Les enfants vont bien

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Yoann & Jérémy: Mes papas, la princesse et la fée

Saison 2, Ép. 35

Il n’y a pas un schéma plus courant qu’un autre dans nos familles, et je crois pouvoir dire que chaque famille est unique aussi bien dans sa composition que dans son accès à la parentalité. On pourrait qualifier nos parentalités d’alternatives. J’ai coutume de dire qu’il n’y a pas un parcours type ou idéal mais un parcours pour chaque famille.


Alors comme trouver un album jeunesse qui soit semblable à notre vie a nous? Déjà il est difficile pour nous adulte de s’identifier à un héros qui ne nous ressemble pas physiquement, alors si en plus il mène une vie totalement différente de la nôtre, c’est de l’ordre de l’impossible.

Vous imaginez pour un enfant? Se construire avec des schémas qui ne sont pas ceux de son quotidien, et se les voir représenter à outrance, dans chaque livre, chaque film, chaque jeu qu’on lui propose? Il y a de quoi se sentir en décalage.


Une solution simple s’est imposée à Yoann pour raconter à ses enfants leur conception. Il devait l’écrire puisqu’il ne trouvait pas un album qui corresponde à leur parcours. En 1 an de temps, son livre pour enfant: mes papas, la princesse et la fée a vu le jour. En 1 an de temps durant lequel il a aussi fait grandir ses tous petits bébés, Kiara et Louis qu’ils ont eu avec Jeremy par le biais d’une GPA en Californie.

Évidement, je n’ai pas résisté à lui demander de me raconter leur parcours. Et je peux vous dire qu’il est chouette ce parcours, et assez exceptionnel, parce qu’avoir des jumeaux par le biais d’une GPA c’est un peu comme gagner un double ticket d’accès au bonheur.


Je vous laisse découvrir l’histoire de Yoann et Jeremy, la princesse, la fée, Kiara et Louis


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Compte instagram de Yoann: @mespapas

Site internet: www.mespapas.com


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Musique de cet épisode:

Josh Woodward I'll be right behind you Joséphine


Je vous souhaite une bonne écoute.


Plus d'épisodes

3/20/2023

Larissa: Perdre confiance et prendre le controle de sa PMA

Saison 4, Ép. 28
Je crois que je le répète dans chacun de mes épisodes ou presque. Le maître mot dans la parentalité est la confiance en soi. Se faire confiance est essentiel, écouter son intuition: cette petite voix intérieur que trop souvent nous refoulons! Oui mais ce n’est pas simple, parce qu’on a envie de croire, et d’ailleurs c’est bien souvent le cas, que les professionnels qui nous entourent, sont des sachants et que nous sommes des novices. Sauf qu’il n’y a que vous pour connaître votre corps ou votre bébé! Alors vous me rétorquerez que c’est plus facile à dire qu’à faire! C’est certain, et je suis la première à douter et de mes intuitions, et de mes compétences, particulièrement quand il s’agit de santé ou de l’éducation que j’inculque a mes enfants. Voilà toute l’ambivalence de la parentalité, savoir que nous sommes les meilleurs parents pour nos enfants tout en se posant chaque jour la question de ce que l’on aurait pu ou du faire mieux, tout en se demandant si nos enfants ne seraient parfois pas mieux sans nous. Ce constat est difficile, et surtout complètement éronné, mais il est pourtant fréquent. Le parallèle avec le rapport a notre corps est aisé. Il s’agit de la même confiance et des mêmes doutes quant à nos ressentis. J’ai envie de le crier haut et fort tant c’est essentiel: FAITES VOUS CONFIANCE! Vous n’êtes engagés en rien, tout est réversible, seuls les délais seront allongés, et c’est vrai que dans nos parcours, c’est le nerf de la guerre. Larissa, que vous avez déjà entendu sur ce podcast, lorsqu’elle nous a raconté la préservation de ses ovocytes, a souhaité nous partager son parcours pour devenir maman solo. Et ce qu’il en ressort, c’est que si elle ne s’était pas écoutée, si elle ne s’était pas fait confiance, elle ne serait probablement pas mère aujourd’hui, ou certainement seulement après un parcours bien plus contraignant et invasif. Alors elle aussi a ressenti ce besoin irrépressible de faire savoir ce qu’il pouvait se produire si l’on ne s’écoutait pas. Elle a elle-même la chance de faire partie d’une profession médicale qui lui permet de savoir où aller chercher les bonnes ressources et surtout d’avoir le bon réseau. Ce n’est pas le cas de nous toustes, en revanche nous avons toustes le même privilège: le choix! Alors servons-nous en! Je vous laisse découvrir l’historie de Larissa et en faire bon usage.J’ajoute juste ici, que si ce podcast vous plait et que vous souhaitez le soutenir, je vous propose de nous retrouver sur ma page Steady. Vous en trouverez le lien en bio du compte Instagram du podcast: @lesenfantsvontbienpodcast et ici: https://steadyhq.com/les-enfants-vont-bien
3/13/2023

Sylvie: Vivre son homosexualité dans une famille chinoise traditionnelle

Saison 4, Ép. 27
Vous commencez à bien me connaitre pour la plupart d’entre vous et vous savez que je suis curieuse. J’ai une soif de découverte insatiable. Je suis friande des spécificités des cultures qui ne sont pas les miennes, et cela, particulièrement dans le cadre de coming out, ou de constructions de familles homoparentales, dans des cadres plus stricts, plus traditionnels, dans des conventions moins ouvertes. Lorsque Sylvie est venue vers moi pour me raconter sa famille, nous nous sommes tout de suite accordées sur le fait qu’il fallait avant tout, qu’elle me fasse part du contexte dans lequel elle avait grandi et qui teintait l’ensemble des décisions de ce projet. Sylvie est d’origine chinoise, ses parents sont nés au Laos et ont fuit la montée communiste des qu’ils ont pu pour se rendre en France et donner naissance à Sylvie, puis à ses frères et soeurs. Ses parents sont l’exact interprétation de ce que l’on imagine des familles chinoises. Un père très taiseux, une mère plutôt effacée, dont le rôle est de s’occuper des enfants, un famille à l’ancienne, très patriarcale en somme. Je me suis longtemps interrogée sur les possibilités de faire son coming out dans des sociétés si traditionnelles et ancestrales. J’avais déjà la conviction que cela demandait une grande force, tout en ayant conscience que cette force est malheureusement encore nécéssaire en occident aussi. Vous l’entendrez d’ailleurs dans cet épisode, c’est encore un sujet très sensible chez Sylvie. En revanche, ce que j’ai envie d’en retenir, c’est qu’elle a réussi! Elle a réussi à s’outer et à construire sa famille homoparentale, en y ajoutant la complexité d’une différence d’age certaine avec sa femme, tout en préservant les liens familiaux. Aujourd’hui, elle en a fait du chemin, et quand elle regarde en arrière, Sylvie peut etre fière d’elle, fière d’avoir fait bouger les lignes. Et elle ne s’est pas arrêtée la! Pour entériner son parcours et qu’il donne foi à d’autres jeunes chinois qui aimeraient faire leur coming out et construire une famille, mais aussi pour que son fils découvre dans ses albums un héros qui lui ressemble, elle a écrit un livre pour enfant qui raconte leur histoire: La conception de Léo avec la PMA. J’ajoute juste ici, que si ce podcast vous plait et que vous souhaitez le soutenir, je vous propose de nous retrouver sur ma page Steady. Vous en trouverez le lien en bio du compte Instagram du podcast: @lesenfantsvontbienpodcast et ici: https://steadyhq.com/les-enfants-vont-bienJe ne vous retiens pas plus longtemps et vous laisse découvrir cette histoire.
3/6/2023

Claire: La réduction embryonnaire

Saison 4, Ép. 26
Cela fait 8 ans que je recherche ce témoignage, qui ne s’adresse au final qu’à très peu de personne mais qui est essentiel quand on se retrouve confronté à cette decision. Voilà 8 ans que j’ai poncé Google et tous les forums pour savoir quel choix nous allions faire, pas celui des médecins, pas celui de nos proches, pas celui des réseaux et des forum, mais bien le notre! Celui qui nous correspondait. Celui qu’on devrait assumer notre vie entière!Comme je le dis au début de l’épisode, l’histoire de Claire est connue de tous.tes, elle fait le tour des groupes Facebook autour de la PMA et de la parentalité solo. Comme une légende urbaine, une légende numérique. Claire est cette future maman solo, qui est passé par une PMA clandestine chez cette fameuse gyneco lyonnaise. Elle est tombée enceinte presque immédiatement, de ces grossesses qui elles aussi sont légendaires. A 7SA, elle découvre qu’elle est enceinte de triplés et prend assez rapidement la décision de faire une réduction embryonnaire. Ce choix elle l’assume pleinement, des triples en solo, c’etait inenvisageable! Dans cet épisode, Claire vous raconte son parcours, les doutes qui l’ont jalonné, les choix qui se sont imposés à elle, la procédure de réduction embryonnaire, ainsi que tous le questionnement qu’elle engendre. Elle est aujourd’hui l’heureuse maman solo de jumeaux. Je profite de ce temps que j’ai avec vous, juste avant l’épisode, pour vous annoncer une nouveauté dans le support que vous pouvez apporter au podcast. Voilà maintenant 3 ans que je vous propose chaque semaine du contenu inédit qui permet de visibiliser notre communauté et vous permet, à vous, de faire des choix éclairés. J’ai à coeur que l’accés aux épisodes reste gratuit pour qu’il soit accessible à toustes. Mais vous me demander souvent comment soutenir mon travail. J’ai aujourd’hui une proposition supplémentaire à vous faire, qui répond à vos propositions: Vous pouvez désormais soutenir financièrement le podcast sur ma page steady dont vous trouverez le lien en bio sur le compte Instagram du podcast: @lesenfantsvontbienpodcast et ici: https://steadyhq.com/les-enfants-vont-bienMerci merci merci!