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Les Déviations

Anna Roy : d'infirmière à data analyst

« Il n’y avait aucune reconnaissance. J’ai vrillé, je me demandais pourquoi j’étais là. ».


S’engager pour des causes plus grandes qu’elle, voilà ce qui a porté Anna à devenir infirmière il y a 10 ans. De la réanimation à la transplantation en passant par la pédopsychiatrie, elle passe une décennie à l’hôpital au service des patients ; 10 ans d’horaires décalés, de gardes à rallonge, de congés sacrifiés pour être à la hauteur de sa mission.


« Il n’y avait aucune reconnaissance. J’ai vrillé, je me demandais pourquoi j’étais là. ». Anna veut changer mais en restant fidèle à ses fondamentaux, sa passion pour le bien commun, les politiques publiques et les solutions pour mieux vivre en société.

Un master en éthique du soin ? Pourquoi pas mais ça coûte cher. Du développement web ? Intéressant. Non, ce sera une formation pour devenir data analyst !


Le lien avec la santé publique ? Limpide, comme l’explique dans son témoignage Anna qui a profité du parcours Chance pour « aller au bout des choses, rencontrer des professionnels », et consolider son projet.

Anna nous montre comment faire des connexions entre ses valeurs, son tempérament et la réalité, génère du sens quel que soit le métier que l’on choisit !


*Cette vidéo a été réalisée en partenariat avec Chance.


Interview : Laurène Loth

Photo, montage et réalisation : Sydney Klasen

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  • 1. #1 Désirée Douala : Aider et se sentir utile

    30:06
    Désirée grandit dans le contexte difficile des années 1990 au Cameroun, alors en pleine crise économique.À 15 ans, elle s’installe en France, pour accompagner ses grands-parents malades. Face aux défis de l'adaptation à un nouvel environnement, elle suit les traces de son père, en étudiant la comptabilité.Son entourage l'encourage à travailler le plus rapidement possible. Elle décide cependant de faire des études et parvient à les financer jusqu'au Master II.Elle travaille ensuite en tant que contrôleuse de gestion dans une entreprise d’assurance et observe le mal-être des jeunes dans leur choix professionnel.*Cet épisode a été réalisé grâce au soutien de Transitions Pro IDF.**Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir la suite de son témoignage.
  • 2. #2 Davy Dao, des jeans troués aux jeans cultivés en France.

    27:52
    Un voyage à Hô Chi Minh-Ville, capitale mondiale de la fabrication de jeans le choque au plus haut point. Refusant de participer à un système de production textile entretenant des conditions de travail miséreuses et provoquant un véritable saccage environnemental, il décide de faire autrement.À son retour, Davy fonde Dao (Dao Davy), une marque de jeans en lin responsable, durable, écologique et fabriqué en France.*Cet épisode a été produit en partenariat avec La Plage aux Entrepreneurs.
  • 1. #1 Davy Dao, des jeans troués aux jeans cultivés en France.

    26:36
    Fuyant la répression qui a fait suite à la terrible guerre du Vietnam, la famille de Davy Dao s'est réfugiée en France. Son père et sa mère y ont élevé leurs 8 enfants dans une grande précarité économique.Davy, qui n'avait pas les moyens de porter des vêtements neufs, apprend très tôt à raccommoder les vêtements que ses frères et sœurs lui transmettent, une fois devenus trop petits pour eux.Son habileté à la machine à coudre lui permet de gagner de l'argent de poche auprès de ses camarades de classe. L'idée de créer sa marque de vêtements lui vient peu à peu. Il passera à l'acte à 24 ans.*Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir la suite de son histoire.**Cet épisode a été produit en partenariat avec La Plage aux Entrepreneurs.
  • 2. #2 Isabelle de Saint Ours, l'appel de la campagne.

    32:23
    Elle enchainera plusieurs emplois avant de collaborer avec un avocat fiduciaire, et gérer la carrière de plusieurs personnalités. Mais le job est prenant, et les personnalités trop capricieuses. Un samedi matin, alors qu’elle est harcelée par des appels du boulot, elle dit stop, et pose sa démission.Remariée, Isabelle quitte Paris et s’installe avec sa famille dans un tout petit village, à 30 min d’Orléans. Loin de la cohue, Isabelle rêve d’entrepreneuriat. Avec l’aide d’une amie, Isabelle décide de reprendre les rênes du café du village, lieu convivial fermé depuis longtemps.Pour parfaire son idée, Isabelle décide de se former à la restauration avec L'atelier des Chefs. Elle y apprend toutes les bases de la cuisine et de la gestion d’un restaurant. Depuis, le café a ré-ouvert, Isabelle enchainent les plats en cuisine et Linda, son amie, sert en salle. Les journées sont intenses mais elle a retrouvé le sourire.*Ce podcast a été réalisé en partenariat avec L'atelier des Chefs.
  • 1. #1 Isabelle de Saint Ours, l’appel de la campagne.

    32:00
    Fille de militaire, Isabelle passe son enfance en mouvement. Elle déménage tous les 2 ans, au gré des mutations de son père. Elle vit alors une partie de sa jeunesse jusqu’au BAC en Nouvelle Calédonie, terre qu’elle affectionne tout particulièrement.Isabelle revient en métropole à Bordeaux pour ses études de Droit, et rencontre son mari. Mariage, enfants, tout s’enchaine rapidement… y compris un déménagement sur Paris qu’Isabelle n’avait pas imaginé. Il est loin le soleil chaud de la Nouvelle Calédonie.Et Paris aura eu raison du couple. En plein divorce, Isabelle doit commencer à retravailler pour assurer son avenir personnel.*Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir la suite de son histoire. **Ce podcast a été réalisé en partenariat avec l'atelier des Chefs.
  • 2. #2 Sébastien, un agriculteur dans l’âme.

    31:09
    Sa vie personnelle reprend également des couleurs puisqu’il rencontre sa deuxième femme avec laquelle il aura 2 enfants. Sébastien s’acharne au boulot. Levé tôt, couché tard, il ne compte pas ses heures…et sacrifie un peu le temps passé avec ses enfants.Et si le métier d’agriculteur rêvé plus jeune était finalement la clé du bonheur ? Sébastien y pense de plus en plus. Transitions Pro Île-de-France l’aide à financer ce rêve. En 2020, il trouve une formation d’éleveur, et se replonge en enfance. C’est décidé, il deviendra agriculteur et élèvera ses enfants en pleine nature. Aujourd’hui, Sébastien a fini sa formation, et déménage dans sa nouvelle ferme en novembre. Sans Transitions Pro Île-de-France, il n’en serait sûrement pas là…
  • 1. #1 Sébastien, un agriculteur dans l’âme.

    30:03
    Sebastien Platel grandit dans le Nord Pas de Calais, entouré de champs, de vaches et de nature. L’école ne lui plaisant guère, il décide d’entamer une formation d’agriculteur à la sortie du collège. Mais l’expérience est rude… très rude. Autour de lui, ses proches sont sceptiques : « être agriculteur, c’est un métier difficile, il faut que tu changes de voie ». Trop jeune pour décider, il écoute son entourage et devient chauffeur routier, le métier exercé par son père.10 ans dans les camions, un enfant et un divorce le pousse à évoluer, à imaginer un avenir différent. Intéressé par le monde de la construction, Sébastien se voit désormais grutier. Ni une, ni deux, il entame une formation de grutier et est très vite recruté sur un chantier. L’opportunité est belle et le salaire l’est tout autant.Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir la suite de son histoire.
  • 2. #2 Franck PetitJean, quand la boxe devient une passion

    30:11
    Changement total de comportement. Franck revient sur le bon chemin. Il découvre la boxe à 20 ans, grâce à son petit frère. C’est un déclic et cette passion ne le lâchera plus jamais. Matin, soir, week-end, Franck boxe. Tout le temps. Il devient 4 fois champions de France et enchaine les titres internationaux. Franck devient rapidement une référence mondiale dans le monde de la boxe.Naturellement, les choses évoluent et Franck devient Coach sur Paris. Homme pédagogue et apprécié, il ouvre sa première salle de sport en 2021, la Glove Academy, dans laquelle il enseigne la boxe.
  • 1. #1 Franck PetitJean, quand la boxe devient une passion

    27:53
    Franck PetitJean grandit au sein d’une famille mixte, franco-africaine. Il a la chance de passer une partie de son enfance en Afrique du Sud, suite à l’expatriation professionnelle de son père. Là-bas, il découvre une autre culture mais aussi le racisme dont son père africain est victime à l’époque. Petit, il ne comprend pas. Il comprendra plus tard…De retour en France au collège, Franck est obligé de se ré-adapter au système éducatif français, bien différent de celui de l’Afrique du Sud où le Sport était quotidiennement présent. Les choses se compliquent alors pour Franck. L’école, ce n’est pas son truc. Il s’ennuie…trop. Les premiers écarts de conduite alarment son père qui sert la vis encore et encore, en vain… La relation père-fils se distend peu à peu et les errances adolescentes de Franck deviennent de plus en plus régulières. Jusqu’au jour où Franck réalise que son père l’aime...Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir la suite de son histoire.