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MISMATCH
IA, vent de panique dans les organisations ? LE FACE À FACE
Saison 4, Ep. 2
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Dans cette seconde partie, Olivier Jacquemond reçoit Clément Le Moine Veillon, ancien chercheur à l'IRCAM après sa thèse "Conversion neuronale des attitudes sociales dans les signaux vocaux", aujourd'hui à l’ENS au sein du laboratoire de neuropsychologie interventionnelle, dans lequel il développe des protocoles et des algorithmes visant à représenter/prédire l'état clinique des patients atteints de la maladie de Huntington sur la base d'échantillons de parole.
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5. La ville, lieu de tous les vivants ? COMPLET
01:32:55||Saison 4, Ep. 5Lors des confinements de 2020, les citadins ont fait l’expérience aigüe de leurs sens, ils ont appris à distinguer ce qui les entoure, les englobe et leur demeurait invisible. Les travailleurs de première ligne, venant souvent de loin pour faire tourner l’économie et procurer les produits de première nécessité dont ils avaient besoin, mais aussi les animaux sauvages, qui s’emparaient de la ville, vide d’occupants et de circulation. Si les urbains exprimèrent leur reconnaissance pour les travailleurs, c’est un autre sentiment qui émergea face au retour de la nature dans nos villes : l’émerveillement. Voir des cerfs, des chevreuils, des renards, entendre le chant des oiseaux nous procura un plaisir primaire, essentiel. Devenus inactifs, ce surgissement inattendu nous permit de redécouvrir ce que l’humain et les animaux partageaient : être vivants.À l’issue de la pandémie, certains ont fait le choix de quitter la ville pour s’installer à proximité de la nature, montrant que la ville perdait de son attractivité et que son imaginaire s’était quelque peu tari. Et pourtant… la ville, autrefois espace d’émancipation, de rencontre, de tolérance, ne serait-elle pas justement l’endroit propice pour réfléchir au mode de relation à construire avec les animaux ? Loin de la robinsonnade, la ville, lieu de tous les vivants ?Pour en parler, dans la première partie, Olivier Jacquemond reçoit Léa Mosconi, architecte, maîtresse de conférences à l’ENSA Nantes, cofondatrice de l’atelier Bony Mosconi, présidente de la Maison de l’architecture en Île-de-France et commissaire scientifique de l’exposition Paris Animal présentée au Pavillon de l’Arsenal en 2023, Nathalie Blanc, géographe et plasticienne, directrice de recherche au CNRS et directrice du Centre des Politiques de la Terre, et Joëlle Zask, philosophe,maîtresse de conférences à l’Université d’Aix-Marseille, membre de l’Institut universitaire de France et du Centre Norbert Elias et auteure de « Zoocities. Des animaux sauvages dans la ville ».Dans la seconde partie, Olivier Jacquemond reçoit Simon Cobigo, architecte, paysagiste et cataphile pour parler de biotope, de régénération hydrique, mais aussi de formes d'intervention légère, ludique éphémère dans l'espace public.0:44 Introduction2:00 Le débat avec Léa Mosconi, Nathalie Blanc et Joëlle Zask1:04:37 Le face à face avec Simon Cobigo5. La ville, lieu de tous les vivants ? LE FACE À FACE
28:27||Saison 4, Ep. 5Dans cette seconde partie, Olivier Jacquemond reçoit Simon Cobigo, architecte, paysagiste et cataphile pour parler de biotope, de régénération hydrique, mais aussi de formes d'intervention légère, ludique éphémère dans l'espace public.5. La ville, lieu de tous les vivants ? LE DÉBAT
01:05:06||Saison 4, Ep. 5Lors des confinements de 2020, les citadins ont fait l’expérience aigüe de leurs sens, ils ont appris à distinguer ce qui les entoure, les englobe et leur demeurait invisible. Les travailleurs de première ligne, venant souvent de loin pour faire tourner l’économie et procurer les produits de première nécessité dont ils avaient besoin, mais aussi les animaux sauvages, qui s’emparaient de la ville, vide d’occupants et de circulation. Si les urbains exprimèrent leur reconnaissance pour les travailleurs, c’est un autre sentiment qui émergea face au retour de la nature dans nos villes : l’émerveillement. Voir des cerfs, des chevreuils, des renards, entendre le chant des oiseaux nous procura un plaisir primaire, essentiel. Devenus inactifs, ce surgissement inattendu nous permit de redécouvrir ce que l’humain et les animaux partageaient : être vivants.À l’issue de la pandémie, certains ont fait le choix de quitter la ville pour s’installer à proximité de la nature, montrant que la ville perdait de son attractivité et que son imaginaire s’était quelque peu tari. Et pourtant… la ville, autrefois espace d’émancipation, de rencontre, de tolérance, ne serait-elle pas justement l’endroit propice pour réfléchir au mode de relation à construire avec les animaux ? Loin de la robinsonnade, la ville, lieu de tous les vivants ?Pour en parler, dans cette première partie, Olivier Jacquemond reçoit Léa Mosconi, architecte, maîtresse de conférences à l’ENSA Nantes, cofondatrice de l’atelier Bony Mosconi, présidente de la Maison de l’architecture en Île-de-France et commissaire scientifique de l’exposition Paris Animal présentée au Pavillon de l’Arsenal en 2023, Nathalie Blanc, géographe et plasticienne, directrice de recherche au CNRS et directrice du Centre des Politiques de la Terre, et Joëlle Zask, philosophe,maîtresse de conférences à l’Université d’Aix-Marseille, membre de l’Institut universitaire de France et du Centre Norbert Elias et auteure de « Zoocities. Des animaux sauvages dans la ville ».4. Enquête OSINT, un jeu très sérieux ? COMPLET
01:44:33||Saison 4, Ep. 4Documenter des crimes de guerre grâce à des vidéos de témoins publiées sur les réseaux sociaux, révéler des scandales environnementaux à l’aide d'images satellites, identifier un terroriste avec l’assistance de caméras de surveillance, prouver l’implication d’officiers russes dans la tentative d’assassinat de Navalny en consultant les cartes d’embarquement sur les compagnies aériennes, tout ceci n’est pas réservé aux services de renseignement, mais rendu possible à toutes et à tous à partir des informations et données disponibles en ligne.Ce domaine d’investigation s’appelle l’OSINT, soit open source intelligence, et peut se définir comme « un ensemble de pratiques consistant en la collecte et l’exploitation systématique d’informations provenant de sources accessibles au public dans le but de répondre à un besoin d’informations ». Mais répond-il à ce besoin, parvient-il à nous éclairer, à révéler des zones grises de l’information, ou participe-t-il de ce brouillage actuel du trop de données, trop d’informations ? L’OSINT, au-delà de l’investigation, peut-elle nous inspirer pour désaturer le sens, nous guider dans un environnement complexe et conflictuel et nous aider dans la prise de décision ? Pour en parler, dans cette première partie, Olivier Jacquemond reçoit Clément Renault, chercheur en renseignement guerre et stratégie à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (IRSEM), visiting fellow au King's College de Londres et enseignant à Sciences Po Paris, Allan Deneuville, maître de conférences à l'université Bordeaux Montaigne, vice-président Relations Internationales de la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication, co-directeur, avec Gala Hernández López, de la structure "Après les Réseaux Sociaux" et en charge du pôle recherche de l'association leader de l'OSINT en France OpenFacto, et Hervé Letoqueux, ancien analyste pour la douane judiciaire, puis assistant spécialisé en cyber auprès du pôle antiterroriste du Tribunal Judiciaire de Paris et fondateur de l’association OpenFacto et actuellement chef de la division des opérations à VIGINUM, le service technique et opérationnel de la France chargé de la vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères.Dans la seconde partie, Olivier Jacquemond reçoit Lého Galibert-Laîné, réalisateur de film et maître de conférence en cinéma à l'Université américaine de Paris.0:52 Introduction1:53 Le débat avec Clément Renault, Allan Deneuville et Hervé Letoqueux, 1:06:21 Le face à face avec Lého Galibert-Laîné4. Enquête OSINT, un jeu très sérieux ? LE FACE À FACE
38:23||Saison 4, Ep. 4Enquête OSINT, un jeu très sérieux ? LE FACE À FACEDans cette seconde partie, Olivier Jacquemond reçoit Lého Galibert-Laîné, réalisateur de film et maître de conférence en cinéma à l'Université américaine de Paris.4. Enquête OSINT, un jeu très sérieux ? LE DÉBAT
01:07:25||Saison 4, Ep. 4Documenter des crimes de guerre grâce à des vidéos de témoins publiées sur les réseaux sociaux, révéler des scandales environnementaux à l’aide d'images satellites, identifier un terroriste avec l’assistance de caméras de surveillance, prouver l’implication d’officiers russes dans la tentative d’assassinat de Navalny en consultant les cartes d’embarquement sur les compagnies aériennes, tout ceci n’est pas réservé aux services de renseignement, mais rendu possible à toutes et à tous à partir des informations et données disponibles en ligne.Ce domaine d’investigation s’appelle l’OSINT, soit open source intelligence, et peut se définir comme « un ensemble de pratiques consistant en la collecte et l’exploitation systématique d’informations provenant de sources accessibles au public dans le but de répondre à un besoin d’informations ». Mais répond-il à ce besoin, parvient-il à nous éclairer, à révéler des zones grises de l’information, ou participe-t-il de ce brouillage actuel du trop de données, trop d’informations ? L’OSINT, au-delà de l’investigation, peut-elle nous inspirer pour désaturer le sens, nous guider dans un environnement complexe et conflictuel et nous aider dans la prise de décision ?Pour en parler, dans cette première partie, Olivier Jacquemond reçoit Clément Renault, chercheur en renseignement guerre et stratégie à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (IRSEM), visiting fellow au King's College de Londres et enseignant à Sciences Po Paris, Allan Deneuville, maître de conférences à l'université Bordeaux Montaigne, vice-président Relations Internationales de la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication, co-directeur, avec Gala Hernández López, de la structure "Après les Réseaux Sociaux" et en charge du pôle recherche de l'association leader de l'OSINT en France OpenFacto, et Hervé Letoqueux, ancien analyste pour la douane judiciaire, puis assistant spécialisé en cyber auprès du pôle antiterroriste du Tribunal Judiciaire de Paris et fondateur de l’association OpenFacto et actuellement chef de la division des opérations à VIGINUM, le service technique et opérationnel de la France chargé de la vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères.3. Démocratie, écologie et pouvoir : l’équilibre impossible ? COMPLET
01:31:58||Saison 4, Ep. 386% des Français se disent préoccupés par le changement climatique, et pourtant la cause écologique patine malgré la vigueur et créativité des activistes sur le terrain, la parole de leaders d’opinion et la mobilisation à l’échelle mondiale d’une jeunesse vigilante. Comme si l’agenda pour la planète butait sur l’agenda budgétaire, économique, électoral, reléguant la crise écologique au bas des programmes politiques.Comment parvenir à briser le plafond vert ? Surtout, comment s’y prendre en tant que militante et militant, en tant qu'activiste, en tant que chercheuse, chercheur, en tant que think tank, pour convertir l’indignation morale et les déclarations de bonnes intentions générales en élan démocratique profond et durable ?Pour en parler, Olivier Jacquemond reçoit dans la première partie (jusqu'à 1:06:00) Lucile Schmid, essayiste, cofondatrice du think tank La Fabrique écologique, membre du comité de rédaction de la revue Esprit et présidente du Prix du roman d’écologie, Fabien Locher, historien de l’environnement, chargé de recherche au CNRS et co-auteur du livre Les Révoltes du ciel, et Léa Falco, cofondatrice du collectif Construire l’écologie, elle travaille également à la formation des agents publics aux enjeux écologiques.Dans la seconde partie, Olivier Jacquemond reçoit Pauline Lida, chorégraphe, directrice artistique et co-fondatrice de Minuit 12, un collectif de création et de recherche destiné aux artistes qui explorent les thématiques écologiques.0:35 Introduction2:18 Le débat avec Lucile Schmid, Fabien Locher et Léa Falco1:06:10 Le face à face avec Pauline Lida3. Démocratie, écologie et pouvoir : l’équilibre impossible ? LE FACE À FACE
25:49||Saison 4, Ep. 3Dans cette seconde partie, Olivier Jacquemond reçoit Pauline Lida, chorégraphe, directrice artistique et co-fondatrice de Minuit 12, un collectif de création et de recherche destiné aux artistes qui explorent les thématiques écologiques.3. Démocratie, écologie et pouvoir : l’équilibre impossible ? LE DÉBAT
01:06:21||Saison 4, Ep. 386% des Français se disent préoccupés par le changement climatique, et pourtant la cause écologique patine malgré la vigueur et créativité des activistes sur le terrain, la parole de leaders d’opinion et la mobilisation à l’échelle mondiale d’une jeunesse vigilante. Comme si l’agenda pour la planète butait sur l’agenda budgétaire, économique, électoral, reléguant la crise écologique au bas des programmes politiques.Comment parvenir à briser le plafond vert ? Surtout, comment s’y prendre en tant que militante et militant, en tant qu'activiste, en tant que chercheuse, chercheur, en tant que think tank, pour convertir l’indignation morale et les déclarations de bonnes intentions générales en élan démocratique profond et durable ?Pour en parler, dans cette première partie, Olivier Jacquemond reçoit Lucile Schmid, essayiste, cofondatrice du think tank La Fabrique écologique, membre du comité de rédaction de la revue Esprit et présidente du Prix du roman d’écologie, Fabien Locher, historien de l’environnement, chargé de recherche au CNRS et co-auteur du livre Les Révoltes du ciel, et Léa Falco, cofondatrice du collectif Construire l’écologie, elle travaille également à la formation des agents publics aux enjeux écologiques.