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🔊 “Tamara Kostianovsky” la chair du monde au musée de la Chasse et de la Nature, Paris du 23 avril au 3 novembre 2024

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“Tamara Kostianovsky” la chair du mondeau musée de la Chasse et de la Nature, Paris

du 23 avril au 3 novembre 2024


Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l’exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 14’17,

© FranceFineArt.


https://francefineart.com/2024/04/30/3535_tamara-kostianovsky_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/


Communiqué de presse


Commissaire de l’exposition :

Rémy Provendier-Commenne, historien de l’art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature


Du 23 avril au 03 novembre 2024, le Musée de la Chasse et de la Nature présente la première grande exposition en France de l’artiste Tamara Kostianovsky.


L’upcycling comme expression du monde.

Avec subtilité et force, son travail artistique explore des thèmes complexes tels que la mémoire, la violence, la colonisation, l’évanescence de la vie, les connexions entre le corps humain et la nature. Son travail de sculptrice s’exprime dans des installations qui utilisent des matériaux inhabituels, notamment des vêtements usagés et des textiles mis au rebut, pour explorer des idées liées à la fragilité de l’existence et à la relation entre la chair et notre environnement. Elle conçoit de véritables trompe-l’oeil d’une beauté saisissante, mais trompeuse, où l’oeuvre oscille entre fascination et répulsion. En explorant des thèmes profonds et universels à travers une utilisation innovante de matériaux ordinaires, Tamara Kostianovsky a gagné une place singulière dans le monde de l’art contemporain, captivant les spectateurs avec ses oeuvres chargées de sens et d’émotion. Pour sa première exposition personnelle dans un musée français, près de trente oeuvres ont été soigneusement sélectionnées et intégrées au sein de la salle d’exposition et du parcours permanent, mettant en lumière toute la diversité de son oeuvre.


Entre souches d’arbre, oiseaux exotiques et carcasses de textile…

La salle d’exposition est une carte blanche offerte à l’artiste. Elle invite le visiteur à une balade en forêt, où les arbres et les souches qui y ont pris racine sont faits de vêtements recyclés, métamorphosés. Pour cette installation exceptionnelle, Tamara Kostianovsky a créé une oeuvre monumentale inédite. Dans le salon de compagnie, entre les toiles de Chardin et de Desportes, des oiseaux de tissus se posent sur les murs de damas de velours prune. Dans l’antichambre, le visiteur découvre d’imposantes carcasses de textiles, troublantes et dérangeantes par les tensions qu’elles produisent, agissant entre beauté et violence, entre raffinement et férocité. L’artiste explique : « La série représente des carcasses qui se transforment en végétation, devenant des capsules qui hébergent des oiseaux et des plantes exotiques. Je conçois ces oeuvres en termes de métamorphose. L’idée est de transformer l’image de la carcasse, qui, de lieu de carnage, devient une matrice où la vie prend racine – à la manière d’un environnement utopique. » Un peu plus loin, tout naturellement, la salle des oiseaux offre ses murs à des panneaux décoratifs végétalisés enrichis d’oiseaux qui traitent de manière implicite de la colonisation. Des recherches sur les papiers peints français du siècle des Lumières, empreints de l’imaginaire colonial d’un ailleurs exotique et fantasmé, sont les sources de cette série à la végétation presque féerique et aux oiseaux parés – voire saturés – de milliers de couleurs. Enfin, dans la salle de la forêt, là encore, d’autres panneaux – dont des triptyques – permettent aux visiteurs de s’approcher de plus près et d’effleurer du regard toute la minutie et la poésie de son travail. [...]

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  • 🔊 “Les chevaux de GĂ©ricault” au MusĂ©e de la Vie Romantique, Paris du 15 mai au 15 septembre 2024

    40:46
    “Les chevaux de Géricault”au Musée de la Vie Romantique, Parisdu 15 mai au 15 septembre 2024Entretien avec Bruno Chenique, historien de l’art, spécialiste de Géricault, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2024, durée 40’46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/15/3540_les-chevaux-de-gericault_musee-de-la-vie-romantique/Communiqué de preseCommissariat :Gaëlle RIO, directrice du musée de la Vie romantiqueBruno CHENIQUE, historien de l’art, spécialiste de GéricaultÀ l’occasion du bicentenaire de la mort du peintre Théodore Géricault (1791-1824), le musée de la Vie romantique présente une exposition inédite qui explore le thème du cheval, un motif puissant et omniprésent dans l’oeuvre de l’artiste. Réunissant une centaine d’oeuvres exceptionnelles, l’exposition propose un nouveau regard sur ce peintre romantique qu’est Géricault.Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de têtes, de croupes, portraits équestres… Les multiples visages du cheval seront abordés dans cette exposition. Une centaine d’œuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privées, permettent la redécouverte picturale de cet animal intrinsèquement associé à Géricault. À ce propos, le poète Théophile Gautier écrira en 1848 « depuis les frises du Parthénon, où Phidias a fait défiler ses longues cavalcades, nul artiste n’a rendu comme Géricault l’idéal de la perfection chevaline. »Depuis sa formation chez Carle Vernet puis dans l’atelier de Pierre Guérin, Géricault observe ces équidés, les monte et réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore l’anatomie, le mouvement, l’expressivité, sans jamais oublier les émotions de l’animal.Cette exposition bénéficie du label « Olympiade culturelle » Une programmation culturelle pluridisciplinaire associée à l’exposition sera mise en place en lien avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.Le catalogue de l’exposition #ExpoGericault – Les chevaux de Géricault sous la direction de Gaëlle Rio et Bruno Chenique aux éditions Paris Musées.Peintre consacré du Radeau de la Méduse, Théodore Géricault (1791-1824) n’a cessé d’observer les chevaux. Pendant sa courte vie, il réalise des centaines de tableaux et des milliers de dessins dans lesquels il explore, de son pinceau virtuose, l’anatomie, le mouvement, l’expressivité et l’émotion de l’animal. Du champ de bataille ou de courses à l’écurie, le monde équestre témoigne, chez l’artiste, d’une véritable passion développée depuis l’enfance. Sujet de prédilection de la génération romantique, le cheval a été, pour lui, le lieu de toutes les expériences esthétiques. Au-delà du motif, l’obsession de Géricault s’inscrit dans un large contexte, géographique, économique, politique, militaire et social. Suivre, observer, scruter ses chevaux sont une formidable manière de comprendre les profondes mutations de la société napoléonienne vers la révolution industrielle. Commissaires de l’exposition «Les chevaux de Géricault», Bruno Chenique, docteur en histoire de l’art, expert de l’artiste, et Gaëlle Rio, docteure en histoire de l’art, spécialiste du XIXe siècle, directrice du musée de la Vie romantique, invitent à une lecture ambitieuse et renouvelée d’un des plus grands peintres français.
  • 🔊 “Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn” au musĂ©e dĂ©partemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt du 30 avril au 31 dĂ©cembre 2024

    15:56
    “Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn”au musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourtdu 30 avril au 31 décembre 2024Entretien avec Luce Lebart, historienne de la photographie, et commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Boulogne-Billancourt, le 29 avril 2024, durée 15’57,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/11/3538_natures-vivantes_musee-departemental-albert-kahn/Communiqué de presse Commissaire d’exposition : Luce Lebart, historienne de la photographieL’exposition met en lumière la passion du banquier philanthrope pour le végétal à travers les milliers d’images réalisées dans ses jardins de Boulogne et du Cap-Martin, présentées en regard d’oeuvres historiques et contemporaines.Après un cycle d’expositions consacré au voyage (Autour du Monde, puis Rio-Buenos Aires 1909), le musée départemental Albert-Kahn poursuit sa déclinaison des « fondamentaux » du projet du banquier philanthrope avec sa grande exposition de l’année : Natures vivantes, images et imaginaires des jardins d’Albert Kahn. Sur une proposition de l’historienne de la photographie et commissaire d’exposition Luce Lebart, elle réunira près de 200 photographies autochromes issues des collections du musée, pour nombre d’entre elles inédites, ainsi que des films, documents d’archives et oeuvres historiques comme contemporaines, incluant les créations d’artistes invités.
  • 🔊 “Luxe de poche” Petits objets prĂ©cieux au siècle des Lumières au musĂ©e Cognacq-Jay, Paris du 28 mars au 29 septembre 2024

    23:42
    “Luxe de poche”Petits objets précieux au siècle des Lumièresau musée Cognacq-Jay, Parisdu 28 mars au 29 septembre 2024Entretien avec Sixtine de Saint Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-Jay, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 avril 2024, durée 23’43,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/05/06/3537_luxe-de-poche_musee-cognacq-jay/Communiqué de presseCommissariat généralSixtine de Saint Léger, attachée de conservation au musée Cognacq-JayGabrielle Baraud, assistante de conservationComité scientifiqueVincent Bastien, collaborateur scienti»que au Château de VersaillesAriane Fennetaux, professeure des universités, Université Sorbonne NouvellePascal Faracci, conservateur en chef du patrimoineL’exposition Luxe de poche au musée Cognacq-Jay présente une collection exceptionnelle de petits objets précieux et sophistiqués, en or, enrichis de pierres dures ou de pierres précieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d’émaux translucides, parfois ornés de miniatures. Les usages de ces objets varient, mais ils ressortent tous des us et coutumes d’un quotidien raffiné, signe de richesse, souvenir intime. Au siècle des Lumières comme aux suivants, ils suscitent un véritable engouement en France d’abord puis dans toute l’Europe.Luxe de poche a pour ambition de renouveler le regard que l’on porte sur ces objets, en adoptant une approche plurielle, qui convoque à la fois l’histoire de l’art et l’histoire de la mode, l’histoire des techniques, l’histoire culturelle et l’anthropologie en faisant résonner ces objets avec d’autres œuvres : des accessoires de mode, mais aussi les vêtements qu’ils viennent compléter, le mobilier où ils sont rangés ou présentés et enfin des tableaux, dessins et gravures où ces objets sont mis en scène. Ce dialogue permet d’envisager ces objets dans le contexte plus large du luxe et de la mode au XVIIIe et au début du XIXe siècle.Point de départ de cette nouvelle exposition, la collection remarquable d’Ernest Cognacq est enrichie de prêts importants – d’institutions prestigieuses comme le musée du Louvre, le musée des Arts décoratifs de Paris, le Château de Versailles, le Palais Galliera, les Collections royales anglaises ou le Victoria and Albert Museum à Londres et des collections particulières – afin d’offrir une nouvelle lecture de ces accessoires indispensables du luxe.
  • 🔊 “PrĂ©sences arabes” Art moderne et dĂ©colonisation, Paris 1908 – 1988 au MusĂ©e d’Art moderne de Paris du 5 avril au 25 aoĂ»t 2024

    21:14
    “Présences arabes”Art moderne et décolonisation, Paris 1908 – 1988au Musée d’Art moderne de Parisdu 5 avril au 25 août 2024Interview de Odile Burluraux, conservatrice au Musée d’Art moderne de Paris, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 21’14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/23/3534_presences-arabes_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presseCommissaires :Musée d’Art Moderne : Odile BurlurauxZamân Books & Curating : Morad Montazami, Madeleine de Colnet zamanbc.com Le Musée d’Art Moderne de Paris propose de redécouvrir la diversité des modernités arabes au XXe siècle et de renouveler le regard historique sur des scènes artistiques encore peu connues en Europe. À travers une sélection de plus de 200 oeuvres, pour la plupart jamais exposées en France, l’exposition Présences arabes – Art moderne et décolonisation – Paris 1908-1988 met en lumière la relation des artistes arabes avec Paris, tout au long du XXe siècle.L’exposition explore une autre histoire de l’art moderne, éclairée par de nombreuses archives sonores et audiovisuelles historiques présentes dans le parcours. Structurée de manière chronologique, elle débute en 1908, année de l’arrivée du poète et artiste libanais Gibran Khalil Gibran à Paris et de l’ouverture de l’école des Beaux-arts du Caire. Elle se termine en 1988, avec la première exposition consacrée à des artistes contemporains arabes à l’Institut du Monde Arabe (inauguré quelques mois plus tôt) à Paris et avec l’exposition Singuliers : bruts ou naïfs, avec entre autres l’artiste marocaine Chaïbia Tallal et l’artiste tunisien Jaber Al-Mahjoub, présentée au musée des enfants du Musée d’Art Moderne de Paris.Ainsi que l’écrit Silvia Naef, historienne d’art et l’une des autrices du catalogue de l’exposition Présences arabes au MAM : « Comment faire un art moderne et arabe ? un vrai projet esthétique se met en place au cours du XXe siècle : pensé à la fois en rupture avec l’art académique, en écho avec les avant-gardes occidentales, dans le cadre d’une identité nationale propre, sans retour pour autant à un art islamique. » L’exposition remet ainsi en lumière plus de 130 artistes dont les oeuvres constituent une contribution essentielle aux avant-gardes arabes et à l’histoire de l’art moderne du XXe siècle. Elle met également en évidence le rôle essentiel joué par Paris. Qualifiée de « capitale du tiers monde » par l’historien Michael Goebel, la ville est considérée dès les années 1920 comme un vivier des réseaux anticoloniaux et le foyer des nouvelles modernités cosmopolites.Le parcours de l’exposition est construit autour de différentes trajectoires d’artistes ayant étudié dans les écoles des beaux-arts de leurs pays avant de venir étudier et s’installer à Paris pour continuer leur formation. Tout au long du XXe siècle, Paris est le lieu de l’accès à la modernité, de la critique du colonialisme et le centre de nombreuses rencontres. Le Musée d’Art Moderne y a lui-même joué un rôle important dans la période d’après-guerre grâce à ses expositions (Salon des réalités nouvelles, Salon de la jeune peinture, Biennale des jeunes artistes de Paris…) et aux acquisitions initiées à partir des années 1960.
  • 🔊 “MEXICA” Des dons et des dieux au Templo Mayor au musĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac, Paris du 3 avril au 8 septembre 2024

    30:02
    “MEXICA”Des dons et des dieux au Templo Mayorau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 3 avril au 8 septembre 2024Entretien avec Steve Bourget, Responsable des collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques Chirac, et commissaire associé de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, par téléphone, le 15 avril 2024, durée 35’02,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/16/3533_mexica_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissaire général :Leonardo López Luján, Directeur Proyecto Templo Mayor, INAH, MexicoCommissaires associés :Fabienne de Pierrebourg, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques ChiracSteve Bourget, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques ChiracCommissaire associée – section contemporaine :Aline Hémond, Professeure d’anthropologie, Département d’anthropologie, Université Paris Nanterre/CNRS, LESC-EREAMexica. Des dons et des dieux au Templo Mayor présente, pour la première fois en Europe, le fruit des recherches conduites au temple principal de la civilisation précolombienne mexica. Une exposition inédite dans l’histoire de l’archéologie mésoaméricaine.Le 21 février 1978, les sous-sols de la ville de Mexico livrent l’un des secrets les plus exceptionnels de la Mésoamérique : les vestiges de l’ancienne cité de Tenochtitlan, capitale de la civilisation mexica – longtemps nommée à tort aztèque-, de son enceinte sacrée et de son Templo Mayor. La découverte d’un énorme monolithe circulaire figurant la déesse de la lune Coyolxauhqui inaugure un demi-siècle de fouilles archéologiques d’une ampleur inédite. Le Projet Templo Mayor (INAH) a totalement exhumé le Templo Mayor et 14 édifices environnants sur 1,51 hectares ainsi que 209 offrandes dédiées aux divinités, déposées selon une liturgie très précise. Grâce à ces recherches, les connaissances sur l’empire et la pensée mexica se précisent de jour en jour.Organisée en collaboration avec l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire (INAH), avec la contribution du Projet Templo Mayor, l’exposition lève le voile sur ces découvertes. Parmi les plus remarquables figurent quelques-unes des 209 offrandes qui n’avaient jamais été présentées auparavant, dont certaines découvertes très récemment. Il s’agit d’agencements hautement symboliques composés de minéraux, de plantes, d’objets culturels, d’animaux et d’êtres humains que le peuple mexica offrait à ses divinités les plus vénérées, pour leur rendre hommage et tenter d’obtenir des faveurs en retour. Les offrandes, disposées dans des cavités creusées dans les sols ou à l’intérieur de coffres ou boîtes en pierre de taille, étaient déposées sous les places ou sous les édifices religieux, principalement pyramidaux.[...]
  • 🔊 “La naissance des grands magasins” Mode, design, jouets, publicitĂ©, 1852-1925 au MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Paris du 10 avril au 13 octobre 2024

    24:20
    “La naissance des grands magasins”Mode, design, jouets, publicité, 1852-1925au MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 10 avril au 13 octobre 2024Entretien avec Amélie Gastaut, conservatrice en chef, collections publicité et design graphique, et commissaire générale de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2024, durée 24’21,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/11/3532_la-naissance-des-grands-magasins_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaires :Commissaire généraleAmélie Gastaut, conservatrice en chef, collections publicité et design graphiqueCommissaires associéesAnne Monier, conservatrice, collection des jouetsMarie-Pierre Ribère, assistante de conservation, collection mode et textileLe musée des Arts décoratifs consacre, du 10 avril au 13 octobre 2024, une exposition à la naissance des grands magasins, qui deviennent au milieu du XIXe siècle les nouveaux temples de la modernité et de la consommation. Au Bon Marché, Les Grands Magasins du Louvre, Au Printemps, La Samaritaine, et Les Galeries Lafayette dévoilent leurs facettes à travers l’histoire, la politique et la société, du Second Empire jusqu’à leur consécration lors de l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925.Une grande partie des 700 oeuvres allant des affiches aux vêtements, jouets et pièces d’art décoratifs, issues des collections du musée, permettent de comprendre l’évolution du commerce parisien à partir de 1852. Initié par des entrepreneurs audacieux, ce nouveau concept commercial engendre la création d’espaces dédiés à la femme, bouleversant le panorama de la vente et préfigurant l’avènement de la société de consommation. L’émergence de la mode et sa démocratisation, l’invention des soldes, l’enfant en tant que nouvel objet marketing mais aussi le développement de la vente par correspondance, constituent autant de thèmes développés au fil d’un parcours riche en découvertes.#Expo_GrandsMagasins
  • 🔊 “Giacometti / Sugimoto” En scène Ă  l’Institut Giacometti, Paris du 5 avril au 23 juin 2024

    25:28
    “Giacometti / Sugimoto” En scèneà l’Institut Giacometti, Parisdu 5 avril au 23 juin 2024Interview de Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut Giacometti, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2024, durée 25’29,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/11/3531_giacometti-sugimoto_institut-giacometti/Communiqué de presseCommissaire de l’expositionFrançoise Cohen, directrice artistique de l’Institut GiacomettiOrganisée autour de la reconstitution d’une scène de Nô, l’exposition présentée à l’Institut Giacometti mettra en évidence la proximité des recherches des deux artistes, où dialoguent apparitions et réalité. Cette exposition qui fait référence au théâtre sera animée par une sélection de sculptures d’Alberto Giacometti, de photographies et de films de Hiroshi Sugimoto ainsi que de masques Nô anciens de la collection de l’artiste.Photographe japonais de renommée internationale, Hiroshi Sugimoto, né à Tokyo en 1948, présentera pour la première fois en Europe, cinq oeuvres de la série Past Presence (2013 – 2016) ainsi qu’un ensemble de polaroïds réalisés entre 2013 et 2018. Son choix personnel d’oeuvres emblématiques de Giacometti sera présenté de façon originale et surprenante.En 2013, le MoMA de New York invitait Sugimoto à photographier les chefs-d’œuvre du Jardin de sculptures du musée. Grande Femme III de Giacometti est la première à arrêter son regard. La série Past Presence, centrée sur un choix d’icônes de l’art moderne, interroge la capacité de l’art à rendre présente une force symbolique dans le monde actuel.La donation faite par l’artiste à la Fondation Giacometti en 2019, porte sur huit photographies réalisées à partir d’œuvres de Giacometti au sein de cette série.
  • 🔊 “Paris 1874” Inventer l’impressionnisme au MusĂ©e d’Orsay, Paris du 26 mars au 14 juillet 2024

    19:53
    “Paris 1874” Inventer l’impressionnismeau Musée d’Orsay, Parisdu 26 mars au 14 juillet 2024Interview de Sylvie Patry, conservatrice générale du patrimoine / directrice artistique, Mennour, Paris, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mars 2024, durée 19’54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/26/3528_paris-1874_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat :À Paris :Sylvie Patry, conservatrice générale du patrimoine / directrice artistique, Mennour, ParisAnne Robbins, conservatrice Peinture, musée d’OrsayAssistées de Caroline Gaillard et Estelle Bégué, musée d’OrsayÀ Washington :Mary Morton, curator and Head of the Department of French Paintings, National Gallery of Art, WashingtonD.C. Kimberly A. Jones, curator of 19th-Century French Paintings, National Gallery of Art, Washington D.C.Cette exposition est organisée par le musée d’Orsay et la National Gallery of Art, Washington où elle sera présentée du 8 septembre 2024 au 19 janvier 2025.Avec le soutien exceptionnel du Musée Marmottan Monet et de l’Académie des beaux-arts, Paris Avec la participation exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de FranceIl y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvrait à Paris la première exposition impressionniste. Un groupe d’artistes de tous horizons, parmi lesquels Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne, décident de s’affranchir des règles et des parcours établis en organisant une exposition indépendante : ainsi naît l’impressionnisme. Le musée d’Orsay célèbre cet anniversaire avec une exposition majeure intitulée Paris 1874. Inventer l’impressionnisme. Forte de quelque 160 oeuvres, celle-ci propose de poser un regard neuf sur cette période-clé.Paris, 1874 : c’est à cette date, considérée encore aujourd’hui comme le coup d’envoi des avant-gardes, que « s’invente » l’impressionnisme. Que s’est-il passé exactement en ce printemps 1874 ? Quel sens donner aujourd’hui à une exposition devenue légendaire ? Que sait-on d’une manifestation dont on ne conserve aucune image, et où les artistes aujourd’hui qualifiés d’« impressionnistes » étaient en fait largement minoritaires ? Tel est l’enjeu de Paris 1874 : entrer dans la fabrique d’un mouvement artistique émergeant d’un monde en pleine mutation, et revenir sur une exposition visitée en son temps par seuls quelques milliers de curieux, mais dont le retentissement exceptionnel se prolonge jusqu’à aujourd’hui.A partir de recherches neuves, l’exposition fait le point sur les circonstances ayant amené cette trentaine d’artistes, dont sept seulement sont considérés comme « impressionnistes », à se réunir pour montrer leur art en toute indépendance. Le climat de leur époque est celui d’un après-guerre, faisant suite à deux conflits : la guerre franco-allemande de 1870, perdue contre la Prusse, puis une violente guerre civile. Dans ce contexte de crise, les artistes repensent leur art et explorent de nouvelles directions. Avides d’autonomie, contestant un système académique qui le plus souvent les rejette, Monet, Degas, Morisot, Pissarro et leurs amis ou confrères se rassemblent sous forme de société anonyme coopérative pour exposer leur travail, au plein coeur du Paris moderne – au 35 boulevard des Capucines, dans l’ancien atelier du photographe Nadar –, en une présentation qui n’a rien d’homogène. Des scènes de la vie moderne ou de plein-air, à la touche enlevée, rapidement exécutées, y côtoient des tableaux plus conventionnels, de même que des gravures, sculptures et émaux. De cet assemblage d’environ 200 oeuvres, éminemment divers et inclassable, se dégage un désir commun : celui de faire carrière, en parallèle – ou en complément – de la voie officielle, et d’affirmer leur liberté.