Le Bruit de l'art
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39. Épisode 39 - Florence Moorhead, créatrice de bijoux
29:28||Saison 5, Ep. 39Aujourd'hui, Victoria Le Boloc’h-Salama rencontre la créatrice de bijoux d'une quarantaine d'années, Florence Moorhead.Déesses antiques, prêtresses celtiques, sorcières médiévales… Les créations de notre invitée s’inscrivent dans un imaginaire peuplé de figures puissantes, tout droit sorties du musée Louvre et réinventées dans une version new age.Rien n’est accessoire dans les bijoux de Florence Moorhead. Conçus comme des objets magiques émancipateurs des corps qui les portent, les bijoux de Florence Moorhead incarnent aussi une vision transversale de la création, en étroite résonance avec l’art contemporain et la littérature.Pour ce premier épisode du Bruit de l’art touchant à la mode, Florence Moorhead démontre oh combien ce domaine de création n’a rien de frivole car il est composé de gestes, d’idées, et des formes qui racontent aussi un rapport au monde, une époque…Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invitée, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart.
38. Épisode 38 - Gaëlle Choisne, artiste plasticienne
31:04||Saison 5, Ep. 38Aujourd'hui, Victoria Le Boloc’h-Salama et Florian Champagne reçoivent l’artiste plasticienne de 40 ans, Gaëlle Choisne. D’abord, pour entrer dans l’œuvre de Gaëlle Choisne, libérez-vous des règles qui conditionnent votre regard et votre esprit. Conçus comme des autels populaires faits de grigris et de matières diverses, ses vidéos et ses installations rendent hommage aux corps invisibles et aux cœurs dépossédés. Gaëlle Choisne ne croit pas au hasard, ni au temps. Son travail retranscrit un état de découverte constante, d’ouverture attentive sur le monde et les autres. Les rencontres qu’elle fait, les relations qu’elle noue, jouent une part de son œuvre. Il n’y a plus de grande histoire qui prévaudrait sur l’anecdote individuelle. Alors, avant de rentrer dans son univers, il s’agit d’accepter de se laisser surprendre, bousculer, déplacer.Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invitée, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart.
#Rediff - Ronan Guillou, photographe
34:09|Durant l'été, retrouvez une sélection d'épisodes venant des archives du Bruit de l'art...Cet épisode a été diffusé pour la première fois à l'hiver 2019. Ronan Guillou nous a quittés en 2022 : cette rediffusion lui rend hommage. Pour suivre les actualités du podcast : @lebruitdelart _Cet épisode a été enregistré en public le 9 novembre 2019 au Silencio, sur une invitation de son équipe.Nous recevions le photographe français Ronan Guillou.Vivant entre la France et les Etats-Unis, Ronan Guillou avait une pratique décloisonnée de tous les genres. Images sociologiques, observation réflexives de paysages et récits personnels se croisent dans ses photographies d’expériences. Son travail fait partie de la collection Neuflize OBC et a été présenté lors des Rencontres d’Arles.Dans cet épisode, il nous racontait comment il a appris la photographie en autodidacte, parlait des origines de son travail et des dynamiques qui le traversent, et expliquait en quoi la photographie américaine est genre à part entière.
#Rediff - Bianca Bondi, artiste plasticienne
32:02|Durant l'été, retrouvez une sélection d'épisodes venant des archives du Bruit de l'art...Cet épisode a été diffusé pour la première fois au printemps 2020.Pour suivre les actualités du podcast : @lebruitdelart _Cet épisode a été enregistré en public le 6 mars 2020 à Beau Regard à Paris, sur une invitation de l’équipe du Silencio. Nous recevions l’artiste plasticienne sud-africaine Bianca Bondi. Vivant en France depuis près de 20 ans, Bianca Bondi réalise des œuvres évolutives, souvent spécifiques au lieu où elles sont exposées, à la croisée de plusieurs disciplines. Inspirée par l’écologie et les sciences occultes, elle travaille, transforme et développe des matières organiques ; tout en domptant l’effet du temps sur elles, l'invisible et l’immatériel qui les enveloppent.Son travail a été montré à la 15e biennale d’art contemporain à Lyon en 2019, et faisait l’objet d’une exposition personnelle au Centre d’art Le Parvis à Tarbes en 2020. Dans cet épisode, Bianca Bondi nous raconte les raisons qui l’ont poussé à déménager à Paris, comment, de ses rêves de pilote de ligne, elle a finalement décidé d'intégrer les Beaux Arts de Cergy, et nous explique enfin la manière dont elle se positionne en tant qu’artiste et femme engagée.
#Rediff - Jonathan Vinel, réalisateur
28:48|Durant l'été, retrouvez une sélection d'épisodes venant des archives du Bruit de l'art...Cet épisode a été publié pour la première fois au printemps 2019. Pour suivre les actualités du podcast : @lebruitdelart _À l’occasion de l’exposition « Jeunes artistes en Europe. Les Métamorphoses », présentée du 4 avril au 16 juin 2019 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, le Bruit de l’art proposait une série de podcasts inédits en cinq épisodes.Pour ce deuxième épisode hors-série, nous avions reçu Jonathan Vinel, cinéaste français dont le court-métrage Martin Pleure était à découvrir à la Fondation Cartier.Jonathan Vinel a étudié le montage à la Femis. En 2017 il réalise Martin pleure, alors qu’ils écrivent avec Caroline Poggi leur premier long métrage, Jessica Forever. Travaillant régulièrement ensemble, ils co-signent par exemple les courts-métrages After School Knife Fight réalisé en 2017 ou encore Tant qu’il nous reste des fusils à pompe, qui a reçu en 2014 l’Ours d’Or à la Berlinale. Dans chacun de ces films, on trouve un vocabulaire d’images et de thèmes communs: les liens communautaires, l’amour, la violence, la perte…. Articulés autour d’images liées à la culture de sa génération, les films que Jonathan Vinel propose sont en dehors des contraintes de narrations et des canons cinématographiques traditionnels.Dans cet épisode, Jonathan Vinel revient sur son parcours et parle du processus créatif qui guide l’écriture et la réalisation de ses films. Il évoque également son intérêt pour les moments de transitions, de changement - de métamorphoses, en quelque sorte. Il aime capter, puis retranscrire en images les sensations, les émotions qu’ils provoquent.Musique originale de Rinôçérôse
37. Épisode 37 - Smiss, musicienne, productrice
37:32||Saison 4, Ep. 37Aujourd'hui, Florian Champagne reçoit la musicienne et productrice Caroline Auberger, plus connue sous le nom de Smiss.Caroline allie le goût pour la musique pop des années 2000, la capacité à imaginer des cadeaux proches d’une performance artistique, et la volonté de dire « oui » à ce que la vie a à lui offrir, jusqu’à apprendre le piano comme une « chorégraphie de doigts » pour accompagner son frère, le musicien Jacques, en tournée.Née au début des années 90 dans la région de Strasbourg, elle baigne très jeune dans un environnement new age et créatif, entre une mère professeur de yoga, et un père musicien. A dix huit ans, elle part vivre à Paris, où elle compte s'entraîner au dessin. Elle habite alors avec son frère, Jacques, dans un atelier d’artistes.Petit à petit, jouer et créer de la musique s’impose à elle. Son premier single, « The Gate », date de 2022. Inspirée par les hits de son enfance dans les années 2000, elle sort, en mars 2025, un EP de pop en français « Tendance ».Dans cet entretien, Caroline raconte le rapport qu'elle a entretenu, tout au long de sa vie, avec la musique, explique la façon dont elle écrit et compose, se laissant guider par la bonne humeur et les good vibes, et parle du moment de sa vie où elle écumait les squats de la région parisienne.Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invitée, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart.
36. Épisode 36 - Marguerite Bornhauser, photographe
28:28||Saison 4, Ep. 36Aujourd'hui, Victoria Le Boloc’h-Salama reçoit la photographe Marguerite Bornhauser, âgée d’une trentaine d’années.Que ses clichés soient figuratifs ou abstraits, qu’ils aient été réalisés dans le cadre de sa pratique plasticienne ou suite à des commandes de la presse, de maisons de mode ou pour le luxe, les photographies de Marguerite Bornhauser débordent de couleurs vives, saturées, brûlantes.Marguerite Bornhauser se dit photographe d’invention - et cette expression dit tout. À la manière d’un exercice libre d’écriture, et obsédée par la littérature, Marguerite Bornhauser capte ses images comme elle pourrait choisir ses mots.Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invitée, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart.
35. Épisode 35 - Thomas Coccimiglio, Les Éditions de Tapis
49:11||Saison 4, Ep. 35Aujourd'hui, c'est Thomas Coccimiglio, fondateur des Editions de Tapis, qui reçoit Florian Champagne à l'hôtel, dans le 15è arrondissement de Paris.Thomas Coccimiglio est né en Belgique, dans la région de Charleroi. Intéressé par la créativité en général, et la mode en particulier, il commence par étudier la publicité, avant d’intégrer, à Bruxelles, l’école de recherche graphique.A la fin de ses études, il mène une carrière de designer textile, de Londres, à Paris, en passant par New York.Cherchant à sortir du monde de la mode et de sa temporalité, et en s’appuyant sur les savoir-faire d’artisans indiens rencontrés au fil de ses voyages, il commence à créer quelques tapis, avant de lancer sa marque, les Editions de Tapis. Désormais basé à Dijon, où il s’est installé au sortir du confinement, ses créations uniques se retrouvent aussi bien dans les magazines AD ou Monocle, exposées au Consortium, que dans les boutiques de la marque américaine Reformation. Dans cet entretien, Thomas raconte son goût pour le cinéma, du Marie Antoinette de Sofia Coppola à Copie Conforme d’Abbas Kiarostami, son enfance en Belgique et son rêve d’une vie parisienne, ce qui l’a amené à quitter la mode, lancer sa propre marque, et finalement déménager de Paris à Dijon.Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invité, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart.
34. Épisode 34 - Mathilde Albouy, sculptrice
28:18||Saison 4, Ep. 34Aujourd'hui, Victoria Le Boloc'h-Salama reçoit Mathilde Albouy, une sculptrice française de 27 ans. Dans son mémoire de fin d’études, elle s’interrogeait : La fiction peut-elle changer le monde ? Outre le fait que ce soit une très bonne question - il me semble que chacune de ses œuvres peut y apporter en soit un élément de réponse. Allant du métal au bois, les sculptures de Mathilde Albouy prennent la forme d’objets “d’apparat”, souvent tirés du vestiaire féminin. Faits d’échelles et de matériaux d’origines modifiés, ces œuvres agissent comme des foules menaçantes, échappant à toutes règles attendues. Dans cet entretien, Mathilde raconte de quoi est composé son univers culturel et comment son travail questionne les schémas d’oppression. Enfin, elle nous parle de son goût pour la littérature et les rayonnages des bibliothèques. Pour découvrir en image l’univers et le travail de notre invitée, rendez-vous sur notre compte Instagram : lebruitdelart.
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