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Les Déviations

Olivier Haralambon - Se transformer dans l’effort

Août 1996.

Plus de courses cyclistes, plus de vie itinérante, plus de « débauche d’effort physique quotidienne ».

Olivier Haralambon, coureur devenu journaliste sportif et philosophe, se demande aujourd’hui si ce n’est pas plutôt le vélo, qui l’aurait fait dévier de la philosophie. Une attirance qui était présente « physiquement », à chaque coup de pédale.


Dorénavant, sa réflexion se concentre sur le corps et l’effort. Rien d’étonnant donc, mais détonnant peut-être, quand on prend conscience de la place du corps dans le processus de transformation. 

L’exemple de l’effort athlétique, de la performance, signale « quelque chose comme percer sa forme ».

Y aviez-vous déjà songé ? En quoi nos expériences s’enracinent dans notre corps, en quoi plus l’effort est rude, plus on se transforme ? 


L’effort toujours : Olivier Haralambon s’est confronté aux textes les plus complexes et a eu « l’impression de se cogner à un mur ».

De ce nouveau dépassement, il a tiré un livre où il explique avoir réappris à lire, avec son corps cette fois.

La lecture, une épreuve physique ? Une situation d’inconfort ? Oui nous dit-il : « On n’est pas le même au début d’un texte qu’à la fin. »


Interview, réalisation et montage Emilie Drugeon / Photos ©Emilie Drugeon

Références abordées :

- « Comment lire des livres qu’on ne comprend pas », d’Olivier Haralambon (éd. Premier Parallèle)

- « Phénoménologie de la perception », de Maurice Merleau-Ponty

- Mythe d’Actéon


Extraits sonores :

Emission « L’invité du week-end » du 21 juin 2021, avec Eric Delvaux et Patricia Martin

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-du-week-end/l-invite-du-week-end-du-samedi-26-juin-2021

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    31:58|
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  • Zoé Husson : Quand l’anxiété prend le dessus

    44:26|
    Trop se mettre la pression peut avoir un impact sur notre vie sociale et professionnelle, mais il est difficile de la combattre. Cette pression, Zoé l’a connu jusque récemment. Victime d’une tumeur bénigne au niveau des oreilles, elle a vu dès ses 5 ans son audition chutée. Si au départ elle ne prêtait pas attention à cette différence, les remarques des autres ont commencé à la titiller. « Les autres traînent avec toi par pitié »Cette phrase a fait naître chez Zoé, une anxiété sociale. Elle voulait être parfaite aux yeux des autres et cela passait par le fait de ne jamais se plaindre de sa maladie. Les années passent et cette anxiété va empiété sur sa carrière professionnelle. Jeune professeure des écoles, elle ne se sent pas à sa place. Souhaitant être parfaite aux yeux des élèves, elle avait du mal à leur donner des consignes et à les recadrer en cas de besoin. Zoé persévère et se dit que cela va passer avec l’expérience, mais une nouvelle opération aux oreilles et une crise d’angoisse vont former « la goutte de trop ». Si vous en voulez encore plus sur le parcours de Zoé, écoutez son podcast au format vidéo ou audio (lien en commentaire). Et si vous préférez l’écrit, rendez-vous sur notre site www.lesdeviations.fr.Ce témoignage a été réalisé en partenariat avec l’organisme de bilan de compétences Garance&Moi.
  • Yaelle Epyneau : Des valeurs écolos de l’architecture à la construction

    45:25|
    Parfois, subir une rupture conventionnelle peut permettre de trouver sa voie. C'est ce qu'a vécu Yaëlle. Dès son plus jeune âge, cette passionnée de construction créait ses propres jouets à partir de matériaux naturels. En grandissant, cette passion ne faiblit pas ! Au contraire, elle n’hésite pas une seconde à aider sa famille à rénover leur corps de ferme. Naturellement, elle choisit de se tourner vers des études d'architecture, un compromis entre sa passion et la pression sociale qui valorise les filières intellectuelles et déconseille les filières manuelles aux bons élèves.  Yaëlle entame alors une carrière dans une société coopérative spécialisée en architecture écologique, un choix en phase avec ses valeurs. Mais le confinement bouleverse tout. Après plusieurs années de dévouement, elle est brutalement licenciée via une rupture conventionnelle. Sous le choc, une phrase va l’aider à se relever : "Là où je t’ai vue la plus heureuse, c’est sur un chantier."Si comme Yaëlle, vous souhaitez user de vos mains pour bâtir et rénover des bâtiments responsables, rendez-vous sur notre site partenaire, Choisir la Rénovation Énergétique (choisir-la-renovation-energetique.fr).Ce podcast a été réalisé en partenariat avec le projet FARE (Former les Acteurs de la Rénovation Énergétique).