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Les Déviations
Charlayne Vilmer : Trouver sa vocation à 32 ans
Ce n’est pas grave de ne pas trouver sa voie à la sortie du lycée et Charlayne en est le parfait exemple.
Née en Bourgogne dans une famille ouvrière, Charlayne a, très tôt, appris le sens du travail, de l’argent et de la méritocratie. Si ses deux parents ont eux-mêmes emprunté le chemin de la reconversion, elle était loin d’imaginer que ces parcours allaient indirectement l’inspirer.
Élève studieuse, elle se lance dans des études de droit après son baccalauréat. Au départ assistante juridique chez un promoteur immobilier, elle se retrouve vite lassée par des tâches routinières.
Mais pas question de changer de métier après seulement un an. Sur le papier, tout va bien et Charlayne doit faire honneur à sa famille, qui n’a pas eu la même chance qu’elle.
Elle décide alors de changer de secteur, mais après six mois, les doutes refont surface. Une collègue lui fait même remarquer qu’elle semble éteinte. C’est le déclic.
Charlayne entame un bilan de compétences avec l’organisme Garance&Moi, déterminée à découvrir sa véritable vocation.
*Ce podcast a été réalisé en partenariat avec Garance&Moi
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David Coux : Se prendre de passion pour l’atelier familial
31:58|Les intérêts changent et évoluent, ce fût le cas pour David. Jamais il ne se serait vu reprendre l’entreprise de charpente et de menuiserie de son grand-père et de son père. S’il considérait l’atelier comme un terrain de jeu, il était loin d’imaginer construire un avenir dans cet espace. Même la société le lui en dissuadait, car les métiers manuels étaient destinés aux mauvais élèves. David se dirige donc avec entrain dans l’ingénierie mécanique et intègre, dès l’obtention de son diplôme, une entreprise de fabrication de prothèses de hanches et de genoux. David aime son travail, mais au bout de quatre ans, il va vouloir gagner en responsabilité, être maître de ses choix. Il se rend compte que ce qu’il veut c’est diriger une entreprise. Ce sont deux évènements qui vont le diriger vers un secteur très précis pour assouvir son envie : son frère reprend l’entreprise familiale et lui, il se lance dans la rénovation d’une maison. Et petit à petit, au fil des planches déposées et des discussions avec son frère, David va changer son regard vis à vis de l’atelier de son enfance. Si comme lui vous souhaitez vous lancer dans un métier en lien avec la rénovation énergétique, trouvez une mine d’informations sur notre site partenaire « Choisir la Rénovation Énergétique ».Andréa : Une reconversion par étapes
25:05|"Rien ne sert de courir, il faut partir à point." Cette morale de Jean de la Fontaine, Andréa l’a adoptée pour sa propre reconversion. Embarquée dans des études de droit pour devenir clerc de notaire, elle alimentait sa passion pour l’écriture dans la rédaction de différents actes. Mais l’arrivée de son fils va tout bouleverser. Lassitude, horaires à rallonge et déménagement, vont la pousser à changer de cap. Mais pour aller où ?Pour y voir plus clair, Andréa s’est tournée vers l’organisme Garance&Moi afin de réaliser un bilan de compétences. De cette étape décisive, elle garde un mot en tête : concret. Elle teste alors plusieurs métiers manuels avant de renouer avec une passion de longue date : les sacs à main. Son choix est fait, elle deviendra maroquinière. Mais loin de se précipiter, Andréa opte pour une reconversion en douceur, par étapes.Étape 1 : Refaire des économies. *Ce podcast a été réalisé en partenariat avec l’organisme de bilan de compétences et de formation Garance&MoiClémentine Colin Richard : Paraboot, une évolution au fil des générations
01:00:53|Dès l’enfance, Clémentine baigne dans l’univers du cuir et des ateliers artisanaux. Héritière de la famille Richard-Pontvert, fondatrice de la célèbre marque de chaussures Paraboot, elle grandit en rêvant de rejoindre un jour l’entreprise familiale.Mais son père, Michel, fortement impliqué dans l’entreprise, tient à garder une part de mystère sur ce qui se passe entre ces quatre mûrs. Il ne souhaite pas que ses enfants voient l’ampleur des difficultés d’un chef d’entreprise. Mais le destin a d’autres plans. Clémentine, fascinée par la matière cuir, suit son propre parcours. Après des stages enrichissants chez Hermès et Charles Jourdan, elle franchit enfin les portes de Paraboot.Elle est chargée de structurer le réseau des boutiques et va vite se voir attribuer la gestion des collections. Enjouée à l’idée d’arborer ces deux casquettes, Clémentine s'investit, s'investit beaucoup, s'investit même trop…Son corps la freine brutalement et lui impose un choix décisif : doit-elle poursuivre dans l’entreprise familiale ?Ce témoignage a été réalisé en partenariat avec Arcachon La Plage aux Entrepreneurs. Cet événement consacré à l'entrepreneuriat en France a permis aux personnes présentes de découvrir le parcours de Clémentine en avant-première ! Ne manquez pas la future édition en septembre 2025 pour vous aussi, rencontrer et écouter des entrepreneurs inspirants.Guillaume Marie : Conseiller en faveur de la planète
01:02:20|Si aujourd’hui l’écologie fait partie intégrante de la vie de Guillaume, il ne se destinait pourtant pas au départ à œuvrer pour cette cause. Né d’un père policier, il a très vite eu l’envie de l’imiter et d’emprunter la même voie professionnelle. Mais le manque de postes et de budget vont l’orienter doucement vers l’armée. Après avoir obtenu le concours d’entrée, Guillaume commence ses classes. Six mois d’apprentissage dont il garde un très bon souvenir. Mais l’arrivée en compagnie va vite le faire déchanter. L’ambiance, le manque de terrain ou encore les tâches attribuées, vont le faire tomber en dépression et le pousser à sortir de ce système. Durant son année de pause, Guillaume va découvrir un nouveau domaine, celui pour lequel il va développer une réelle passion : la rénovation énergétique. Si vous aussi, comme Guillaume, vous souhaitez vous lancer dans la décarbonation des bâtiments, rendez-vous sur notre site partenaire : www.choisirlarenovationenergetique.frMélissa Gillot : Accepter sa personnalité
45:04|Parfois, il faut du temps avant de comprendre que quelque chose ne nous convient pas. Mélissa a attendu ses 35 ans avant de quitter le secteur de la communication. Née en banlieue parisienne, dans une famille aimante, elle a vite endossé le rôle de la petite fille sage et autonome, à la naissance de son petit frère porteur d’un handicap. Fascinée par les progrès que son orthophoniste lui faisait faire, elle s’est longtemps destinée à faire ce métier. Mais aux portes du concours, Mélissa ne s’en sent plus capable et bifurque vers des postes de communicantes. Après une première expérience dans une association handisport et une seconde dans la finance et la comptabilité, Mélissa sent qu’elle doit changer. Perte de sens, manque de passion et sentiment d’inutilité la poussent à réaliser un bilan de compétences. Ces entretiens avec son coach, Édouard, elle les qualifie de “révélateurs”. Mélissa est sensible, solaire et ne correspond pas aux évolutions managériales qui lui sont destinées. Elle prend conscience de sa personnalité et de ses besoins et sait que la communication ne coche pas toutes les cases. Pourtant, ce tournant ne va pas la guider directement vers sa nouvelle voie…*Ce podcast a été réalisée en partenariat avec l’organisme de bilan de compétences et de formation Garance&MoiArnaud Montebourg : Changer de vie, mais pas de conviction
45:04|Lorsqu’on a des convictions, on en change pas facilement. Arnaud Montebourg en est le parfait exemple, puisqu’il poursuit son rêve de réindustrialiser la France, même après avoir quitté la scène politique.Enfant de la campagne, fils et petit-fils de bouchers-charcutiers, il grandit au plus près des producteurs locaux. Pour lui, « consommer local » est une évidence.Passionné par la politique, il tire un trait sur son ambition de devenir magistrat et se contente de la robe d’avocat, afin d'exprimer plus librement ses convictions.Mais après quelques années au barreau de Paris, il décide de mettre un terme à sa carrière pour se consacrer à sa passion en devenant député de Saône-et-Loire. Sa carrière prend de l’ampleur lorsqu’il se voit offrir une place au sein du gouvernement de François Hollande. Mais les désaccords sont trop forts. Alors il quitte l’aventure, sans renoncer pour autant à son engagement pour l’industrie. Il créé donc « les Équipes du Made In France ».Ce témoignage a été réalisé en partenariat avec Arcachon la Plage aux Entrepreneurs. Un événement annuel qui a permis aux entrepreneurs présents de découvrir en avant-première le parcours d’Arnaud Montebourg. Ne manquez pas la future édition en septembre 2025 pour vous aussi, rencontrer et écouter des entrepreneurs inspirants.Hélène Pierucci : Professionnaliser sa passion d’enfance
42:04|Parfois nos lubies d’enfance refont surface… Ce fût le cas pour Hélène. Enfant de parents éducateurs spécialisés, elle a eu la chance de pouvoir se glisser entre les murs de leur centre et ainsi suivre des initiations à différents métiers. Un, en particulier, lui a tapé dans l’oeil, celui de maroquinier. Mais les discours comme quoi ces professions sont réservés aux mauvais élèves, l’ont dissuadé de poursuivre cette passion. Hélène c’est alors mise sur le rail des études supérieures et a fini par intégrer le secteur de la gestion d’entreprise dans différents organismes de formation. Aujourd’hui encore Hélène l’affirme : elle n’a aucun regret concernant cette première carrière. Le sens était là et l’envie d’aller travailler aussi. Mais gravir les échelons du management ont commencé à la lasser. Et alors que les planètes se sont alignées autour d’elle, Hélène s’est mise à repenser à sa première passion : le cuir. Si vous souhaitez découvrir davantage d’éléments sur le parcours d’Hélène, allez écouter son podcast disponible sur votre plateforme d’écoute ou sur notre chaîne Youtube (lien en commentaire). Et pour les passionnés de lecture, rendez-vous sur notre site : www.lesdeviations.fr .Ce podcast a été réalisé en partenariat avec Alliance France Cuir.Zoé Husson : Quand l’anxiété prend le dessus
44:26|Trop se mettre la pression peut avoir un impact sur notre vie sociale et professionnelle, mais il est difficile de la combattre. Cette pression, Zoé l’a connu jusque récemment. Victime d’une tumeur bénigne au niveau des oreilles, elle a vu dès ses 5 ans son audition chutée. Si au départ elle ne prêtait pas attention à cette différence, les remarques des autres ont commencé à la titiller. « Les autres traînent avec toi par pitié »Cette phrase a fait naître chez Zoé, une anxiété sociale. Elle voulait être parfaite aux yeux des autres et cela passait par le fait de ne jamais se plaindre de sa maladie. Les années passent et cette anxiété va empiété sur sa carrière professionnelle. Jeune professeure des écoles, elle ne se sent pas à sa place. Souhaitant être parfaite aux yeux des élèves, elle avait du mal à leur donner des consignes et à les recadrer en cas de besoin. Zoé persévère et se dit que cela va passer avec l’expérience, mais une nouvelle opération aux oreilles et une crise d’angoisse vont former « la goutte de trop ». Si vous en voulez encore plus sur le parcours de Zoé, écoutez son podcast au format vidéo ou audio (lien en commentaire). Et si vous préférez l’écrit, rendez-vous sur notre site www.lesdeviations.fr.Ce témoignage a été réalisé en partenariat avec l’organisme de bilan de compétences Garance&Moi.Yaelle Epyneau : Des valeurs écolos de l’architecture à la construction
45:25|Parfois, subir une rupture conventionnelle peut permettre de trouver sa voie. C'est ce qu'a vécu Yaëlle. Dès son plus jeune âge, cette passionnée de construction créait ses propres jouets à partir de matériaux naturels. En grandissant, cette passion ne faiblit pas ! Au contraire, elle n’hésite pas une seconde à aider sa famille à rénover leur corps de ferme. Naturellement, elle choisit de se tourner vers des études d'architecture, un compromis entre sa passion et la pression sociale qui valorise les filières intellectuelles et déconseille les filières manuelles aux bons élèves. Yaëlle entame alors une carrière dans une société coopérative spécialisée en architecture écologique, un choix en phase avec ses valeurs. Mais le confinement bouleverse tout. Après plusieurs années de dévouement, elle est brutalement licenciée via une rupture conventionnelle. Sous le choc, une phrase va l’aider à se relever : "Là où je t’ai vue la plus heureuse, c’est sur un chantier."Si comme Yaëlle, vous souhaitez user de vos mains pour bâtir et rénover des bâtiments responsables, rendez-vous sur notre site partenaire, Choisir la Rénovation Énergétique (choisir-la-renovation-energetique.fr).Ce podcast a été réalisé en partenariat avec le projet FARE (Former les Acteurs de la Rénovation Énergétique).