLe dispositif TCL est renforcé, comme chaque année, pour la Fête des Lumières. Lundi 8 décembre, les transports seront gratuits dans la métropole à partir de 16 heures.Le pass TCL en fête est proposé du 5 au 8 décembre sur le réseau à 3,70 € (hors Navigône). Du vendredi 5 au lundi 8 décembre, la circulation automobile, deux roues motorisées, vélos et trottinettes est interdite en Presqu’Île lyonnaise tous les jours à partir de 17 heures (16 heures dimanche). 23 œuvres sont dispersées à travers la ville … et même jusqu'à VilleurbanneLa Ville de Lyon a voulu mettre tous les ingrédients pour une fête entre tradition lyonnaise et modernitéNos invités : le maire de Lyon, Grégory Doucet et la première adjointe, Audrey HénocqueLa tradition lyonnaise, on la découvre sur la place Louis Pradel : un ghetto blaster géant crache des watts de musique urbaine pour célébrer le spot de skate bien connu : HDV, comme Hotel de VilleNos invités : Jérémie Daclin et Michaël PlasseLa principale innovation de cette Fête des lumières se joue au-dessus du lac du Parc de la Tête d'or : un spectacle lumière qui met en scène quelques 500 drones. "L'Eveil des Lumières" est un défi technologique pour rendre hommage à nos chers lumignons, Notre invité : Edouard Ferrari, fondateur du collectif Allumee Comme pour contempler le spectacle de drones, le Chat de Geluck est à l'affut le long de l'allée qui mène à la Roseraie. Et lui aussi est en lumière...Notre invité : Philippe Geluck, comédien, animateur et chroniqueur radio et télé, et surtout dessinateur... Il participe ainsi à sa première Fête des Lumières à LyonRetour à la tradition en montant à Fourvière... Les Allumeurs de Rêves nous propose sur la basilique et sa chapelle un spectacle riche en animations 3D, effets spéciaux et univers musicaux.: "Fourvière en voix" raconte l'histoire de la basilique et de ses viergesNotre invité : Gilbert Coudene, directeur artistique des Allumeurs de RêvesMoins sérieux, le food-mapping de la place des Terreaux. Un spectacle en 7 tableaux : du "Lundi, c'est raviolis" au "Dimanche, la fin des haricots" Notre invité : Mathieu Felix du studio TigreLabLa place des Jacobins se transforme en "Ile Jacofins" et accueillent durant ces 4 jours de fêtes l'opération Les Lumignons du Cœur, au profit de Singa Lyon, une association qui favorise l’inclusion des personnes réfugiées en créant des liens durables avec la société d’accueil.Un food court permet aussi de se restaurer sur le pouce place Bellecour

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce jeudi 4 décembre 2025La grève annoncée aux TCL pour la Fête des Lumières a fait pschitt... le détail dans ce 1/4H LYONNAISLe dispositif TCL est renforcé pour la Fête des Lumières, à partir de demain soirMunicipales 2026 : Julien Ranc a présenté les 36 candidats de sa liste « Réveillons Tassin », contre le maire sortant LR Pascal CharmotL’université Lumière Lyon 2 a pris une mesure de suspension à titre conservatoire à l’encontre du professeur Julien Théry. Ce dernier avait publié une liste de personnalités qualifiées de « génocidaires à boycotter» , essentiellement, des personnes présumées juivesLe fabricant de piles à hydrogène pour les transports SYMBIO envisage de supprimer 358 postes sur 506. Plan qui fait suite au désengagement du constructeur Stellantis. Les organisations syndicales dénoncent un « PSE d'une violence rare dans ce secteur » Les entreprises de l’Insertion par l’Activité Economique se sont réunies pour appeler les parlementaires à revoir les coupes budgétaires les concernant. Car l'économie à court terme qui pourrait peser dans les finances à plus long terme. Reportage de Louis DemeursNos invités : Isabelle Delorme vice-présidente de Synerg’IAE et directrice de l’insertion professionnelle au Foyer Notre-Dame des sans-abri, Stéphane Charles, directeur général d’Unis vers l’emploi, et Emeline Baume, vice-présidente de la Métropole de LyonLe groupe Voyage de Noz, mené par son indéfectible leader Stéphane Pétrier, célèbre ses quatre décennies d’existence lors d'un concert exceptionnel au Radiant-Bellevue à Caluire

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mercredi 3 décembre 2025Grégory Doucet, le maire de Lyon, victime d’un malaise hier l’Hôtel de Ville alors qu'il participait à une réunion de travail peu avant 18h. Transporté à l'hôpital de la Croix-Rousse pour des controles, "le maire va bien" a précisé hier soir son entourage4 syndicats de pompiers avaient déposé fin novembre un préavis de grève pour la Fête des Lumières. Préavis maintenu par le seul syndicat majoritaire SUD...La Ville de Lyon intensifie les contrôles sur les vélos et trottinettes.Les verbalisations ont quadruplé en un an. 850 verbalisations sur les conducteurs de trottinettes depuis le début d’année. . Côté vélos, la barre des 1 000 verbalisations a été franchie. Objectif : garantir la tranquillité des piétons sur la nouvelle ZTL en presqu'îleMobilisation contre les violences faites aux femmes : Sytral Mobilités a célébré le 10ème anniversaire de son plan contre le harcèlement sexiste dans les transports en commun lyonnais. Un bilan que nous dresse Louis DemeursNos invitées : Soulef, ambassadrice depuis 2016 et Sandra Bernard, responsable sécurité de Sytral MobilitésMunicipales 2026 : la liste « Lyon ouvrière et révolutionnaire » officiellement présentée. Elle sera composée de cheminots, de techniciens, d’ouvriers, de conducteurs de bus…Une liste pour la défense des travailleurs conduite par le duo Raphaëlle Mizony et Anthony Bruno La Fête des Lumières débute vendredi soir : les hôtels font le plein à Lyon. L’opérateur Trainline, plateforme de réservation de billets de train, constate aussi une explosion du nombre de réservations sur la période du 4 au 8 décembre pour les voyages à destination de Lyon.L'Olympique Lyonnais sera reçu le 11 décembre par la DNCG, le gendarme financier du football français.

Le centre commercial Carré de Soie accueille une boutique Reloved. Sur le même principe que celle installée à la Part-Dieu...Enjoué, association spécialisée dans la revalorisation de jouets et l’insertion professionnelle, porte le projet "Reloved by Enjoué".Reloved ressemble à une boutique traditionnelle. L'enseigne propose de nombreuses idées cadeaux : des jouets, des articles de mode, des vêtements, des bijoux artisanaux...Mais tous ses articles ont une particularité. Ils sont tous issus de la seconde main ou de laz création artisanale locale.En particulier, des productions de l'Atelier Fil en Forme (installé sur le site d'urbanisme transitoire "Etape 22D". Quant au Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, il participe en alimentant le rayon vêtements de la boutique. Jean-Nicolas Carrelet est responsable de l'Atelier Chantier d'Insertion du Foyer Notre-Dame des Sans-Abri. "On propose des vêtements de seconde main sélectionnés avec soin. Et plutôt d'une gamme moyenne, de type moderne. Des habits qui ont une date de création plutôt récente, dans un état parfait. Des pulls. des robes, des chemisiers, des vestes avec une partie cuir et des vestes hiver".Une journée par semaine, une personne en contrat d’insertion professionnelle du Foyer s’essaye à la vente et au conseil client dans la boutique. Une belle occasion de tester un nouveau métier.Reloved est idéalement placée à l'entrée du centre commercial. Elle jouxte un géant du jouet : King Jouets. Une proximité qui pourrait paraitre contre-nature. Il n'en est rien... Comme nous l'explique François Porte, directeur du Carré de Soie, centre commercial géré par le groupe Atarea. "L'objectif, c'est qu'on ait plusieurs salariés d'Enjoué qui puissent trouver un travail fixe, un CDI dans nos magasins. Si, d'un point de vue humain, on peut faciliter la réinsertion et le retour à l'emploi de certaines personnes, ce serait une grande fierté. Surtout qu'en tant qu'acteur économique, on est confronté à des commerçants qui ont besoin, qui cherchent et qui ne trouvent pas. Et là, on a des gens qui sont particulièrement motivés, qui font beaucoup d'efforts pour revenir sur le marché du travail. Si on peut faire le lien, c'est gagné".Enjoué qui a son atelier au sein de l'Etape 22D, juste en face côté Villeurbanne fait partie du dispositif “Territoires zéro chômeur”. 20 à 30 salariés en insertion peuvent ainsi retrouver un rythme de travail et bénéficient d'un accompagnement, sans pré-requis en terme de formation ou de diplome. Les deux seules cases à cocher pour entrer chez Enjoué sont "chomeur de longue durée" et "habitant du quartier Saint-Jean. Les jouets collectés, triés, reconditionnés se retrouvent pour partie dans les boutiques Reloved. En particulier, celle du Carré de Soie, tenue par des salariés d'Enjoué. En quelque sorte, les voisins et voisines...Une dizaine de créatrices et créateurs locaux exposent et vendent aussi leur production dans cette boutique sur le territoire de la commune de Vaulx-en-Velin, à 30 mètres de Villeurbanne.Nous avons rencontré Nadège Rembeault, présidente du Collectif Cent Façons, qui fédère les créateurs. "Je n'étais pas la plus convaincue. Je suis une aficionados de la consommation responsable et plutôt militante. J'ai eu l'habitude plutôt d'aller en centre-ville ou sur des festivals, des endroits où on fait la promotion d'une consommation locale, etc. Finalement, en arrivant en centre commercial par juste une opportunité, on s'est aperçu qu'il y avait une diversité de public très intéressante. Et finalement, on retrouve tous les publics, tous les budgets, toutes les strates de la population. On a rarement accès à une zone de chalandise aussi intéressante".Reloved by Enjoué, au Carré de Soie, 2 rue Jacquard, Vaulx‐en‐Velin. Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 19h30 jusqu'au 31 décembre 2025

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mardi 2 décembre 2025Le maire de Saint-Etienne a écopé de cinq ans d’emprisonnement, dont un avec sursis, 50 000 euros d’amende, cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Gaële Perdriau perd immédiatement tous ses mandats Municipales 2026 : Vincent Alamercery mènera la liste divers gauche à Neuville-sur-Saône, baptisée « Vivons Neuville »Les syndicats CGT, FSU et Solidaires appellent à une manifestation à 11 heures ce mardi depuis la place des Cordeliers. jusqu'à la préfecture. Cette journée d’action nationale interprofessionnelle entraînera des perturbations dans les écoles et le périscolaire. Mais aussi dans les transportsPollution aux PFAS : Daikin basé à Pierre-Bénite annonce qu’il n’exploitera plus de PFHxA dans ses process de production. . Ce surfactant fluoré, classé comme toxique probable pour la reproduction, est remplacé par un surfactant non fluoré. Pour autant, l’industriel qui continue d’exploiter d’autres PFAS La Métropole de Lyon accueille une délégation de la ville suédoise de Göteborg. Une délégation officielle conduite par le maire Aslan Akbas. Avec des rencontres autour de plusieurs enjeux communs : le logement, l'inclusion et la transition écologique.Le centre commercial Carré de Soie accueille une boutique Reloved. Sur le même principe que celle installée à la Part-Dieu. Enjoué, association spécialisée dans la revalorisation de jouets et l’insertion professionnelle, y propose des jouets reconditionnés. La boutique propose aussi des productions de l'Atelier Fil en Forme et du Foyer Notre-Dame des Sans-AbriNos invités : Jean-Nicolas Carrelet, responsable de l'Atelier Chantier d'Insertion du Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, François Porte, directeur du Carré de Soie, et Nadège Rembault, présidente du Collectif Cent Façons, qui fédère les créateurs.

L’ilot Kennedy prend peu à peu forme. Après un lancement des travaux en janvier 2025, le projet a bien avancé et l’école est clairement visible aujourd'hui. Pas encore fonctionnelle, elle se verra prochainement entourée d’un centre sportif avec une piscine, des murs d’escalade et... les Ateliers de la Danse. Sur le chantier, nous avons pu rencontrer l’architecte ainsi que le directeur de la Maison de la Danse. Un reportage de Louis Demeurs...L’ilot Kennedy accueillera les Ateliers de la Danse, un espace créatif pour les professionnels comme pour les amateurs de danse. Ces derniers pourront venir prendre des cours, peaufiner leurs chorégraphies ou assister à des représentations. Les Ateliers de la Danse représenteront un espace de création flambant neuf pour la Maison de la Danse, située à quelques encablures de l’ilot Kennedy. Un lieu pour les artistes mais pas seulement. Le défi de ce bâtiment reste toutefois technique, car il est conçu pour être durable et faire travailler des acteurs de la région lyonnaise. C’est pourquoi le matériau choisi pour les murs est le pisé, que l’on peut trouver en abondance dans notre région. Hugues Villiaumey, l’architecte, nous en dit plus : "Un espace immense sera dédié à la danse au coeur de ce lieu... Au milieu d’un ilot avec une école, des centres sportifs... afin de rendre la création artistique de la Maison de la Danse moins élitiste, moins cloisonnée et créer des synergies".Le directeur de la Maison de la Danse, a aussi souhaité nous confier son plaisir de créer un lieu non exclusif à la danse. Mais un lieu de partage parfaitement modulable. Des gradins rétractables permettront d’agrandir l’espace disponible pour les artistes. Pour Tiago Guedes, "le besoin pour la Maison de la Danse était aussi structurel, avec une salle à quelques centaines de mètres réservée aux artistes pour les représentations. Mais il manquait cruellement un espace de création, où le talent peut s’exprimer". Un paradoxe pour Tiago Guedes dans une ville de danse comme Lyon : Une première représentation pourrait avoir lieu en septembre 2027 au moment de la Biennale. L’ilot Kennedy devrait lui sortir de terre entièrement, au premier trimestre 2027. D’ici là patience...

C’est officiel, Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne de 2001 à 2020, va à nouveau briguer la mairie. Après avoir adoubé Cédric van Styvendael et lui avoir apporté son soutien aux dernières élections municipales, l’ancien maire revient dans la bataille contre son ancien poulain. Fort d’un score probant aux élections législatives de 2024, Jean-Paul Bret pourra compter sur sa popularité auprès des Villeurbannais lors du scrutin de mars 2026. Jean-Paul Bret s’annonce candidat à la mairie de Villeurbanne. Il constituera donc la troisième liste de gauche dans la ville de 160 000 habitants. Dans l’ambiance feutrée d’un restaurant villeurbannais, l'ancien maire annonce se présenter en opposition à la liste LFI, représentée par Mathieu Garabédian. Mais aussi face au maire sortant, Cédric van Styvendael. Ce dernier est le maire PS de Villeurbanne qui a succédé à Jean-Paul Bret lui-même. Bret a souhaité nous expliquer les raisons qui l’ont poussé à se présenter en 2026 : « Le point qui a été le « starter », cela a quand même été après les élections législatives, le score que j’ai réalisé dans une situation qui était à priori pas facile. Après cela a été quand même la situation dans laquelle la ville se trouve. Une ville que je ne reconnais pas. Et je ne reconnais pas l’action des équipes municipales précédentes. Il y a aussi des raisons financières […] des questions de relative absence sur le terrain. » détaille le candidat.Une envie de ramener son expérience à la tête de la ville, pour une meilleure gestion, qui le différencie de son successeur et potentiel prédécesseur. L’homme de 79 ans a aussi pu nous développer les raisons qui ont conduit à la cassure avec Cédric van Styvendael, qu’il soutenait en 2020 : « La politique qu’il a mené, que j’ai découvert progressivement.... Le fait que quelqu’un sans expérience politique a cru casser la baraque tout de suite, avec une communication que j’ai trouvé excessive. Et dans laquelle le souci principal était plus de faire parler de lui que de mener une véritable politique. » Après avoir été encouragé par son score de 49,5% aux législatives malgré quatre années loin de la politique, Jean-Paul Bret se lance dans cette nouvelle aventure, fort de l’estime gagné lors de ses années à la mairie. Pour autant, la gauche arrive plus que jamais divisée dans un de ses bastions nationaux avec trois listes distinctes. LFI a dès le début choisi de faire candidature à part, et deux candidats estampillés PS sont donc présents. Un risque pour la gauche modérée de voir d’autres partis politiques s’emparer de la ville ? Pour Jean-Paul Bret : « C’est sûr, du côté de la gauche il y aura trois candidats mais les municipales sont des élections à la proportionnelle. Donc l’enjeu pour moi est d’être le premier des trois. » A côté de cette candidature, Didier Vullierme, directeur de campagne de Bret, compte se présenter, lui, à la Métropole où il siège déjà en tant que conseiller.. Il aspire à faire entendre la voix des Villeurbannais à une échelle plus grande que la ville elle-même : « Notre aspiration c’est, en dehors des appareils, de porter la voix des Villeurbannais, sur les questions notamment de quotidien, de proximité et de vraiment porter leur parole au sein du conseil de la Métropole. » La bataille s’annonce rude pour la mairie de Villeurbanne. Et le choix s’annonce compliqué pour ses habitants, avec une multitude d’options à gauche, entre nouveauté, expérience et continuité.