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Famine (3/3) | Comprendre les liens entre climat et insécurité alimentaire
22:53|Après avoir défini précisément les contours de la famine, puis présenté le volet politique de la famine, nous allons finir cette série de podcast en nous arrêtant sur l’impact des crises climatiques, qui pourraient devenir l’une des causes principales des situations de famine. Nous allons en effet voir que les urgences climatiques et les urgences alimentaires sont intimement liées, (même si à ce jour le climat n’est jamais la cause unique), et que toute la chaine alimentaire est concernée, de la production, à la conservation, distribution, etc. Cet épisode nous permet également d’ouvrir sur des perspectives de « solutions » liées à l’adaptation et la résilience climatiques, et j’ai pour cela le plaisir d’accueillir Sylvie Wabbes, référente Climat dans le Bureau des urgences et de la résilience de la FAO, l’Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Nous avons la chance d’entendre Sylvie qui se prépare à aller à la 29ème Conférence des Parties sur le changement climatique (COP 29) qui aura lieu en Azerbaïdjan du 11 au 22 novembre 2024, et durant laquelle la FAO joue un rôle majeur pour positionner la transformation des systèmes agroalimentaire comme une des solutions principales à la crise climatique. Emission enregistrée le 5 novembre 2024.
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Famine (2/3) | Quand la politique crée la faim : analyse des causes de la famine
14:13|Après le premier épisode de cette série qui nous a présenté dans le détail les différents contours de la famine, nous allons nous intéresser aujourd’hui au volet politique de la famine, car comme nous allons le voir ce sont des décisions politiques (par exemple liés aux politiques agricoles, économiques ou sécuritaires) qui affectent l'accès à la nourriture et aux ressources agricoles, et donc de fait l’émergence de la famine. Et ce sont aussi des décisions politiques qui peuvent y remédier.Nous allons donc voir le rôle des politiques publiques dans l’émergence de situations d’insécurité alimentaire et de famine ; ce que l’on entend par « faim comme arme de guerre », et enfin quelles solutions politiques peuvent être apportées. J’ai donc le plaisir aujourd’hui d’accueillir Pauline Chetcuti, Responsable des campagnes et du plaidoyer Humanitaire à Oxfam International et qui a travaillé sur le sujet depuis plusieurs années et pour différentes ONG.Emission enregistrée le 30 mai 2024.Famine (1/3) | De la crise alimentaire à la famine : quelques clés pour comprendre
16:10|À travers cette nouvelle série de podcasts, nous allons nous pencher sur la notion de famine. Un mot qui a marqué l’histoire et laisse en mémoire des images chocs de certaines grandes famines médiatisées comme au Soudan du Sud ou en Somalie. Et qui malheureusement revient aujourd’hui sur le devant de la scène, avec les notions de « risque de famine » à Gaza ou « d’état de famine » qui semble se déclarer dans le Tigré, 40 ans après la grande famine qui avait dévasté l’Éthiopie. Alors nous allons déjà essayer de comprendre ce qui détermine un état de famine, état lié à des conditions de malnutrition, d’insécurité alimentaire et de mortalité. Et nous verrons que la famine est souvent liée à une combinaison de facteurs conjoncturels (généralement politiques, économiques et environnementaux) et de causes structurelles et politiques profondes. Pour nous expliquer tout cela, j’ai le plaisir d’accueillir Charlotte Dufour, qui travaille depuis 20 ans sur la nutrition et les systèmes alimentaires, avec des étapes à ACF, au Groupe URD, à la FAO et au PNUD notamment, et qui est aujourd’hui co-présidente du Groupe URD. Emission enregistrée le 20 mars 2024.Agilité de l’aide (3/3) | L’exemple d’un projet particulièrement complexe
24:54|Pour conclure cette série sur l’agilité dans le secteur de l’aide, nous avons souhaité comprendre comment fonctionne un projet agile, c’est-à-dire pensé du début à la fin pour agir et réagir au mieux dans un contexte particulièrement complexe et fluctuant. Il s’agit du projet RESILAC, acronyme de « Redressement Économique et Social Inclusif du Lac Tchad », dont le but était de renforcer la résilience des territoires du Bassin du Lac Tchad les plus impactés par la crise sécuritaire et le changement climatique. Ce projet a été mis en œuvre par un consortium international (Action contre la Faim – chef de file, CARE et Groupe URD) en partenariat avec le réseau du CCFD – Terre Solidaire, Search For Common Ground et des organisations locales sur les quatre pays d’intervention.On parle donc d’un projet particulièrement complexe puisqu’il est à la fois multi-pays, multisectoriel et multipartite, car mis en œuvre par un consortium international et multi-bailleurs. Sans oublier qu’il s’inscrit dans une approche dite « triple nexus » alliant « aide humanitaire, développement et paix ». Pour nous présenter ce projet mis en œuvre de 2018 à 2022 au Cameroun, au Niger, au Nigeria et au Tchad, j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui Hélène Ronceray, la responsable du projet et cheffe du bureau régional de RESILAC basée à N’Djamena.Agilité de l’aide (2/3) | Le point de vue d’une ONG de développement
23:14|Ce deuxième épisode de notre série consacrée à l’agilité souhaite illustrer cette notion de façon très concrète en s’intéressant à une ONG de développement qui doit s’adapter de plus en plus souvent à des changements de contexte rapides et profonds. Nous allons voir que ces bouleversements l’obligent à sortir de son champ d’action habituel et la confrontent à des problématiques humanitaires. Pour nous parler de ce besoin d’agilité, tant au niveau de l’organisation que des projets, j’ai le plaisir de recevoir Christian Blanchard, directeur de l’action internationale de l’ONG ASMAE Sœur Emmanuelle, dont l’objectif est d’apporter protection et éducation aux enfants les plus vulnérables, en France et dans sept autres pays.Agilité de l’aide (1/3) | Pour une meilleure gestion des projets
23:41|Cette nouvelle série de podcasts aborde la question de l’agilité dans le secteur de l’aide internationale. Cette approche que l’on appelle aussi « gestion agile » s’oppose aux méthodes « classiques » de gestion de projet qui montrent leur limites, par exemple quand le contexte ou l’action envisagée sont trop complexes pour tout prévoir et tout anticiper à l’avance. Car dans des conditions difficiles, beaucoup de choses dépendent en réalité de la capacité des personnes et des organisations à s’adapter aux changements et répondre efficacement aux incertitudes, ce que l’on appelle ici être « agiles ». Pour nous présenter dans ce premier épisode les principales caractéristiques de l’agilité, j’ai le plaisir d’accueillir Charly Pierluigi, référent qualité du Groupe URD, qui anime régulièrement des formations sur le sujet, aussi bien en France qu’à l’étranger.La neutralité de l’aide (3/3) | Du principe de neutralité à l’impératif de radicalité
12:20|Pour conclure cette série sur la neutralité de l’aide, nous avons souhaité entendre le point de vue d’une structure un peu singulière dans son fonctionnement : la Fondation Danielle Mitterrand. Cette organisation place en effet au cœur de son identité et de ses principes fondateurs « l’importance de donner la parole aux premiers et premières concerné.es » par les crises et les oppressions de tout ordre. Elle soutient également « des projets mettant en lumière des alternatives au système dominant, radicales et exemplaires ». Mais la radicalité est-elle compatible avec l’impératif de neutralité ? Pour en parler, nous avons le plaisir d’accueillir Agnès Golfier, co-directrice de la Fondation Danielle Mitterrand.