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LYON DEMAIN Gérald BOUCHON
LE 1/4H LYONNAIS | jeudi 26 décembre 2024
ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS
Edition spéciale fêtes du jeudi 26 décembre 2024
Durant ces fêtes de fin d'année, nous vous propsons une édition exceptionnelle du 1/4H LYONNAIS. Avec des longs formats, des portraits, des coups de coeur, des expériences et rencontres inspirantes....
Stéphanois de naissance et de cœur, Jean-Pierre Vacher, a effectué toute sa carrière de journaliste à Lyon.
Journaliste à Lyon Figaro et correspondant en Rhône-Alpes pour le Figaro Économie... Puis chroniqueur, directeur d’antenne et des programmes et dirigeant associé de TLM – Télé Lyon Métropole, Jean-Pierre Vacher a créé ensuite en janvier 2020 le magazine Lyon Décideurs, média à la fois print et digital au sein du groupe Tribune de Lyon (Rosebud).
Fin 2024, il sort un livre intitulé "Au diable les Journalistes". En quelque sorte, le journal d'un journaliste. Des faits, des anecdotes, des bonheurs petits et grands, mais aussi des frustrations.
Jean-Pierre Vacher est notre invité ce matin
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Seniorcash : les plus de 50 ans offrent leurs services et créations
09:31|Senior Cash est un site internet dédié aux seniors qui ont envie de proposer leurs services et leurs créations. Qu'il s'agisse de soutien scolaire, cuisine, peinture, couture, sport, bricolage, jardinage, musique, photographie ou encore bien-être... C'est l'occasion pour nos seniors de partager leurs savoir-faire. Nous avons rencontré Afsa Elmaï, elle est la cofondatrice de Senior Cash. "Je suis RH de formation. Et à l'âge de 37 ans, j'étais un peu dans une période charnière de ma vie. J'avais envie de changer d'entreprise d'une part, ou en tout cas d'activité. Et je me suis dit pourquoi pas me lancer dans mon activité. J'ai eu la chance de rencontrer dans ma vie Marie, qui est une ancienne collègue de travail, devenue une amie; On a décidé de s'associer sur un nouveau concept qui est celui de Seniorcash. Et qui a pour objectif de permettre à nos seniors de plus de 50 ans de proposer leur savoir-faire, leur service, sur un site internet",Hafsa nous explique le déclic qui l'a incité à créer Seniocash. Alors qu'elle était responsable RH chez Vinci, elle a rencontré un problème avec ses enfants autour du périscolaire. "J'avais du mal à trouver quelqu'un pour récupérer mes enfants et les amener à leur activité extrascolaire. Pour mon associée Marie, c'était pareil. Elle, c'était une problématique de garde. On trouvait des personnes peu expérimentées, des personnes jeunes, des personnes aussi qui, clairement, une fois sur deux, ne viennent pas au rendez-vous. Et on s'était dit, mais c'est dommage, on aurait besoin, de personnes un peu plus expérimentées... Pourquoi pas des seniors ? "L'objectif de seniorcash est de valoriser le savoir-faire des seniors, leur expérience. Il y a aussi des personnes très manuelles. Qui savent personnaliser des bijoux, des sacs, peu importe. Des seniors pourront également vendre leurs produits, leurs objets personnalisés sur le site. Les seniors ont de plus en plus de mal à trouver du travail. Entre 50 et 60 ans, on sait qu'aujourd'hui, il y a un taux de chômage qui est plus important. Et les personnes concernées ont souvent du temps libre. Et ils sont prêts à rendre service. La plupart du temps, nos seniors sont en forme. Ils ont une expérience à partager. En face, il y a personnes comme nous qui ont besoin d'avoir de gens qui nous rendent un service, Et les seniors sont des personnes fiables. sur qui on peut compter. Cette activité peut aussi constituer un complément des salaires, même si ce n'est pas la priorité pour Seniorcash... Qui est un service entre particuliers. Pas besoin d'avoir une entreprise...".Seniorcash est un site internet assez moderne, avec différentes fonctionnalités. "Le senior remplit sa petite fiche profil, il explique ce qu'il veut faire, dans quelle zone il est. Tout simplement, il s'enregistre, ça c'est gratuit. L'acheteur, il fait pareil de son côté. Il enregistre aussi sa page profil. L'acheteur, quand il arrive sur le site, trouve une petite barre de recherche. Des profils lui sont proposés. L'acheteur choisit le seniorcash qui lui convient en fonction de sa fiche profil, de sa compétence, de son tarif. Il a aussi la possibilité d'échanger avec lui sur le site."Seniorcash se rémunère sur des frais de gestion qui sont de 7% sur la transaction. Des options sont aussi proposées au seniorcash, facultatives mais payantes. Par exemple, le senior a la possibilité de prendre un abonnement visibilité, pour une semaine,14 jours ou un mois. Objectif : remonter dans la liste des seniors pour qu'ils puissent ressortir en premier. Egalement la possibilité d'acheter des emplacementrs pour des photos. 5 euros pour mettre 10 photos sur la fiche profil. Particulièrement utile pour celles et ceux qui proposent des créations comme des bijoux...Pour en savoir plus, c'est iciPetit Musée des Objets d'Antan : nos souvenirs du quotidien
12:19|Direction les hauteurs du 5e arrondissement, aux 10 rues Henriette, dans le quartier de Ménival. Pour se replonger au siècle dernier et découvrir le petit musée des objets d'antan. C'est Jocelyne Saraillon qui est à l'origine de ce musée.Jocelyne habite 10 rues Henriette, à l'endroit du petit musée. Elle est née le 14 septembre 1947. À Lyon 2e..."Maman avait plein de choses au garage qu'elle ne voulait pas. Alors elle m'a dit je vais y jeter, tu y veux. Alors moi j'ai pris ce que j'aimais. Je l'ai gardé dans une cave. J'habitais Villeurbanne à l'époque. Et puis quand je suis venue habiter ici, 10 rue Henriette, en 1988, j'ai tout mis en bas. Je me disais que je devrais faire un musée. Et je l'ai fait en 2019".Au premier étage de sa maison, nous poussons la porte et découvrons une véritable caverne d'Ali Baba. "Il y a tous les objets usuels de la vie de nos ancêtres.. Les objets de la cuisine, de la salle de bain, ça va de la tasse à la petite cuillère, la machine à coudre, la boule lyonnaise...""L'idée c'est de partager ce que j'ai fait. et de ne pas l'avoir fait pour rien. Parce que je trouve que c'est un peu notre patrimoine. Il y a plein de gens qui ne connaissent pas ces objets. Les gens d'un certain âge, eux, se régalent parce qu'ils replongent dans leur passé. Certains m'expliquent comment on se servait des objets" explique Jocelyne en souriant."Cette année, j'ai eu quelques enfants qui avaient une dizaine d'années, mais ils se sont régalés. Ils sont repartis avec des livres, ils ont découvert beaucoup de choses, ils ont trouvé ça génial..."Au-delà des visites de son musée, Joocelyne Saraillon propose aussi des immersions au siècle dernier. En passant une nuit ou deux au musée. Pour pouvoir mieux en profiter et utiliser les affaires comme avant. "Il y a une chambre et les voyageurs de passage peuvent utiliser les anciennes couvertures, profiter d'un lit d'époque. Pour vivre autrement..."Nous commençons un tour des différentes pièces du musée. "Je vais vous y faire découvrir..." lance Jocelyne, dans un parler lyonnais ponctué de "Y".Dans l'entrée, des anciens outils, des tenailles, des petites chignoles, des scies, des pinces. Des couteaux suisses, des poinçons, l'ancien décamètres en bois qui se dépliaient en accordéon, une faucille. "Le gramophone, c'est celui de mes parents et grands-parents. C'est la musique qu'on utilisait quand on faisait des baptêmes, des fêtes. C'est un appareil "La Voix de son Maître" précise Jocelyne, en montrant le logo (un chien posté devant un pavillon).Beaucoup d'objets dans la cuisine. La table est mise avec une ancienne assiette, un vieux bol. Des portes-serviettes à l'ancienne, une théière, une cafetière, un sucrier avec la pince à l'ancienne. "Il y a les binocles, le coin carte. Avec des cartes à jouer et des jetons qu'on gagnait..." s'amuse Jocelyne."Alors là, j'ai un petit meuble où ce sont mes choses préférées. Un distributeur de cigarettes. Une carte postale avec un joli petit chat et quand on appuie avec le doigt, ça couine. Des binocles qui se posent sur le nez et il y a une barre pour tenir le binocle. Il n'y a pas de branche à lunettes..."L'idée c'est quoi ? C'est de dire que c'était mieux avant ? "Non, l'idée c'est de dire que c'était différent, ne nous plaignons pas maintenant. Ne serait-ce que pour la musique. On ne regrette pas trop le son exécrable du gramophone" sourit Jocelyne.Le Petit Musée des Objets d'Antan est situé 10 rue Henriette, dans le 5e arrondissement. Il est prudent d'appeleer pour réserver au préalable...Un réveillon solidaire et intergénérationnel dans le Vieux-Lyon
11:34|La Maison des Passages au 44 rue Saint-Georges va accueillir à nouveau cette année un réveillon participatif. De nombreuses associations et commerçants du quartier se sont mobilisées pour ce passage à 2025. Les Petites Cantines, la Maison des Passages, l'association Quartier Saint-Georges, le Café 203, la maison Bonnard, la boulangerie Saint-Vincent, Bobby Fleurs, Murgier & Guyot, la Bal Masqué, le café Cousu, les Dragons de Saint-Georges, l'association D'amour et d'Eau de Sources, La 40N...Une soirée aussi rendue possible par un financement de la Mairie du 5ème.La première édition en 2023 avait été une complète réussite...Pauline Chaumard, de l'association Tissâge, se souvient de cette soirée. "C'était vraiment un moment de joie, de grande joie partagée. Les retours ont été très bons et certains ont cherché à maintenir ce lien en participant aux activités organisées par les associations partenaires..."Toute l'année, Tissâge mène des activités pour réunir les générations. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre, se surprendre et s’émouvoir, l'association créée il y a trois ans, crée les espaces de rencontres et de partage.Partant d'un constat et de quelques chiffres...27 % des Français de plus de 60 ans éprouvent un sentiment de solitude. Un Français sur 5 de plus de 60 ans passe des journées entières sans parler à quelqu’un. 530 000 personnes sont en situation de mort sociale en France ( contre seulement 300 000 en 2017 ).Les enfants et petits-enfants sont souvent loin et occupés. Les aidants familiaux sont isolés et épuisés. Pour accompagner ce public en détresse, Tissâge a décidé de réunir toutes les bonnes volontés.Tissâge soutient l’idée que "c’est par la rencontre et le partage que nous trouverons les ressources et l’inspiration pour sublimer le monde de demain". Ses actions visent à permettre aux jeunes de s’investir dans des missions apprenantes et qui ont du sens pour construire une société riche de liens. Il s'agit, en particulier, de permettre aux seniors, même fragilisés, de continuer à apprendre, à se surprendre et à transmettre leurs expériences. Et aussi permettre aux artistes et aux artisans de vivre de leur travail et de leurs créations en partageant leurs outils et leur regard sur le monde...Très concrètement, Tissâge organise des spectacles, des événements, et même des séjours de répit dans une maison située dans le Val de Saône, à Tournus.Car, au-delà de créer du lien intergénérationnel, Tissâge accompagne aussi les aidants. Pour chaque séjour, 4 ou 5 couples maximum sont accueillies. "On fait en sorte que les aidants entre eux puissent profiter de ce moment ressourçant. Pendant que nous nous occupons de leur conjoint malade sur place dans une belle maison de vacances. en plein cœur de la Bourgogne. On a de très, très beaux résultats de bien-être exprimés par les aidants sur ces séjours. Ils repartent du coup en ayant le sentiment d'être moins isolés, en prenant un petit peu de distance, en créant des liens réconfortants entre eux. Ils partagent les mêmes difficultés".Tissâge a même un projet plus ambitieux de Maison du Répit. "Il y a beaucoup de dépendance sur ce Domaine des Tissâges, ce qui nous permettrait de faire des salles d'activité pour de l'accueil de résidences d'artistes et des ateliers créatifs et récréatifs. On est en recherche de financements..." explique Pauline.Dernière activité de Tissâge : faire des créations artistiques engagées autour d'une thématique. "Cette année, on va parler de la vie intime et affective des personnes âgées, comme nous invite à le faire la Ville de Lyon et son adjoint Alexandre Chevalier. On va faire des rencontres intergénérationnelles pour croiser les regards sur les questions de vie intime à tout âge et réaliser une création artistique qui portera la parole des aînés sur ce sujet".Industrie : Technax investit 7M€ dans une nouvelle usine
13:23|Contrairement à certaines idées reçues, l'industrie se porte plutôt bien en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour preuve. Technax. Créée en 1989, cette entreprise est spécialisée dans les solutions de soudage sur mesure, essentiellement pour les secteurs de l'automobile et d'énergie. Forte d'une importante croissance, elle a décidé de déménager tout en restant sur Saint-Priest, mais en construisant une nouvelle usine sur la ZAC Berliet. Technax va investir 7M d'euros dans un projet de relocalisation sur la ZAC Berliet. Laurent Vernede est le président de Technax. "Technax est un fabricant de machines spéciales. On fait du soudage. par résistance, principalement du soudage laser. Donc c'est comment assembler deux pièces ensemble. On ne fait que de la machine spéciale, donc la machine spécifique sur mesure. On a deux gros secteurs : l'automobile et l'industrie électrotechnique"."C'est de la haute couture dans le sens où nos machines sont uniques. De plus, elles vont fonctionner pendant toute la durée de vie du produit qui peut être de 20 ou 30 ans. Et c'est des machines qui vont permettre de produire une pièce avec un très haut niveau de qualité et d'exigence" explique Laurent Vernede.Ecoutez le podcastTechnax va construire une nouvelle usine. En quelques années, le chiffre d'affaires a doublé. Horizon 2026, c'est le nom projet visant à construire une usine deux fois plus grande et à continuer le développement à l'international.La PME disposera de 2400 m² d'ateliers. et de 1000 m² de bureaux sur l'ancien site d'essai du constructeur de camions Berliet. Technax compte une cinquantaine de salariés. Coralie Tracq est responsable RH. Elle nous explique la politique RH de l'entreprise avec parfois des recrutements atypiques."On est engagé par exemple avec la MMIE pour prendre des profils un peu atypiques, des profils internationaux. Par exemple, on peut recruter quelqu'un qui ne correspond pas à tous les critères de compétences... Quelqu'un qui aurait fait des choses qui n'ont rien à voir avec l'industrie. On se rend compte que ça a un intérêt sur des compétences plus transverses, la gestion de projet".Technax est adhérent d'Evolis, une jeune organisation professionnelle qui représente les fabricants de machines et de solutions industrielles. Nous avons rencontré son délégué général Olivier Dario. "Evolis, c'est la fusion de plusieurs organisations professionnelles. pour constituer une grande organisation transversale à toutes les filières industrielles qui réunit des constructeurs de machines et d'équipements. En Allemagne, Il y a des grandes organisations transversales. C'est le VDMA en Allemagne, mais nous on est un petit VDMA à la française"."Une région comme Auvergne-Thône-Alpes reste très industrielle. Tant que l'industrie innove, exporte et recrute, tout va bien. Ce n'est pas ce secteur des équipements et des machines qui souffre. C'est plutôt le secteur de la sous-traitance qui souffre énormément. Des grands donneurs d'ordres qui prennent des décisions parfois trop financières. Le secteur des machines et des équipements a énormément souffert dans la phase de désindustrialisation. Tout ça est maintenant derrière nous" explique Olivier Dario. "Je suis surpris par Technax. Le patron est rentré il y a 30 ans. L'industrie, ça reste un secteur où le métier est important. Cela passe par la qualité de management. La formation, le souci des équipes, la qualité de contact entre le dirigeant et son équipe. L'interaction entre le bureau d'études et l'atelier, On avance en gardant son équipe et en innovant, et en ayant toujours cette culture de l'innovation chevillée au corps.Pour rappel, Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle française. Son industrie métallurgique et mécanique contribue pour plus d'un tiers à ce succès.LE 1/4H LYONNAIS | lundi 30 décembre 2024
14:06|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 30 décembre 2024Durant ces fêtes de fin d’année, nous vous propsons une édition exceptionnelle du 1/4H LYONNAIS. Avec des longs formats, des portraits, des coups de coeur, des expériences et rencontres inspirantes…. Et ce lundi on plonge dans l'univers de l'industrie !Contrairement à certaines idées recues, l'industrie se porte plutôt bien en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour preuve : Technax.Créée en 1989, cette entreprises est spécialisée dans les solutions de soudage sur-mesure essentiellement pour les secteurs de l’automobile et de l’énergie. Forte d’une importante croissance, elle a décidé de déménager, tout en restant sur Saint-Priest, mais en construisant une nouvelle usine sur la ZAC Berliet.La PME va investir 7 millions d'euros dans le projet.Nous avons rencontré Laurent Vernede, président de Technax, Coralie Track, responsable RH et RSE, et Olivier Dario, délégué général de l'organisation professionnelle Evolis...Ecoutez le podcast...Biogaz : les acteurs locaux qui réinventent l'énergie durable
04:52|Le gaz vert prend de l'ampleur et se profile comme l'un des meilleurs moyens pour réduire l'empreinte carbone en valorisant les déchets agricoles. En France, GRDF, le principal distributeur de gaz, connecte les unités de méthanisation produisant du biogaz aux logements, entreprises ou bâtiments publics… La question est de savoir comment il est fabriqué, et qui sont les acteurs engagés dans cette révolution énergétiqueLe gaz vert, en pleine expansion, est un levier majeur pour réduire l'empreinte carbone tout en soutenant l'agriculture locale. En France, 711 méthaniseurs transforment les déchets agricoles en biogaz, contribuant ainsi à chauffer l’équivalent de 2 millions de logements. À Viriat, dans le département de l’Ain, l’unité Jugnon Biogaz travaille main dans la main avec 5 fermes locales et le réseau GRDF pour produire 16,8 GWh par an. Sébastien Bertillot, responsable du site, explique. « On dégrade la matière organique en l’absence d’oxygène pour créer du biogaz. Puis on l’épure pour remplacer le méthane fossile. » Une vraie recette de chef pour sauver la planète ! Le réseau de distribution est alimenté 24h/24, tous les jours de l’année, et en circuit court. « Le gaz vert, c’était une évidence » Patrick Mathias, maire de Châtillon-sur-Chalaronne (01), n’a pas hésité une seconde : « Le SIEA (Syndicat Intercommunal d’Énergie de l’Ain) nous a proposé du gaz vert, c’était une évidence ! On ne peut plus utiliser du gaz fossile, il faut réfléchir autrement. » Ce dispositif permet ainsi de chauffer la totalité des bâtiments publics de la ville : gymnase, mairie, écoles. « C’est aussi une garantie de soutenir l’agriculture locale, car le secteur souffre », ajoute-t-il. Bien que le biogaz ait un coût, le maire voit au long terme : « Certes, le gaz vert est un peu plus cher, mais dans quinze ans, je pense qu'on pourra dire qu’on a sauvé une partie du monde agricole. » Les entreprises aussi, sur la voie du gaz vert Au sein de la même commune aindinoise, la société Cafés Dagobert, une torréfaction engagée 100 % biologique et équitable, a également sauté le pas du renouvelable. David Gobert, directeur, confie. « La décision a vite été prise pour passer au biogaz. En termes de marketing, de communication, l'investissement est cohérent et écologique. » Pour lui, il n’est pas question de faire des choix uniquement financiers : « Payer un chauffage comme ça, c’est irrationnel en termes de rentabilité, puisque ce ne sera jamais rentable, mais on ne fait pas les choses pour qu’elles soient rentables. On le fait pour l'économie locale et pour protéger notre environnement. » Un engagement qui n’a pas changé la production, mais qui a fait un sacré bond en avant pour l'empreinte carbone. Un geste éthique et écologique dans chaque tasse de café. Agriculteurs, élus et entreprises du département de l’Ain tissent donc ensemble une véritable boucle vertueuse pour la transition énergétique via le gaz vert. C’est un modèle que l’on retrouve désormais dans de nombreuses zones rurales à travers la France.Des étudiants en architecture réinventent les espaces extérieurs du Bob
12:15|Toute cette année scolaire 2024-2025, des étudiants de l'ENSAL ont installé une base arrière sur le site du Bob à Villeurbanne. L'ENSAL c'est l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon basée à Vaulx-en-Velin. Les architectes en herbe ont passé la frontière de Villeurbanne pour faire du Bob leur terrain d'expérimentationPour rappel, le Bob, c'est un lieu d'urbanisme transitoire installé dans les anciennes usines Bobst. 16 000 m2 de halles, d'entrepots et de bureaux gérés par la coopérative Plateau Urbain et voués à abriter pendant 4 ans, des entreprises, des associations, des ONG, ou des médias comme Lyon Demain.4 ans de vie commune durant lesquels les occupants, la SCOP gestionnaire du site et la Métropole de Lyon vont travailler ensemble pour améliorer le quotidien dans ces batiments construits dans les années 70. A une époque où les espaces extérieurs d'une usine ressemblaient à un grand parking ou à des aires de retournement ou de déchargement de camions...En clair, beaucoup de goudron, peu d'espaces verts et donc un bel ilôt de chaleur aujourd'hui.L'Ecole d'Architecture de Lyon et Plateau Urbain se sont associés pour mener une réflexion et mettre en oeuvre des actions autour des aménagements extérieurs, avec les étudiants...Parmi les contraintes, l'obligation d'utiliser des matériaux biosourcés. Et en particulier du bois. Laura Soyez est étudiante en Master 2 Expérimentations Collaboratives. Elle fait partie du groupe de 18 étudiants qui ont travaillé sur le dossier."La difficulté finalement c'est d'apprendre à travailler avec une ressource existante. On a toujours l'habitude en tant qu'archi de concevoir un projet et ensuite penser à la matière. et à la ressource qui serait une réponse à la conception. Et donc là, c'était plutôt comment la matière fait projet et comment on a pris une ressource vraiment en considération dans l'élaboration de ce petit projet... Travailler avec la matière existante, c'est très intéressant. Là, c'est que du réemploi. On a vraiment utilisé que des matières réemployées, on n'a acheté aucune matière. C'est un peu une fierté pour nous d'avoir réussi à faire ça" explique Laura.L'un des premiers chantiers a consisté à transfomer des places de parking en parklet. Autrement dit créer un mobilier urbain : tables, chaises, transat, banquettes...pour faciliter la connexion entre les occupants du Bob. Ces derniers pourront ainsi se reposer, se restaurer, lire, installer un ordinateur portable...Le tout à l'abri du soleil.Cécile Regnault est professeure à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon. Nous l'avons rencontré pour mieux comprendre la démarche. "C'est un espace construit en bois. On est vraiment attaché à la question de la ressource au départ. Donc là, il y a du Douglas. Il y a aussi beaucoup de bois de récupération parce qu'on est dans une forme de réemploi. À partir d'un plancher en palette. Il y a eu déconstruction des palettes, reconstruction des planchers. Le parklet, en fait, est un espace qui occupe deux places de parking. Il a été conçu au départ par des étudiants de l'Ecole d'Architecture qui sont en double cursus, ingénieurs-architectes. Ils ont conçu un lieu pour s'asseoir, manger, discuter, échanger. Pour changer la destination de la place de parking...."Ecoutez le podcast...Marianne, Laura et Chloé ont fait du Bob leur sujet d'études cette année. De cette collaboration entre étudiants et occupants, devraient naitre des innovations d'agencement pour faire des espaces extérieurs un véritable lieu de vie... et pas seulemment un parking !:LE 1/4H LYONNAIS | vendredi 27 décembre 2024
12:57|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce vendredi 27 décembre 2024Durant ces fêtes de fin d'année, nous vous propsons une édition exceptionnelle du 1/4H LYONNAIS. Avec des longs formats, des portraits, des coups de coeur, des expériences et rencontres inspirantes.... Et ce vendredi on parle d'architecture !Toute cette année scolaire, des étudiants de l'ENSA Lyon ont installé une base arrière sur le site du Bob à Villeurbanne. L'ENSAL c'est l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Lyon basée à Vaulx-en-Velin.Pour rappel, le Bob, c'est un lieu d'urbanisme transitoire installée dans les anciennes usines Bobst. 16000 m2 de halles, d'entrepots et de bureaux gérés par la coopérative Plateau Urbain et voués à abriter pendant 4 ans des entreprises, des associations, des ONG, ou des médias comme Lyon DemainL'Ecole d'Archi et Plateau Urbain se sont associés pour mener une réflexion et mettre en oeuvre des actions autour des aménagements extérieurs du Bobavec les étudiants. Parmi les contraintes, l'obligation d'utiliser des matériaux biosourcés. Et en particulier du bois...L'un des premiers chantiers a consisté à transfomer des places de parking en... parklet. Autrement dit créer un mobilier urbain: (tables, chaises, transat, banquettes) qui facilite la connexion entre les occupants du Bob qui pourront ainsi se reposer, se restaurer, lire, installer un ordinateur portable. Le tout à l'abri du soleilNous avons rencontré Cécile Regnault professeure à l'Ecole d'Archi de Lyon (ENSA Lyon) et Laura Soyez étudiante Master 2 Expérimentations Collaboratives. Ecoutez le podcast...Au Diable les Journalistes : les coulisses du plus beau métier
13:09|Stéphanois de naissance et de cœur, Jean-Pierre Vacher, a effectué toute sa carrière de journaliste à Lyon. Journaliste à Lyon Figaro et correspondant en Rhône-Alpes pour le Figaro Économie (1989-2001), il a ensuite été pendant 18 ans chroniqueur, puis directeur d’antenne et des programmes puis dirigeant associé de TLM. Télé Lyon Métropole, c'était cette télévision pionnière dans l’univers des télévisions locales (2001-2019), avant de devenir BFM Lyon...Jean-Pierre Vacher a créé en janvier 2020, associé à Rosebud – Tribune de Lyon, le magazine Lyon Décideurs, média à la fois print et digital. D’octobre 2021 à février 2024, il a été président du Club de la presse de Lyon et sa région. En clair, l'homme a un certaine expérience dans les médias et dans le métier de journaliste, en particulier...Fin 2024, il sort un livre intitulé "Au diable les Journalistes !" et préfacé par celle qui fut sa première cheffe de service. Elle aussi, incontournable dans le monde de la presse lyonnaise : Jeannine Paloulian. "Jean-Pierre est entré à Lyon Figaro comme stagiaire où je dirigeais le service politique. Lui-même avait été militant, engagé sur le plan syndical... Il était sympa, il travaillait bien et ça a matché tout de suite. Il lui arrivait de terminer tard et son épouse l'avait prévenu que dorénavant il y aurait une cuisse de poulet froide à manger. Et donc à chaque fois qu'il terminait tard, je lui rappelais qu'il avait cette cuisse de poulet qui l'attendait au frigo... Une cuisse de poulet quand on fait un canard, nous professionnels du journalisme, c'est pas trop éloigné..." s'amuse encore aujourd'hui Jeanine.Jean-Pierre Vacher a mis trois bonnes années pour écrire son livre. En quelque sorte, le journal d'un journaliste. Des faits, des anecdotes, des bonheurs petits et grands, mais aussi des frustrations... Avec toujours la même ligne de conduite : rigueur et humilité. "Au diable les journalistes, c'est ce qu'on entend souvent, avec parfois des termes encore plus crus. Mon idée, c'est d'attirer l'attention des lecteurs et de prendre la défense de ce métier de journaliste, qui est injustement critiqué. Ce métier que je fais avec passion depuis 35 ans est pourtant essentiel pour la bonne respiration de la démocratie. La plupart des journalistes sont honnêtes, intègres, sincères... Ils font leur métier avec beaucoup de conscience et de rigueur.. Mais on est aussi des empêcheurs de tourner en rond... Les médias traversent une crise de confiance. Les journalistes sont-ils vraiment indépendants ? Notre profession est en bouleversement complet avec le digital, les réseaux sociaux, l'Intelligence Artificielle. Mais les fondamentaux restent les mêmes.""Au diable les journalistes !" est un livre qui permet de découvrir le métier de journaliste (le plus beau métier du monde comme aime à la rappeller Jean-Pierre Vacher).Disponible en librairie, "Au diable les journalistes !" s’adresse autant aux professionnels des médias qu’aux lecteurs curieux de découvrir l’envers du décor. Dans un métier en perpétuelle mutation..."Au diable les Journalistes !", aux éditions Libel, une maison d'édition bien lyonnaise...