LYON DEMAIN Gérald BOUCHON

On en parle depuis le début du mandat... La végétalisation de la place Bellecour est en route mais à petits pas. A défaut de pouvoir planter des arbres, la Ville et la Métropole de Lyon vont se contenter d'arbustes pour accompagner le déploiement de la Voie Lyonnaise 12 sur le côté nord de la place.Et guère plus... En tous cas dans un premier temps. Alors comment apporter un peu d'ombre et de fraicheur sur cette place très minérale ? Le réchauffement climatique impose aux municipalités de trouver des solutions pour rendre les villes plus vivables.Les écologistes ont dévoilé l'oeuvre temporaire "Tissage urbain" retenue pour créer des zones ombragées sur la place Bellecour. La place la plus connue à Lyon est aussi l'une des plus minérales. De nombreux Lyonnais et Lyonnaises renoncent à la traverser lorsque les températures flirtent avec les 40 degrés.L'installation de cette oeuvre monumentale est une première étape. En quelque sorte un test pour envisager de nouveaux usages, les faire évoluer... Pour le maire EELV de Lyon Grégory Doucet : "Au-delà de l'enjeu patrimonial, on est sur une place qui concentre les contraintes techniques. Un parking en sous-sol très peu enterré, deux lignes de métro qui se croisent... Mais finalement, on a réussi à mettre tout le monde d'accord. De la DRAC à l'Architecte des Bâtiments de France. C'est une oeuvre qui, non seulement viendra s'intégrer, mais qui viendra aussi sublimer toute la place".Conçu par l'artiste Romain Froquet, le projet Tissage Urbain a été retenu après un appel d'offre lancé dans le cadre du budget participatif. Des voilages permettront de créer des cheminements ombragés sur une surface de 1500 m2soit 500 mètres linéaires cumulés couverts de ces toiles hautes en couleurs et rappelant la tradition bien lyonnaise des canuts.Pour en savoir plus, nous avons rencontré l'une des architectes : Marion Michaut. "On est parti de cette grande tradition du tissage. Ces voiles seront ancrés sur des structures en bois de douglas français. Des cables inox viendront supporter les toiles tendues. Pour proposer des parcours ombragés tout en offrant la possibilité de découvrir par en-dessous ou par en-dessus une oeuvre d'art. Elle viendra couvrir en particulier la grande traversée entre la rue de la Ré et la rue Victor Hugo. Avec en dessous des zones de détente ou de rafraichissement par l'eau".Des études ont été menées pour mesurer l'impact des 1 500 m2 de voilure. La baisse de températures ressentie serait de 4 degrés. Les ombrières seront disposées pour permettre le maintien des manifestations habituelles accueillies place Bellecour.La place Bellecour est aussi réputée pour ses manifestations violentes et des inciviltés régulières. Les dernières en date étant par exemple les tags sur le socle de la statue centrale. "Toute a été dimensionné pour supporter des manifestations. Mais le vandalisme reste difficile à contrer" reconnait l'architecte.Les voilures seront toutefois à 6 ou 7 mètre de hauteur. Les supports sont calculés pour résister à une violente attaque."Tissage Urbain" aura une durée de vie de 5 ans L'oeuvre est concue pour pouvoir être réutilisée par fragments en d'autres points de la ville.Cout de l'opération : 1,5 million d'euros comprenant les coûts d'entretien pendant les cinq ans d'expositionPour Pierre Oliver, le projet est "déconnecté des attentes des Lyonnais qui avaient largement plebiscité une végétalisation de la place". "Un projet trop couteux" selon le maire LR du 2ème arrondissement qui demande solennelemnt à Gregory Doucet de le retirer".La motion visant à organiser une commission pour que les élus donnent leur avis sur ce dossier, a été rejetée lors du conseil municipal de ce 14 novembre.

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mercredi 13 novembre 2024Une mère et ses deux enfants à la rue hébergées depuis hier soir à l'école Marc Bloch dans le 7e arrondissementLe plan local Auvergne-Rhônes Alpes, pour l'égalité et contre la haine et les discrimination LGBT+ a été signé hier à la préfecture du RhôneL’Agence Régionale de Santé dope sa campagne de vaccination contre le papillomavirusLa végétalisation de la place Bellecour est en route mais à petits pas...A défaut de pouvoir planter des arbres, la Ville et la Métropole vont installer une oeuvre temporaire "Tissage urbain" pour rafraichir cet espace très minéralMarion Michaut, architecte, et Grégory Doucet, le maire de Lyon, sont nos invités3ème session de la Convention Métropolitaine pour le Climat organisée par la Métropole de Lyon vendredi et samediLa Voie lyonnaise n°2, qui doit relier à terme Cailloux-sur-Fontaines à Mions, passera en tunnel à Lyon...

L’Office du Sport de Villeurbanne récupère coupes et médailles pour leur donner une seconde vie.L’OSV a décidé de ne plus acheter neuf les différentes récompenses mais de les récupérer pour les redistribuer et leur donner une seconde vie. Les Villeurbannais et Villeurbannaises sont invités à déposer à l’accueil de la Maison des Sportifs toutes les coupes et médailles dont ils ne se servent plus. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Marion Charbonnier, directricise de l'Office du Sport de Villeurbanne. Ecoutez le podcast

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mardi 12 novembre 2024Un homme sans domicile fixe retrouvé mort sous le porche où il avait ses habitudes depuis plusieurs années à Ainay. Le meurtre a été filmé par la vidéosurveillance,La future ligne de tramway T9 reliera Vaulx-en-Velin -la Soie aux Charpennes. Les travaux avancent à grands pas mais entrainent des changements provisoires de plan de circulationA Villeurbanne, l’Office du Sport récupère coupes et médailles pour leur donner une seconde viePour en savoir plus, nous avons rencontré Marion Charbonnier, directricise de l'Office du Sport de VilleurbanneOrange relance son programme #FemmesEntrepreneuses et propose dix mois d’accompagnement à des femmes pour booster leur entrepriseLa Maison Sève poursuit son expansion avec l’ouverture d’une nouvelle boutique avenue des Frères Lumière 

Les fans de Madonna, Taylor Swift ou Britney Spears ont un nouveau repaire à Lyon. Le disquaire indépendant Lucky Records s’installe à Lyon.Bien connu à Paris, dans le quartier du Marais, Lucky Records a trouvé son adresse lyonnaise sur les quais de Saône, au pied de la Fresque de la Bibliothèque.Préciément quai de la Pêcherie, connu pour ses bouquinistes.Lucky Records, à Paris, était une référence mondiale pour les fans de Madonna. Mais ça c'était en 1991... 35 ans plus tard, les boutiques de Paris et Lyon se sont spécialisées dans la pop musique. Nous avons rencontré Charles Decant, l'un des associés de Lucky Records"Fan de pop quand on était plus jeune, on s'est bien rendu compte que c'est une musique qu'on regarde toujours un peu de haut. Ce n'est pas considéré comme une musique sérieuse, qualitative. Il y a des disquaires spécialisés en jazz, en reggae, en rock... Les vraies musiques, ce que les journalistes aiment bien, la critique aime bien. Et nous, en fait, on adore la pop. Donc, on aime Britney Spears, on aime Abba, on aime Madonna, on aime Mylène Farmer. Et donc, c'est un genre de boutique de disques qui est assez rare dans le monde. On a énormément de touristes à Paris qui viennent nous voir et qui nous disent « Mon Dieu, mais cette boutique est géniale, on n'a pas ça chez nous, c'est trop bien. ». C'est un peu ça notre force. Notre volonté de défendre cette musique là et après surtout de n'être fermé à rien".Le rock, le rap, le jazz ou l’électro ont aussi leur place dans les bacs du quai de la Pêcherie. Quelques CD, mais surtout des vinyles et des cassettes qui confirment d'année en année leur retour en force."En fait... il y a un côté complémentaire. Sachant qu'un vinyle sur deux acheté n'est jamais joué. Il y a beaucoup de gens qui achètent des vinyles sans avoir de platine. Les gens veulent afficher vraiment la preuve de leur attachement à un artiste? C'est l'artiste que j'aime et donc je le soutiens en achetant son vinyle. En plus son vinyle il est beau je peux le mettre dans ma chambre, je peux l'encadrer. Et donc il y a vraiment ce côté objet qui avait disparu et qui revient et qui manquait, je pense, aux gens" explique Charles Decant.L'histoire de Lucky Records a commencé avec Madonna. Mais aujourd'hui il y a encore des artistes un peu iconiques qui servent un peu de locomotives. "Madonna, ça reste LA star iconique de Lucky Records, elle le restera toujours. On l'a vu récemment lors des concerts à Paris. Les fans du monde entier venaient dans cette boutique parce qu'elle est vraiment connue par les fans. Celle qui la suit de près, c'est Taylor Swift. En même temps, c'est LA pop star numéro 1 dans le monde. C'est assez logique que chez nous aussi, ça fonctionne très bien. Lady Gaga, Mylène Farmer aussi, pareil. Il y a eu des concerts récemment. et on a vu vraiment les fans venir chez nous. Mylène est extrêmement collectionnée, il y a beaucoup de supports. Beaucoup de produits marketing. Comme Britney Spears. Et encore et toujours Michael Jackson, c'est ça qui est chouette. Toutes générations et tous genres confondus se retrouvent chez nous"Parmi les disques vendus chez Lucky Records, on retrouve des originaux, mais aussi des remix et des rééditions. "A partir du moment où le vinyle n'est plus trop à la mode, en fait, il disparaît. Nous, on va aller le chercher à l'étranger. Un vinyle de Kylie Minogue sorti en 97, il y a 90% de chances qu'il soit chez nous et qu'il soit nulle part ailleurs. On fait un gros travail de veille pour se démarquer de la FNAC ou d'Amazon. Car ils seront toujours plus compétitifs que nous sur les prix" explique Charles.Lucky Records est situé : 6, quai de la Pêcherie, à Lyon 1er. Pour se renseigner, c'est ici

ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 11 novembre 2024Météo : le froid et la pluie cette semaineLes controles de police n'ont pas toujours lieu sur les autoroutes ou en rase campagne. Une opération a été menée dans la nuit de samedi à dimanche aux Terreaux. Et les PV sont tombés...La venue de Yaël Braun-Pivet à l’université Lyon III entachée par des tags et une manifestation hostile : le ministre de l’Enseignement supérieur Patrick Hetzel a annoncé saisir la justiceNeuville-sur-Saône et Fontaines-sur-Saône n’ont plus aucun secteur classé en « QPV », quartier prioritaire de la politique de la ville. La Métropole de Lyon crée les « QPM », les Quartiers Populaires Métropolitains. Mois sans Tabac : l'hôpital Femme Mère Enfant accueille des consultations gratuites de la tabacologue Maud-Catherine Barral. Journée de la reconversion professionnelle ce jeudi 14 novembre : Transitions Pro Auvergne Rhône-Alpes organise un Forum sur le sujetCérémonies commémoratives du 11 novembre 1918 à Lyon au parc de la Tête d’Or Les fans de Madonna, Taylor Swift ou Britney Spears ont un nouveau spot à Lyon. Le disquaire indépendant Lucky Records s’installe à Lyon...Charles Decant, l'un des associés de Lucky Records, est notre invité125e derby : l’OL assure l’essentiel sur un but de Lacazette en première période. Mais l'ASSE a souvent créé le dangerBafétimbi Gomis, ex-OL et ex-ASSE, a annoncé officiellement à 39 ans, la fin de sa carrière professionnelle.Basket : Elite - L'ASVEL s'est fait peur mais l'a emporté face à Nanterre à l'Astroballe

Dans un monde idéal, chaque jeune devrait se sentir aimé et accepté pour ce qu'il est. Malheureusement, la réalité est souvent différente, surtout pour les jeunes LGBT+. Nombre d'entre eux font face en effet au rejet de leur famille, à l'homophobie, à la transphobie, les poussant parfois à se retrouver sans abri et sans soutien. C'est dans ce contexte que la Fondation Le Refuge joue un rôle essentiel. La Fondation Le Refuge est une association reconnue d'utilité publique qui vient en aide aux jeunes LGBT+ de 18 à 25 ans, victimes d'homophobie ou de transphobie et rejetés par leur famille. Face à des situations de harcèlement, de violences ou de rejet, ces jeunes se retrouvent souvent sans abri et sans soutien. Le Refuge leur offre un toit, une écoute bienveillante et un accompagnement personnalisé pour les aider à reconstruire leur vie.À Lyon, Le Refuge joue un rôle crucial dans l'accompagnement de ces jeunes en difficulté. L'antenne lyonnaise propose un hébergement d'urgence. Des places d'hébergement sont mises à disposition des jeunes en situation de rue ou menacés d'expulsion.Mais aussi un accompagnement social et psychologique. Des professionnels qualifiés accompagnent les jeunes dans leurs démarches administratives, leur recherche d'emploi ou de formation, et leur offrent un soutien psychologique pour les aider à surmonter les traumatismes liés au rejet.Le Refuge propose aussi des activités et des projets collectifs. Des activités ludiques, culturelles et sportives afin de favoriser les échanges entre les jeunes et de créer un sentiment d'appartenance à une communauté.Nous avons rencontré Laetitia Gobillot, déléguée départementale du Rhône de la Fondation Le Refuge. "Pour une bonne partie d'entre eux, ils sont passés par la rue, par une période un peu d'errance. C'est des jeunes qui ont un besoin de se stabiliser au refuge, qui ont un besoin d'accompagnement. Accompagnement psy, accompagnement juridique, accompagnement social. Avec un besoin de se restructurer et de se poser, de souffler un peu de la période difficile et souvent de la violence par laquelle ils sont passés".En offrant un hébergement d'urgence et un soutien psychologique, Le Refuge permet de prévenir les actes désespérés chez les jeunes en détresse. En accompagnant les jeunes LGBT+, Le Refuge contribue à faire évoluer les mentalités et à lutter contre toutes les formes de discrimination. Au final, En permettant aux jeunes de retrouver confiance en eux et de développer leurs compétences, Le Refuge les aide à devenir des adultes autonomes et épanouis.Pour Laetitia Gobillot, "la priorité, c'est aussi la sensibilisation. Pour éviter que les choses arrivent. Après, malheureusement, une fois que ça arrive... Le refuge est là. Et la priorité c'est d'augmenter notre nombre de places, les moyens qui nous sont alloués parce qu'actuellement on n'est pas capable de répondre à toutes les demandes malheureusement. Cette année, on a eu 1500 appels de détresse...""Le refuge a besoin de moyens humains, financiers, du soutien des collectivités et des mécènes"Pour venir en aide à la Fondation Le Refuge, c'est ici

C'est un espace un peu hors du temps à Villeurbanne, à deux pas des rails du tramway T6 en construction. A deux pas aussi du futur quartier ACI, construit en lieu et place de l'entreprise éponyme. Entre les quartiers Croix-Luizet, Les Poulettes et La Doua, le Jardin d'Yvonne a été créé en 2013. Objectif : expérimenter la culture biologique de plantes potagères en pleine ville, partager des moments conviviaux avec les voisins et développer la conscience écologique. Nous avons rencontré à Carole Callet, adhérente de ce jardin en pleine ville.Ecoutez le podcast