Les Déviations

Pendant 15 ans, Laurence Cottet a vécu sous l’emprise de l’alcool, consommant jusqu’à trois bouteilles par jour. Tout bascule après la mort de son mari : une plongée tête baissée dans la maladie, marquée par l’isolement, la dépression et la prise de poids.Le 23 janvier 2009, lors d’une cérémonie des vœux, elle « touche le fond ». Cet instant devient un tournant : Laurence décide de reprendre le contrôle. Elle entame un sevrage, amorce sa reconstruction… et choisit de témoigner.Elle tient à briser le tabou sur l’alcoolisme féminin à travers des conférences, des livres, des interviews et même, plus récemment, avec le film DES JOURS MEILLEURS, actuellement au cinéma.

Né de parents haïtiens ayant connu des débuts difficiles en France, Certe Mathurin se lance dans des études en école de commerce puis travaille dans le marketing. Avec quelques copains, il lance un projet de restaurant qu’il finit par transformer en véritable tremplin vers la scène.Aujourd’hui auteur de 6 spectacles, il est humoriste reconnu. II nous raconte son chemin.

Seriez-vous prêts à quitter un job confortable pour devenir écrivain ? Franck Courtès l’a fait !Ancien photographe reconnu, il oscille entre unes des magazines et grandes opportunités. Un jour, pourtant il quitte ce train de vie confortable pour l’incertitude de l’écriture.

Née en Corse, Valérie Bauhain s’est installée dans les années 2000 à Paris pour y construire une carrière de journaliste de presse.La quarantaine approchant, on peut dire qu’elle a réussi : un beau job dans un magazine féminin, deux enfants, et l’achat avec son conjoint d’une maison en petite couronne.Mais une série d'événements personnels et professionnels écorche peu à peu son énergie. Quand on lui détecte un burn-out puis une dépression, c’est presque trop tard. Incapable de travailler, pleurant toute la journée, elle sait que sa vie doit prendre un virage radical.Changer d’air, quitter Paris, sera son objectif. Mais quand on est journaliste, il n’est pas acquis de pouvoir se réinventer professionnellement loin de la capitale. Et puis, où aller ? Pour faire quoi ?C’est pour répondre aux questions qu’elle se pose que Valérie Bauhain à l'idée de lancer en 2021 le podcast Ciao Paris….

Née de deux parents férus de musique, Fanny Diercksen est bercée toute son enfance par Beethoven, Chopin et Sinatra.Pourtant, après des études de commerce, elle abandonne la musique pour l’uniforme de la police.Mais il faut croire que tout le monde n'est pas fait pour entrer dans une carrière qui embrasse l'ordre et la discipline.Quand Fanny écrit une chanson et la poste sur internet, c'est le début d'un nouveau chapitre de son existence.Son changement de vie, elle le détaille dans son livre "Phanee de Pool", éditions Favre

Élevée dans un cadre strict, complexée par un père qui rêvait d’un garçon, Florence a d’abord cherché à se conformer. HEC, Louis Vuitton, L’Oréal… Un parcours prestigieux mais qui ne la comble pas.A la suite de discussions avec une amie, Florence décide de partir faire un séjour en Inde pour travailler auprès d’enfants handicapés. Même si elle n’y voit d’abord pas une possible carrière, elle change rapidement d’avis.Après avoir suivi son mari à New York pendant plusieurs années, la passion la rattrape : elle revient en France, se forme aux métiers de l’autisme et renoue avec son amour du récit. Elle rejoint alors l’équipe des "Rencontres du Papotin", une émission où des journalistes neuro-atypiques interviewent des personnalités, comme Marion Cotillard ou même Emmanuel Macron.#neurodiversité #reconversion #handicap #journalisme #LesRencontresDuPapotin

Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Agness Colley a toujours été entourée de bons petits plats aux saveurs françaises et togolaises.À 22 ans, alors qu'elle commence juste la pâtisserie, elle déchante : jalousie, remarques désobligeantes… Le milieu très masculin de la cuisine lui est hostile. Elle abandonne et s'en va exercer un métier administratif à La Défense, loin des fourneaux. Tailleur gris, tableaux Excel et Powerpoint... elle se reconstruit, gagne en confiance et en légitimité. Mais au fond, il lui manque quelque chose. Et la cuisine revient comme une évidence.*Ce témoignage fait partie du programme FIER, vitrine des talents des Diasporas Africaines et Afro Descendantes en France.

À 4 ans, un accident tragique a bouleversé la vie de Laurent Gaudens, le marquant pour toujours. Ce qui aurait pu briser son élan est devenu la base d’un parcours inspirant. Aujourd’hui, il est à la tête de Dulcenae, un institut de beauté inclusif.Ce jour devait être une célébration en famille, mais un retour de flamme a changé le cours de sa vie. Gravement brûlé, le jeune Laurent a passé des mois à l’hôpital avant de découvrir un visage méconnaissable dans le miroir. À l’école, dans la rue, au travail, Laurent a dû faire face à des regards curieux, parfois blessants. Pourtant, grâce au soutien indéfectible de ses parents, il a appris à avancer avec résilience et détermination.Après un début de carrière dans l’informatique, Laurent monte son entreprise dans la relation client. Mais pourquoi pas monter une entreprise encore plus innovante ? Plus en phase avec son histoire ? C’est lors de retrouvailles avec sa chirurgienne esthétique d’enfance, qu’une idée va émerger dans son esprit.

Et si la clé d’une vie alignée résidait dans le courage de tout quitter pour recommencer ?Ludovic Mineau en est la preuve vivante : ses départs successifs, souvent empreints de dissonances cognitives, racontent l’histoire d’un homme à la recherche de sens et d’authenticité.À seulement 13 ans, Ludovic fait un choix radical : quitter un foyer où il ne se sent plus accepté. Son refuge ? Un centre équestre dans le Jura, où il passe son adolescence à entraîner des chevaux pour les compétitions. Mais se voit-il faire cette activité toute sa carrière ? La réponse est non. Ludovic veut briller et pour cela, il entame un deuxième départ, vers la capitale, pour embrasser le monde de la publicité. Sans la moindre expérience, il s’invente des compétences pour se faire une place. Pari réussi : il décroche un poste, vit au cœur de Paris, fréquente les lieux branchés… Mais derrière les paillettes, un mal-être grandit. Ce milieu « trop faux » est en contradiction avec son besoin d’authenticité.Troisième départ : vers la mer cette fois. Ludovic découvre les activités qui gravitent autour du port du Havre et se passionne pour l’off-shore pétrolier pendant 13 ans. Une période intense et formatrice, mais qui réveille peu à peu une nouvelle réflexion : l’urgence de préserver la planète, son ultime départ. Si comme Ludovic vous souhaitez vous diriger vers un métier d’avenir porteur de sens, découvrez une source d’information sur notre site partenaire : Choisir la Rénovation Énergétique (choisir-la-renovation-energetique.fr).*Ce témoignage a été réalisé dans le cadre du projet FARE (Former les Acteurs de la Rénovation Énergétique)