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Belle Trace

Sébastien Flute : "Les premières médailles sont importantes, ceux qui viennent après s'en nourrissent"

Cette semaine dans Belle Trace, Flo Masnada reçoit le champion de tir à l'arc Sébastien Flute.


Initié au tir à l'arc dès l'âge de 11 ans, le Brestois de naissance a vite connu les sommets dans sa carrière, avec une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, à 20 ans. (02:23) Si les souvenirs deviennent flous, les sensations demeurent.


"Je ne dis pas que le dernier soir avant la finale, j'ai bien dormi, parce que ce n'est pas vrai. Ce serait mentir." (08:07) Sébastien Flute se rappelle de la gestion psychologique des Jeux Olympiques et de la pression que l'événement génère.


Il revient aussi sur la préparation optimale avant une compétition ou de tirer une flèche, l'importance de la respiration et du relâchement au bon moment. (18:39)


"J'ai toujours considéré qu'il n'y avait aucune automaticité dans le fait d'avoir été un bon athlète de haut niveau et d'être un bon entraîneur." (23:00) Reconverti en 2015, l'archer a coaché Jean-Charles Valladont, vice-champion olympique en 2016.


"Dans mes premières années de tir à l'arc, j'étais plus passionné de sport auto." (39:00) Sébastien Flute, amateur de Formule 1, n'a pas oublié sa rencontre improbable avec Alain Prost, qui s'est dit "impressionné" par sa médaille d'or décrochée à Barcelone.


Bonne écoute !


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Animation : Flo Masnada


Production : Eurosport

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  • 118. Philippe Bozon :« La NHL c’est un autre monde, une autre intensité, un vrai combat avec beaucoup d’intimidations physiques et verbales. »

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    Philippe Bozon a été le premier joueur français de Hockey sur glace en NHL.Sport peu médiatisé en France à son grand regret, il nous partage son parcours, sa découverte d’un sport bien différent de l’autre côté de l’atlantique où il a subi beaucoup d’intimidations physiques et verbales mais qui ne l’empêcheront pas d’atteindre son rêve.Une carrière pro de 24 ans poursuivie en Europe avant de basculer vers le coaching aujourd’hui en équipe de France. On a parlé de la gestion de ses émotions, du mental (80% de la performance selon Philippe) de sa manière de coacher en équipe de France aujourd’hui la nouvelle génération de joueurs, notamment ses 2 enfants et notamment de ce moment de vie incroyable lors de la méningite de Tim « le miraculé » au Canada il y a 10 ans.Un épisode vraiment très intéressant à découvrir !
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  • 116. Katarina WITT: "A cette époque (de la guerre froide), j'avais peur de rentrer à la maison avec une défaite."

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    Je vous propose un épisode de #belletrace « hors piste », court (20mn) mais exceptionnel avec une légende du patinage artistique. C’est une icône du sport mondial, une femme qui a révolutionnée son sport et la société. Madame Katarina WiitC’est donc un honneur de l’avoir reçu au micro de Belle trace tant elle se fait rare dans les médias. Merci @sportelawardsC’est un podcast en anglais donc pas possible de le sous-titrer… mais voici en français les grandes lignes et messages de Katarina. (si vous souhaitez la transcription complète MP)Sinon bonne écoute en anglais« je ne fais pas juste du patinage sur glace..., cela demande beaucoup de compétences difficiles avec une superbe chorégraphie et la plupart du temps, vous ressentez ce que vous faites, vous savez, vous ressentez la musique, le public. Mais pour moi c’était plus : j'aime être devant un public, ce sont tellement de bons moments. Quand tu es dans un spectacle aussi, tu sais et il fait noir, tu as une place et avant que la musique ne commence tout est silencieux et vous pouvez juste entendre une aiguille tomber, vous savez, puis vous êtes capable de transformer tout sur cet anneau de glace et vous les amenez dans votre performance, vous terminez et vous obtenez ces applaudissements, vous savez et c'est tellement gratifiant »« vous savez que vous entrez dans ce tunnel de concentration, vous bloquez tout ce qui vous entoure, donc vous n'avez aucune sorte de distraction et vous vous concentrez vraiment. Vous donnez à vos muscles le moment de mémoire musculaire, vous savez alors pourquoi vous vous êtes entraînée pendant tant d'années et si dur donc en gros ton corps sait quoi faire sans le dire. Tu sais que c'est automatique tu sais que tu dois juste le faire.Je pense que l'une de mes plus grandes forces était que je pouvais être plus performant et sous la plus grande pression lorsque le prix était le plus élevé et je savais que je n'avais aucun moyen de le faire, c'est à ce moment-là que j'ai le mieux concouru, »Sur le bord de la patinoire, Je baillais ! les autres devait dire : oh mon dieu, elle s'en fiche de la compétition. C’est étrange, elle est tellement détendue. Mais c'était un mélange d'être vraiment nerveuse et d'essayer d'avoir plus d'oxygène a rendu mon corps ok je bâille tu sais juste avoir plus d'oxygène c'était mon mode de préparation. Sur la pression du résultat, je lui ai demandé comment elle avait généré cette pression médiatique des journalistes ce qui ne l’a pas du tout gêné à la différence de la pression des instances de son pays l’Allemagne de l’est:« à cause de la guerre froide, vous savez, nos propres pays ont également beaucoup utilisé le sport pour dire que nous avons de très bons athlètes, ce qui signifie que le socialisme est meilleur que ce que vous avez, c'était donc ça donc la véritable pression sur nos épaules. sauf que je veux dire tu ne vas pas à la compétition en pensant :ok je dois gagner mais c’est ce qui m'a fait peur de rentrer à la maison avec un échec. Car les officiels du pays me disaient : »tu sais ton pays paie pour vos sports et vous devez ensuite rembourser en gagnant… » Heureusement, je n'ai pas eu beaucoup de ces moments parce que la plupart du temps, j'ai gagné mais honnêtement, j'aurais eu peur de rentrer à la maison avec une défaite, » Sur son entraineure : J'avais besoin d'un entraîneur fort comme mon Jutta l’était et je la respecte pour ça, mais la façon dont elle m'a traitée et à quel point elle était dure avec moi, c'était parfois blessant et je pense que c'est pourquoi je ne pourrais jamais faire ça à quelqu'un d'autre, tu sais, même si maintenant, bien sûr, il y a d'autres éthiques dans la façon dont tu enseigner à quelqu'un je veux dire il y a 35 ans c'était une époque différente 
  • 115. Vincent Defrasne :"« On me parle de ce sprint aux Jeux Olympiques 2006 avec Bjorndalen au moins une fois par jour »

    44:48
    Alors que démarrent les championnats du monde de Biathlon à Nove mesto, c’est le champion olympique de Turin @Vincent defrasne qui est venu nous partager au micro de #belletrace, sa passion pour ce sport devenu si populaire.Vincent nous fait revivre cette journée folle où il coiffe l’immense Bjordalen au sprint, mais aussi ses émotions partagées avec le staff de l’équipe de France. Il rend également hommage à l’immense @Raphael Poirée avec qui il a gagné une médaille olympique en relais.On a parlé aussi reconversion avec son rôle de consultant TV et de la création de sa marque de vêtements Outdoor AYAQ où il s’investit totalement car c’est exactement sa manière de fonctionner, pas de demi-mesure.Encore une sacrée Belle trace à découvrir !!
  • 114. Jessica Houara d’Hommeaux « Le turban c’est un cheminement personnel qui correspond à mes convictions »

    45:53
    C’est avec un grand plaisir que j’ai reçu pour la première fois une footballeuse au micro de Belletrace, Jessica Houara-d’Hommeaux.Un épisode très enrichissant où elle nous partage les grands moments de sa carrière en équipe de France et en club mais également ses choix de vie avec le port du turban et son regard sur la place des femmes musulmanes. Elle nous parle de sa peur d’avoir un enfant pendant sa carrière et son admiration pour Amel MAJRI qu’elle a suivi pour son documentaire Baby-Foot.Bonne écoute
  • 113. Stéphane Diagana: « L’hiver, je déneigeais mon couloir pour continuer à m’entrainer »

    48:26
    C’est un sage, un champion tellement inspirant que je vous propose d’écouter dans ce nouvel épisode de Belletrace.Dés le début Stéphane nous parle du sport comme un équilibre de vie, un régulateur d’humeur qui est un enjeu de santé publique.On replongera dans son enfance et de ses débuts dans l’athlétisme dont la motivation a toujours été la passion de la course et surtout la recherche de sa propre excellence et non un combat contre ses adversaires. Lui qui a été accompagné pendant 16 ans par Fernand Urtebise son coach qui avait pour objectif de faire grandir ses athlètes.Stéphane Diagana déclare d’ailleurs qu’il adorerait être coach ! A bon entendeur...Nous avons bien sûr parlé de ce fléau du dopage, ainsi que de ce titre de champion du monde en 2003 en relais et de ses doutes sur sa participation.Dans cet épisode vous découvrez également ses autres passions…Bref une superbe belle trace inspirante. 
  • 112. Johan Clarey

    49:23
    Dans cet épisode je vous propose d’écouter un passionné de son sport, le ski alpin, qui l’a amené sur les plus beaux podiums.Yohann Clarey, vice champion olympique de descente en 2022 et médaillé mondial, nous parle de sa relation particulière avec les 2 pistes de descentes les plus impressionnantes et difficiles du circuits coupe du monde: Bormio et Kitzbuhel.Yo nous parle des moments particuliers dans cette cabane de départ qu’il a appris à aimer et à dominer sa peur. Nous avons parlé de ses forces et faiblesses, de l’esprit unique de cette confrérie des skieurs de vitesse. Ces liens qui leur ont permis de surmonter ensemble le décès de David poisson.Enfin il nous parle de sa carrière où il a notamment explosé sur le tard aux yeux du grand public, et surtout cette auto analyse qui l'a fait grandir et progresser en tant qu'homme.Bref un épisode riche et passionnantBonne écoute.