Loin des yeux loin du care

En attendant le grand final de la saison 1 et l’arrivée de la prochaine, on vous a concocté un best-of aux petits oignons ! Au menu : les moments les plus mind-blowing à (re)découvrir sans modération. Chaque semaine, l’équipe de LDYLDC vous partage un extrait marquant. Aujourd'hui, c’est Joan Tronto, politologue américaine - la papesse du care - qui nous parle du “cauchemar féministe”. Elle revient sur la dimension politique du travail du soin et comment il s’est toujours construit sur des rapports de pouvoir et de domination. Pour écouter l’extrait complet et plonger dans la réflexion avec Joan Tronto, direction l’épisode 1 “Qu’est-ce-que le care ?”. 

En attendant le grand final de la saison 1 et l’arrivée de la prochaine, on vous a concocté un best-of aux petits oignons ! Au menu : les moments les plus mind-blowing à (re)découvrir sans modération. Chaque semaine, l’équipe de LDYLDC vous partage un extrait marquant. Aujourd'hui, c’est Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, qui nous invite à réfléchir sur l’importance de reconnaître notre vulnérabilité commune—un principe de réalité qui nous concerne toutes et tous. Pour écouter l’extrait complet et plonger dans la réflexion avec Cynthia Fleury, direction l’épisode 1 “Qu’est-ce-que le care ?”. 

Dans cet épisode on s’allie avec le collectif « La fabrique des soignants » pour décrypter le fonctionnement de notre système de santé qu’on chérie à l’international encore plus que la baguette 🥖 🫶 Et pour en parler, on reçoit l’économiste Nicolas Da Silva, connu pour son ouvrage « La bataille de la Sécu », Valentine Burucoa, sage-femme et co-fondatrice de Jeen, des centres innovants dédiés à la santé féminine, et Tsippora Sidibe de Tant que je serai noire et de l’Observatoire des violences médicales. Et, parce qu’on aime cet étendard de notre état providence, on a envie de le préserver, d’en prendre soin et d’imaginer comment y intégrer encore plus de care ! On pouvait pas mieux finir cette saison ensemble qu’en parlant de santé !

Avec Constance Vilanova, journaliste et autrice du livre « Vivre pour les caméras » qui décrypte la télé réalité et Loic Assemat, aka la big Bertha, artiste, drag queen et candidate de la saison 1 de Drag Race France, on pose la question : la télé réalité est-elle devenue un outil de pop culture plus bienveillant, plus professionnel, et même engagé ? On prendra également l’exemple de Drag Race qui repense les codes de la télé réalité pour visibiliser des parcours d’artistes et de vulnérabilités. On se demandera aussi si ces programmes télé « safe » et de « care », peuvent finalement influencer la société dans le bon sens ? Ou, si il s’agit davantage d’un leurre - la télé réalité restera-t-elle toujours imbibée de logiques capitalistes ?

Vous saviez que Adam Smith le célèbre économiste libéral pour notamment sa « main invisible du marché » qui n’a jamais évalué le travail domestique, et bien c’est sa mère qui lui cuisinait son diner ? Dans cet épisode on parle du rôle des mères, d’évaluation du travail domestique et de la manière dont ce rôle pourrait inspirer la société et être partagé par toute la société plutôt que d’être dévalorisé. J’échange avec Lucille Quillet, autrice du livre « le prix à payer : ce que le couple hétérosexuel coute aux femmes ». On y entend aussi des courtes interventions de Hélène Perrivier, économiste, Cécile Duflot, DG de Oxfam et Hanna Hassouline, fondatrice du mouvement les guerrières de la paix. Et si on rendait sa hype à la main invisible de la mère d’Adam Smith?

Si les députés en 1874/75 ont eu besoin de cette trêve pour arrêter de s’embrouiller et relancer le commerce, aujourd’hui la période des congés entre les fêtes de Noël et jour de l’an révèle le fonctionnement inéquitable de notre système. Et surtout pour les travailleuses et travailleurs du soin (et pour nous un peu) c’est un peu un mini covid chaque année. On la renomme en trêve des travailleuses du care ?