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Les Déviations

Stéphanie Maubé : une bergère aux déviations plurielles

Rien ne prédestinait Stéphanie Maubé, 42 ans, qui a travaillé les six premières années de sa vie professionnelle dans le milieu du cinéma et de la communication à devenir bergère ! Des déviations plurielles largement mises en avant dans notre magazine sur la quête de sens et le changement de vie (en vente ici : https://lesdeviations.fr/magazine-les-deviations/).


C'est lors d'un séjour dans la Manche en Normandie qu'elle découvre par hasard l'univers, très particulier des prés salés et des moutons. "Cela a été un électrochoc".


Enceinte de son fils, elle quitte Paris pour suivre une formation pendant un an au Lycée agricole de Coutances, un BPREA - Brevet professionnel de responsable d'exploitation agricole-. Elle s'installe à Lessay. Les débuts sont difficiles. Elle parvient à obtenir 50 000 euros, une somme qui l'aide à démarrer et qu'elle mettra huit ans à rembourser. "Cela m'a empêchée de me payer pendant les premières années. Heureusement j'ai eu l'aide du RSA qui m'a permis de tenir et d'élever mon fils."


Et Stéphanie de reconnaître :" je n'envisageais pas que devenir éleveuse serait un tel combat". Mais la bergère des prés salés va vite trouver sa place en se faisant élire à plusieurs fonctions locales clés. "J'ai découvert que j'étais engagée et que je ne pouvais plus défendre mon propre confort ou ma qualité de vie." Prise par ses différents mandats, Stéphanie prend, cependant, la décision de conserver son exploitation pour ne pas devenir une élue déconnectée de la réalité professionnelle. " Cet engagement politique est une déviation dans ma déviation. Il donne du sens à une vie : se sentir utile. J'ai beaucoup de chance, et oui je suis infiniment épanouie".


Et cela se voit bien à travers ce reportage tourné dans le bureau de sa mairie.


Reportage-montage : Cédric Ramez

Interview : Nicolas Pigasse

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  • 1. #1 Bernard Garnier de Labareyre : Trouver son “et”

    34:37
    Trouver son “et”, telle fût la quête de Bernard tout au long de sa vie.Né en Tunisie, sa relation fusionnelle avec sa mère façonne son univers et éveille en lui une passion pour le monde féminin. Bijoux, dessins ou encore peintures rythment ses créations et nourrissent son attrait pour l’art. Mais à l’école, il sent que ses hobbies sont en décalage avec ses camarades, plus enclin au football que lui.Les moqueries affluent et Bernard décide de se créer un personnage : “Je suis comme tout le monde”. Il se concentre sur ses études et emprunte la voie royale du garçon exemplaire : départ pour la France, classe préparatoire puis grande école de commerce.Diplôme en main, il s’envole pour la Chine et rejoint le monde de la finance. Mais le manque de technicité et d’humanité finissent par lui peser.
  • #2 Mickael Pan : Façonner son environnement avant qu’il ne nous façonne nous-mêmes

    26:31
    Le récit que Mickael Pan délivre d’une voix assurée qui a gardé l'accent du 9.3 est clair : avec lui, on ne joue pas. Alors, petite note à l'intention de ceux qui envisagent de se lancer pour des raisons « d'alignement éthique » ou par goût des caméras : la démarche entrepreneuriale de Mickael était bien plus abrupte.C'était lancer sa boîte ou passer 40 ans à trimer, coincé en bas de l'échelle sociale.Vous retrouverez son témoignage dans notre ouvrage « Changer de vie, changer le monde par l’entrepreneuriat », en vente sur notre site. Nous l’avons fait commenter par un entrepreneur chevronné habitué à accompagner des professionnels sur la voie de l’entrepreneuriat.Si vous envisagez de vous lancer vous-même, n’oubliez pas que nous pouvons vous accompagner. Plus d’informations sur notre site.*Cet épisode a été réalisé en partenariat avec Origine France Garantie et la La Plage aux Entrepreneurs.
  • 1. #1 Mickael Pan : Façonner son environnement avant qu’il ne nous façonne nous-mêmes

    24:18
    « Devenir entrepreneur finalement, c'était un choix… parce que je n'avais pas le choix. » L'interview de Mickael Pan, cofondateur de la marque d'imperméables Flotte, a commencé sur cette phrase énigmatique.Une phrase qu'il a clarifiée juste après par une autre, absolument limpide, elle. « Aujourd'hui, c'est très sexy de dire : « Je suis un autodidacte, j'ai réussi tout seul, je suis parti from scratch, j'ai galéré ». Mais moi quand j'ai arrêté l'école, quand je me suis fait virer du collège, ils ont tous dit : « Ce mec-là, il ne foutra rien de sa vie ». »*Cet épisode a été réalisé en partenariat avec Origine France Garantie et la La Plage aux Entrepreneurs.**Retrouvez la suite de son témoignage la semaine prochaine.
  • 2. #2 Karine Monneron : Travailler avec l'humain

    35:00
    Mais après dix belles années dans cette rédaction, les choses changent. Membre de petites équipes complémentaires qui prenaient le temps de poser les choses, de créer une relation avec les personnes dont elle racontaient les histoires, elle doit tout faire plus vite. Le monde des médias évolue. Il fallait faire plus, avec des équipes réduites.Karine Monneron doit enchaîner les sujets. Elle se déplace sans arrêt et a de plus en plus de mal à produire ce qu'elle estime être un travail bien fait.Elle éprouve moins de plaisir à travailler, mais refuse de se plaindre. Bien payée par une entreprise solide et prestigieuse, elle prend le mal-être qui s'installe dans sa vie pour une futilité. Hors de question de s'apitoyer sur son sort qui n'avait, selon elle, rien de comparable avec ce qu'avaient pu connaître ses proches.« Ça va passer », se disait-elle.Jusqu'au jour où ça n'est plus passé du tout. Découvrez d'autres histoires comme celle-ci dans nos livres et magazines. Disponibles en librairie et sur notre site internet.
  • 1. #1 Karine Monneron : Travailler avec l'humain

    36:16
    S'écouter est parfois plus difficile qu'on ne le pense.Karine, issue d'un milieu ouvrier, a grandi avec l'idée qu'il faut savoir affronter les difficultés de la vie. Passionnée par le pouvoir de l'image, elle s'est fixée très tôt l'objectif de devenir journaliste. Même si les contraintes de ce métier semblaient peu compatibles avec le schéma familial qu’elle avait en tête.École, stages, alternance, Karine Monneron a suivi le parcours qu'elle s'était tracée, jusqu'à atterrir dans une grande chaîne nationale. Caméra en main, elle aimait raconter l'actualité, la vie, le quotidien des hommes et des femmes qu'elle rencontrait via les images qu'elle tournait.*Rendez-vous la semaine pour découvrir la suite de son histoire.
  • Samuel Durand : « Il n’y a pas d’âge pour trouver sa voie »

    25:50
    Samuel Durand, auteur et conférencier sur le futur du travail, démystifie le cliché selon lequel la quête de sens serait réservée aux jeunes. Il nous plonge dans les évolutions récentes du monde du travail, débouchant sur une nouvelle forme de salariat, mêlant flexibilisation, autonomie et engagement des collaborateurs. D'autres avis d'experts vous attendent dans nos livres et magazines. À retrouver en librairie et sur notre site internet.
  • 2. #2 Adrien Sfecci : du burn out à la reprise d'entreprise

    27:39
    Le jour de ses 30 ans, son père, à la tête de l’entreprise Orsteel, lui fait comprendre qu’il a besoin de lui. C’est un tournant pour Adrien : c’est décidé, il va reprendre l’entreprise familiale avec son frère.8 ans plus tard, il nous raconte comment il a multiplié le chiffre d’affaires par 10, tout en alliant valorisation de savoir-faire anciens, excellence et innovation technologique vertueuse sur le plan environnemental.D’autres parcours inspirants vous attendent dans nos livres et magazines. Ils sont disponibles en librairie et sur notre site internet.
  • 1. #1 Adrien Sfecci : du burn out à la reprise d'entreprise

    27:17
    Une fois ses études terminées, Adrien Sfecci se lance dans une entreprise ambitieuse : créer sa propre enseigne de fleurs à Nice.Mais très vite, c’est la descente aux enfers.En l’espace de 6 mois, il a un impayé : lui qui ne s’est encore jamais versé de salaire voit sa société liquidée. Sa vie personnelle est durement impactée : il subit successivement un divorce, un burn out et une remise en question complète de sa vie.Il est finalement recruté par Lidl, en tant que responsable secteur.Mois après mois, il reprend confiance en lui. Il découvre la satisfaction de recevoir un salaire pour le fruit de son travail et comprend les erreurs qu’il a commises en tant qu’entrepreneur.*Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir la suite de son histoire.
  • Olivier Remoissonnet : sauver un savoir-faire en le décarbonnant

    37:38
    Fils d’artisans coiffeurs, Olivier est attiré par l’univers de la fabrication. Dès son plus jeune âge, il aime comprendre de quoi sont faites les choses. C’est donc naturellement qu’il s’intéresse à l’industrie.Olivier rentre par hasard dans une brosserie en 1998 : c’est une révélation. Il découvre alors un produit qui le passionne et un métier qu’il ne quittera plus.Mais sous la pression de la concurrence étrangère, l’entreprise dans laquelle il travaille est placée en redressement judiciaire en 2011.Olivier ressent alors une colère intérieure : tout n’a pas été fait pour empêcher la délocalisation et les pertes d’emplois qui en découlent.En quelques semaines, il tente un pari fou et monte un plan de reprise avec un associé.En 2012, le plan est accepté par le tribunal : La Brosserie Française est née.Pour survivre, pas le choix, l’entreprise doit faire différemment. Il travaille à fond la responsabilité de ses produits afin de leur donner ce que la concurrence qui fabrique à l’autre bout du monde, ne peut pas lui donner : une empreinte carbone très basse.10 ans plus tard, La Brosserie Française a plus que doublé son chiffre d’affaires, tout en divisant (proportionnellement) par 4 sa consommation d’électricité.Olivier veut démontrer qu’il peut y avoir une viabilité économique à faire du Made in France.Dans son interview, il nous raconte les coulisses de son parcours riche en rebondissements.D’autres parcours inspirants vous attendent dans nos livres et magazines. Ils sont disponibles en librairie et sur notre site internet.