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LYON DEMAIN Gérald BOUCHON
Gabriel Rosset : la béatification 50 ans après ?
Gabriel Rosset est né en novembre 1904, en Isère. Il s'est éteint le 30 décembre 1974 à Lyon, voilà tout juste 50 ans. Il est le cofondateur du Foyer Notre-Dame des Sans-Abri à Lyon.
Gabriel Rosset, c'est celui qui a permis de résorber les bidonvilles à Lyon. En 20 ans, 1 500 logements voient le jour à Lyon et dans sa banlieue grace à son action.
Gabriel Rosset occupe ensuite différents postes de professeur laïque. Le 24 mai 1950, Gabriel Rosset crée avec Georges Belleville et Henri Tournissou, Le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, en réaction aux nombreux décès qui touchent des hommes sans familles ni ressources passant la nuit sous les ponts de Lyon. Gabriel Rosset leur distribue des couvertures et en héberge certains à son domicile.
La veille de Noël 1950, dans un ancien café-comptoir désaffecté de la Guillotière, Gabriel Rosset et une petite équipe ouvrent les portes du premier centre d’hébergement de l’association. Ils accueillent 11 hommes la première nuit au Café du Monde Nouveau. 50 la deuxième, puis bientôt les locaux deviennent trop étroits.
Il allait alors construire l’immeuble actuel situé au 3 rue Père Chevrier. Avec deux grands dortoirs où une centaine d’hommes seuls peuvent trouver des draps propres, de quoi se nourrir et se laver. Ils y sont soutenus et écoutés par des bénévoles qui les aident à retrouver du travail. Gabriel Rosset fonde plusieurs autres foyers pour sans-abri, qu'il met sous la protection de la Vierge Marie.
Grâce à l’aide de donateurs, des terrains sont achetés afin de construire des logements pour les familles qui s'entassent dans les bidonvilles de la banlieue lyonnaise. En 20 ans, 1 500 logements voient le jour à Lyon et dans sa banlieue.
Encore en pleine activité à 70 ans, après avoir fêté Noël comme chaque année avec des sans-abri, Gabriel Rosset va se recueillir le 26 décembre 1974 à la Trappe Notre-Dame-des-Dombes au Plantay (Ain). Atteint d'une hémorragie cérébrale, il décède à l'Hôtel-Dieu de Lyon le 30 décembre.
Depuis 1999, l'association des Amis de Gabriel Rosset porte le dossier de sa béatification auprès du Vatican. Une délégation a été une nouvelle fois reçu fin 2024 par le Pape François. Elle était conduite par celui qui connait sans doute le mieux ce personnage atypique. Salarié du Foyer Notre-Dame-des-Sans-Abri à Lyon pendant plus de trente ans, François Asensio est diacre du diocèse de Belley-Ars. Il a cotoyé Gabriel Rosset pendant 12 ans et nous l'avons interrogé...
Ecoutez l'interview
Encore aujourd'hui, le Foyer Notre-Dame des Sans-Abri ouvre ses portes tous les jours de l’année pour accueillir sans condition toute personne isolée, en couple, en famille qui se trouve à la rue ou dans une situation d'urgence. Avec toujours pour devise : Accueillir-Héberger- Accompagner-Insérer.
Un podcast réalisé par Lyon Demain sera publié dans les prochains jours. Il réunira toutes celles et ceux qui ont cotoyé Gabriel Rosset. E qui sont toujours parmi nous...
A suivre sur la chaine de podcasts "Le Café du Monde Nouveau" disponible sur toutes les plateformes Deezer, Spotify et Apple Podcasts en particulier...
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LE 1/4H LYONNAIS | mardi 6 janvier 2025
11:20|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce mardi 6 janvier 2025Charlie Hebdo sort un numéro spécial de 32 pages ce mardi, dix ans jour pour jour après l’irruption meurtrière des frères Kouachi dans les locaux du journal."Dix ans après, les ennemis de la liberté d’expression et de la liberté de la presse sont toujours là", met en garde le Club de la Presse de LyonAlors que s’ouvre le procès de l’affaire du financement libyen, Edwy Plenel est à Lyon aujourd'hui pour la présentation du documentaire « Personne n’y comprend rien », montrant comment les journalistes de Mediapart ont travaillé pour tenter de démêler les liens entre Sarkozy et KadhafiChaponnay est en deuil : la ville a annoncé le décès de son maire Raymond Durand Les obsèques d’Anne-Marie Comparini auront lieu samedi à la Primatiale Saint-JeanLa CGT met en place un collectif centré sur les PFAS, les polluants éternels. Les agriculteurs du Rhône se sont mobilisés hier au sud de Lyon…Le mouvement n'a pas été reconduit ce mardiOuverture du tiers-lieu "Le RePairs" au pied de la Tour Panoramique de La Duchère Margaux Jacquemin, coordinatrice du tiers-lieu, et Sala Idjassi, étudiant en BTS au lycée La Martinière, sont nos invitésVoies Lyonnaises : la Grande rue d'Oullins retrouve son double sens en ce début d'année 2025. L’étape 3 de l'expérimentation va débuter....De nouvelles stations sur la ligne de tramway T3 qui dessert l'est-lyonnais. dont une devant le lycée Colonel-Arnaud-Beltrame...Le vélo cargo : une alternative durable pour les professionnels en ZFE
06:56|Après les vignettes Crit'Air 4 et 5, ce sont les véhicules Crit'Air 3 qui ne peuvent plus circuler et stationner dans la Zone à Faibles Emissions Cette ZFE comprend Lyon, Caluire-et-Cuire, Villeurbanne, Bron et Vénissieux. Celles et ceux qui n'ont pas anticipé cette nouvelle réglementation vont devoir trouver une solution. Acheter une voiture récente ou... un vélo cargo. La Métropole de Lyon prévoit des dérogations pour différentes configurations. Si vous utilisez peu votre véhicule par exemple, vous pouvez obtenir la dérogation "petit rouleur". Elle donne droit à 52 jours de circulation par an dans la ZFE. Le Grand Lyon a mis en place une dérogation "horaires décalés". Elle permet aux détenteurs d'une voiture avec une vignette Crit'Air 3 de circuler dans la ZFE entre 21 heures et 6 heures du matin.La ZFE concerne les particuliers mais aussi les professionnels. Invités eux aussi à utiliser des véhicules Critair 0,1, ou 2...Compte tenu des limitations de circulation à venir en Presqu'île, l'achat d'un vélo-cargo peut aussi s'avérer judicieux. D'autant que de nombreux constructeurs rivalisent aujour'dhui sur ce marché... A Villeurbanne, au Grand Plateau, Ref Bikes conçoit et propose des vélos modulables, grâce à une technologie d’assemblage de cadre brevetée et baptisée Plug&Go®.Nous avons rencontré Romain Segura, président de Ref Bikes. "On est capable de fabriquer des vélos à prix compétitifs avec Taïwan. Grâce à des cadres que nous pouvons monter en 15 minutes et totalement reconditionnables. Un assemblage sans colle, ni soudure. On a ainsi des offres flexibles, modulables... Dans les entreprises, il y a du turn-over, des changements de pratiques, des arrivées de nouveaux collaborateurs... Le vélo doit donc s'adapter. Vélo musculaire ou électrique... personnalisation de la géométrie du cadre. Choix des accessoires pour coller au mode de vie ou au type de marchandises à transporter. C'est aux employeurs de promouvoir ce type de mobilités douces. Ca leur permet aussi de se démarquer sur le marché de l'emploi. "Autre acteur engagé et également lyonnais : B2eBike. L'entreprise basée dans le 9ème arrondissement, propose des vélos électriques, des bornes de recharge et des solutions pour entreprises et collectivités.Lionel Escot est cofondateur de B2eBike : "B2eBike conçoit des solutions de mobilité partagée pour les entreprises et collectivités. Pour les trajets domicile-travail, Il faut rappeler qu'on a 10 millions de salariés qui roulent seuls dans leur voiture pour faire moins de 8 km. Si on veut participer à la réduction de notre empreinte CO2, on doit changer nos habitudes. Ces vélos partagés permettent à des non-cyclistes de découvrir le vélo. Ce mode de déplacement, c'est reconnu, fait du bien au moral, à la santé t il est bon pour la planète".Les personnes ou les entreprises concernées par la ZFE et ayant besoin d'être conseillées peuvent s’adresser à l’Agence des Mobilités mise en place par la Métropole de Lyon. Consultation via Internet ou physiquement au 120, rue Masséna, Lyon 6ème.LE 1/4H LYONNAIS | lundi 6 janvier 2025
13:49|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 6 janvier 2025La colère n'est toujours pas retombée chez les agriculteurs : nouveaux blocages autour de LyonMétéo France a placé en vigilance orange vents violents la Loire et le Rhône jusqu'à 15hDécès d’Anne-Marie Comparini dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 77 ans des suites d'une longue maladieHommages unanimes pour l'ancienne présidente du conseil régional Rhône-Alpes, après l’invalidation par le Conseil d’État de l’élection de Charles Million avec les voix du FNTravaux : les viaducs de Pierre-Bénite entament 18 mois de chantier à partir d'aujourd'hui. Des difficultés de circulation à prévoir aussi à partir de ce lundi et jusqu’au mois d’octobre prochain à Fontaines-sur-SaôneAprès les vignettes Crit'Air 4 et 5, se sont les véhicules Crit'Air 3 qui ne peuvent plus circuler et stationner dans la Zone à Faibles Emissions Mais des solutions existent pour les particuliers et les professionnels. Des dérogations et des moyens de substitutionComme l'achat ou le le recours à un vélo-cargo A Villeurbanne, Refbike conçoit et propose des vélos modulables, grâce à une technologie d’assemblage de cadre brevetée baptisée Plug&Go®,Autre acteur engagé et également lyonnais : B2eBike propose des vélos électriques, des bornes de recharge et des solutions pour entreprises et collectivitésLionel Escot, cofondateur de B2eBike, et Romain Segura, président de RefBike, sont nos invitésLa dernière semaine de 2024 marquée par un bond de l’épidémie de grippe en Auvergne-Rhône-Alpes. Le COVID reste à un niveau « quasi stable » aux urgencesLigue 1 : l'OL s'en tire bien face à la lanterne rouge Montpellier qui aurait mérité de s'imposer samedi à DécinesBasket Elite : malmenée en première mi-temps l'ASVEL a arraché une précieuse victoire dans la salle de la lanterne rouge, La Rochelle.Rugby - Top 14 : Le LOU a mis fin à une série de cinq défaites de rang en obtenant la victoire sur Perpignan au Matmut Stadium de GerlandSeniorcash : les plus de 50 ans offrent leurs services et créations
09:31|Senior Cash est un site internet dédié aux seniors qui ont envie de proposer leurs services et leurs créations. Qu'il s'agisse de soutien scolaire, cuisine, peinture, couture, sport, bricolage, jardinage, musique, photographie ou encore bien-être... C'est l'occasion pour nos seniors de partager leurs savoir-faire. Nous avons rencontré Afsa Elmaï, elle est la cofondatrice de Senior Cash. "Je suis RH de formation. Et à l'âge de 37 ans, j'étais un peu dans une période charnière de ma vie. J'avais envie de changer d'entreprise d'une part, ou en tout cas d'activité. Et je me suis dit pourquoi pas me lancer dans mon activité. J'ai eu la chance de rencontrer dans ma vie Marie, qui est une ancienne collègue de travail, devenue une amie; On a décidé de s'associer sur un nouveau concept qui est celui de Seniorcash. Et qui a pour objectif de permettre à nos seniors de plus de 50 ans de proposer leur savoir-faire, leur service, sur un site internet",Hafsa nous explique le déclic qui l'a incité à créer Seniocash. Alors qu'elle était responsable RH chez Vinci, elle a rencontré un problème avec ses enfants autour du périscolaire. "J'avais du mal à trouver quelqu'un pour récupérer mes enfants et les amener à leur activité extrascolaire. Pour mon associée Marie, c'était pareil. Elle, c'était une problématique de garde. On trouvait des personnes peu expérimentées, des personnes jeunes, des personnes aussi qui, clairement, une fois sur deux, ne viennent pas au rendez-vous. Et on s'était dit, mais c'est dommage, on aurait besoin, de personnes un peu plus expérimentées... Pourquoi pas des seniors ? "L'objectif de seniorcash est de valoriser le savoir-faire des seniors, leur expérience. Il y a aussi des personnes très manuelles. Qui savent personnaliser des bijoux, des sacs, peu importe. Des seniors pourront également vendre leurs produits, leurs objets personnalisés sur le site. Les seniors ont de plus en plus de mal à trouver du travail. Entre 50 et 60 ans, on sait qu'aujourd'hui, il y a un taux de chômage qui est plus important. Et les personnes concernées ont souvent du temps libre. Et ils sont prêts à rendre service. La plupart du temps, nos seniors sont en forme. Ils ont une expérience à partager. En face, il y a personnes comme nous qui ont besoin d'avoir de gens qui nous rendent un service, Et les seniors sont des personnes fiables. sur qui on peut compter. Cette activité peut aussi constituer un complément des salaires, même si ce n'est pas la priorité pour Seniorcash... Qui est un service entre particuliers. Pas besoin d'avoir une entreprise...".Seniorcash est un site internet assez moderne, avec différentes fonctionnalités. "Le senior remplit sa petite fiche profil, il explique ce qu'il veut faire, dans quelle zone il est. Tout simplement, il s'enregistre, ça c'est gratuit. L'acheteur, il fait pareil de son côté. Il enregistre aussi sa page profil. L'acheteur, quand il arrive sur le site, trouve une petite barre de recherche. Des profils lui sont proposés. L'acheteur choisit le seniorcash qui lui convient en fonction de sa fiche profil, de sa compétence, de son tarif. Il a aussi la possibilité d'échanger avec lui sur le site."Seniorcash se rémunère sur des frais de gestion qui sont de 7% sur la transaction. Des options sont aussi proposées au seniorcash, facultatives mais payantes. Par exemple, le senior a la possibilité de prendre un abonnement visibilité, pour une semaine,14 jours ou un mois. Objectif : remonter dans la liste des seniors pour qu'ils puissent ressortir en premier. Egalement la possibilité d'acheter des emplacementrs pour des photos. 5 euros pour mettre 10 photos sur la fiche profil. Particulièrement utile pour celles et ceux qui proposent des créations comme des bijoux...Pour en savoir plus, c'est iciPetit Musée des Objets d'Antan : nos souvenirs du quotidien
12:19|Direction les hauteurs du 5e arrondissement, aux 10 rues Henriette, dans le quartier de Ménival. Pour se replonger au siècle dernier et découvrir le petit musée des objets d'antan. C'est Jocelyne Saraillon qui est à l'origine de ce musée.Jocelyne habite 10 rues Henriette, à l'endroit du petit musée. Elle est née le 14 septembre 1947. À Lyon 2e..."Maman avait plein de choses au garage qu'elle ne voulait pas. Alors elle m'a dit je vais y jeter, tu y veux. Alors moi j'ai pris ce que j'aimais. Je l'ai gardé dans une cave. J'habitais Villeurbanne à l'époque. Et puis quand je suis venue habiter ici, 10 rue Henriette, en 1988, j'ai tout mis en bas. Je me disais que je devrais faire un musée. Et je l'ai fait en 2019".Au premier étage de sa maison, nous poussons la porte et découvrons une véritable caverne d'Ali Baba. "Il y a tous les objets usuels de la vie de nos ancêtres.. Les objets de la cuisine, de la salle de bain, ça va de la tasse à la petite cuillère, la machine à coudre, la boule lyonnaise...""L'idée c'est de partager ce que j'ai fait. et de ne pas l'avoir fait pour rien. Parce que je trouve que c'est un peu notre patrimoine. Il y a plein de gens qui ne connaissent pas ces objets. Les gens d'un certain âge, eux, se régalent parce qu'ils replongent dans leur passé. Certains m'expliquent comment on se servait des objets" explique Jocelyne en souriant."Cette année, j'ai eu quelques enfants qui avaient une dizaine d'années, mais ils se sont régalés. Ils sont repartis avec des livres, ils ont découvert beaucoup de choses, ils ont trouvé ça génial..."Au-delà des visites de son musée, Joocelyne Saraillon propose aussi des immersions au siècle dernier. En passant une nuit ou deux au musée. Pour pouvoir mieux en profiter et utiliser les affaires comme avant. "Il y a une chambre et les voyageurs de passage peuvent utiliser les anciennes couvertures, profiter d'un lit d'époque. Pour vivre autrement..."Nous commençons un tour des différentes pièces du musée. "Je vais vous y faire découvrir..." lance Jocelyne, dans un parler lyonnais ponctué de "Y".Dans l'entrée, des anciens outils, des tenailles, des petites chignoles, des scies, des pinces. Des couteaux suisses, des poinçons, l'ancien décamètres en bois qui se dépliaient en accordéon, une faucille. "Le gramophone, c'est celui de mes parents et grands-parents. C'est la musique qu'on utilisait quand on faisait des baptêmes, des fêtes. C'est un appareil "La Voix de son Maître" précise Jocelyne, en montrant le logo (un chien posté devant un pavillon).Beaucoup d'objets dans la cuisine. La table est mise avec une ancienne assiette, un vieux bol. Des portes-serviettes à l'ancienne, une théière, une cafetière, un sucrier avec la pince à l'ancienne. "Il y a les binocles, le coin carte. Avec des cartes à jouer et des jetons qu'on gagnait..." s'amuse Jocelyne."Alors là, j'ai un petit meuble où ce sont mes choses préférées. Un distributeur de cigarettes. Une carte postale avec un joli petit chat et quand on appuie avec le doigt, ça couine. Des binocles qui se posent sur le nez et il y a une barre pour tenir le binocle. Il n'y a pas de branche à lunettes..."L'idée c'est quoi ? C'est de dire que c'était mieux avant ? "Non, l'idée c'est de dire que c'était différent, ne nous plaignons pas maintenant. Ne serait-ce que pour la musique. On ne regrette pas trop le son exécrable du gramophone" sourit Jocelyne.Le Petit Musée des Objets d'Antan est situé 10 rue Henriette, dans le 5e arrondissement. Il est prudent d'appeleer pour réserver au préalable...Un réveillon solidaire et intergénérationnel dans le Vieux-Lyon
11:34|La Maison des Passages au 44 rue Saint-Georges va accueillir à nouveau cette année un réveillon participatif. De nombreuses associations et commerçants du quartier se sont mobilisées pour ce passage à 2025. Les Petites Cantines, la Maison des Passages, l'association Quartier Saint-Georges, le Café 203, la maison Bonnard, la boulangerie Saint-Vincent, Bobby Fleurs, Murgier & Guyot, la Bal Masqué, le café Cousu, les Dragons de Saint-Georges, l'association D'amour et d'Eau de Sources, La 40N...Une soirée aussi rendue possible par un financement de la Mairie du 5ème.La première édition en 2023 avait été une complète réussite...Pauline Chaumard, de l'association Tissâge, se souvient de cette soirée. "C'était vraiment un moment de joie, de grande joie partagée. Les retours ont été très bons et certains ont cherché à maintenir ce lien en participant aux activités organisées par les associations partenaires..."Toute l'année, Tissâge mène des activités pour réunir les générations. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre, se surprendre et s’émouvoir, l'association créée il y a trois ans, crée les espaces de rencontres et de partage.Partant d'un constat et de quelques chiffres...27 % des Français de plus de 60 ans éprouvent un sentiment de solitude. Un Français sur 5 de plus de 60 ans passe des journées entières sans parler à quelqu’un. 530 000 personnes sont en situation de mort sociale en France ( contre seulement 300 000 en 2017 ).Les enfants et petits-enfants sont souvent loin et occupés. Les aidants familiaux sont isolés et épuisés. Pour accompagner ce public en détresse, Tissâge a décidé de réunir toutes les bonnes volontés.Tissâge soutient l’idée que "c’est par la rencontre et le partage que nous trouverons les ressources et l’inspiration pour sublimer le monde de demain". Ses actions visent à permettre aux jeunes de s’investir dans des missions apprenantes et qui ont du sens pour construire une société riche de liens. Il s'agit, en particulier, de permettre aux seniors, même fragilisés, de continuer à apprendre, à se surprendre et à transmettre leurs expériences. Et aussi permettre aux artistes et aux artisans de vivre de leur travail et de leurs créations en partageant leurs outils et leur regard sur le monde...Très concrètement, Tissâge organise des spectacles, des événements, et même des séjours de répit dans une maison située dans le Val de Saône, à Tournus.Car, au-delà de créer du lien intergénérationnel, Tissâge accompagne aussi les aidants. Pour chaque séjour, 4 ou 5 couples maximum sont accueillies. "On fait en sorte que les aidants entre eux puissent profiter de ce moment ressourçant. Pendant que nous nous occupons de leur conjoint malade sur place dans une belle maison de vacances. en plein cœur de la Bourgogne. On a de très, très beaux résultats de bien-être exprimés par les aidants sur ces séjours. Ils repartent du coup en ayant le sentiment d'être moins isolés, en prenant un petit peu de distance, en créant des liens réconfortants entre eux. Ils partagent les mêmes difficultés".Tissâge a même un projet plus ambitieux de Maison du Répit. "Il y a beaucoup de dépendance sur ce Domaine des Tissâges, ce qui nous permettrait de faire des salles d'activité pour de l'accueil de résidences d'artistes et des ateliers créatifs et récréatifs. On est en recherche de financements..." explique Pauline.Dernière activité de Tissâge : faire des créations artistiques engagées autour d'une thématique. "Cette année, on va parler de la vie intime et affective des personnes âgées, comme nous invite à le faire la Ville de Lyon et son adjoint Alexandre Chevalier. On va faire des rencontres intergénérationnelles pour croiser les regards sur les questions de vie intime à tout âge et réaliser une création artistique qui portera la parole des aînés sur ce sujet".Industrie : Technax investit 7M€ dans une nouvelle usine
13:23|Contrairement à certaines idées reçues, l'industrie se porte plutôt bien en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour preuve. Technax. Créée en 1989, cette entreprise est spécialisée dans les solutions de soudage sur mesure, essentiellement pour les secteurs de l'automobile et d'énergie. Forte d'une importante croissance, elle a décidé de déménager tout en restant sur Saint-Priest, mais en construisant une nouvelle usine sur la ZAC Berliet. Technax va investir 7M d'euros dans un projet de relocalisation sur la ZAC Berliet. Laurent Vernede est le président de Technax. "Technax est un fabricant de machines spéciales. On fait du soudage. par résistance, principalement du soudage laser. Donc c'est comment assembler deux pièces ensemble. On ne fait que de la machine spéciale, donc la machine spécifique sur mesure. On a deux gros secteurs : l'automobile et l'industrie électrotechnique"."C'est de la haute couture dans le sens où nos machines sont uniques. De plus, elles vont fonctionner pendant toute la durée de vie du produit qui peut être de 20 ou 30 ans. Et c'est des machines qui vont permettre de produire une pièce avec un très haut niveau de qualité et d'exigence" explique Laurent Vernede.Ecoutez le podcastTechnax va construire une nouvelle usine. En quelques années, le chiffre d'affaires a doublé. Horizon 2026, c'est le nom projet visant à construire une usine deux fois plus grande et à continuer le développement à l'international.La PME disposera de 2400 m² d'ateliers. et de 1000 m² de bureaux sur l'ancien site d'essai du constructeur de camions Berliet. Technax compte une cinquantaine de salariés. Coralie Tracq est responsable RH. Elle nous explique la politique RH de l'entreprise avec parfois des recrutements atypiques."On est engagé par exemple avec la MMIE pour prendre des profils un peu atypiques, des profils internationaux. Par exemple, on peut recruter quelqu'un qui ne correspond pas à tous les critères de compétences... Quelqu'un qui aurait fait des choses qui n'ont rien à voir avec l'industrie. On se rend compte que ça a un intérêt sur des compétences plus transverses, la gestion de projet".Technax est adhérent d'Evolis, une jeune organisation professionnelle qui représente les fabricants de machines et de solutions industrielles. Nous avons rencontré son délégué général Olivier Dario. "Evolis, c'est la fusion de plusieurs organisations professionnelles. pour constituer une grande organisation transversale à toutes les filières industrielles qui réunit des constructeurs de machines et d'équipements. En Allemagne, Il y a des grandes organisations transversales. C'est le VDMA en Allemagne, mais nous on est un petit VDMA à la française"."Une région comme Auvergne-Thône-Alpes reste très industrielle. Tant que l'industrie innove, exporte et recrute, tout va bien. Ce n'est pas ce secteur des équipements et des machines qui souffre. C'est plutôt le secteur de la sous-traitance qui souffre énormément. Des grands donneurs d'ordres qui prennent des décisions parfois trop financières. Le secteur des machines et des équipements a énormément souffert dans la phase de désindustrialisation. Tout ça est maintenant derrière nous" explique Olivier Dario. "Je suis surpris par Technax. Le patron est rentré il y a 30 ans. L'industrie, ça reste un secteur où le métier est important. Cela passe par la qualité de management. La formation, le souci des équipes, la qualité de contact entre le dirigeant et son équipe. L'interaction entre le bureau d'études et l'atelier, On avance en gardant son équipe et en innovant, et en ayant toujours cette culture de l'innovation chevillée au corps.Pour rappel, Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle française. Son industrie métallurgique et mécanique contribue pour plus d'un tiers à ce succès.LE 1/4H LYONNAIS | lundi 30 décembre 2024
14:06|ECOUTEZ LE 1/4H LYONNAIS Toute l'actualité de ce lundi 30 décembre 2024Durant ces fêtes de fin d’année, nous vous propsons une édition exceptionnelle du 1/4H LYONNAIS. Avec des longs formats, des portraits, des coups de coeur, des expériences et rencontres inspirantes…. Et ce lundi on plonge dans l'univers de l'industrie !Contrairement à certaines idées recues, l'industrie se porte plutôt bien en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour preuve : Technax.Créée en 1989, cette entreprises est spécialisée dans les solutions de soudage sur-mesure essentiellement pour les secteurs de l’automobile et de l’énergie. Forte d’une importante croissance, elle a décidé de déménager, tout en restant sur Saint-Priest, mais en construisant une nouvelle usine sur la ZAC Berliet.La PME va investir 7 millions d'euros dans le projet.Nous avons rencontré Laurent Vernede, président de Technax, Coralie Track, responsable RH et RSE, et Olivier Dario, délégué général de l'organisation professionnelle Evolis...Ecoutez le podcast...