Crimes et mystères, des Alpes jusqu'à Marseille

Grenoble, le 16 janvier 1988, 20 heures. Au bar Le Marly, c’est encore l’heure de l’apéritif. Sous les yeux de Madame Martin, la patronne, huit clients discutent un verre à la main. Plongés dans leur conversation, ils ne voient pas le fourgon qui, à 20 h 15, ralentit à la hauteur du bar. Cinq minutes plus tard, les clients ne remarquent pas non plus la Golf qui s’arrête à quelques mètres de l’établissement. Il est 20 h 20, trois hommes encagoulés descendent de la voiture et foncent vers le bar. L’apéro tourne au carnage.

Tout a commencé le 8 octobre 1947 à La Mure, près de Grenoble. Antonio G., mineur de 35 ans, souffre de surdité. Mais ce jour-là, il reprend espoir en rencontrant un médecin qui dit venir de Zagreb. « C’est justement ma spécialité ! » lui affirme le chirurgien qui propose de l’opérer dès le lendemain… Ce docteur, c’est Niassy Selffiross, l’homme qui persuada des dizaines de malades qu’il pouvait faire des miracles… contre beaucoup d’argent.

Est-ce une bonne idée de vendre sa maison en viager ? Pas toujours… En Savoie, en 1933, cela a même était fatal à un couple de retraités. 

Mauricette Marignier, 30 ans, a-t-elle tué son mari ? Telle est la question à laquelle doit répondre la cour d’assises de la Drôme en cette fin avril 1948. Pour l’opinion publique, cela ne fait guère de doute : une fille de la ville qui épouse un paysan mort d’une dose d’arsenic, cela ne fait pas un pli ! D’autant qu’avant le décès suspect du fermier, les commérages allaient déjà bon train au sein du voisinage. Mais dans ce dossier, il n’y a que des suppositions. Oui Marignier est mort d’une dose d’arsenic, personne ne peut toutefois prouver qui la lui a donnée.

Aujourd’hui, nous allons vous raconter le crash de la Germanwings. Ou l’histoire d’un copilote qui a choisi de se suicider en écrasant un Airbus A320 contre une montagne des Alpes françaises, provoquant la mort de 149 passagers et membres d’équipage. Un drame qui, au fil de ses révélations, a soulevé de nombreuses questions, de sécurité et même éthiques. Récit.

Des vitres qui se brisent… Des clous tirés d’on ne sait où… Y a-t-il un spectre dans la capitale des Alpes ? En 1966, c’est la question que tout le monde se pose à Grenoble. Et pour en avoir le cœur net, la police prend le taureau par les cornes… et lance l’opération Belphégor. Une trentaine d’hommes sont mobilisés. Mais pour saisir qui ? Mystère et boule de gomme… Tout a commencé au matin du lundi 19 septembre. Au numéro un de la place Sainte-Claire, côté cour, une vitre se brise. Puis une autre. Et encore une autre ! Pourtant, il n’y a pas de courant d’air... Une étrange histoire qui fit sourire à l’époque… Bien avant qu’on ne sache que l’un de ses auteurs s’appelait Joël Matencio, l’homme des Brigades Rouges.

Aujourd’hui nous allons vous raconter l’un des faits divers les plus marquants et les plus sanglants de l’après-guerre… La tuerie du Sofitel d’Avignon… Ou comment un hold-up… raté… a tourné à la prise d’otages puis au carnage… Le bilan est effroyable : sept morts. Une nuit d’horreur qui, 40 ans plus tard, conserve de nombreuses zones d’ombre… Avec cette question : que s’est-il réellement passé, cette nuit d’août 1983, au 2e étage de cet hôtel du centre-ville ?

Dans la nuit du 8 au 9 mai 1990, 34 sépultures sont profanées dans le cimetière juif de Carpentras. De l’horreur des faits jusqu’au procès, de fausses pistes en rumeurs, de l’émotion au déferlement médiatique, en passant par l’instrumentalisation politique, retour sur l’un des actes antisémites les plus marquants depuis l’après-guerre en France.

 Dans la nuit du 15 au 16 décembre 1995, treize adeptes de la secte de l’Ordre du temple solaire ainsi que trois enfants ont péri au cours d’un sacrifice collectif dans le Vercors. Retour sur une affaire criminelle hors-norme.