Les Voix de la Photo

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#48 Ambroise Touvet & Jean-Matthieu Gautier (Epic)

Saison 1, Ep. 48

Le défi de Jean-Matthieu Gautier et Ambroise Touvet en 2020 ? Relancer la revue Epic (précédemment Epic stories) ! Dans cet épisode avec le duo de photographes et agents nous abordons : l’agence de photographes Oblique lancée par Ambroise en 2012, la difficulté de donner un prix de vente à une revue, le futur de la revue Epic et l’équilibre de leurs vies de photographes, d’agents et d’éditeurs. La revue Epic leur sert de terrain d’expérimentation mais également de projet d’édition et d’outil de communication pour les clients de l’agence.

Bonne écoute !


1’ - Un duo : Jean-Matthieu Gautier et Ambroise Touvet.

3 ‘ – La formation d’Ambroise

7’30 – La revue Epic est un modèle éditorial à la disposition de leurs clients corporates pour leurs proposer des projets d’éditions.

10’20 – La formation de Jean-Matthieu

12’50 - La relance en 2020 d’Epic 

16’ – Les fondations d’Epic : 4 photographes avec 4 histoires pour chaque revue

18’17 – Le rôle du comité éditorial

29’ – Quel est L’équilibre éditeur de revue et photographe ou agent ?

33’ – La difficulté de donner un prix de vente pour la revue

34’ – Les évolutions d’Epic

36’50 – Où on trouve la revue ?  Achat à l’unité et abonnement et en ligne et référencé en librairie

39’ – Leurs conseil pour des photographes qui souhaiteraient leurs présenter leurs travaux ?

42’30 – Le numéro 4


Le LinkedIn d'Ambroise Touvet https://www.linkedin.com/in/ambroisetouvet/

Le LinkedIn de Jean-Matthieu Gautier : https://www.linkedin.com/in/jean-matthieu-gautier-37831949/

Le site de la revue Epic : https://www.revueepic.com/

Le site de l'agence Oblique : https://www.agenceoblique.org/


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Plus d'épisodes

mercredi 10 mai 2023

#82 Xavier Martel (Historien)

Saison 1, Ep. 82
Xavier Martel, historien de formation, revient sur ses 5 années au Musée français départemental de la Photographie à Bièvres, l’exposition sur la photographie japonaise qu’il a réalisé pour le patrimoine photographique en 2004 et sa participation à araGo, le portail français de la photo. Habitant au Japon depuis 10 ans, nous avons aussi parlé de photographie japonaise et en particulier du statut d’artisan des photographes japonais. Bonne écoute !02’ – Xavier Martel, une formation polyvalente à l’ENSP à Arles.7’45 – Durant 5 ans, il fut responsable des collections protéiformes du Musée français départemental de la Photographie à Bièvres pas les tirages et les photos numériques, mais tout le reste : matériels de laboratoire, sacoches d’appareils photo, etc.13’ – Il a commencé une thèse sur l’iconographie touristique comme propagande nationale et il nous parle des photographies de l’association du Touring club de France.15’40 – Sa première rencontre avec la photo japonaise : il a participé à un recollement de la Société Française de Photographie et a découvert des tirages de photographes japonais. Puis il a travaillé au Centre Île-de-France en tant que chargé des publics quand Sylvain Lisson était directeur avec une expo inaugurale sur les collections japonaises dans les collections publiques. Il a alors proposé un complément de photographies venant de la FSP.21’40 – Il a travaillé pour le patrimoine photographique sur l’expo photo : Japon 1945-1975 Un renouveau photographique et a fait une résidence de six mois dans une résidence d’artiste (la Villa Kujoyama) au Japon à Kyoto.25’ – Son retour en France fut compliqué, car les institutions n’étaient pas intéressées par une exposition sur la photographie japonaise.29’ – Il a travaillé sur un projet mené par le ministère de la Culture déléguée à la Réunion des Musées Nationaux et du Grand Palais : le portail français de la photo, araGo. Le but était de présenter un portail avec toutes les photos des collections publiques (archives, musées et bibliothèques) et privées (galeries, etc.). Projet mené pendant deux ans, lancé à Arles en 2011, préfiguration à Paris Photo en 2011, ouverture du portail en 2012 alors qu’il écrivait des textes pour le portail depuis le japon puis le projet a été mis en pause.34’ – En venant vivre au Japon, en parallèle du projet Arago il souhaitait écrire une histoire de la photo japonaise. Sa question de départ : on parle des images faites par des Japonais ou des étrangers qui font de la photo au japon ? Les liens entre les territoires et les photos sont très forts.41’30 – Peu de galeries de photographie (il apprécie la Galerie MEM créée par Katsuya Ishida) au Japon. Importance du livre, car le Japon est un pays de l’écrit et moins de l’exposition.45’ – Des photographes japonais qui ne se considèrent pas comme des artistes (Shōmei Tōmatsu, Shōji Ueda). Les photographes reconnus comme des artistes au japon ont fait carrière à l’international comme Hiroshi Sugimoto.48’- Très peu de collectionneurs au Japon d’art contemporain. Le travail de valorisation de la photographie et de la structuration du marché de l’art fut initié aux EU.50’ – Les images photo ne pas sacralisées, les photographies sont moins des objets, mais plus consommables. Production d’images et non pas d’objets. Au Japon, il n’y a pas de différence entre artisan et artiste. Le photographe japonais Shōmei Tōmatsu disait : un photographe est uniquement un œil. Comme le photographe Eugène Atget, il disait qu’il faisait uniquement des documents pour les personnes qu’il prenait en photo et qu’il était un artisan au service des artistes.Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto
mercredi 26 avril 2023

#81 Clément Chéroux (Fondation Henri Cartier-Bresson)

Saison 1, Ep. 81
Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson revient sur son parcours et ses apprentissages durant ses expériences de conservateur en chef de la photographie au Centre Pompidou, au Musée d'art moderne de San Francisco, au MoMA à New York. Il nous explique les différences qu’il observe dans les méthodes de travail et la relation à la photographie entre la France et les Etats-Unis. Il nous présente les différentes activités de la Fondation Henri Cartier-Bresson qui fête ses 20 ans en 2023 : des expositions dans les murs de son espace parisien, des expositions itinérantes, des publications, un prix HCB, des conférences et des recherches actives sur le fond HCB et Martine Franck. La fondation HCB a principalement trois sources de financement privés : la billetterie, les dividendes du placement du capital de départ de la fondation et la recherche de mécénat (entreprise ou individuel). Bonne écoute !2’ – La découverte de Clément Chéroux avec la photo comme moyen d’expression.5’ – Ses études en histoire de l’art à Paris VIII puis à l’école de la photographie d’Arles. Cette double formation en photographie : théorique et plus pratique est à l’origine de son intérêt pour les pratiques photographiques.9’20 – Son expérience de conservateur en chef de la photographie au Musée d'art moderne de San Francisco et au MoMA à New York et en particulier les différences dans les méthodes de travail.17‘ – Il a travaillé en tant que conservateur de la photographie aux États-Unis et en France et il nous explique les différences d’un point de vue professionnel en revenant sur le développement de la photographie aux États-Unis au siècle dernier.21’ – La fondation HCB fut créée en 2003 et reconnue comme fondation d’utilité publique. Lieu de préservation des fonds Henri Cartier-Bresson et sa femme Martine Franck. Un de ses rôles est de faire en sorte que leurs œuvres soient réactivées en permanence en les mettant à l’épreuve des périodes contemporaines.26’30 – La fondation HCB est la seule fondation pour des photographes en France. Aux États-Unis, il est inspiré par les fondations : Irving Penn, Richard Avedon, Gordon Parks…29’ - Les projets de la fondation HCB : des expositions dans les murs de ses espaces et qui voyagent dans le monde entier, prix HCB qui récompense tous les deux ans un photographe avec une exposition et un catalogue, des publications, une librairie, un site, des conférences et des recherches sur les collections de la fondation.35’ – Un financement privé sans subvention composé principalement : de la billetterie, des dividendes du placement d’un capital de départ et de recherche de mécénat (entreprise ou individuel).37’30 – Deux constats dans le milieu de la photo :- La recherche de financement prend de plus en plus de place dans le travail des professionnels de la culture (c’était plus d’habituel aux EU, mais il observe le même phénomène en France.)- Au milieu des années 80, les historiens, curateurs, journalistes s’intéressaient à la façon dont on est produite des images et depuis les années 90, on parle de la diffusion et il pense que le prochain focus sera sur le regardeur.43’30 – Importance du processus d’apprentissage par l’erreur. Aussi, il veut mettre en garde contre l’apparente simplicité de la photographie. La photographie est un objet qui semble évident alors qu’au contraire la photographie demande du temps long de recherche.Site de la Fondation Henri Cartier-Bresson : https://www.henricartierbresson.org/Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto
mercredi 12 avril 2023

#80 Anne Immelé (Biennale de la Photographie de Mulhouse)

Saison 1, Ep. 80
Dans cet épisode, nous échangeons avec Anne Immelé, directrice artistique et co-fondatrice avec Jean-Yves Guénier de la Biennale de la photo de Mulhouse. Elle est revenue sur son expérience à la galerie de la Filature à Mulhouse, sa recherche universitaire en histoire de la photo et son enseignement à l’école de la HEAR. Elle est revenue sur les différentes évolutions de la Biennale depuis sa création en 2013 et sur l’importance de son ancrage local : ancrage local au niveau de la ville de Mulhouse, de la région Grand Est et de sa position transfrontalière. Bonne écoute !01’30 – Une formation à l’école d’Arles et un master d’art visuel à l’université Laval de Québec. 07’ – Une expérience de 5 ans à la Filature (Galerie de photo de la scène nationale à Mulhouse), une thèse de doctorat sur la notion de séquences en photographies et l’enseignement à l’école de la HEAR.16’40 – La création de la Biennale de la Photographie de Mulhouse avec Jean-Yves Guénier. Elle revient sur l’intérêt fort territorial pour la photo depuis le passé industriel de la ville au 19e siècle. L'importance de l'ancrage locale : contexte de la ville, de la région Grand Est et sa position transfrontalière avec aussi une envie d’inviter des photographes internationaux jamais exposés en France. Mise en relation et collaboration avec l’équipe du Musée des Beaux-Arts et les autres musées municipaux de la ville depuis le début.24’ – Les subventions : ville, région Grand Est, Drac, le département et des mécènes privés depuis la dernière édition.Dès le début de la Biennale, ils se sont entourés de personnes pour la communication, site web, dossier de presse…Ancrage local en collaborant avec des talents de la région : artisans tireurs, encadreurs basés à Mulhouse, la Revue Nouveau, ...32’30 – La thématique pour chaque édition unit les expositions de chaque édition : 2013 : Play and replay. 2016 : L’autre est le même. 2018 : Attraction. 2020 : This is the end. 2022 : Corps célestes.38’ – Elle a dû mettre en pause sa pratique photographique personnelle de 2012 à 2018. L’expérience lui a permis de n’avoir par peur de se confronter à de grandes expos. 41’ – Les œuvres dans l’espace représentent 1/3 des œuvres de la Biennale. 42’ - Ses conseils pour des photographes : - Se construire un réseau dans les écoles- Faire une recherche des lieux où la programmation semble en adéquation avec son travail et envoyer un PDF en basse définition- Se déplacer pour aller voir des expositions et des vernissages et demander des rendez-vous en physique à des professionnels de la photographie. Les choses se font dans la durée et un suivi est nécessaire- Penser à l’internationale.Ses conseils pour des personnes qui veulent créer des événements photo : - Se demander pourquoi. Comment l’événement s’articule-t ’il avec les autres événements de la région ? Se concerter avec les acteurs locaux.Site de la Biennale de Photographie de Mulhouse : http://www.biennale-photo-mulhouse.com/2022/Pour suivre l'actualité du podcast vous pouvez vous inscrire à la newsletter ici : https://beacons.ai/lesvoixdelaphoto et retrouvez le podcast sur Instagram, Facebook et LinkedIn @lesvoixdelaphoto