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La Bellone - Half & half closer


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  • 14. 17/10/2025 - Sophie Mélis

    24:14||Saison 2025, Ep. 14
    Social dancing social club est un projet qui se propose de plonger au cœur des danses Wallonnes, populaires au 19eme siècle, de les revisiter et d'en proposer une forme actualisée. Pendant cette résidence j’ai l’intention de me plonger dans les documents d’archives qui m’ont été prêtés par la société royale le réveil ardennais de Stavelot (groupe de danse avec lequel j’apprends les danses wallonnes des provinces de Liège et du Luxembourg). Ces documents sont en partie des archives des danses écrites, des partitions musicales, des publications… Cette résidence s’inscrit dans le contexte d’une recherche et est potentiellement la dernière résidence avant le début d’une phase de création chorégraphique. Sophie Melis, née à Liège en 1989 est une danseuse performeuse, chorégraphe, organisatrice et adepte du système d qui vit à Bruxelles. 

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  • 13. 16/10/2025 - Audrey Merilus

    25:15||Saison 2025, Ep. 13
    Pour ce premier projet, Audrey s’inspire du concept de biomythography, emprunté à Audre Lorde, un genre hybride qui allie récit biographique et mythe. Elle s’appuie sur des récits (personnels, référentiels, fictionnels), ainsi que sur des support iconographiques et figures mythologiques, notamment ancrées dans la mythologie caribéenne, pour créer un tissage narratif déployant un univers onirique, qui oscille entre réalité, fiction et distorsion. De l’écriture chorégraphique, aux matières visuelles, sensorielles et textures sonores. elle explore un terrain traversé de flux, de mémoires et d’affects, naviguant entre le fragmentaire et le cohésif. Cette démarche devient un espace physique où ses interrogations se matérialisent, faisant du corps un lieu d’apparitions, d’incarnations, d’expressions et de transformations.     Audrey Merilus est une artiste franco-caribéenne basée entre Bruxelles et Paris.Sa pratique artistique s’articule autour de la performance et la chorégraphie.
  • 12. 10/10/2025 - Egutchi

    21:58||Saison 2025, Ep. 12
    Comment les langues et les cultures bâtissent-elles nos représentations du monde ?Comment se construire sur les fondations de plusieurs langues et cultures, plusieurs sources de représentations du même monde ?Est-ce le même monde ?À travers cette autofiction, j'explore les questions et les glissements que soulèvent la rencontre entre plusieurs langues et cultures sur l'échafaudage de son intime.Puiser des réponses et avant tout des questions, depuis mes deux langues sources : le français et le japonais – et surtout, ce qui se passe entre.De Google Translate aux silences familiaux Des erreurs syntaxiques aux cœurs scindés. Ce projet existe depuis 2022, étant au départ une suite de textes poétiques existant sur une page aux allures de site de traduction numérique - constituant mon mémoire de l'ERG.Depuis 2024, je suis en réécriture du corps poétique, et commence à expérimenter et penser le projet de manière scénique. Comme sur le format de départ, la musique et le son ont une place dans le récit et j'aspire à introduire le corps dans cette narration également.La résidence à La Bellone est pensée comme une étape de travail au niveau de la réécriture du texte et de la dramaturgie. egutchi est un artiste d'origines japonaise et sénégalaisené en France en 1997 et basé à Bruxelles depuis 2017.Poésie de l'intime et étude de l'entre deux, ode à l'hybridation culturelle nourrie par ses identités raciales, culturelles et queer. Pratiques polyvalentes, principalement écriture et musique.Tracer les motifs du sensible comme une invitation aux paysages ambigus.
  • 11. 27/06/2025 - Salim Djaferi

    34:17||Saison 2025, Ep. 11
    Lors d’un Half & Half Closer, nous revenons sur les préoccupations qu’un·e artiste a mises au travail à l’occasion de sa résidence à La Bellone. Il y a un Half & Half Closer organisé au terme de toutes les résidences. « Half & Half » comme deux fois trente minutes, une rencontre publique en deux temps. Une première demi-heure d’entretien dans l’espace de travail, conduit et enregistré par l’équipe de La Bellone puis ré-écoutable sur la Compile audio. Une seconde demi-heure, Closer, au Bellone Café du 46 rue de Flandre pour une rencontre informelle avec l’artiste autour de notre version d’un half-en-half. Lors de l’édition 2018 des rencontres photographiques d’Arles, une grande exposition était consacrée à Fernand Pouillon, un célèbre architecte français de l’après-guerre.«Construire à hauteur d’homme» était une rétrospective de l’œuvre algérienne de l’architecte s’intéressant particulièrement aux grands ensembles - aussi appelé cités, construite dans l’ancienne colonie. D’origine algérienne mais tout à fait étranger au territoire et à l’architecture du pays, je me suis rendu à cette exposition. Elle regroupait une série de photos des constructions les plus célèbres de l’architecte - certaines aux noms évocateurs tels que «Cité du Bonheur» ou«Climat de France», toutes construites autour d’Alger au début des années 50. Sur certaines photos les blocs d’immeubles étaient magnifiés par la lumière rasante du lever de soleil.Sur d’autres, plus documentaires, on pouvait voir les habitant·es de ces cités dans leur quotidien de l’époque.Plus j’évoluais dans l’exposition et plus ce décor et ce quotidien me semblaient familiers.Tout dans ces photos me rappelait les cités où j’ai moi-même vécu, non pas en Algérie mais en France : les proportions des bâtiments, leur hauteur, le béton, les longs et étroits couloirs desservant des dizaines d’appartements par paliers, les immenses parvis de béton. Tout, jusqu’aux personnes qui peuplent ces immeubles : sur les photos des «indigènes» des années 50, dans mon enfance des algérien·nes immigré·es dans les années 80. L’analogie était telle que j’ai à plusieurs reprises vérifié les légendes pour confirmer que ces clichés, qui dataient de l’Algérie occupée, n’avaient pas été pris en réalité aujourd’hui en banlieue française.J’étais venu découvrir des photos d’un passé et d’un ailleurs, et je fus projeter dans le milieu où j’ai grandi.Je suis né aux «Beaudottes» en Seine-Saint-Denis, une cité construite en 1981, largement inspirée par les préceptes de Pouillon en termes de bâti : la même architecture dite brutaliste.Au-delà de la correspondance esthétique, j’ai commencé à entrevoir à travers ces photos une même volonté politique. Avec 30 ans et des centaines de kilomètres d’écart, ces cités «du Bonheur» ou «des Beaudottes» répondaient peut-être à la même logique urbanistique, la même politique ségrégationniste en situation coloniale comme post-coloniale.Formé à l’ESACT de Liège, Salim Djaferi est acteur, auteur et metteur en scène
  • 10. 13/06/2025 - Raïssa Yowali

    29:41||Saison 2025, Ep. 10
    On me dit que t’es fantôme. Deux suicides n’auront pas lieu à trente d'intervalle et une génération.Quels sont les deuils que nous portons et transmettons ? Qui porte la responsabilité d’enterrer les disparus ?Á partir d’un roman non publié, j’imagine une forme hybride entre scène et poésie.Ce projet mène l’enquête de Bruxelles à la Flandre, de Mwenga (Kivu) à Athènes, sur les traces des fantômes qui m’ont précédée.Cette première résidence me permettra d’entamer un travail d’écriture à partir d’archiveset de récits de deuils et de guérison. Raïssa Yowali est une auteure et interprète belgo-congolaise née à Bruxelles. Elle auto-édite son premier recueil « D’aussi longtemps que je me souvienne, je me suis pensée au masculin pour embrasser les filles » et collabore à plusieurs autres (Selfies, On ne s’excuse de rien Tome II, En lettres noires, (Grands)-mères en lumière). Elle joue sous la houlette de Joëlle Sambi dans « Koko Slam Gang » au Théâtre National de Bruxelles et à l’Espace Magh. En parallèle, elle imagine des formes courtes comme sa performance, « L’Accident », présentée deux fois à la Maison Poème.Elle effectue un stage en dramaturgie et mise en scène à Kinshasa en Octobre 2023 auprès de Tina Way et David Ilunga (compagnie Théâtre du Fleuve) et toujours dans l’envie de créer des ponts, elle est sélectionnée pour les rencontres FTA à Montréal le mois de mai qui suit.En 2024, elle reçoit le Prix Fintro dans la catégorie Littérature francophone.Intéressée par la dramaturgie et la découverte de différents univers artistiques, elle rejoint le collectif La Verrière et le Quartier des auteurs et des autrices.Elle écrit également ponctuellement sur le cinéma et les arts vivants en collaborant avec différents magazines/ projets dont La Salve à la Bellone et co-programme le festival de films LGBTQIA+, Pinkscreens. 
  • 9. 04/04/2025 - Agathe Yamina Meziani

    24:22||Saison 2025, Ep. 9
    Agathe Yamina Meziani est une dramaturge et artiste belgo-gréco-kabyle basée à Bruxelles. Diplômée du Conservatoire de Bruxelles, où elle s’est spécialisée en performance et dramaturgie, elle poursuit un post-master en études de genre, enrichissant ainsi ses créations d’une réflexion politique et théorique.Son parcours artistique est marqué par une approche qui mêle performance, humour et recherche académique. Sa première performance numérique, ik ben (in de duinen verloren) (2018), interroge la projection mentale qu’un public se fait d’un spectacle, offrant une réflexion sur la distance et l’intimité en contexte virtuel. Elle est suivie de met liefde (2019), une exploration des relations amoureuses, liée à son mémoire en études de genre.Dans Kabylifornie, elle plonge dans son héritage kabyle et les liens complexes qu’elle entretient avec son père. À travers une esthétique mêlant post-internet, stand-up et théâtre, Agathe Yamina réexplore son récit de transmission culturelle et familiale. Elle y aborde des thématiques comme la mémoire, la violence intra-familiale et les couches temporelles.Agathe Yamina a collaboré avec divers artistes en tant que dramaturge dans des projets de danse, théâtre, performance et cirque (Lucie Yerlès, Lisa Cogniaux, Joey Elmaleh, Lorena Spindler,…). Elle participe également aux rencontres artistiques du Festival TransAmériques à Montréal en 2023 et au Common Lab 2024. 
  • 8. 21/03/2025 - Pierre-Louis Kerbart

    37:28||Saison 2025, Ep. 8
    Pierre-Louis continue sa recherche autour du concept de présence au cinéma et dans la danse, en prenant comme point de départ les villes-décors, ces plateaux de cinéma qui ont servi de décors pour des films, partiellement ou complètement construits pour l’occasion. Il se demande à la fois comment la danse peut témoigner du cinéma et quels outils chorégraphiques permettent de s’approcher des présences qui habitent un lieu. Il fait le choix de regarder dans le hors-champ, proche des figurant·es et des murs en carton, là où les traces ne sont plus si vives et où l’imaginaire peut nous donner à voir un état présent inattendu. Pierre-Louis est en résidence dramaturgique à la Bellone pendant deux semaines avec l'artiste chilien José Isla Hidalgo.  Pierre-Louis Kerbart (il/lui – France – 1997) est un artiste chorégraphe et performeur résidant à Bruxelles en Belgique. Diplômé en arts et chorégraphies de l’ISAC - ARBA-ESA à Bruxelles, il a également étudié l'écologie politique et l'anthropologie à l’IEP de Rennes et à l’Université Catholique de Temuco au Chili. Depuis 2022, Pierre-Louis a travaillé en tant qu'assistant de direction avec Amanda Piña, participant à des projets internationaux comme The School of Mountains and Water et Exotica. Il a également assisté des artistes émergents de la scène belge, Alice Giuliani et Camilla Strandhagen, Mary Szydlowska et Géraldine Haas. En tant que 1er assistant réalisateur, il a contribué à la production du court métrage VOISINES avec Yuna Sacher. Pour ses propres recherches performatives, Pierre-Louis était membre du G-In du Garage29 pour la saison 22/23. Il est aujourd’hui soutenu par une bourse d'expérimentation en danse de la Fédération Wallonie Bruxelles.