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Le Bruit de l'art

Épisode 5 - Pascale Obolo, plasticienne activiste

Saison 1

A l’Hôtel de Lille, nous recevons Pascale Obolo.

C’est une femme d’une cinquantaine d’années, activiste, féministe, cinéaste, plasticienne et fondatrice, ainsi que rédactrice en chef de la revue Afrikadaa. Dédiée à l’art contemporain africain, Afrikadaa a été fondée en 2012 par un collectif d’artistes, qui la considèrent comme un laboratoire et un espace curatorial. Chaque numéro donne lieu à un « acte éditorial live », défini et expliqué par notre invitée dans cet épisode. 

Pascale Obolo s’envisage comme activiste de la décolonisation : il s’agit de laisser l’Afrique - ses résidents actuels, mais aussi ceux dispersés dans différentes parties du globe - écrire son histoire, et son histoire de l’art, jusqu’alors essentiellement pensées en Occident.

En notre compagnie, elle parle de l’importance de la culture hip-hop dans sa vie d’adolescente, de la création de l’African Art Book Fair à la Biennale de Dakar aux côtés de Kader Attia, et de la position de détachement qu’elle entretient avec le marché de l’art.

Musique originale de Pablo Jacquart.

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  • Épisode 32 - Danièle Kapel-Marcovici, collectionneuse

    23:37
    Pour cet épisode, Victoria est reçue par Danièle Kapel-Marcovici à la Fondation Villa Datris, àl’Isle-sur-la-Sorgue. Cette cheffe d’entreprise est aussi mécène, collectionneuse d'art contemporain et la fondatrice de la Villa Datris. Sans passer par la case lycée ou université, Danièle Kapel-Marcovici a commencé dans la petite entreprise familiale : Raja. Si elle en a gravi les échelons, en a pris la tête et en a fait un groupe européen, Danièle Kapel-Marcovici n’a pas cessé d’alimenter sa curiosité pour la culture.Alors que dans les années 1968, c'est le théâtre qui l’anime, dès les années 1990, l’ascendant est pris par l’art contemporain. Elle ne tarde pas à doter Raja d’une collection, et plus tard, à créer aux côtés de l’architecte Tristan Fourtine, un lieu dédié à la sculpture contemporaine : la Fondation Villa Datris.  Dans cet entretien, Danièle Kapel-Marcovici revient sur son parcours d’entrepreneuse et nous raconte comment, en parallèle, elle n’a cessé de tisser son intérêt pour l’art. Elle revient également sur ses combats : celui de l’accessibilité à l’art contemporain, croisant parfois celui qu’elle mène pour les femmes.
  • Épisode 31 - Martha Kirszenbaum, curatrice

    49:53
    Pour cet épisode, c’est notre invitée, Martha Kirszenbaum, qui nous reçoit chez elle. Martha Kirszenbaum est une curatrice indépendante française de 37 ans.  Martha Kirszenbaum est curatrice, mais ne saurait être résumée à ce rôle. Du violon alto à la batterie, de la danse du ventre à la curation du pavillon français de la 58è Biennale de Venise, son parcours à l’international est représentatif de sa volonté de multiplier les expériences, de ne négliger aucune des facettes de sa personnalité, de réinventer les codes.Dans cet entretien, Martha Kirszenbaum nous raconte le rapport familial entretenu à la photo, comment cela l’a amenée, lors d’un échange à l’université de Columbia, à passer quelques mois en tant que stagiaire au MoMa ; puis comment, de ce stage, elle a lancé une très belle carrière indépendante dans l’art contemporain. Elle nous parle des luttes qu’elle mène en France, à l’échelle de la curation, et nous explique comment celles-ci se sont illustrées lors de la création et mise en place du pavillon français de la 58è Biennale de Venise.
  • Épisode 30 - Bianca Bondi, artiste

    32:02
    Aujourd’hui, nous recevons l’artiste plasticienne sud-africaine Bianca Bondi. Cet épisode a été enregistré en public le 6 mars 2020 à Beau Regard à Paris, sur une invitation de l’équipe du Silencio. Vivant en France depuis près de 15 ans, Bianca Bondi réalise des œuvres évolutives, souvent spécifiques au lieu où elles sont exposées, à la croisée de plusieurs disciplines. Inspirée par l’écologie et les sciences occultes, elle travaille, transforme et développe des matières organiques ; tout en domptant l’effet du temps sur elles, l'invisible et l’immatériel qui les enveloppent.Son travail a été montré à la 15e biennale d’art contemporain à Lyon en 2019, et fera l’objet d’une exposition personnelle au Centre d’art Le Parvis à Tarbes en 2020. Dans cet épisode, Bianca Bondi nous raconte les raisons qui l’ont poussé à déménager à Paris, comment, de ses rêves de pilote de ligne, elle a finalement décidé d'intégrer les Beaux Arts de Cergy, et nous explique enfin la manière dont elle se positionne en tant qu’artiste et femme engagée. 
  • Épisode 29 - Léonard Martin, artiste

    46:25
    À l’Hôtel de Lille, nous recevons Léonard Martin. C’est un artiste plasticien de vingt huit ans qui vit et travaille à Paris. Après des études à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, il intègre le Fresnoy de Tourcoing. Pratiquant initialement la peinture, c’est dans l’hybridation de différentes techniques - particulièrement la vidéo - que ses œuvres trouvent leurs formes actuelles. Son travail est une recherche autour des langages, des gestes, des mouvements, dans une forme de syncrétisme entre cinéma, littérature, peinture, performance : c’est un travail vorace, gourmand, comme le géant Gargantua qu’il cite dans ses références.Après avoir gagné le prix de l’ADAGP en tant que révélation art numérique, art vidéo (2017), le Prix Dauphine (2018), les Audi Talents Awards (2018), Léonard Martin est nominé cette année pour le Prix Maif pour la sculpture.Dans cet épisode, il, évoque son goût pour l’imperfection, nous raconte ses résidences notamment celle à la Villa Médicis à Rome, et nous parle du dialogue entre la littérature et l’histoire de l’art comme point de départ récurrent de ses réflexions et de son travail.
  • Épisode 28 - Rayane Mcirdi, artiste vidéaste

    32:28
    À l’Hôtel de Lille, nous recevons Rayane Mcirdi. C’est un artiste vidéaste d’une vingtaine d’années qui habite à ParisAprès des études à l’école des Beaux-arts d’Angers, Rayane Mcirdi a été diplômé des Beaux-arts de Paris en 2019. Avec ses œuvres vidéos, il met en scène sa famille, des proches, des voisins chez eux ou à l'intérieur des lieux du quotidien. Dans ces vidéos, ils se racontent ou se laissent raconter par les images. Ce qui peut avoir l’air d’un film documentaire est nuancé par touches d’humour ou d’irréel. Par ses travaux, Rayane Mcirdi capture en creux des images d’Asnières Gennevilliers, dont il réalise un portrait rêvé, imaginé par ses propres habitants.Dans cet épisode, il nous raconte son évolution de l’illustration vers la vidéo, sa quête d’un art sensible, accessible et compréhensible, ainsi que la manière dont il s’est rendu compte qu’il y avait peut-être un engagement dans le fait de montrer la banlieue, en voulant parler de son entourage proche.
  • Épisode 27 - Ronan Guillou, photographe

    34:09
    Aujourd’hui, nous recevons le photographe français Ronan Guillou. Cet épisode a été enregistré en public le 9 novembre 2019 au Silencio, sur une invitation de son équipe.Vivant entre la France et les Etats-Unis, Ronan Guillou a une pratique décloisonnée de tous les genres. Images sociologiques, observation réflexives de paysages et récits personnels se croisent dans ses photographies d’expériences. Son travail fait partie de la collection Neuflize OBC et a été présenté lors des Rencontres d’Arles.Dans cet épisode, il nous raconte comment il a appris la photographie en autodidacte, parle des origines de son travail et des dynamiques qui le traversent, et explique en quoi la photographie américaine est genre à part entière.Pour découvrir le travail de Ronan Guillou, rendez-vous sur notre compte Instagram (@lebruitdelart).
  • Épisode 26 - Hoël Duret, artiste

    32:28
    À l’Hôtel de Lille, nous recevons Hoël Duret. C’est un artiste français d’une trentaine d’années qui habite entre Nantes et Paris. Il travaille actuellement à la résidence Saint Ange à Grenoble.Après des études à l’école des Beaux Arts de Nantes, Hoël Duret consacre ses recherches plastiques à l’esthétique do it yourself. Il les synthétise à l’occasion de deux publications titrées I can do anything badly. Tout en restant fidèle à cet esprit DIY, son travail est aujourd’hui une série de fictions, dont les chapitres et les univers sont composés par les pièces qu’il crée. Chacune de ces pièces dévoile une facette d’une histoire qui lui préexiste, écrite par Hoël.Dans cet épisode, il nous raconte comment il construit ses fictions et les œuvres qui les accompagnent, évoque son goût et son intérêt particulier pour le spectacle vivant, et, enfin, nous livre sa lecture du marché et de l’histoire de l’art d’aujourd’hui.
  • Épisode 25 - Daniele Balice, galeriste

    36:09
    A l'Hôtel de Lille, nous recevons Daniele Balice. C'est un galeriste italien établi en France.Arrivé à Paris pour faire ses études, il part ensuite habiter à Milan puis New York, et écrit alors pour Vogue, Interview Magazine ou encore Flash-art. En 2007, il revient finalement à Paris et fonde, aux côtés d’Alexander Hertling, la galerie Balice-Hertling, alors située dans le quartier de Belleville. Dans cet entretien, Daniele Balice revient sur ce qui l’a amené à écrire dans la presse spécialisée en art contemporain, raconte la fondation de la galerie Balice-Hertling, et partage avec nous son grand intérêt pour les scènes extra-occidentales. Une émission créée, co-produite et présentée par Victoria Le Boloc’h-Salama et Florian Champagne.Musique originale d'Estelle Morfin.
  • Épisode 24 - Isabelle Bonnet, commissaire d'exposition, historienne de l'art

    34:29
    A l’Hôtel de Lille, nous recevons Isabelle Bonnet, commissaire de l’exposition « L’inventaire Infini », présentant, au Centre Pompidou et jusqu'au 11 novembre 2019, la collection de photographies du cinéaste Sébastien Lifshitz. Dans une première vie professionnelle, Isabelle Bonnet a été maquilleuse pour de grands photographes et de grands couturiers. En 2011, après vingt-cinq ans de métier, elle reprend des études d’histoire de l’art. Aujourd’hui, en parallèle de ses recherches sur la photographie contemporaine, elle réalise également le commissariat d’expositions, comme « Home sweet home », présentée aux Rencontres d’Arles 2019. Dans cet entretien, Isabelle Bonnet revient sur son parcours, raconte ce qui l’a amené à faire de la recherche en histoire de l’art et nous explique la conception ainsi que les enjeux de l’exposition « L’inventaire Infini ». Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Centre Pompidou.