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Les Déviations
#1 Désirée Douala : Aider et se sentir utile
Désirée grandit dans le contexte difficile des années 1990 au Cameroun, alors en pleine crise économique.
À 15 ans, elle s’installe en France, pour accompagner ses grands-parents malades. Face aux défis de l'adaptation à un nouvel environnement, elle suit les traces de son père, en étudiant la comptabilité.
Son entourage l'encourage à travailler le plus rapidement possible. Elle décide cependant de faire des études et parvient à les financer jusqu'au Master II.
Elle travaille ensuite en tant que contrôleuse de gestion dans une entreprise d’assurance et observe le mal-être des jeunes dans leur choix professionnel.
*Cet épisode a été réalisé grâce au soutien de Transitions Pro IDF.
**Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir la suite de son témoignage.
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Hélène Pierucci : Professionnaliser sa passion d’enfance
42:04|Parfois nos lubies d’enfance refont surface… Ce fût le cas pour Hélène. Enfant de parents éducateurs spécialisés, elle a eu la chance de pouvoir se glisser entre les murs de leur centre et ainsi suivre des initiations à différents métiers. Un, en particulier, lui a tapé dans l’oeil, celui de maroquinier. Mais les discours comme quoi ces professions sont réservés aux mauvais élèves, l’ont dissuadé de poursuivre cette passion. Hélène c’est alors mise sur le rail des études supérieures et a fini par intégrer le secteur de la gestion d’entreprise dans différents organismes de formation. Aujourd’hui encore Hélène l’affirme : elle n’a aucun regret concernant cette première carrière. Le sens était là et l’envie d’aller travailler aussi. Mais gravir les échelons du management ont commencé à la lasser. Et alors que les planètes se sont alignées autour d’elle, Hélène s’est mise à repenser à sa première passion : le cuir. Si vous souhaitez découvrir davantage d’éléments sur le parcours d’Hélène, allez écouter son podcast disponible sur votre plateforme d’écoute ou sur notre chaîne Youtube (lien en commentaire). Et pour les passionnés de lecture, rendez-vous sur notre site : www.lesdeviations.fr .Ce podcast a été réalisé en partenariat avec Alliance France Cuir.Zoé Husson : Quand l’anxiété prend le dessus
44:26|Trop se mettre la pression peut avoir un impact sur notre vie sociale et professionnelle, mais il est difficile de la combattre. Cette pression, Zoé l’a connu jusque récemment. Victime d’une tumeur bénigne au niveau des oreilles, elle a vu dès ses 5 ans son audition chutée. Si au départ elle ne prêtait pas attention à cette différence, les remarques des autres ont commencé à la titiller. « Les autres traînent avec toi par pitié »Cette phrase a fait naître chez Zoé, une anxiété sociale. Elle voulait être parfaite aux yeux des autres et cela passait par le fait de ne jamais se plaindre de sa maladie. Les années passent et cette anxiété va empiété sur sa carrière professionnelle. Jeune professeure des écoles, elle ne se sent pas à sa place. Souhaitant être parfaite aux yeux des élèves, elle avait du mal à leur donner des consignes et à les recadrer en cas de besoin. Zoé persévère et se dit que cela va passer avec l’expérience, mais une nouvelle opération aux oreilles et une crise d’angoisse vont former « la goutte de trop ». Si vous en voulez encore plus sur le parcours de Zoé, écoutez son podcast au format vidéo ou audio (lien en commentaire). Et si vous préférez l’écrit, rendez-vous sur notre site www.lesdeviations.fr.Ce témoignage a été réalisé en partenariat avec l’organisme de bilan de compétences Garance&Moi.Yaelle Epyneau : Des valeurs écolos de l’architecture à la construction
45:25|Parfois, subir une rupture conventionnelle peut permettre de trouver sa voie. C'est ce qu'a vécu Yaëlle. Dès son plus jeune âge, cette passionnée de construction créait ses propres jouets à partir de matériaux naturels. En grandissant, cette passion ne faiblit pas ! Au contraire, elle n’hésite pas une seconde à aider sa famille à rénover leur corps de ferme. Naturellement, elle choisit de se tourner vers des études d'architecture, un compromis entre sa passion et la pression sociale qui valorise les filières intellectuelles et déconseille les filières manuelles aux bons élèves. Yaëlle entame alors une carrière dans une société coopérative spécialisée en architecture écologique, un choix en phase avec ses valeurs. Mais le confinement bouleverse tout. Après plusieurs années de dévouement, elle est brutalement licenciée via une rupture conventionnelle. Sous le choc, une phrase va l’aider à se relever : "Là où je t’ai vue la plus heureuse, c’est sur un chantier."Si comme Yaëlle, vous souhaitez user de vos mains pour bâtir et rénover des bâtiments responsables, rendez-vous sur notre site partenaire, Choisir la Rénovation Énergétique (choisir-la-renovation-energetique.fr).Ce podcast a été réalisé en partenariat avec le projet FARE (Former les Acteurs de la Rénovation Énergétique).Thibaut Martinage : Être utile avec ses mains
01:08:51|Thibaut Martinage n'était pas destiné à embrasser une carrière manuelle. Petit, il n’éprouvait aucun intérêt pour le bricolage, la construction ou tout autre travail pratique.Au départ, il rêvait de créer sa propre entreprise, mais pendant ses études de gestion, une question l’a interpellé : « Qu’est-ce que tu fais de tes dix doigts ? »Ce questionnement a tout changé. Thibaut a alors ressenti le besoin de se tourner vers un métier concret, où il pourrait être utile grâce à ses mains. Inspiré par une lecture et par l’actualité, il a rapidement trouvé un intérêt pour l’écologie.S’il envisageait initialement de se spécialiser dans les panneaux solaires, Thibaut a rapidement élargi son champ d'action pour devenir un expert polyvalent de la rénovation énergétique.Envie de suivre les traces de Thibaut et de vous engager pour la décarbonation des bâtiments ? Visitez notre site partenaire, Choisir la Rénovation Énergétique (choisir-la-renovation-energetique.fr).Cette vidéo a été réalisée en partenariat avec le projet FARE (Former les Acteurs de la Rénovation Énergétique)Guy Tisserant : Un ping-pong entre sport et entreprise
01:01:07|À l’occasion des Jeux Paralympiques de Paris 2024, partez à la rencontre de Guy Tisserant, quadruple champion de tennis de table. Dès son enfance, il nourrit le rêve de triompher dans le monde du sport. À huit mois, il est atteint par la poliomyélite, mais cette épreuve n’entame en rien sa volonté de réussir."Un jour, maman, je serai champion olympique." Ces mots, prononcés par un jeune garçon en fauteuil roulant, semblaient à l'époque irréalistes aux yeux de sa mère. Pourtant, ils deviendront prophétiques.Guy découvre le tennis de table et s’y consacre avec une détermination sans faille. À l’école, il multiplie les entraînements, passant entre 20 et 25 heures par semaine à perfectionner son jeu. Ses efforts portent rapidement leurs fruits, et il remporte sa première compétition paralympique.Les succès s’enchaînent en participant aux championnats de France, d’Europe, et du monde, jusqu’à atteindre les Jeux de Séoul.Candice Antczak : Mettre ses valeurs écolo dans ses projets pro
51:31|Candice, passionnée par ses études et ses premières expériences dans le secteur des cosmétiques, pensait avoir trouvé sa vocation. Se décrivant comme une "bobo parisienne", elle n'imaginait pas que son mode de vie écolo deviendrait un véritable projet professionnel.Son déclic : un burn-out. Plutôt que de considérer cela comme un échec, Candice y voit une opportunité de se réinventer et de changer de vie.Elle décide alors de parcourir le monde avec un objectif : construire un éco-village. Mais la crise du Covid-19 interrompt son aventure, la forçant à rentrer en France.Loin de se laisser abattre, Candice repense à son projet d’éco-village. Pourquoi ne pas se lancer dans la construction de tiny houses ? Elle se plonge dans les livres sur le sujet, mais la théorie ne lui suffit pas. Candice veut une formation solide.Elle opte pour l’Asder, une école spécialisée, qui grâce à ses cours et ses stages, l'aide à concrétiser son projet dans l’éco-construction.Comme Candice, si vous souhaitez vous engager dans la construction de logements écologiques, rendez-vous sur notre site partenaire Choisir la Rénovation Énergétique (choisir-la-renovation-energetique.fr).*Ce podcast a été réalisé en partenariat avec le projet FARE (Former les Acteurs de la Rénovation Énergétique).Camille Eudier : L’éducation comme fil rouge
44:04|Des couloirs du ministère de l'Éducation nationale, au rectorat de Lyon, en passant par une association contre le harcèlement scolaire, Camille incarne un parcours professionnel où l’éducation est au centre de toutes ses actions.Originaire de banlieue parisienne, elle grandit dans des valeurs de partage, d’entraide et de générosité. Bien qu’elle ait envisagé une carrière de juge pour enfants, l’ampleur des études nécessaires l’a poussée à réorienter son ambition. Elle s’engage alors dans des études à Sciences Po et se spécialise en communication.Ses premières expériences professionnelles renforcent son désir de servir l’intérêt général et de communiquer pour des causes d’envergure. Alors, lorsque le ministère de l'Éducation nationale recherche un nouveau collaborateur, Camille saisit l’opportunité. Elle réussit son entretien et rejoint l’Hôtel de Rochechouart, où elle consacre trois ans de sa vie à des horaires exigeants et à des imprévus constants.Consciente que la stabilité en politique est rare, Camille anticipe. À l’occasion des élections municipales de 2020, elle quitte son poste pour intégrer le rectorat de Lyon. Mais jongler entre un travail prenant et son rôle de jeune maman devient un défi. Elle souhaite être plus présente pour sa famille.Cherchant une nouvelle direction, elle va réussir, grâce à Garance & Moi, à trouver une opportunité qui correspond à ses aspirations éducatives et familiales. *Ce podcast a été réalisé en partenariat avec Garance&MoiSarah Kazaroff : De promouvoir à fédérer
01:03:14|Sarah Kazaroff, une passionnée de musique depuis son adolescence, a toujours trouvé refuge dans le rock et le métal. Ce monde lui permet d’être elle-même, de "faire tomber le masque".Alors, quand l'opportunité de travailler comme attachée de presse pour l’association Doweet se présente, elle n'hésite pas une seconde. Elle accumule les belles expériences, notamment en promouvant un concert d’Enrique Iglesias à Bercy.Mais un voyage au Canada bouleverse son parcours. Confrontée aux enjeux écologiques comme les pesticides, les OGM et les dérèglements climatiques, Sarah décide qu'il est temps d'agir.Animée par une nouvelle vocation, elle se forme à l’Asder et choisit la rénovation énergétique. Aujourd’hui, elle sensibilise sa municipalité aux économies d’énergie et d’eau.Notre média est fier de rejoindre le projet FARE (Former les Acteurs de la Rénovation Énergétique). Si, comme Sarah, vous envisagez une reconversion pour décarboner les bâtiments, rendez-vous sur le site choisir-la-renovation-energetique.fr.Charlayne Vilmer : Trouver sa vocation à 32 ans
50:43|Ce n’est pas grave de ne pas trouver sa voie à la sortie du lycée et Charlayne en est le parfait exemple. Née en Bourgogne dans une famille ouvrière, Charlayne a, très tôt, appris le sens du travail, de l’argent et de la méritocratie. Si ses deux parents ont eux-mêmes emprunté le chemin de la reconversion, elle était loin d’imaginer que ces parcours allaient indirectement l’inspirer. Élève studieuse, elle se lance dans des études de droit après son baccalauréat. Au départ assistante juridique chez un promoteur immobilier, elle se retrouve vite lassée par des tâches routinières.Mais pas question de changer de métier après seulement un an. Sur le papier, tout va bien et Charlayne doit faire honneur à sa famille, qui n’a pas eu la même chance qu’elle. Elle décide alors de changer de secteur, mais après six mois, les doutes refont surface. Une collègue lui fait même remarquer qu’elle semble éteinte. C’est le déclic.Charlayne entame un bilan de compétences avec l’organisme Garance&Moi, déterminée à découvrir sa véritable vocation.*Ce podcast a été réalisé en partenariat avec Garance&Moi