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Les Voix de la Photo

#99 David Fourré (Lamaindonne)

Saison 1, Ep. 99

David Fourré, éditeur de Lamaindonne, revient sur l’équilibre entre ses activités aux éditions du Rouergue et ses projets d’éditions. Il nous explique la genèse de sa maison d’édition, son rôle de trouver la bonne forme d’une série photo puis de faire des choix de formats/papiers/mises en page/place du texte, les actions de l’association qui promeut le livre photo français France Photo Book et ses projets en cours. Avec honnêteté et transparence, il nous a donné des conseils pratiques et a levé des tabous sur le livre photo et son économie. Marché compliqué, car « Très peu de gens achètent des livres photos, mais bizarrement il y a de plus en plus de livres photos et d’éditeurs de qualité ». Bonne écoute !


1’30 – Un amoureux des livres et en particulier des livres de littérature. Sa rencontre avec les éditions du Rouergue et Olivier Douzou.

4’30 – Olivier Douzou lui apprend à considérer le livre comme un terrain de jeu. Pas des contraintes trop formelles. Tant qu’il y a du sens.

7’ – La genèse de l’édition Lamaindonne.

10’35 – Les étapes de création de ses livres.

12’10 – Ce que j’aime ce sont les photos « sales ». Où l’on voit le regard. Il faut regarder au-delà de l’image.

12’50 – Le rôle de l’éditeur est d’essayer de trouver la bonne forme (en tout cas ce qu’on a compris) de la série photo et de faire des choix de format/papier/mise en page/la place du texte…

23’35 – « Un bon livre photo est un livre habité qui ne nous rend pas froids » On travaille avec des séries photos qui font un tout. On ne travaille pas sur une image iconique, mais sur un flux… comme dans un livre littéraire.

26’40 – Très peu de gens achètent des livres photos. Mais bizarrement il y a de plus en plus de livre photos et d’éditeurs de qualité.

27’40 – Les actions de l’association qui promeut le livre photo français : France Photo Book. (Travail auprès du ministère de la culture, diffusion du livre photo français à l’international….)

34’15 – L’économie du livre photo : Faire des livres photo ce n’est pas rentable, car objet très cher à fabriquer (beau papier, photogravure, imprimeur cher, car cher à faire) et petit tirage, car peu d’acheteurs. Les recherches de financements sont essentielles et la plupart des régions aident les éditeurs.

37’ – Un des tabous dans le livre photo : Parfois des photographes payent pour faire un livre avec un éditeur.

37’50 – Une des solutions pour tirer en plus d’exemplaire : faire des livres en co-éditions avec des éditions qui ne sont pas basés en Europe.

39’ – Ses projets d’éditions dans en 2024.

48’48 – L’intérêt des livres photo c’est de travailler à deux : photographe et éditeur.

50’ – Conseils pour des éditeurs : il ne faut pas se lancer tout de suite dans le livre photo en indépendant.


Le site de Lamaindonne : https://www.lamaindonne.fr/


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Et merci au Quai de la Photo (Marion Briffod x Pierre-Yves Mahé) de m'avoir prêté votre studio pour enregistrer cet épisode.

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  • 116. #116 Emanuele Amighetti (Artistic Director) ENGLISH EPISODE

    27:17||Saison 1, Ep. 116
    In this episode, we talk with Emanuele Amighetti, an italian creative director whose journey began in Como, Italy, influenced by a love of punk music and literature. Initially studying classical and Middle Eastern studies, he transitioned to photography, telling stories of marginalized communities. After working with international press, he moved into art direction, collaborating with his wife and embracing new media. We discuss his time at Esquire and Hearst, his creative process, and the evolving challenges in photography today. He is now the Executive Image Director at Harper’s Bazaar Italia. Enjoy listening!1’30 - Grew up in Como with parents in banking; father loved music (punk), mother literature. Both passions influenced him.3’15 - Initially studied classical and Middle Eastern studies.4’30 - Drawn to photography by his artistic interests and desire to tell stories of marginalized communities. Worked with American and French press.7’15 - Transitioned to art direction after losing motivation in photography. Influenced by social media and collaborations with his wife, an artist.9’20 - Joined Esquire Italy as Image Director, later Creative and Art Director at Hearst. Expanded the magazine’s vision beyond photography.12’35 - Described his role as a curator, conceptualizing ideas, forming teams, and translating concepts into practice.14’45 - Inspiration comes from daily life, travel, technology, and his team. Works with photographers globally, emphasizing teamwork.16’30 - Ensures coherence in projects, working with large teams and celebrities to create meaningful work with feeling.18’15 - Sees art direction as collaborative, a dialogue between artists, photographers, and his vision.19’30 - Noticed photography’s crisis due to social media and AI. Emphasizes the need for photography to evolve and integrate other media.23’00 - Believes photography still provides a unique sensation, necessary to visualize and capture the world.23’50 - Advice: Trust your vision, be passionate, and avoid imitation. For photographers, focus on storytelling and authenticity. Stay open to change.Emanuele Amighetti's Instagram: https://www.instagram.com/emanueleamighetti/Subscribe to the podcast newsletter: https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterStay updated with the podcast: https://lesvoixdelaphoto.fr/You can also find the podcast on Instagram, Facebook, and LinkedIn @lesvoixdelaphoto
  • 115. [BEST OF] #115 Caroline Stein (Collection Neuflize OBC)

    04:43||Saison 1, Ep. 115
    -> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.Caroline Stein, responsable du mécénat et de la collection photo chez Neuflize OBC, nous partage son parcours, depuis ses débuts en tant qu’éditrice chez Somogy jusqu’à son rôle actuel où elle gère une collection d'entreprise de plus de 1000 œuvres. Nous parlons de son approche des acquisitions d’art, des expositions qu’elle organise, et de son soutien à des projets comme les expositions au BAL et au Jeu de Paume. Bonne écoute !Le site de la collection Neuflize OBC : https://accueil.collection.neuflizeobc.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterPour suivre l'actualité du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto
  • 115. #115 Caroline Stein (Collection Neuflize OBC)

    01:09:26||Saison 1, Ep. 115
    Caroline Stein, responsable du mécénat et de la collection photo chez Neuflize OBC, nous partage son parcours, depuis ses débuts en tant qu’éditrice chez Somogy jusqu’à son rôle actuel où elle gère une collection d'entreprise de plus de 1000 œuvres. Nous parlons de son approche des acquisitions d’art, des expositions qu’elle organise, et de son soutien à des projets comme les expositions au BAL et au Jeu de Paume. Bonne écoute !1’30 – Caroline Stein évoque son parcours initial en littérature.8’00 – Caroline raconte sa première embauche chez les éditions Somogy, travaillant sur des catalogues d'expositions et son introduction au milieu muséal.9’53 – Elle décrit son immersion dans les institutions culturelles et les festivals à travers ses projets, dont Chroniques Nomades à Honfleur.11’00 – Caroline parle de son travail avec le collectif Planches Contact et sa collaboration avec des photographes sur des projets comme Made in China et Made in France.19’50 – Caroline explique la dynamique de Tendance Floue, un collectif inspiré par Magnum.23’30 – Elle décrit sa rencontre avec Jean-François Camp au festival photo de Vannes et son travail sur une exposition réalisée dans des conteneurs puis ses années chez le laboratoire Dupon.30’00 – Son arrivée chez Neuflize OBC en 2017, où elle intègre la banque pendant sa réorganisation et participe à la célébration des 20 ans de la collection d'art.39’00 – Caroline explique la vision derrière la collection Neuflize OBC, centrée initialement sur le portrait, puis évoluant vers des thèmes comme la figure humaine et la mémoire.45’00 – Elle partage son expérience sur le renouvellement des accrochages dans le cadre de la collection Neuflize OBC.52’00 – Caroline offre des conseils aux photographes sur la manière de soumettre un dossier à la fondation, avec des recommandations pratiques pour être efficace et pertinent.54’00 – Elle mentionne son implication dans le collectif Les Filles de la Photo et l’ouvrage Y voir clair dans l’écosystème de la photographie.55’30 – Caroline discute des mécénats et de l’importance des programmes pédagogiques dans le cadre de ses soutiens culturels à des institutions comme Jeu de Paume et La MEP.1’02’15 – Elle aborde les défis de travailler dans un établissement bancaire, notamment le lien à créer entre l’art et des collaborateurs souvent éloignés de ce milieu.1’04’00 – Caroline revient sur la médiation qui représente 80 % de son travail, un rôle clé pour valoriser la collection à la fois en interne et auprès des partenaires.1’06’00 – Elle conclut avec des conseils sur la gestion d'une collection d’entreprise, insistant sur l’importance de l’équilibre entre l’interne (collaborateurs) et l’externe (partenaires et publics).Le site de la collection Neuflize OBC : https://accueil.collection.neuflizeobc.fr/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterPour suivre l'actualité du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto
  • 114. [BEST OF] #114 Marta Weiss (Victoria & Albert Museum) ENGLISH EPISODE

    08:17||Saison 1, Ep. 114
    -> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.Mara Weiss is the lead curator of the Victoria & Albert Photography Centre, completed in 2023 in London. In this episode, we talked about her studies at Harvard and Princeton and her projects as Curator of Photography at the Victoria and Albert Museum in London since 2007. We discussed developments she has observed in the field of museum photography, such as the integration of photography into permanent spaces like at MoMA, but not yet at the V&A, and the importance of the acquisition group, which not only enables more acquisitions but also takes on new roles, such as organizing events and travels with patrons. She also gave us some advice for people who want to become curators in a museum like her. I hope you enjoy this episode!Victoria and Albert Museum Photography Centre: https://www.vam.ac.uk/info/photography-centre?srsltid=AfmBOoqZSZoHt_zH-w0WkTrxPvSA0vbM_JfMgzoZeuYPCyhXZDN2IUl7Subscribe to the podcast newsletter: https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterStay updated with the podcast: https://lesvoixdelaphoto.fr/You can also find the podcast on Instagram, Facebook, and LinkedIn @lesvoixdelaphoto
  • 114. #114 Marta Weiss (Victoria & Albert Museum) ENGLISH EPISODE

    31:45||Saison 1, Ep. 114
    Marta Weiss is the lead curator of the Victoria & Albert Photography Centre, completed in 2023 in London. In this episode, we talked about her studies at Harvard and Princeton and her projects as Curator of Photography at the Victoria and Albert Museum in London since 2007. We discussed developments she has observed in the field of museum photography, such as the integration of photography into permanent spaces like at MoMA, but not yet at the V&A, and the importance of the acquisition group, which not only enables more acquisitions but also takes on new roles, such as organizing events and travels with patrons. She also gave us some advice for people who want to become curators in a museum like her. I hope you enjoy this episode!1:44 – Her childhood and her love of visiting museums. 4:15 – Her studies at Harvard in art and her internships in museums in the USA and Europe. 10:15 – Her job as a photo editor for a graphic design company and her dissertation at Princeton on 19th-century British photography, staged photography, and photo albums from the late 1830s to 1870. She spent two years in the UK for her PhD and conducted archival research at the V&A in the print room. 14:20 – Her job at the V&A, the V&A Photography Centre, and the projects she undertakes as a curator of this center. 18:15 – Her team: three people when she arrived, now seven permanent positions, and the other roles at the V&A (conservators, loans, art handlers, interpretation team, web team, programming team…) = 700 people work at the V&A. 21:50 – Developments she has observed in the field of museum photography since she began:-         Photography has been integrated into permanent spaces (like at MoMA, but not at the V&A).-         The importance of the photography acquisition group, an increasingly significant aspect of her work. 25:30 – Advice for curators: Take every opportunity to examine photographs as objects, study photo books. 28:30 – She feels fortunate to have focused on early photography at the beginning of her studies, as having a deep understanding of the history of photography makes it easier to build upon that to engage with the present. 29:15 – It is valuable to have some hands-on experience, to know how things are made. This includes making photographs, both digital and analog.  Victoria and Albert Museum Photography Centre: https://www.vam.ac.uk/info/photography-centre?srsltid=AfmBOoqZSZoHt_zH-w0WkTrxPvSA0vbM_JfMgzoZeuYPCyhXZDN2IUl7Subscribe to the podcast newsletter: https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterStay updated with the podcast: https://lesvoixdelaphoto.fr/You can also find the podcast on Instagram, Facebook, and LinkedIn @lesvoixdelaphoto
  • 113. [BEST OF] #113 Patrick Delat (Centre d'art contemporain photographique - Villa Pérochon)

    05:47||Saison 1, Ep. 113
    -> Cet épisode est l'extrait d'un entretien. Vous trouverez l'entretien entier sur ce même compte.Patrick Delat a été le directeur du Centre d’art contemporain photographique – Villa Pérochon depuis sa création jusqu’à 2024 et dans cet épisode on est revenu sur les projets photographiques qu’il a menés à Niort depuis les années 80. Il nous a expliqué l’histoire des Rencontres de la jeune photographie internationale menée par une équipe de bénévoles et de passionnés depuis trente ans. On a parlé des enjeux et de l’importance de fédérer le collectif autour d’un projet qui doit faire sens et garder le cap sur son projet pour durer dans le temps, mais aussi des difficultés qu’il a pu rencontrer en tant qu’association à financement public. Merci à lui, longue vie au CACP-Villa Pérochon et bonne écoute !Villa Perochon : https://www.cacp-villaperochon.com/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterPour suivre l'actualité du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto
  • 113. #113 Patrick Delat (Centre d'art contemporain photographique - Villa Pérochon)

    51:43||Saison 1, Ep. 113
    Patrick Delat a été le directeur du Centre d’art contemporain photographique – Villa Pérochon depuis sa création jusqu’à 2024 et dans cet épisode on est revenu sur les projets photographiques qu’il a menés à Niort depuis les années 80. Il nous a expliqué l’histoire des Rencontres de la jeune photographie internationale menée par une équipe de bénévoles et de passionnés depuis trente ans. On a parlé des enjeux et de l’importance de fédérer le collectif autour d’un projet qui doit faire sens et garder le cap sur son projet pour durer dans le temps, mais aussi des difficultés qu’il a pu rencontrer en tant qu’association à financement public. Merci à lui, longue vie aux Rencontres de la jeune photographie internationale et bonne écoute !2’35 - Son parcours en tant qu’animateur puis directeur de centre socioculturel et sa rencontre avec la photographie.7’50 – Animateur d’un atelier photo et sa participation avec la création d’un collectif à L’Europe D’art d’Art en 1989 pendant quelques années.12’ – Envie de continuer son projet autour d’un collectif avec le soutien de la ville et la création d’une association en 1994, Pour l’Instant.13’ – La résidence comme période protégée pour s’interroger sur sa pratique avec 8 résidents autour d’une personnalité de la photographie.14’- Un format qui évolue sur la période et la durée et la création de la Villa Perochon, un centre d’art dédié à la photo en 2013 puis premier centre photo d’intérêt national en 2018.17’30 – Un financement public de la ville, de la Drac et de la région 20’ – Importance de la médiation avec le premier emploi de l’association dédié à un médiateur culturel. 23’50 – Durant les 15 ans premières années uniquement des bénévoles dont lui et il est salarié à mi-temps en 2012. Avant l’ouverture de la Villa Perrochon, il avait deux vies : directeur de centre socioculturel et bénévole de l’association Pour l’Instant. 27- Les étapes de création d’une association comme la sienne : _ proposer une idée et aller vers les gens qui sont intéressés de tous niveaux sociaux et professionnels pour créer un collectif et fédérer les énergies. _ l’animer en gardant des contacts fréquents et construire le projet ensemble. _ structurer petit à petit et se donner des objectifs sans contrainte de temps. 32’ – L’ancrage territorial l’a protégé des changements de municipalités. 34’20 – Les résidences des Rencontres de la jeune photographie internationale. 41’20 – Son conseil pour les photographes qui postulent aux résidences : être sincère dans ce que l’on propose et ne pas suivre les tendances. Oser présenter ce que l’on est, ce qu’on veut être et ce qu’on veut dire.44’30 – Il a des projets après la Villa Perochon, mais c’est trop tôt pour en parler.46’ – Ses conseils pour des personnes qui souhaitent créer une association comme la sienne : l’attention doit être portée au projet, car le projet fait le lien entre tout ce qu’on peut mettre en place. Il est important de mesurer le projet et les moyens que l’on dispose au quotidien. Aujourd’hui plein de dispositifs financiers peuvent détourner le projet. Il est important de se tenir à son projet politique et sincère, mais ce n’est pas la chose la plus simple à faire. 48’30 - Il a été tenté de faire une carrière de photo, mais il a fait le choix de travailler sur un projet photo collectif. On doit faire des choix douloureux en se demandant où on veut aller et pourquoi.Villa Perochon : https://www.cacp-villaperochon.com/Pour vous inscrire à la newsletter du podcast : https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterPour suivre l'actualité du podcast : https://lesvoixdelaphoto.fr/Et vous pouvez retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto
  • 112. [BEST OF] #112 David Campany (Writer, curator and teacher) ENGLISH EPISODE

    06:29||Saison 1, Ep. 112
    -> This episode is an extract from an interview. You will find the entire interview on this same account.In this episode, we are at Somerset House during Photo London with David Campany. He is a curator, writer, publisher, and educator, teaching at the University of Westminster, London, and serving as Curator at Large for the International Center of Photography, New York. We talked about his love and addiction for writing, the projects he undertakes as an independent, as a teacher, and at ICP. Through his experiences, he gave us advice on how to protect our passion and keep our curiosity alive. Subscribe to the podcast newsletter: https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterStay updated with the podcast: https://lesvoixdelaphoto.fr/You can also find the podcast on Instagram, Facebook, and LinkedIn @lesvoixdelaphoto
  • 112. #112 David Campany (Writer, curator and teacher) ENGLISH EPISODE

    55:33||Saison 1, Ep. 112
    In this episode, we are at Somerset House during Photo London with David Campany. He is a curator, writer, publisher, and educator, teaching at the University of Westminster, London, and serving as Curator at Large for the International Center of Photography, New York. We talked about his love and addiction for writing, the projects he undertakes as an independent, as a teacher, and at ICP. Through his experiences, he gave us advice on how to protect our passion and keep our curiosity alive. 1'40 - Born in the late '60s, he was influenced by TV culture and movies by Fellini, Godard, etc.  6' - He quickly realized that he wanted to be involved with images because he found pleasure in looking at them and thinking about how they fit into the world.  9' - After his graduation, he was invited to curate shows and write texts. He became known for making unexpected connections between things. For example: an exhibition at Le Bal about Anonymous Americans in film.  19' - Why it is important to write to a writer if you think their work is good.  20'30 - Writing as an addiction.  23'10 - Juggling multiple projects: working on 3 shows and 8 books at the same time. He does not support repetition.  27'30 - The first text he wrote as a professional and his book for Phaidon, "Photography and Art."  32'10 - The magazines he created with the auction house Christie's and the collector Christina Belker.  37' - His experience in NY at the ICP, managing the program for 5-6 years.  45' - Now, exhibitions are collaborations between photographers and curators because, most of the time, the photographer has an idea of what the show will look like. Making exhibitions is part of their work.  47'40 - Advice for curators: you need to go beyond your ego in helping the artist create the work they can't do on their own. It’s tempting to say, "I will do it like this." But it is important to move past that phase.  51'30 - Advice for writers: just write, whether it will be published or not, and your writing will improve. Don’t be afraid to approach people you admire. Stay interested and aware of the possibilities. There is no formal career path.  53'15 - Now, he says yes to only 10% of the proposals he receives. If his heart is not in it, he cannot say yes. He cannot do something he is not interested in because it would kill the thing he loves. One important thing is to keep your curiosity alive.Subscribe to the podcast newsletter: https://bit.ly/lesvoixdelaphotonewsletterStay updated with the podcast: https://lesvoixdelaphoto.fr/You can also find the podcast on Instagram, Facebook, and LinkedIn @lesvoixdelaphoto